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- Je reprend les choses en main.
Ses lèvres viennent s'écraser sur les miennes, le cœur battant la chamade j'essaye de m'agripper à ses épaules pour retrouver mon équilibre. Mais il me tenait fort dans ses bras. M'embrassant avec force, possessivité, augmentant la température dans tous mon corps.
Il s'écarte ensuite de moi, tenant fermement ma mâchoire, ses yeux était enflammée quant à sa respiration elle était tourmentée et luttait contre son désir. Il pose ses doigts sur mes lèvres gonflées et fais pression sur ma mâchoire me faisant rejeter la tête en arrière. Il pousse un son rauque et je ferme les yeux.
Puis soudain je sens ses doigts se détacher de moi, et j'ouvre les yeux le voyant lutter et s'éloigner de moi.
Je me racle la gorge alors que ni l'un ni l'autre ne reprenait la parole.
- Ce baiser ne change absolument rien. Dis-je en croisant les bras.
- Lana..ne.. Commence t'il dangereusement se rapprochant à nouveau de moi.
- D'accord très bien. Dis-je en l'interrompant. Je lève les mains en l'air et m'avoue vaincue.
Je fais le tour du véhicule un petit sourire au coins des lèvres alors que ça phrase tournait en rond dans ma tête. « Je prends les choses en main »
- Nous serons là dans une dizaine de minutes, assure toi que les lieux soit sécurisé.
- Pourquoi on ne va pas vers notre hôtel ? Demandais je alors que son chauffeur avait pris une destination différente de notre hôtel.
- Parce que vous avez été suivie depuis votre départ de celui-ci. Vico s'en ai rendu compte et il est parti faire du repérage.
- Alors depuis le début tu savais où j'étais, là où je le trouvais ? C'était Vico n'est-ce pas ?
- Et bien disons qu'il n'a pas été très coopératif le premier mois. Mais dès qu'il s'est rendu compte que la situation devenait de plus en plus compliqué et dangereux...disons que je savais à peu près où tu te trouvais.
J'arrive pas à y croire que Vico m'avait menti a se point.
- Toute mes affaires y sont. Dis-je en faisant référence à l'hôtel. Comment je fais pour les récupérer ?
- Quelqu'un te les ramèneras Lana, soit sans crainte. Dit-il mettant fin à cette discussion.
Il retire sa veste et me la tend pour que je me couvre un peu plus. Je l'attrape et roule des yeux comme à mon habitude et observe Klara qui n'avait toujours pas lâcher des yeux son livre. Je souffle et passe une main sur mon cou m'étirant légèrement sous le regard de James.
Arrivée à l'accueil du nouveau hôtel dans lequel James nous avait conduit. Une femme s'approche de nous, sûrement l'hôtesse.
- Monsieur Harley, nous sommes ravis de vous revoir.
Il lui répond courtoisement et nous nous dirigeons vers le comptoir pour qu'elle effectue nos réservations.
- J'imagine que vous gardez votre chambre.
- Exactement. Dit-il alors que je ne comprenais strictement rien à leur échange.
- Moi je veux rester avec Lana. Intervient Klara.
Le visage de James change radicalement puis il s'abaisse vers elle.
- Vadim est là et c'est lui qui prendra soins de toi à présent, enfin pour l'instant le temps qu'on reste dans cet hôtel.
Et c'est seulement la que je comprends mieux son plan. Il voulait se retrouver seule avec moi, je plisse des yeux. Il en était hors de question, je sais de quoi nous étions capable seul, ensemble nous deux. Et je sentais qu'il préparait quelque chose pour me punir de ma soit disante escapade.
- Je prendrais une chambre séparé, tu entends la petite, elle veut rester avec moi. Dis-je en me raclant la gorge.
- Hors de question que je vous laisse sans surveillance. Vous savez quoi dit-il en se retournant vers la femme. On va se partager la chambre.
- Quoi ? Non. On ira nulle part je te le promets.
Il plisse des yeux, après tout il faisait bon de ne pas croire en mes promesses.
- Mon choix reste inchangé. Dit-il se retournant vers la dame ignorant ma remarque.
- Très bien allons y. Tu nous fais passé pour un vieux couple en vacances partageant leur chambre avec leur gosse. Dis-je en le taquinant.
Il se retourne vers moi surpris, légèrement chamboulé. Alors que je hochais simplement les épaules. Quoi ? qu'est-ce que j'avais dit ?
Il se penche vers la femme et lui souffle quelque chose à l'oreille. Je serre des dents en les voyant proche avant de me ressaisir.
- Chambre 213, monsieur et madame Harley. Énonce la femme me faisant relever la tête.
Mon visage s'empourpre en entendant l'appellation dont elle venait de me designer. Un petit sourire vient faire surface sur le visage de James alors qu'il attrapait la clé.
- Très drôle. Dis-je en lui donnant un coup sur la poitrine.
- C'est toi qui as voulu entrer dans ce délire de famille je te rappelle. Dit-il en attrapant ma main.
- Lâche moi. C'était pas drôle. Dis-je en le dépassant me dirigeant vers les ascenseurs.
- Waaaoooo, c'est immense ! S'exclame Klara alors qu'on pénétrait dans « l'appartement hôtel ».
Je suivais Klara et James restant en retrait. Je n'avais aucune envie d'être là.
Klara cours vers le lit au milieu de la pièce et se met à sauter dessus. Je souris légèrement en voyant qu'elle commençait à aller beaucoup mieux, elle se comportait enfin comme une enfant de son âge.
- Fais attention Klara. Dis-je en croisant les bras.
Des coups retentissent à la porte attirant notre attention. James sort une arme de nulle part et je roule des yeux me dirigeant vers la porte. Comment ça se fait que je ne n'avais pas remarqué celui-ci. Remarque je suis assez distraite c'est vrai.
J'ouvre la porte et tombe net yeux dans les yeux avec Vadim. Je referme la porte sur son nez et souffle légèrement m'éloignant de la porte.
James rangé son arme et va lui ouvrir à nouveau.
- Un plaisir aussi de te revoir Lana. Dit-il en entrant.
- Oui et bien ce n'est pas partagé. Dis-je en prenant appuis sur une des colonnes.
- Klara tu te souviens de Vadim ? Demande James.
Klara hoche simplement la tête avant de se rapprocher de moi se collant à mes jambes.
C'est vrai que Vadim était légèrement effrayant, Klara tire sur la veste et je descends à son niveau.
- J'ai vue qu'il avait une piscine quand on est rentré. On pourra y aller ? S'il te plaît ? Dis oui !! Elle me regardai avec ses grands yeux noisettes et pour je ne sais qu'elle raison j'acquiesce rapidement.
Je me relève et retire ma veste avant de la jeter sur le lit.
- Ta entendu la petite ? Dis-je à l'intention de James.
- Pas maintenant Lana. Il faut qu'on organise le départ. On ne reste qu'une nuit dans l'hôtel.
- Raison de plus pour en profiter. Dis-je alors qu'il m'agrippa par les bras.
- Fais pas de bêtise que tu regretterais Lana. Dit-il avec une voix grave.
- Ne t'inquiète pas James, l'hôtel est surveillé par plusieurs de tes hommes à l'instant même où nous parlons. Personne ne les laissera s'en aller. Intervient Vadim, dont je n'avais demandé aucun aide.
- Et par pitié change toi Lana. T'aurais pas quelque chose pour te couvrir ? Fait-il comme s'il était au bord du supplice.
Je lève tous simplement en guise de réponse mon majeur, pour exprimer la phrase qu'autre fois j'adorais lui balancer en plein visage « va te faire foutre Harley ».
Je sors rapidement avant que ça foudre ne s'abatte sur moi et parviens finalement à respirer normalement. Klara me souris simplement en attrapant ma main.
- T'étais pas censé voir ça, et surtout je ne veux pas te voir le reproduire. Dis-je fermement à son encontre.
Après la piscine, nous avions pris une rapide douche avec Klara puis nous nous sommes installés dans le grand qui était très confortable.
James n'était plus là quand nous étions revenues, et je n'avais aucune nouvelle de Vico depuis que nous étions rentré.
J'avais commandé quelque chose et avec Klara on savourait notre repas tout en regardant la télé sur le lit.
Soudain quelqu'un tape sur la porte. Je me redresse essuie mes doigts pleine de gras et me dirige vers la porte en resserrant mon peignoir.
Je me décale légèrement en apercevant James, il lève son doigt et fait semblant de porter une arme la levant sur ma tête.
- Tu es imprudente, comme je te le disais ça aurait pu être n'importe qui. Fait-il en pénétrant dans la chambre
- C'est vrai qu'on devrait tous et toutes porter des armes sur nous. Dis-je en lui tournant le dos.
- Lana je suis sérieux. Tu veux savoir ce qui c'est passé le premier mois de ton escapade ?
Je me retourne vers lui en plissant des yeux dans l'incompréhension. De quoi il parlait ? A quoi faisait-il allusion ?
- Après que tu sois partie, j'ai fait ce que j'avais à faire Abran a été arrêté mais certains de ses hommes ont pu s'échapper et ils étaient tous à notre trousse. Quand je dis nous je parle de toi aussi. Et ta fuite n'a rien arrangé. JE t'avais promis que tu serais en sécurité avec moi et pourtant toi tu décides de....
Alors depuis le début j'avais des mafieux qui étaient à mes trousse.
- Tu as au moins eu la bonne idée de changer de destination ce qui prouve que tu n'es pas si stupide que ça. Reprend t'il en enlevant sa veste
- Je ne suis pas stupide !
- Tu retiens seulement ça de ce que je viens de te dire.
Je hoche simplement des épaules en attendant qu'il enchaîne mais il ne surenchérit pas et s'occupe seulement de me dépasser ce dirigeant vers le mini bar installé à l'autre bout de la chambre.
C'était la première fois qu'il n'essayait pas d'argumenter avec pour moi, j'étais un peu déçu.
Mais je me ressaisis immédiatement et va reprendre ma place à côté de Klara.
Je n'avais pas vue le temps passé, mais j'étais toujours dans le lit, Klara endormie dans mes bras alors que je passais une main dans ses cheveux. James et moi avions échanger quelque regard mais rien de plus durant toute la soirée. Je devais le dire la présence de Klara m'avait probablement sauvé d'une soirée désastreuse.
Je me redresse, éteins la télé nous plongeant à moitié dans le noir. James se rapproche du lit et j'écarquille les yeux en le voyant retirer son pantalon, au moins il lui restait son t-shirt et son boxer.
- Qu'est-ce que tu fais ? Y a pas assez de pl...chuchotais-je en me relevant et vois que finalement de la place, y en avait encore.
Il me fais un sourire légèrement forcé, puis s'installe. Ce qui fait que moi j'étais à l'autre bout et Klara au milieu de nous. On se regarde pendant quelques moments avant que je ne détourne le regard. Bon sang !
Je ferme les yeux, puis soudain je sens la couette se soulever et James bouger. Lorsque je les réouvre il s'était simplement tourné dos à moi. Je déglutis et finit par m'endormir.
Le lendemain j'avais senti quelque chose de chaud contre moi en me réveillant doucement. James étais dans mon dos et me tenait dans ses bras. Je remuais légèrement pour le faire bouger et ainsi me soustraire à sa prise.
- Arrête de bouger autant. Fais sa voix basse et roque endormie.
Je me retourne vers lui comme je peux mes ses yeux étais fermé.
- Je..je n'aurais pas à le faire si tu ne me retenait pas dans tes bras.
- Arrête de bouger comme ça, ça me rend fou. Répond t'il simplement.
Je plisse les yeux baissant le regard sur l'endroit où nos jambes se frôlaient effectivement.
- James...
- Humm... marmonne t'il
Je poussais un gémissement et par je ne sais qu'elle moyen je réussi a me retourner pour lui faire face, il soupire puis finalement ouvre les yeux.
- Tu vas pas me laisser dormir n'est-ce pas ?
Je me mords la lèvre avant de répondre.
- Est-ce qu'on peut parler ?
Je voyais dans son regard que la réponse était non, mais il céda rapidement. Je lui pose la première question qui me vient en tête.
- Parle moi de ton père.
Il aboya un rire tranquille pour ne pas réveiller la petite.
- Tout à coup tu t'intéresse à ma vie ?
- Je l'ai toujours été. Dis-je sérieusement
Il reste une minute sans parler avant de bouger et de croiser ses bras derrière sa tête changeant de position. Je tire sur son t-shirt pour le faire réagir, il m'adresse un grand sourire malicieux en se tournant à nouveau vers moi. Je le regarde avec méfiance avant de lui tourner le dos.
- Dis le moi si tu ne veux pas me répondre. Ah oui j'avais oublié que j'étais stupide. Dis-je n'en démordant pas de comment il m'avait traité.
Je savais que je devais me calmer et relâcher une partie de la tension dans mon corps, mais je me sentais vraiment comme rien, vide.
La main de James s'est déplacée sous la couverture et vient effleuré la peau exposée de ma cuisse.
Mes yeux se sont ouverts, mais je ne l'ai pas regardé. C'était probablement une erreur.
Mais ensuite ses doigts effleurèrent ma peau une fois de plus, dessinant cette fois un petit cercle sur ma chair. Mon cœur a commencé à accélérer pour une autre raison. Il continu à dessiner des motifs lents et légers sur ma cuisse puis soudain ses doigts se déplace légèrement plus haut, vers l'ourlet de mon short. Je ravale une gorgée dans ma gorge. J'attrape sa main et le stop. Mais il réussi à se dégagé faisant remonter son doigt plus haut, danser sous l'ourlet de mon short. Ce n'est qu'alors que je levai les yeux vers lui.
Il regardait devant lui, les yeux légèrement plissé, l'expression neutre.
- Qu'est-ce que tu fais ? Chuchotais je le cœur battant.
- Tais-toi.
- Mais..
- Chut.
- Klara..
- Lana.. m'avertit il
Il tourne légèrement la tête vers moi, attirant mon regard avec le sien.
- Je t'aide à te détendre. Dit-il en souriant
- Le soucis c'est que j'en ai pas besoin.
- Ah ouais ?
- Oui. Soufflais je
Il déplace sa main sur le devant de mon short puis pose ses doigts sur mon entrejambe. Je me tortillai quand je sentis qu'il commençait à bouger sa main de haut en bas. Il devait sentir la chaleur.
Tout à coup, sa main s'est retirée et a quitté mon short. J'avais envie de lui crier dessus de frustration, mais il m'aurait prise pour une folle. La dernière chose que je souhaitais, c'était de me montrer vulnérable devant lui.
- Desserre ton short et abaisse-le, demanda-t-il doucement.
- Tu rigoles.
La main qui se posa sur mon ventre me confirma qu'il ne plaisantait pas du tout.
Il effleura légèrement ses doigts contre la peau de mon ventre, là où ma chemise était légèrement remontée.
- Fais le Lana. Reprend t'il calmement. Beaucoup trop calmement.
Mes mains tremblaient sous la couverture, je m'exécute et lui obéit. Dès que mon short a été baissé, James ramène sa main sur mon entrejambe. Je ne pouvais plus cacher mon excitation. Ma culotte était mouillée et il en était la cause. Il a commencé à faire des cercles avec ses doigts sur ma culotte. La pression juste assez légère pour envoyer un feu à travers moi. Je pouvais me sentir de plus en plus humide sous son toucher.
- On ne peut pas faire ça avec Klara à côté. sifflai-je, plus pour moi que pour lui.
- Chut, n'y pense pas.
Faisant ce qu'il me dit, je laisse mon esprit se vider, me concentrant uniquement sur les sensations émanant de ses doigts. Comme d'elles-mêmes, mes hanches se soulevèrent légèrement, ayant besoin de plus de contact. J'ai tout de suite été gêné, deux mois et quelques jours qu'on ne s'était pas touché, est-ce que lui avait eu d'autre relation ? Cette pensée me fait crispé le visage.
- Écarte tes jambes.
Il a ensuite glissé sa main dans ma culotte, a effleuré mon clitoris et a mis un doigt dans ma intimité humide. Je me mord la lèvre pour arrêter de gémir. Il retire son doigt puis trouve mon clitoris et a commencé à faire des cercles, lentement.
Cette fois, j'ai grogné. Si doucement et silencieusement que seul lui aurait pu m'entendre. Son doigt a commencé à bouger plus vite. De temps en temps, il s'arrêtait et le mettait dans mon intimité trempée. Il me rendait folle.
J'ai sentie le premier picotement de plaisir commencer dans mes orteils, les serrant étroitement. Mes yeux se fermèrent et ma poitrine se souleva, mon dos se cambrant. Tout ce qui comptait était ce sentiment, tout ce dont j'avais besoin était son doigt à l'intérieur de moi, se frottant contre moi, me faisant mal pour le plaisir.
Ma respiration s'est arrêtée rapidement et j'ai laissé tomber une main sur son poignet, l'incitant à continuer. Puis j'étais en train de brûler, vivant avec mille éclairs traversant mon corps. J'ai senti mon intimité se serrer autour de son doigt, le traire en désespoir de cause. J'enfonce davantage mon visage dans le bras de James.
Il commença à retirer sa main et je le retiens en pressant ma main sur son poignet, lui faisant signe de le laisser là. J'ouvre les yeux et James me regardait avec un sourire fier.
Quelque minute s'écoule avant qu'il ne se décolle de moi, il se redresse et se dirige vers la salle de bain sous mon regard.
Je pensais qu'il me laisserait sur ma faim pour me punir ou autre, mais il m'avait accordé cet orgasme. Et pour je ne sais qu'elle raison je me mettais à réfléchir. Et merde ! Je m'en voulais, pourquoi ? De ne lui avoir rien dit avant de partir. Mais il ne m'aurait laissé jamais partir.
Puis une simple conclusion me percute, je ne le méritais pas.
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