LANA

C'est avec une douleur à la tête que je me réveille tout doucement. Je m'étire dans mon lit et me retourne avant de me rendre compte qu'il y avait quelqu'un dans mon lit. Eh merde.
Puis soudain j'entends du bruits et quelqu'un crier mon nom.

Je regarde l'heure sur mon réveil et me lève d'un coup. Bon sang debbie allait me tuer.

- Lana. Entendis-je.
La voix se rapprochant de plus en plus.

- Merde c'est debbie. Dis-je en me redressant du lit. Je manque de tomber et m'agrippe de justesse avant d'attraper un peignoir et de sortir.

J'arrive tous juste au milieu de mon couloir lorsque je vois ça silhouette se diriger vers moi.

- Tu peux me dire ce qui te prends ? Je t'ai appelé une dizaine de fois. On a un rendez-vous je te rappelle. Dit-elle en secouant la tête.

Le rendez-vous, je l'avais complètement oublié. À vrai dire je ne me rappelais plus de rien de la soirée d'hier. Bon sang comment ça a pu arriver.

- Est-ce que tu m'écoutes ? Dit-elle alors que ma porte s'ouvrait et bientôt l'homme qui était plus tôt dans mon lit en sort.

- Rappelle moi vite Lana. Dit-il torse nu en passant à coté de nous et en me décrochant un sourire.
Ça aussi je n'en avais aucun souvenir mais voir ses abdos et contracté comme cela... je lui décroche mon plus beau sourire.

- J'y crois pas. Dis debbie en le laissant passer me ramenant sur terre.

- Je.. désolé je m'habille et on y va. Dis-je en perdant mon sourire.

Une vingtaine de minutes j'étais fin prête et on quitta enfin mon domicile.

- Tu aurais pu faire un effort. Rouspète debbie.

Oui et bien désolée je n'ai même pas eu le temps de me préparer alors je pense qu'un jean est largement suffisant. De plus je ne sais même pas pourquoi à lieu ce rendez-vous.
Lorsque qu'on arrive enfin au lieu de la rencontre j'attrape mes lunettes de soleil et les enfiles avant de suivre debbie. Bon sang la descente allait être longue.

- Ça t'apprendra. Dis debbie alors que levais les yeux au ciel.

- Madame Fisher, Andrei Vadim. Dis un homme en se levant et en nous saluant alors qu'on rentrait dans le restaurant.
Il avait un fort accent russe et était élégamment vêtu.

- Je vous présente Monsieur Harley. Désolé mesdemoiselles mais je dois malheureusement vous laisser pour affaires. Dit-il en se décalant.

Mon regard se porte derrière l'homme a sa droite et tout de suite je sens comme une drôle de sensation.
Vêtu aussi d'un costume qui lui allait à la perfection, il se penche vers nous et sert nos mains. Lorsque viens mon tour je prends un peu plus de temps et le détail. Il était pas mal, était grand, d'une beauté sombre, mais ce qui me surprend le plus était ses yeux, ils étaient bleus, un bleu très clair et hypnotisant.

- Encore désolé pour le retard. Dit Debbie en coupant court à notre duel de regard.

- Voici Mademoiselle Austen. Elle m'accompagne aujourd'hui. Dit-elle en me désignant.

Je m'assois ensuite et me retrouve face à face avec monsieur Harley. Bon sang qu'est-ce que je faisais là.

- Lana. Dis debbie en me donnant un coup de coude sous la table.

- Oh oui je désolée. Je retire mes lunettes de soleil et ferme les yeux pendant quelques secondes avant de les ouvrir. Je pourrais peut-être commencer par commander quelques choses à manger. Oui j'avais faim énormément.

- Alors j'ai entendu dire que vous vous intéressiez à moi. Fait la voix grave d'Harley en intervenant.

- Eh bien c'est un peu notre travail Monsieur Harley vous savez.

A partir de la, j'avais complètement décroché et mon regard était sur la carte pour savoir ce que j'allais bien pu manger après cela j'avais commandé sous leur regard insistant et la seule chose que j'avais sorti était un désolé mais c'est le matin et j'ai super faim. Quelques minutes plus tard mon plat était arrivé et je me met à manger mes œufs et le bacon en écoutant leur discutant.

À vrai dire j'en avais rien à faire de ce qu'il disait et je remettais en cause ma participation. Je surpris plusieurs fois le regard d'harley ce qui me pousse à manger plus doucement. Et qui m'avait énormément déstabilisée. Il n'avait jamais vu quelqu'un manger ?

- J'ai réfléchi et je souhaite vous proposer une offre. Dit-il dune voix calme. Je voudrais racheter les parts de votre journal. Cela pourrait booster votre visibilité et vous faire gagner plus. Reprent-il ce qui me fait sourire légèrement.

- Et bien c'est une proposition très intéressante mais je me vois dans...Commence debbie avant qu'il ne la coupe.

- Je ne m'adressais pas à vous Mademoiselle ficher, mais à Mademoiselle Austen. Dit-il finalement en me regardant sans une ombre d'émotion dans le regard.

- Oh. Dis tout simplement debbie.

Je dépose ma fourchette et m'essuie la bouche avec ma serviette en plissant les yeux. Comment était-il au courant que le balley news m'appartenait et non à debbie. En tout cas bien joué de sa part.

- Et vous deviendrez mon patron. Dis-je en le regardant.

- Techniquement je serais le patron de votre patronne. Dit-il à son tour. Oui bien joué vue dans cet angle c'est vrai.

- Je vais décliner l'offre, si cela ne vous dérange pas. Etre sous le joug d'un dirigeant d'un cartel très peu pour moi. Osais-je sortir lui décrochant un sourire.

- Elle ne voulait pas le dire comme cela. Intervient debbie en essayant de refroidir la situation.

- C'était exactement ce que je voulais dire. Dis-je sèchement.

- Mademoiselle Fisher, est-ce que vous pourriez nous laisser un instant. Demanda-t-il.

- Debbie tu ne vas nulle part. Enchainais-je à mon tour.

- Mademoiselle fisher. Insiste-t-il

- Debbie. Répliquait-je. Parceque si elle partait je perderais de mon assurance.

- Je vais vous laisser un moment je ne serais pas loin. Dit-elle en se levant de la table.

- Comment vous le savez ? Dit-il après qu'on est perdu debbie de notre champs de vision.

- Je suis journaliste, cest mon travail de savoir ce genre de chose. De plus vous n'êtes pas discret. Écoutez monsieur Harley je ne sais pas pourquoi vous vous intéressez à mon journal mais c'est un non catégorique. Dis-je d'une traite.

- Votre père m'a pris disons quelques choses qui à de l'importance pour moi et je voudrais le récupérer. Dit-il sans ciller.

- Père de substitution. Alors voyez cela avec lui je nous vous serais d'aucune utilité et je souhaite rester loin de tous cela.

Je me lève et attrape mes lunettes décidée à quitter cette table et partir d'ici le plus loin possible avant que je ne sente une forte pression sur mon poignet.

Il venait de les attraper au même moment ou je saisissait mes lunettes.

- Lana, rasseyez vous. Dit-il plus durement.
Son toucher m'avait déstabilisé et pour je ne sais quelle raison j'obéis, reprenant ma place.

- Ça sera Mademoiselle Austen pour vous. Dis-je

- Je voudrais que vous travailliez pour mon compte. Reprent-il

- Vous voulez que j'espionne mon propre père pour vous ! Non mais c'est une blague ? Dis-je en me levant définitivement.

- Alors vous ne me laissez pas le choix. Attendez vous prochainement à des répercussions. Il se lève à son tour et remet les boutons de sa veste.

Je plisse les yeux ne sachant pas de quoi il parlait.

- Ne jouez pas au plus malin Monsieur Harley parceque je le suis plus que vous, attaquez vous à moi ou fait ne serait-ce qu'une chose à mon encontre et je peux vous assurer que vous le regretterez. Sifflais-je en me rapprochant de lui remonter à bloc.

- Soyez gentille et passez un message a votre père pour moi. Dites lui qu'il me payera pour ce qu'il a fait. Dit-il à son tour d'une voix grave.

- Dites lui vous même. Crachais-je devant son visage.

- J'imagine qu'on se reverra très bientôt Mademoiselle Austen. Il me présente sa main pour que je le serre mais au lieu de ça je le dévisage et secoue la tête avant de le laisser et de rejoindre debbie au bar. Heureusement que je m'étais retenu de l'insulter parceque c'était pas passer loin.

- Alors c'est le chef d'un cartel, comment tu es au courant ?

- J'ai mes sources debbie, et tu devrais savoir que mon père trempe dans des affaires louche depuis le temps c'est bien pour ça que tu l'as quitté non ? Dis-je en m'asseyant à sa droite.

- Qu'est-ce qu'il voulait ?

- Tu veux dire à part me racheter le journal ? Il voulais que j'espionne mon père pour sa propre personne, il semblerait qu'il est quelque chose qui lui appartient.

Je lève la main et nous commande quelques choses à boire.

- Tu devrais accepter tu ne crois pas ? Dit-elle finalement.

Je me retourne et l'observe pour voir si elle rigolait ou pas. Est-ce que j'avais bien entendu.

- Je veux dire tu détestes ton père et justement ça le mettrait sûrement en rogne et tu auras une occasion de te venger. Reprent-elle.

- Peut-être bien, mais pas comme ça. Dis-je en avalant d'une traite mon verre.

Je me retourne et mon regard dérive sur les deux hommes, Vadim était de retour a ce que je vois, ils finissent par se tourner tous les deux vers moi.

Mon regard croise celui d'Harley pendant quelques secondes avant qu'il ne monte dans sa voiture. Je deglutis en voyant déjà les conséquences de mes paroles.

- Si tu ne compte pas parler à ton père de ton interaction avec Harley que compte tu faire ?

- Rien. Dis-je en espérant ne plus jamais le recroiser de ma vie.