𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏
𓉣
C H A P I T R E 1
𓉣
tw — manipulation,
toxicité, oral sexe,
bdsm, ordres,
BDSM BDSM BDSM
(en espérant qu'en
l'écrivant assez, certain.e.s
liront ptdrrr)
ps : le vent divin raconte l'évolution d'une relation. si votre conjoint vous traite comme eren le fait, FUYEZ.
ça s'appelle un red flag.
赤い糸
赤い糸
je profite de la remise en ligne
de cette histoire pour dire que
non, il ne s'agit pas du tout
d'une réécriture.
je "retente" de la mettre en
ligne en vous rappelant de
bien vous comporter vis-à-vis
de mes lemons, espérant cette
fois-ci plus de correction de la
part de certain.e.s
赤
い糸
LE SOLEIL SE LEVAIT, projetant quelques rayons orangés au travers des larges baies vitrées. Ils illuminaient d'une lueur dorée le sol gris sombre ainsi que les canapés blancs entourant la table basse de verre trônant dans ce salon luxueux et vaste. Derrière ceux-là, à quelques mètres, s'élevait une cheminée de marbre blanc richement ouvragée sur laquelle reposaient des bibelots onéreux.
Saisissant l'un d'entre eux d'une main peu intéressée et le manipulant, un homme conclut en de brefs mots une conversation téléphonique qui avait commencé depuis plusieurs heures maintenant, l'ayant même tiré de son lit. Alors, malgré le professionnalisme de l'échange qu'il s'apprêtait à terminer, sa tenue était très différente de ce à quoi ses collègues et subordonnés étaient habitués.
Son torse dénudé laissait voir des abdominaux et pectoraux finement sculptés dans sa chair mate, lui donnant des allures de statue grecque. Les volumes de ses muscles évoluaient en une peinture somptueuse jusqu'à la frontière de sa taille, marquée par la naissance d'un V au creux de son bas-ventre, dissimulé par le jogging noir qu'il avait enfilé.
Triturant une mèche de ses longs cheveux bruns jaillissant depuis un chignon imparfait, il prononça quelques derniers mots avant de raccrocher :
— Nous en rediscuterons tout à l'heure, Armin.
— Navré de t'avoir dérangé aussi tôt, répondit un rire de l'autre côté du combiné.
Il posa ses yeux vert émeraude sur l'un des canapés, songeur. Son interlocuteur — et accessoirement, meilleur ami — savait pertinemment qu'Eren préférait mille fois se réveiller en enlaçant la femme qui partageait sa vie plutôt qu'en répondant à des questions sur ses contrats. Mais les affaires étaient les affaires alors, même s'il avait hâte de retourner sous les draps et embrasser son épouse, il n'en disait rien.
Du moins, jusqu'à un certain point.
— Si t'es si navré, évite de continuer, répondit le brun avec un rictus, provoquant Armin.
— T'es complètement addict, mon pauvre, rétorqua le blond. Je t'assure qu'elle n'a pas pris la poudre d'escampette pendant que tu me parlais.
— Ne m'assure pas des choses sans être sûr de ce que tu avances, répondit-il, son sourire grandissant.
Un souffle amusé lui parvint de l'autre côté du combiné. Son ami savait très bien à quoi il faisait référence. Le caractère de madame Jäger n'était pas des plus faciles. Et, contrairement à ce qu'il disait, elle aurait très bien pu s'en aller faire une promenade non désirée dans les rues de Los Angeles durant leur appel.
Seulement, si elle avait accepté quelque chose en prenant le nom du brun, c'était bien que sortir seule sans son autorisation n'était pas envisageable.
— J'ai horreur d'être obligé de la fliquer, marmonna Eren, reposant le bibelot qu'il avait manipulé sur la cheminée, son visage soudain moins rieur. Dans deux jours, on fête notre anniversaire de mariage et j'aimerai lui offrir la liberté au lieu d'un collier hors-de-prix.
— Un collier ? répéta le blond de l'autre côté du combiné.
Le brun sourit. Il n'était pas surpris qu'Armin ait préféré tiquer sur la fin de sa phrase que le début. Non pas qu'il l'évitait, plutôt que, connaissant madame Jäger, il était surprenant d'entendre Eren songer à lui offrir ce genre d'objets.
— Il est hors-de-prix parce que les perles contiennent du poison, expliqua le brun, glissant sa main libre dans la poche de son jogging.
— Je comprends mieux ! rit Armin d'une voix laissant sous-entendre qu'il se surprenait d'avoir douté un seul instant que les goûts de la femme aient pu se normaliser.
Il sourit de nouveau, incapable de réprimer le mélange de fierté et d'attendrissement qui le prenait à chaque fois que quelqu'un évoquait son épouse. Elle était unique, hors-du-commun. D'une telle façon qu'il n'avait eu de cesse de l'exhiber à son bras lors de cérémonies prestigieuses, d'interviews très attendues et sur ses réseaux sociaux aux nombres d'abonnées affolants.
Il était une star mondiale. Elle était la star de son monde.
— Pour en revenir à ce que tu disais, reprit Armin, c'est un mal pour un bien. Non seulement le fait d'être ta femme fait d'elle une cible de choix pour les autres clans mais je dois te rappeler sa fâcheuse tendance à se promener sur des territoires en dehors de notre juridiction.
Eren poussa un soupir. Los Angeles était contrôlé par différentes familles du crime organisé. Et, s'ils étaient considérés comme propriétaires et intouchables dans certains quartiers du fait de leur nom de famille, se balader dans d'autres coins de la ville aurait plutôt tendance à faire d'eux des cibles vivantes.
Or le bar favori de madame Jäger, où travaillait sa meilleure amie, se situait sur le territoire des Ackerman. Et il ne comptait plus le nombre de fois où un jeune homme aux yeux ambrés et muscles développés avait toqué à sa porte, mort de rire, en lui montrant son épouse, dansant sur la banquette arrière de la voiture.
Dan Ackerman était un lieutenant très bien placé dans le clan Ackerman. Mais il n'en demeurait pas moins un jeune homme à l'esprit vif et tranquille, peu enclin à appuyer sur la détente. Ainsi, la seule raison pour laquelle Eren n'avait pas encore dû chercher sa femme à la morgue était qu'elle avait eu la chance de tomber sur le noiraud lorsqu'elle se rendait au club.
Seulement ses habituelles erreurs n'allaient pas pouvoir se reproduire. Car il y avait eu du changement dans ce club, récemment.
— Le Palace a changé de directeur, s'enquit Eren, une lueur inquiète baignant ses yeux émeraudes. Je n'ai pas envie de l'inquiéter donc je ne compte pas lui en parler mais, si Dan se contentait de la ramener lui-même à la maison en riant parce qu'elle chantait faux, notre nouvel ami ne lui réservera pas le même accueil. Il faut absolument qu'elle n'y retourne pas, tant pis pour son amitié avec Ildrid.
— Ymir, le corrigea Armin d'une voix las, habitué à l'entendre écorcher le prénom de la brune. Mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Galatée n'est pas une statue de verre, tu sais. Tu peux et devrais lui parler. Et mieux vaut lui annoncer que Dan n'est plus là que de simplement lui dire de ne pas y retourner. Après tout, pourquoi elle t'écouterait, sachant que Dan et elle s'entendent bien ? En revanche, si tu lui révèle qu'un autre Ackerman est aux commandes, crois-moi, elle n'y remettra pas les pieds.
Eren ne put s'empêcher de soupirer. Il aurait aimé songer qu'Armin disait vrai. Mais il fallait cesser de se voiler la face.
— On parle d'une femme que j'ai trouvée, il y a deux ans, entre la vie et la mort dans les décombres d'une explosion, une balle dans le bras, tonna-t-il, agacé. Dès que je l'ai vue pour la première fois, j'ai compris que j'allais devoir la protéger, tenter de pallier au grand vide dans sa vie. Et je sais très bien ce qu'il y a de bien pour elle.
— L'éloigner des feux d'artifices le 4 juillet pour lui éviter de revivre ce traumatisme, c'est la protéger, rétorqua Armin, son ton se haussant légèrement. La mettre en cage comme une poupée de verre c'est l'empêcher de se construire assez pour affronter le monde. Elle ne va pas mourir si tu lui dis qu'un autre Ackerman a pris la relève de Dan ! Laisse-la se débrouiller un peu, tout de même !
— On ne va pas encore avoir cette conversation !? s'exclama Eren, faisant un grand mouvement du bras pour accentuer son agacement. Elle est amnésique ! Amnésique, tu entends !? Elle ne se souvient de rien de ce qui précède cette explosion. Ça veut dire que les bases qu'on apprend à l'école sur le monde extérieur et la façon dont les humains sont pourris, elle les a oubliées ! N'importe qui peut l'approcher et la lui mettre à l'envers, elle n'y verra que du feu !
Un souffle court lui parvint de l'autre côté du combiné. Il se douta qu'Armin venait de contracter violemment la mâchoire, se retenant de taper du poing. A chaque fois que ce sujet était évoqué, ils avaient tendance à dépasser les bornes.
Le blond était un très bon ami de madame Jäger et voyait qu'elle souffrait de sa condition. Et, même s'il était proche d'Eren, il ne parvenait à se défaire de l'idée que le brun trouvait satisfaction dans cette situation. Son épouse était amnésique et, parfois, Armin avait l'impression que cela l'aidait à avoir un ascendant sur elle.
Elle avait oublié tous les cours qu'elle aurait pu emmagasiner et qui l'auraient aidée à avoir un métier, ce qui la rendait dépendante financièrement du brun. Et, sur le plan affectif, le simple fait qu'elle ne connaisse pas son vrai prénom et doive se contenter d'un « Galatée » choisit par Eren lui-même montrait qu'elle était sous son emprise. Dans ses plus mauvais jours, le blond se disait que son ami ne pleurait pas le fait qu'elle ait été victime d'un attentat.
Mais qu'il en profitait.
— Quel est le rapport !? s'exclama-t-il. Le fait qu'elle soit trop faible pour affronter ce monde ne change rien au fait que tu dois lui dire que Dan n'est plus là et qu'un autre a pris la relève si tu ne veux pas la retrouver à la morgue.
— Elle est désarmée, pas prête à..., s'entêta Eren, essayant de trouver une raison valable justifiant son refus de parler à son épouse.
Mais la vérité était qu'il ne savait lui-même pas pourquoi il souhaitait se taire. Ou plutôt, il ne le devinait que trop bien et cela le gênait. Dan Ackerman était, aux yeux de Galatée, son ami. Le clan Ackerman, lui, était une famille rivale de la sienne. Dan était les cocktails au Palace, les rires avec Ymir et les rentrées de soirées chaotiques. Le clan était les couteaux, le sang, le danger.
Il ne voulait pas parler de cela avec sa femme car il se sentait déjà bien trop coupable d'avoir fait d'elle l'épouse d'un criminel et ne voulait en plus avoir à discuter avec elle de son travail, l'enlisant davantage dans la facette sombre de sa vie.
— Désarmée !? répéta le blond, outré par l'audace d'Eren. On parle bien de la même personne !? Celle qui sort avec des perruques truffées d'épingles pour perforer des artères ? Celle qui cache des couteaux dans l'armature de son corset ? Celle qui porte des bijoux faits d'or et de cyanure ? Elle ? Désarmée ?
— Elle n'est pas faite pour cette vie-là...
— Arrêtes un peu ! s'exclama le blond, furieux que son ami essaye de faire passer son besoin de contrôle toxique sur la femme pour de l'inquiétude. Ta femme vise tellement bien avec une arme à feu qu'on est quasiment sûrs qu'elle côtoyait déjà le monde du crime avant cette explosion et son amnésie ! D'ailleurs on peut aussi se demander ce qu'elle foutait là-bas !
Mais Eren n'écoutait rien, ses yeux vert émeraude perdus dans le vide. Il était convaincu d'avoir raison. Il ne songeait sincèrement pas à mal et ne réalisait pas que ses décisions relevaient toujours d'une toxicité maladive lorsqu'il s'agissait de sa femme. Il avait la sensation de la protéger.
Seulement tous dans son entourage voyaient que son comportement n'avait rien de sain.
— C'est ta femme, pas ta poupée, bordel ! s'emporta le blond.
— Je veux lui éviter une crise de pan...
— Oh t'en fais pas pour ça, le coupa son ami d'une voix sèche. Elle fera beaucoup moins de crise de panique quand Livai Ackerman lui aura collé une balle dans le crâne parce qu'elle twerkait dans son club, sur son territoire.
Eren n'eut le temps de répondre que la communication coupa brutalement. Il serra les dents, agacé. Armin, Jean, Sieg, Sacha, Ymir... Tous se permettaient de lui faire la morale sur la façon dont il traitait sa femme.
Devait-il sincèrement leur rappeler que, même s'il n'était pas le chef des Jäger, il en demeurait l'une des plus hautes têtes, étant le fils de Grisha, la tête du clan ? Jamais Armin ne se serait adressé à Sieg, qui avait le même grade que lui, comme il venait de le faire. Il commençait à perdre son respect pour Eren et le brun n'aimait pas cela.
Surtout que, la raison pour laquelle tous se mettaient peu à peu à s'autoriser des débordements était la même : Galatée Jäger.
Ils s'imaginaient qu'il la manipulait, qu'il se servait de son amnésie pour la priver de ses défenses et avoir un contrôle total sur elle. Selon eux, le simple fait qu'il ait lui-même choisit son prénom suffisait à prouver qu'il ne se considérait pas comme égal à elle mais supérieur. Et, parfois, il se demandait s'ils n'avaient pas raison. Mais, à chaque fois que cette pensée lui traversait l'esprit, il la balayait aussitôt d'un revers de main.
Un mari contrôlant sa femme ne la laisserait pas sortir avec ses amis, porter les vêtements qu'elle voulait ou encore aller dans un club seul. Il était très conciliant avec elle. Et, s'il se permettait de lui cacher des choses sur son passé, c'était simplement pour la protéger d'elle-même. Et il ne comprenait même pas que les autres ne voient pas les choses sous cet angle.
Il lui avait donné un nom parce qu'elle n'en avait pas, voilà tout. Tenter de faire de ce geste anodin un drame le blessait. Le voyaient-ils tous vraiment comme ça ? Même Carla, sa mère, l'avait rappelé à l'ordre à ce sujet.
Soudain, le tirant de ses pensées, deux bras s'enroulèrent autour de sa taille et un torse vint se presser contre son dos. Il sourit à ce contact, sentant aussitôt la colère de tantôt s'évanouir. Posant ses mains sur celles de sa femme, Eren se délecta de la sensation de sa joue se pressant contre ses omoplates.
— J'ai entendu des cris donc j'ai compris que ça ne servait à rien d'attendre que tu reviennes, dit-elle d'une voix douce, pressant davantage sa joue contre la peau dénudée du brun pour l'apaiser. Tout va bien ?
Il soupira, basculant la tête en arrière tout en en caressant les mains de la jeune femme encore posées sur ses abdominaux.
— Ne t'en fais pas, murmura-t-il.
— N'en dis pas plus, répondit-t-elle dans un rire, sachant pertinemment quel sujet pourrait le pousser à se renfermer de la sorte après s'être tant époumoné. Qui était notre grand thérapeute, aujourd'hui ? Qui a eu l'honneur de se prononcer sur notre mariage ?
Il esquissa un rictus. Galatée n'était pas sans savoir l'aversion que nourrissaient leurs proches pour la façon dont leur union évoluait. Et, tout comme Eren, elle était agacée que tous se permettent de se prononcer sur cela sous prétexte de détails insignifiants.
— Armin, répondit-t-il d'une voix rauque. Il trouve que je te protège trop.
Elle ne put s'empêcher de froncer les sourcils, relâchant sa prise sur le corps de son mari et s'en écartant de quelques pas avant de le contourner pour lui faire face. Les mains dans le dos, un air dubitatif plaqué sur le visage, elle vint se planter devant lui, fixant le plafond de ses yeux comme si elle était en proie à de profonde réflexions.
— Je sors dans des bars seule régulièrement, mets des tenues qui me valent des surnoms fleuris... Je porte des armes chaque jour et nuit mais tu me surprotèges ? se questionna-t-elle d'une voix laissant sous-entendre qu'elle n'était pas du tout d'accord avec cette affirmation. Je connais des maris possessifs qui savent se montrer plus démonstratifs.
Elle éclata d'un rire doux, posant ses yeux sur le visage impassible du brun en essayant d'apaiser son agacement. Elle n'aimait pas le voir souffrir des remarques de leurs proches. Mais, surtout, elle ne comprenait pas à quel point ces mêmes remarques qu'elle jugeait déplacées étaient en réalité fondées.
Armin avançait qu'Eren mentait énormément à la jeune femme en faisant passer cela pour une façon de la protéger ce qui, selon lui, n'était pas sain.
Sieg avait expliqué à Eren que, s'il avait vraiment voulu que sa femme aille mieux, il l'aurait emmenée voir un psychologue pour traiter ses problèmes de mémoire au lieu de la laisser s'enliser dedans ce qui, à son avis, n'était qu'une façon d'avoir une emprise sur elle, de la contrôler.
Ymir, de son côté, était la première à avoir soulevé le problème du prénom « Galatée ». A vrai dire, ce n'était pas le fait qu'il la nomme qui l'avait dérangée, plutôt le terme utilisé. Car celui-ci faisait référence au mythe de Pygmalion, un sculpteur misogyne qui avait façonné lui-même sa femme, Galatée. Et, connaissant cette légende, la brune ne pouvait s'empêcher de voir dans ce nom un aveu de la part du criminel : il se considérait comme le créateur de son épouse, la personne qu'elle avait été avant était morte dans cette explosion ainsi que ses souvenirs de son ancienne vie et il en avait façonnée une nouvelle.
Jean était plus terre-à-terre, trouvant simplement déplaisant que le brun fuie toujours les questions de Galatée sur son passé. Même si Eren affirmait ne rien savoir de sa vie d'avant et de ce qu'il s'était passé le soir de l'explosion, le châtain peinait à croire qu'un homme aussi influent n'ait réellement jamais pu trouver de réponses à ses questions. Quelque chose lui disait qu'il avait préféré ne pas les poser et qu'il mentait à son épouse sur le fait de vouloir l'aider à se rappeler de son ancienne vie.
Sacha, de son côté, avait simplement un mauvais pressentiment. Malgré ses baisés enflammés sur les lèvres de sa femme et la façon qu'il avait de la bouffer des yeux, une partie d'elle lui disait qu'il ne la considérait pas comme son égal mais comme une poupée qu'il baptisait, habillait, manipulait à sa guise.
Et, même si Eren se voilait la face et refusait de se dire qu'une vérité se cachait dans les accusations de ses proches, le fait que sa mère elle-même se soit indignée d'apprendre que Galatée ne voyait pas de thérapeute sur ordre de lui-même l'avait poussé à se remettre en question plus profondément.
Mais toutes ses pensées, il les oublia très vite tandis que sa gorge s'asséchait. Ses yeux ne pouvaient s'empêcher de détailler son épouse de haut en bas, inlassables de ce spectacle qu'elle lui offrait chaque matin et ce, même après deux années.
Elle avait enfilé sa chemise blanche qui lui arrivait à mi-cuisse. Celle-ci, large car cousue pour scier Eren, ne laissait que la possibilité au brun de deviner la silhouette de son corps. Mais, grâce à l'intense lumière du soleil levant filtrant par les baies vitrées sur sa gauche, ils pouvaient apercevoir l'auréole de ses tétons durcis par l'air frais du matin.
Son entre-jambe s'échauffa à cette vision.
Il remonta les yeux jusqu'à ses clavicules qu'il parvenait à voir, les premiers boutons de son vêtement étant déboutonnés. Puis, il descendit de nouveau son regard, le glissant sur ses cuisses dénudées et remarquant le cuir noir entourant le dessus de son genoux gauche où se trouvait un couteau.
Depuis la nuit où il l'avait rencontrée, pas une seule fois elle ne s'était présentée à lui sans arme. Même le support où reposaient les shampoings dans leur cabine de douche contenait un beretta.
Elle remarqua la façon qu'il avait de la détailler, la déshabillant du regard. Elle sentit ses lèvres d'en bas se contracter lorsque la brûlure de ses émeraudes se perdit sur ses cuisses, analysant la manière qu'avait la lame de se presser à sa chair. Ses pupilles s'étaient dilatées, obscurcissant son regard qu'il utilisait pour l'incendier sans même la toucher.
Son estomac se souleva et elle sentit son entrejambe se contracter brutalement. Elle fit de son possible pour résister à l'envie irrésistible de serrer ses cuisses l'une contre l'autre, ne voulant lui laisser le loisir de voir qu'il lui en fallait très peu pour la mettre en émoi.
Les yeux d'Eren détaillèrent de nouveau cette chemise tandis que ses mains, l'une dans sa poche et l'autre enfermée autour de son téléphone, se contractaient tant que la jointure de ses phalanges devint blanche, peinant à lutter contre l'envie de la toucher, d'arracher ce tissu hors-de-prix, de la pousser sur leur canapé de cuir blanc et la faire hurler.
Non. Il ne voulait pas céder à la tentation si tôt. Parce que rien n'était plus splendide que le portait de sa femme, les lèvres gonflées et entrouvertes, le suppliant qu'il la prenne.
— Déshabille-toi, ordonna-t-il d'une voix ferme et autoritaire.
Elle frémit, déglutissant péniblement. Sa carrure et son aura percutante la dominait entièrement. Elle ne pouvait même pas songer à résister, envoûtée.
Ses doigts glissèrent sur les boutons, dévoilant son corps aux yeux émeraudes de l'homme. La respiration de celui-ci se coupa brièvement lorsqu'il aperçut ses tétons durcis et dénudés qu'il désespérait d'emprisonner entre ses dents, puis ce nombril qu'il avait toujours aimé voir trembler lorsqu'il la caressait et, enfin, son entre-jambe.
Il passa sa langue sur ses lèvres, étouffant sous la chaleur de la pièce tandis qu'elle laissait glisser le tissu au sol, s'exposant entièrement à son regard. Ce dernier se perdit sur la vulve de la femme et un rictus le prit lorsqu'il s'imagina comment se tordrait son corps contre le sien s'il glissait ses doigts sur cette fente et la titillait, comment elle gémirait d'une voix suppliante.
Elle frissonna. La façon qu'il avait de l'épier, là, comme si elle était la plus belle statue qu'il lui ait était donné de voir faillit lui faire perdre pied. L'air frais s'écrasait sur son épiderme, lui donnant la chair de poule, mais le regard obscurcit d'Eren la réchauffait comme mille et une flammes.
Ses lèvres se contractèrent. Il le remarqua et sourit.
— Bien, chuchota-t-il, appréciant la façon dont elle n'avait pas perdu une seconde avant de se mettre nue.
Il s'approcha d'elle, écrasant son corps exhibé sous son aura puissante. Elle frissonna en sentant le tissu de son jogging frotter son clitoris lorsqu'il se plaça au plus près d'elle et dut retenir un gémissement, un liquide commençant déjà à s'écouler depuis ses lèvres palpitantes.
Il posa une main sur sa joue, soutenant sa mâchoire de sa paume et caressant la commissure de ses lèvres de son pouce. Elle se laissa faire, tremblante de désir. Et, en la voyant si happée par les vapeurs de la luxure, ses paupières s'entrouvrant difficilement tandis qu'elle le fixait entre ses cils, la bosse qui commençait à se former dans son jogging durcit davantage, caressant la chair de la jeune femme collée à lui.
— Ouvre la bouche.
Elle obtempéra, écartant ses lèvres gonflées. Il glissa alors son pouce à l'intérieur, caressant le plat de sa langue et observant ses yeux s'écarquiller tandis qu'il enfonçait son doigt entre ses lippes, retraçant la trajectoire que son pénis avait fait la nuit dernière.
Contre lui, elle pressa ses cuisses l'une à l'autre, n'y tenant plus. Vulnérable face à ses yeux impassibles, dénudée contre son corps habillé et haletante devant sa mine implacable, elle sentait un brutal rapport de force. Et, si ce genre de choses la rendaient furieuse dans sa vie quotidienne, elles avaient le don de l'exciter lorsqu'il s'agissait de s'abandonner au corps de son époux.
Elle le laissa enfoncer un peu plus son pouce dans sa bouche, caressant sa langue tandis qu'un rictus satisfait prenait place sur le visage d'Eren. Il finit par l'ôter, grisé par la vision de ses lèvres se refermant autour de son doigt, son excitation attisée.
— A genoux, ordonna-t-il de nouveau, traçant la forme de ses lèvres de son doigt encore imbibé par sa salive.
Il lâcha son visage et elle s'exécuta, glissant le long de son corps. Dans ce geste, elle frotta sa chair contre son érection au travers de son pantalon, durcissant davantage celle-ci. Il poussa un grognement rauque tandis qu'elle s'arrêtait devant la bosse, son souffle chaud s'écrasant contre celle-ci et arrachant au brun un spasme de plaisir.
Grisée par la vue de l'excitation du brun, elle sentit ses lèvres d'en bas se contracter de nouveau, libérant de la cyprine qui, étant donné sa position, coula le long de sa cuisse jusqu'au parquet sous elle. Mais elle s'en fichait, enflammée à l'idée de sentir sa main sur son crâne lorsqu'elle lui ferait tant tourner la tête qu'il tenterait de s'accrocher à quelque chose.
Elle posa ses lèvres sur son érection au travers de son jogging, pressant celle-ci. Un long râle s'échappa des lèvres d'Eren et il bascula la tête en arrière. Cette femme savait comment lui faire perdre la tête. Elle recommença, embrassant cette fois-ci plus longuement la bosse avant de s'en séparer.
— Putain, je t'aime tant, soupira-t-il, incapable de contrôler sa respiration affolée.
Elle glissa ses doigts sur son vagin à ses mots, excitée par sa voix grave. A genoux, les jambes écartées tandis qu'elle mouillait beaucoup trop pour le peu de contacts physiques qu'elle avait eu avec le brun, elle se mit à caresser son clitoris dans des mouvements circulaires, gémissant contre l'érection du brun qui, la tête toujours en arrière, contracta vivement la mâchoire pour ne pas laisser échapper un gémissement sonore en l'entendant.
Excité et impatient, il glissa ses doigts sur la ceinture de son pantalon qu'il baissa, dévoilant son membre bandé et parcouru de veines qui jaillit brutalement sous les yeux de sa femme tandis qu'elle continuait ses mouvements circulaires sur son clitoris, gémissant.
Elle releva les yeux vers lui, il se sentit assaillit d'une douce chaleur en la voyant ainsi, à genoux devant son sexe, se touchant allègrement et gémissant en le regardant de ses yeux imbibés de larmes de plaisir. Elle était splendide. Magnifique. Si obscène que la pureté lui semblait insensée.
— Prends-la, ordonna-t-il, sa voix rendue considérablement rauque par l'excitation.
De sa main libre, elle s'empara du membre bandé de son partenaire, déjà lubrifié par son liquide pré-séminal. Y effectuant plusieurs va-et-vients, elle sentit ses veines gonflées se dessiner contre sa paume, ce qui augmenta son excitation et la poussa à aller encore plus vite sur son clitoris, le malmenant sans vergogne.
Tandis que ses cuisses collaient à ses mollets repliés sous elles tant elle était mouillée, elle vint passer sa langue sur le gland palpitant d'Eren, sentant son cœur pulser au bout de son pénis tant il était excité. Il poussa un grognement rauque.
Et, lorsqu'elle embrassa ses bourses, étouffant les gémissements liés à sa masturbation contre celles-ci, il perdit le contrôle.
— Dans ta bouche, prends-la dans ta bouche.
S'aidant toujours de sa main libre, elle s'écarta des testicules pleins de son époux en gémissant encore plus bruyamment, sentant de denses vapeurs s'emmagasiner dans son estomac, signe d'un orgasme se formant. Et, respirant difficilement, elle posa le gland sur ses lèvres, le laissant pulser entre elles.
Mais elle n'eut le temps de l'enfoncer dans sa bouche que la voix d'Eren résonna de nouveau, autoritaire :
— Et arrêtes ça, je veux m'en occuper moi-même, dit-il malgré l'excitation que lui provoquait la vision de sa femme se masturbant à ses pieds.
Hésitante, elle obtempéra, une larme de frustration naissant dans son œil en sentant les vapeurs en elle retomber et son vagin palpiter avec force, désespéré d'être comblé. Son clitoris se faisait douloureux, mis à nue et excité.
Enfonçant le pénis d'Eren dans sa gorge, elle l'écouta pousser un râle rauque tandis qu'elle commençait à exécuter de lents va-et-vients, le faisant languir pour le punir de lui avoir interdit de continuer à se faire plaisir. De sa langue, elle retraça les veines du brun en s'agitant à une vitesse interminable sur son pénis, se délectant d'entendre ses grognements de frustration.
Il posa une main sur l'arrière de son crâne, comme pour l'avertir.
— Plus vite, ordonna-t-il, frustré.
Elle continua de garder ce rythme, de la cyprine continuant de s'écouler sur le parquet en sentant son gland pulser à l'intérieur de sa bouche. Mais il sut comment la pousser à lui obéir.
— Plus vite où je m'occupe pas de toi après, tonna-t-il, raffermissant sa paume sur sa tête.
Aussitôt, elle se mit à faire de rapides mouvements, enfonçant son pénis si profondément en elle que ses lèvres touchèrent ses bourses et tapèrent sa gorge à quelques reprises. Elle peinait à respirer, s'agitant furieusement sur son sexe tandis qu'il poussait de longs grognements rauques.
Elle poursuivit ses aller-retours, creusant ses joues en ralentissant la cadence de temps à autre pour lui faire perdre pieds, l'accélérant aussitôt après. Quelques gestes secs précédèrent des mouvements plus longs et profonds où elle faillit s'étouffer, des larmes piquant ses yeux tandis qu'elle s'agitait.
— Putain, t'es tellement douée, grogna-t-il, hors d'haleine en raffermissant sa prise sur son crâne. Tu me rends accro...
A bout de souffle, elle sortit soudain son pénis de sa bouche, l'empoignant et le caressant allégrement. Et, levant les yeux vers Eren en respirant difficilement, elle sentit de nouveau son vagin se contracter tandis qu'elle mouillait de plus belle en remarquant qu'il avait basculé la tête en arrière, lui permettant de voir sa pomme d'Adam juste au-dessus de son torse développé.
Passant ses doigts à plusieurs reprises sur son gland, elle le sentit se tendre sous sa main, hypnotisé par la cadence de ses mouvements. Il poussa un grognement rauque tel qu'elle dut se retenir de ne pas plonger deux doigts en elle et se laisser aller à ces sons.
Elle s'approcha de nouveau de son pénis en le stimulant, léchant son gland et lui arrachant un juron sonore. Puis, elle l'enfonça de nouveau dans sa bouche, creusant ses joues en l'enveloppant de sa langue mouillée, caressant ses veines. Ses lèvres vinrent toucher ses bourses lorsqu'elle vint faire taper le bout de son sexe contre sa gorge et, même si elle manqua de s'étouffer sur celui-ci, cela ne la gêna pas.
A vrai dire, elle sentait même son entrejambe se contracter encore plus à cette sensation.
— Bordel, je vais...
Mais il n'eut le temps de terminer sa phrase qu'un liquide chaud se répandit dans sa bouche. Il poussa un long râle et, refermant ses lèvres plus fermement autour de lui, elle le laissa venir.
— Avale.
Elle obéit sous le regard perçant de son époux. S'écartant de son pénis, elle déglutit péniblement tout en posant ses mains sur ses cuisses, brûlante d'envie qu'il tienne sa promesse.
Il la regarda faire avec satisfaction, grisé par la vision de sa chair brillante tant elle était mouillée.
Il la contourna tandis qu'elle frissonnait et vint se mettre debout derrière elle. Elle frémit en sentant l'aura percutante de son mari dans son dos, les rayons du soleil caressant son corps dénudé et tremblant d'excitation.
Elle le sentit s'assoir à sa hauteur et, lorsqu'elle vit ses jambes se tendre autour des siennes, l'entourant, elle se laissa aller contre son torse, les lèvres gonflées par l'excitation. Son dos nu rencontra le torse sculpté de son époux et elle sentit son cœur battre avec ferveur contre ses omoplates.
Il glissa son visage dans le creux de son cou, la faisant frissonner et lâcher un gémissement plaintif. Elle n'en pouvait plus d'attendre. Il projeta son souffle brûlant sur sa peau en lâchant :
— Tu veux que je m'occupe de toi, hein ?
Elle répondit avec un couinement plaintif, le sentant passer ses mollets sur les siens pour la forcer à écarter davantage les jambes tandis qu'il plaquait ses bras contre son corps à l'aide du sien. Sa prise était ferme, elle était prisonnière de son époux, à sa merci et tremblante de désir.
L'air ambiant vint s'écraser contre son vagin palpitant sous sa cyprine, elle n'en pouvait plus, elle suffoquait presque.
Il lâcha un faible rire, avant de diriger sa main vers son entre-jambe, empoignant fermement sa cuisse humide entre ses cinq doigts. Elle gémit de façon sonore, se tendant brutalement contre son torse et fermant les cuisses par réflexe. Mais les jambes et le bras gauche d'Eren l'en empêchèrent.
— J'aimerai tellement que tu puisses te voir..., lâcha-t-il entre ses dents serrées au creux de son épaule.
Elle frissonna, il posa son index et son majeur sur son clitoris, traçant de lents mouvements circulaires tandis qu'elle sentait son ventre se creuser sous l'excitation. Mais elle trépigna d'impatience, sentant les vapeurs de l'orgasme s'amasser en elle et se défaire aussitôt tant sa vitesse était longue.
C'était un véritable supplice.
— Plus vite, implora-t-elle.
Elle ne pouvait même pas s'aider de ses propres mains ou presser ses cuisses l'une contre l'autre, la prise de son époux sur elle la rendant prisonnière.
— Plus vite, qui ? demanda-t-il d'une voix malicieuse.
Elle frissonna. Nue contre lui, allongée sur le sol et les jambes écartée, exposée dans son propre salon, il voulait l'humiliée encore plus, la forçant à oublier son rôle d'épouse et endosser celui de subordonnée, de soumise.
Mais elle était si désespérée de jouir, si haletante, qu'elle n'hésita même pas.
— Plus vite, lieutenant Jäger.
Il lâcha un rire réjoui et obtempéra aussitôt.
A une vitesse fulgurante, il se mit à tracer des cercles sur son clitoris. Il bougeait ses doigts si rapidement qu'elle n'arrivait même plus à comprendre où ils se trouvaient et se contenta de gémir des spasmes de plaisir, son souffle saccadé par les mouvements brusques.
Des larmes perlèrent sur ses joues, poussées par le plaisir intense qu'elle ressentait tandis que son corps entier s'agitait furieusement sous les mouvements du brun. Elle ferma les yeux, basculant la tête en arrière sur l'épaule de son mari.
— Ah... E... Er... e-e... Er-e-e-e-n-n-n-n...
Continuant ses mouvements brusques, la laissant trembler contre lui sans ne plus rien comprendre de ce qui lui arrivait, désarçonnée par cette vitesse, il écrasa ses lèvres sur son crâne reposant sur son épaule, comme pour lui donner la force de surmonter cet orgasme qui se promettait d'être violent.
Les vapeurs de celui-ci s'amassèrent en elle, denses et compactes, quand il enfonça soudain ses deux doigts dans son vagin lubrifié. Elle se mit à crier encore plus fort, ses yeux s'écarquillant tandis qu'il luttait pour ne pas prendre ses tétons durcis entre ses dents. Les vapeurs se condensèrent un peu plus, grandissantes.
Ses va-et-viens brutaux lui faisaient perdre la tête, la chaleur dans son estomac était bien trop grande et elle peinait à respirer, poussant des cris de détresse mélangé à du plaisir tandis que des larmes coulaient sur sa joue. Les vapeurs de l'orgasme étaient maintenant bien trop condensées pour grandir, elles explosèrent en elle.
— EREN ! hurla-t-elle.
Tandis qu'il continuait ses gestes, l'orgasme la submergea donc, transperçant. Son ventre se souleva brutalement ainsi que son buste mais le bras de son époux la maintint collée à lui. Ses jambes tentèrent de se fermer brutalement par réflexe tandis qu'elle hurlait à plein poumons mais les mollets de l'homme l'en empêchèrent, la maintenant dans cette position humiliante alors qu'elle était prise de spasme incontrôlable autour de ses doigts.
Il fit quelques autres va-et-vient, la sentant se détendre contre lui, en diminuant peu à peu la cadence. Elle tremblait dans ses bras, exténuée, et il tentait de la ramener doucement à la réalité, ôtant dans un geste lent ses doigts de son entrée pour les essuyer sur son jogging, regardant son visage.
Là, les paupières closes et la bouche entrouverte, respirant difficilement, encore secouée par l'orgasme, elle était magnifique. Et, même si depuis les deux années qu'ils se connaissaient, il ne s'était pas passé une journée sans qu'elle n'hurle son nom de cette manière, il ne s'en lassait pas.
Alors, l'observant se reposer sur son épaule, il laissa un sourire étirer ses lèvres tandis qu'il détaillait celles de la jeune femme, époustouflé par sa beauté. Elle, cette créature vivant entre ses bras, portait à son doigt un anneau le liant à lui.
Chaque fois que cette pensée le traversait, sa poitrine se gonflait de fierté. Il l'avait relevée de cette explosion, baptisée, logée, nourrie, accompagnée. Alors, à présent qu'il la voyait accomplie et unie à lui, il les sentait comme Pygmalion.
Fier de leur œuvre.
— Je t'aime, Galatée.
𓉣
hey ! on se retrouve
ça faisait un bail ptdrr
il s'est passé trop de trucs
pendant que je corrigeais
ce truc j'ai même pas
pu faire entièrement la
relecture
donc navrée si il reste
des fautes !
𓉣
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