5
LANA
- Mademoiselle Austen, Bienvenue dans notre Hôtel, j'espère que vous passerez un bon séjour ici. Dit le directeur de l'hôtel.
Il s'était lui-même déplacer pour venir m'accueillir.
- Merci à vous de m'accueillir. Dis-je en lui rendant son sourire.
- Je vous en prie suivez-moi. Dit-il.
On prend l'ascenseur et on se retrouve au dernier étage de l'hôtel. Il me dirige ensuite vers une porte au bout du couloir et me tend un passe.
- Voici votre suite, quelqu'un viendra déposer votre valise. Prenez le temps de faire le tour.
J'ouvre la porte et reste un instant ébahie. La suite était magnifique, c'était comme un appartement, mais en plus grand.
Il y avait un salon avec un énorme écran plat accroché au mur. Je fais le tour et aperçois un minie bar. Mais ce qui me choque le plus était la terrasse côté soleil.
J'ouvre la vitre et un courant d'air chaud me parvient au visage. La vue était magnifique.
Je referme la baie vitrée et me rend vers la seule porte qu'il y avait.
Je découvre une chambre spacieuse, l'intérieur était chaleureux, et le lit était aussi grand que je ne l'imaginais. Je me pose sur celle-ci et souffle un grand coup.
Au même moment mon téléphone se met à sonner, je grimace et l'attrape dans la poche arrière de mon jean.
- Oui. Dis-je avec un sourire en voyant le nom de Nicolo
- Pitié dis moi que l'hôtel n'est pas aussi bien que je l'espérait. Dit-il
- Elle est bien ça passe rien d'extraordinaire. Dis-je en essayant de ne pas rigoler.
- Je sais que tu me mens Lana, non sérieusement comment elle est.
- Elle est super bien dis-je.
- Je te déteste, mais bon, je ne t'ai pas appelé que pour ça. Je viens te chercher ou tu viens me chercher avant qu'on se rende au gala.
- Le gala ?
- Oui le gala de charité de West.
- Le gala, c'est vrai, j'avais complètement oublié.
- Tu n'as pas intérêt a me faire un faux plan Lana, tu viens avec moi ce soir, je te laisse plus le choix, je viens te chercher. Puis il raccroche.
Comment j'avais fait pour oublier le gala. J'avais tendance à oublier un grand nombre de chose ses derniers temps. Quand soudain, j'entends quelqu'un qui toque. Je sors de la chambre et ouvre la porte.
- Mademoiselle Austen, votre valise.
L'homme pénètre dans la suite et la dépose dans le salon. Je le raccompagne à la porte avant de lui donner un billet. Il me remercie, puis sort. J'attends quelques secondes avant de me précipiter vers celle-ci.
J'espérais avoir pris au moins une robe potable. J'ouvre ma valise et commence à sortir les vêtements un par un.
Je venais enfin de trouver une robe toute noire qui était assez longue et qui pourrait correspondre à la soirée de ce soir. Je me lève du sol et vais rapidement me préparer.
- Tiens ça, c'est pour toi. Dit-il en me tendant un masque.
- Pourquoi faire demandais-je en observant de plus près le masque.
- Chaque année, monsieur West change le thème de son gala et pour cette année on doit tous avoir un masque. Il met son masque et m'aide à mettre le mien.
On sort du véhicule avant de se diriger vers l'entrée.
- Rappelle-moi comment tu as réussi à te faire inviter. Demandais-je en observant un peu p.rtout.
- Ça faisait partie du tirage, pas aussi bien que le tiens mais c'est une petite victoire personnelle.
Une fois devant le réceptionniste, il donne son passe avant qu'on nous dise de rentrer.
- Je sens que cette soirée va être super.
En pénétrant dans la salle, je découvre un lieu magnifique mais surtout luxueux. Il y avait beaucoup de dorer, mais l'ensemble était plutôt harmonieux, grâce au jeu d'optiques. Ce qui donnait l'illusion d'une parfaite harmonie.
Il y avait beaucoup de monde. Les hommes était habillé en costard et les femmes en robes de toutes les couleurs et de différentes masques.
Nicolo, m'avait emmenée a une table, et que les gens commençaient à prendre place.
- C'est le discours d'ouverture me chuchote Nicolo.
Je reporte mon attention sur l'estrade en face de nous avant de voir monsieur West, faire son arrivé.
J'écoute très brièvement son discours avant de m'attarder sur le reste de la pièce.
Mon regard s'attarde alors sur un homme. Comment on pouvait ne pas reconnaître ses yeux, il était habillé d'un costard noir. Toujours élégant pensais-je en détournant le regard. J'espère qu'il ne me reconnaîtra pas. Je touche mon visage pour bien remettre mon masque.
West continuait son discours et Harley prend la relève, en se dirigeant sur l'estrade.
- Je ne savais pas qu'il viendrait. Après tout ça ne m'étonne pas, il vient d'acheter une énorme part de la boite. Dis Nocolo.
Je regarde un peu partout au tour de moi, et vois plusieurs visages familiers dont Garcia Boyle. Eh merde. Si le bras droit de mon père était ici alors lui aussi.
- Nicolo, je crois qu'on devrait partir. Chuchotais-je.
- En face de toi tu as un carton, il suffit de le lever si tu veux...
- Je sais comment se passe une vente aux enchères Nicolo, est-ce que tu m'as entendu je crois que mon père est ici. Harley aussi et ça ne me dis rien qui vaille. Dis je.
Je lui avais répondu sèchement ce qui n'était pas mon intention. Je me reprends rapidement.
- Nicolo. Soufflais-je.
Tout était passé super, vite, les gens commençaient à se lever pour aller danser sur la piste, je roulais des yeux quand Nicolo me tend sa main pour m'inviter à danser. Je hoche la tête de gauche à droite.
- Je ne sais pas danser Nicolo comptes pas sur moi.
Il rigole avant de récupérer sa main et de se diriger vers un groupe de fille, je rigole légèrement puis me lève pour me rendre au toilette.
Mais quelqu'un me stoppe.
- Mademoiselle Austen, veuillez me suivre. Je déglutis en voyant que derrière moi la route était barré. À quoi ça servait de porter des masques si on pouvait te reconnaître aussi facilement. Je le retire en soufflant avant de les suivre.
Il m'emmène devant une salle l'ouvre et me laisse passer. C'était un bureau. Je reconnais directement mon père, West, ainsi que quelques autres têtes et enfin Harley. Oh et il y avait Cristal aussi. Super.
- Lana ma chérie, vient par ici tu m'as manqué ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vue dit mon père en ouvrant grand ses bras.
- Évitons toute cette mascarade. Monsieur West. Dis-je en le saluant tout en restant près de la porte.
- Toujours aussi impolis, intervient cristal.
- Cristel tu es toujours la, alors ce n'est pas que du cul. Dis-je haussant les sourcils alors qu'elle s'étouffait en s'efforçant de sourire.
- C'est cristal, j'arrive pas à croire que tu ne connaisse toujours pas mon prénom. Dit-elle avec sa voix aigüe.
- Peut importe. Dis-je
J'avance vers la table a ma gauche et attrape un verre, tout en ignorant le reste des personnes présentes dans cette salle.
- J'ai a te parler, dit mon père en se rapprochant de moi. Tout d'abord laisse moi te présenter...
- J'en ai strictement rien à faire. Dis-je en me servant.
J'ignore Harley et ne lui jette aucun regard et me rapproche de mon père alors que tous le monde prenait place autour de la table.
- Bien je vous en prie asseyez vous. Ordonne mon père.
- Pourquoi tu voulais me voir ? Dis-je en m'assayant à sa gauche en fusillant cristal du regard.
- Si on est tous là ce soir c'est pour régler une affaire. N'est-ce pas alors commençons.
- Monsieur Austen.. Intervient un des hommes en se raclant la gorge. Nous étions pas au courant que votre fille était journaliste qu'est-ce qui nous dit pas quel pourrait nous dénoncer.
Merci. Enfin quelqu'un qui comprenait que je ne voulais pas être ici et encore moins être mêlé à tout cela. Je me lève prête à partir quand mon père m'ordonne de me rasseoir.
- Et si on commençait par la cargaison que tu nous as volé. Intervient la voix d'Harley.
Je me surpris à le regarder alors qu'il était plutôt serein et dans son élément.
- Plusieurs kilos envolés dans la nature. Reprent-il.
- Je n'ai rien avoir là dedans. Dis mon père.
- L'accord qui à été conclu était que tu n'interfère pas dans nos livraisons et encore moins dans mes affaires. Deux règles que tu n'as pas respecté, comment je dois le prendre David tu me déclare la guerre ? J'ai accepté d'être ton livreur et tu me la mets à l'envers.
- Je ne t'ai pas volé ta cargaison James. Comment j'aurais pu te faire ça voyons.
- Vadim.
- Selon Damon tu aurais conclu une affaire avec le cartel Jimerez leur promettant le territoire ainsi que le monopole sur leur livraison.
- Écoute james il y a du avoir une erreur. Je comprends que tu es des problèmes ses temps ci mais ça va sûrement s'arranger. Reprent mon père.
- Parceque tu crois qu'en deux semaines trois vols soit qu'une simple coïncidence. Reprend Harley.
Tous le monde au bout de la table s'était tu et écoutait leur échange. Et moi la première.
- Voilà ce qu'on va faire, je vais te laisser deux jours pour me verser la somme totale des pertes et après on sera quitte. Le marché qu'on avait sera ensuite quaduc. Dit-il en se levant.
S'en suivit un duel de regard entre les deux durant quelques secondes. Mon père se mit soudainement à rire alors que je fermais les yeux.
- Sinon quoi ? Dit-il avec une lueur de défi dans les yeux.
Puis soudain il sort son arme et le pointe vers Harley, et puis d'un coup tous le monde son arme et chacun le pointe vers le camp adversaire.
Mon coeur s'emballe d'un coup alors que je regardais les armes pointer dans ma direction. J'attrapais l'accoudoir de ma chaise et le serrais jusqu'à m'en faire mal.
- Bien alors que chacun baisse ses armes. Nous sommes la pour trouver une solution et non pour nous entretuer. Intervient monsieur West qui jusqu'à la n'était pas intervenue.
Deux ans que je n'avais pas vu mon père et en l'instant d'une soirée il avait réussi à faire en sorte que des dizaines d'armes se retrouve pointer sur nous.
- De combien s'agit-il ? La somme entier ? Demandait-je en me raclant la gorge en entraînant le regard de tout le monde vers moi.
- Mademoiselle Austen je ne crois pas que tous ceci vous concerne. Intervient la voix de Vadim.
- Alors pourquoi un de vos hommes pointe son arme vers moi. Dis-je en regardant celui-ci. Quoi tu vas tirer ? Dis-je en m'adresssant à celui-ci.
- Est-ce que vous êtes prêt à discuter et à trouver une solution à toute cette supercherie. Finis-je par dire en me retournant vers Harley.
Il m'observe pendant quelques secondes avant d'ordonner à ses hommes de baisser leur armes.
Bien et maintenant Lana qu'est-ce que tu vas bien pouvoir trouver hein. J'aurais espéré que ma mère sois là pour m'aider. Je deglutis en prenant une grande inspiration.
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