25
- Lana...
- Maman est-ce que tu veux bien nous laisser ?
Ce que je redoutais étais en train de se passer. Nous nous étions levés tôt le matin pour pouvoir partir sans encombre, mais par je ne sais quel manière James avais fini par me retrouver avant que je ne monte dans l'avion .
- D'accord très bien je t'attendrais dans l'avion.
Elle lâche ma main et fais un signe de tête à James.
- James je vais partir. Si tu as lu ma lettre t'aurais su que je t'aurais fait parvenir la suite de la liste. Dis-je avec plus d'entrain
- Ça ne marche pas comme ça Lana. Dit-il se rapprochant un peu plus de moi.
- Arrête.
- Non, toi arrête ! Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans le fait que tu ne monteras pas dans cet avion. Dit-il en avançant
- C'est pas à toi de décider ! C'est mon choix, je veux retrouver ma mère, je ne veux plus m'inquiéter de savoir où elle est et si elle va bien. Je veux plus avoir à me demander ce qu'elle fait ni si elle est en sécurité. Cette fois ci je sais que tout ira bien, pour elle, pour nous. Parce qu'on sera ensemble ! Je veux que tu comprennes ça. Je t'ai déjà remercié pour ce que tu as fais pour ma mère, pour moi. Alors par pitié james ne complique pas les choses.
- Et nous dans tous ça ? Dit-il la mâchoire serré. Il se rapproche de moi alors que je tendais main devant lui.
Je déglutis, incapable de prononcer un seul mot.
- James, il y avait pas de nous.
- Non! Ça ne peut pas être ce que tu penses. Je sais que tu ne penses pas cela, tu essayes juste de me blesser et ça marche alors je te conseille d'arrêter.
- Te voile pas la face James, tu sais très bien que je le pense. Je renifle en me retournant vers l'avion qui m'attendait derrière. Je dois y aller.
- Lana je te jure que si tu fais un pas de plus vers ce fichu avion, je t'enlève.
- Tu ferais pas ça. Dis-je en le dévisageant
Il me défie du regard le visage dure alors que je mettais en doute ses paroles.
- Pitié Lana ne me quitte pas...
Je hoquette et avale de travers, James me suppliait.
- Je..je suis désolée jam....
Puis soudain avant même que je ne finisse ma phrase, je me retrouve propulsée en avant et mes oreilles se mettent à siffler. La chaleur augmenta d'un coup et je me retrouve au sol la respiration lourde. Qu'est-ce qui venait de se passer ?!
Tous ce passe rapidement devant moi, je vois James se redresser et s'avancer vers moi. J'apporte mes mains à mes oreilles pour les couvrir alors que les paroles de James me parvenaient difficilement.
-....lève toi....lana prend ma main...
Quoi ?! Il attrape mon avant bras et me relève. Je me retourne puis soudain plus rien. L'avion derrière moi venait d'exploser, il était en feu et des morceaux étaient éparpillés un peu partout.
- James... Dis je en déglutissant alors qu'il continuait à nous éloigner.
- Arrête toi ! Dis-je en état de choc.
- Lana il faut qu'on s'éloigne !
- Non.. ma mère elle...elle est là dedans...
- Lana c'est trop tard. On ne peut plus rien faire.
Par je ne sais quelle moyen je réussi a me soustraire de son emprise et me met à courir vers l'avion en feu. Je ne savais pas ou plutôt ne savais plus ce qui se passait. Mon cerveau était déconnecté et la seule chose que je voulais était de retrouver ma mère.
James fini par me rattraper et me barrer le passage. Il m'attrape par les bras et se met à débiter des paroles que ne distinguait pas clairement. Je continuais de fixer l'avion en feu le visage livide. James finit par me prendre dans ses bras alors que je restais là les bras pantelante tout le long du corps puis soudain tout se remet en place.
Je distinguais à nouveau les bruits au tour de nous. Que ce soit les paroles de James qui essayait de me rassurer, au crépitement des carcasses de l'avion, de l'odeur du brûlé jusqu'à la sirène de police et des voitures qui arrivaient au loin. Comment ? Pourquoi ?
JAMES
- Bordel de merde !
- James tu devrais te calmer ! Intervient vadim en me tendant un verre.
- Comment cet avion a pu exploser ? Personne n'a rien vu ? Trouve moi des infos Vadim.
Je finis d'une traite mon verre et le dépose sur la table. Je frotte ma main sur mon visage et me retourne vers l'endroit où se trouvait Lana.
- Tu devrais ralentir sur l'alcool. Intervient la voix de sa sœur gabby à ma droite.
- Elle ne va pas bien. Dis geordy
- Non tu crois ? Ça mère vient de mourir et elle aurais pu y passer aussi.
- Je sais pas si on doit s'inquiéter, c'est vrai que j'ai jamais vraiment connu kamila.... Commence Gabby
- Gabby c'est pas le moment. Réponds geordy.
- C'est vrai quoi ! Cette femme n'était pas notre mère, mais celle de Lana et je ressens n'empêche une profonde tristesse pour elle...je sais pas..bon sang...voilà que je me met à pleurer à sa place...alors qu'elle elle reste stoïque comme...
- Comme quelqu'un qui vient de perdre sa mère. Lana à toujours été comme ça.
- Mais là c'est encore pire. Bordel Lana dis quelque chose, fait quelque chose ! S'écria t-elle se dirigeant vers celle ci assise sur le canapé le regard visé sur quelque chose d'invisible.
La sonnerie retentit et je me dirige vers ma porte d'entré. J'ouvre celle-ci et laisse entrer les nouvelles personnes qui arrivaient dont Debbie, Nicolo et ma sœur.
- Où est-ce qu'elle se trouve ?! Demande Nicolo.
Je leur indique simplement le chemin et ils se ruent tous vers elle. Je retourne à mon comptoir alors que mon verre était de nouveau rempli.
- Et maintenant ? Demande Vadim
- Et maintenant rien du tout. Dis-je en reniflant.
- On sais très bien qui est derrière ce meurtre qu'est-ce que tu comptes faire ?
- Ce que je compte faire ? Je vais retrouver Abran et je me ferais un plaisir de le tuer. Je vais le détruire morceau par morceau. Crois moi que je suis déjà là dessus.
Vadim hoche simplement la tête, alors que tous les autres se rapprochaient de nous. Je sors d'autres verres et sers tous le monde. Tous le monde attrape son verre une fois servie et voilà que la conversation était lancé.
- Depuis combien de temps elle est comme ça ? Demande Nicolo
- Depuis l'accident c'est à dire depuis trois heure. Répondis je
- Et vous êtes sûr que ça mère était là ? C'était vraiment elle ?! Intervient debbie.
On hoche de la tête, tous vers elle. C'est vrai que parmi nous certains n'étaient pas au courant de toute l'histoire. Je leur expliquais rapidement l'histoire en changeant quelques passages pour ne pas attiser leur curiosité. Pendant ce lapse de temps je jetais des coups d'œil à Lana toujours dans la même position.
- Il va falloir qu'on lui montre tous notre soutien. Elle a besoin de nous, plus que d'habitude. Cette fois ci qu'importe ce qu'elle diras ce ne sera que de la foutaise. On ne doit pas se laisser berner par ses paroles rassurantes. Est-ce que tous le monde est d'accord ? Dis Nicolo en buvant une fois fini son verre d'une traite.
- Nicolo a raison. Lana est la reine dans le faite de se faire passer pour quelqu'un qui va bien. Reprend Debbie
- Pas cette fois ! Dit Gabby
-Vous avez raison. J'arrive pas à y croire ! Bordel comment on gère un deuil. Dit geordy en prenant une chaise.
- Je pense qu'on devrait peut-être commencer par la sortir de cet état là ! Intervient ma sœur en la pointant du doigts. On se retourne tous vers elle. Mais elle n'était plus là.
- Bordel, Lana ! Dis-je le premier a réagir. Je dépose mon verre qui claque contre la table et me dirige vers la où elle était sensé se trouver les autres derrières moi.
- Où est-ce qu'elle a pu aller en cinq minutes.
- On se sépare je vais chercher dans le jardin, les autres derrières la maison et en haut au cas où elle essayerait de faire une bêtise. Si vous la voyez faites me nous savoir.
- Attendez je pense que ça ne sera pas nécessaire. Regardez là. Dis ma sœur.
On se dirige tous vers le jardin et la retrouve debout devant la piscine. Elle se retourne vers nous en reculant légèrement.
- Lana faut que tu parles, dit quelque chose. N'importe quoi mais par pitié parle. Dit Gabby
- Écoutez...euh. Je crois que ça va aller...Elle venait d'ouvrir la bouche depuis trois heure.
On se regarde tous en sachant que c'était ce qu'on voulait éviter. Son déni, et là dessus on le savais tous elle pouvait se montrer têtue.
- Lana je crois qu'on est tous d'accord pour dire que c'est tout le contraire. Tu ne vas pas bien. Reprend Geordy.
- Ah oui ? Et qu'est-ce que vous en savez ? Dit-elle en fronçant les sourcils.
Je plisse des yeux en analysant son comportement, oh oh je connaissais très bien Lana pour savoir que là ça allait être la fête à tous ce qui s'opposeront à ses choix.
- Lana tu viens de perdre ta mère. Intervient Nicolo.
- Exactement, c'est ma mère pas la vôtre j'ai pas besoin de votre pitié ou de quoi que ce soit. Vous ne me devez rien et....je vous demande rien du tout à part de rentrer chez vous parce que je vais bien.
- Et c'est parti, je pense qu'on est lancé. Quoi que tu diras on s'en ira pas. On restera tous là pour toi.
- C'est drôle ça... Commence Lana
- Y a rien de drôle là dedans.
- Si si. Vous n'avez jamais été là pour moi dans quoi que ce soit. Depuis tout à l'heure je vous entendais parler sur moi. Vous voulez que je parle, c'est ça que voulez ? D'accord très bien je vais parler.
- Ça sera pas nécessaire si c'est pour nous balancer des méchancetés dans le but de nous faire fuir. Dis Gabby.
- Très bien alors la sortie n'attend que toi. Je t'en prie Gabby.
- Tu sais quoi vas-y je suis curieuse de voir ce que tu peux débiter comme connerie. Dit celle ci en croisant des bras.
- Je pense pas qu'on ne devrait la pousser dans ce chemin là. Dit Nicolo.
- Je t'en prie Lana..
- Très bien, dit-elle en se léchant les lèvres. Depuis combien de temps on sait pas vue Debbie...je veux dire à part ses derniers jours ?
- Et bien je dirais pas mal de temps...
- Geordy la même question pour toi.
- Commence pas, certes on ne sait pas vus mais on se téléphonait assez régulièrement.
- On ? Ou plutôt moi ? Si je ne t'appelle pas tu ne le fais jamais. Pareil pour toi debbie, et ça j'ai très bien compris depuis plusieurs années. Je ne suis qu'une étrangère, une parasite dont il fallait rapidement se débarrasser, c'est pour ça que tu es parti geordy et toi aussi gabby. Puis ensuite « papa » aussi en a eu marre de moi et a fini par me mettre dans un internat. Pendant que je vivais les pires années de ma vie vous vous étiez avec votre mère quelque part dans ce foutu pays.
- Les amis c'est pas vraiment le moment...
- Nicolo c'est une discussion familiale n'intervient pas là dedans. Dis-je.
- Patiente un peu Nicolo ton tour viendra. Réponds Lana.
- Tu peux pas vraiment nous en vouloir là dessus, on étais jeune à cet époque là. Nous étions que des gamins. Dis geordy
- Bien sur mais le problème reste le même, je ne fais pas partie de votre famille. J'ai beau porté le même nom ça ne fait pas de moi...
- Ferme là Lana. D'accord c'est vrai qu'on a eu des différents mais tu es de la famille. Dit Gabby.
- Ah oui ? D'accord et pourquoi je ne suis jamais invitée à vos dîner du dimanche ? Parce que oui je suis au courant.
- Nos dîner du dimanche ? Lana... on s'est dit que...
- Vous vous êtes dis quoi ? Que Lana allait encore poussé un coup de gueule, l'ouvrir quand il le fallait pas. C'est ça ? Parce que Lana est une garce et qu'elle ne sais pas se contrôler.
- À peu près ça, mais surtout parce qu'on sais que tu n'apprécie pas vraiment cristal...
- C'est vrai que cristal fait plus partie de la famille que moi, avant c'était debbie et maintenant cristal.
- Je vois pas là où tu veux en venir.
- Là où je veux en venir ? D'accord. Vous n'avez plus besoin de faire semblant de vous soucier de moi. Parce que moi de mon côté vous êtes tous morts. Je me raccrochais à vous parce que ma mère étais partie et malgré les signaux qui montrait que je n'étais qu'une moins que rien pour vous. La seule famille que j'ai viens de mettre arracher et non seulement je vous libère de ma personne mais je peux aussi me permettre d'enlever ce masque que j'avais lorsque j'étais avec vous.
- C'est un peu vache là et totalement gratuit.
- Vous ne pouvez pas savoir comment ça m'arrachais le cœur juste au fait d'être associée à votre famille, les Austen où le père n'est qu'un drogué et ne fait que des contrats avec les hommes les plus louches de la ville. Elle jette un léger regard vers moi. Le fils un avocat selon les dires mais qui ne fait que obéir à son père qui n'arrête pas de lui demander des services, seul Dieu sait ce qu'il te demande, mais geordy, toi et moi savons très bien que t'es plus le même. Ne parlons même pas de Gabby, tu joues la sainte nitouche sur les réseaux mais on s'est très bien que c'est tout le contraire. Vous me dégoûtez. Vous me donnez envie de vomir.
Et bien disons qu'elle n'était vraiment pas aller de main morte.
- Tu as fini ? C'est tous ce que tu avais dire ? Moi je vais bien et Gabby aussi. Parce qu'on sait que tous ce que tu essayes de faire c'est de nous blesser.
- Prenez le comme vous voulez mais moi j'en ai fini avec vous et de cette famille. Je pense que c'est tout à fait légitime. Si vous voulez rester et me prendre en pitié parce que la pauvre Lana vient de perdre sa mère faite comme bon vous semble. Mais moi j'en ai fini avec les faux semblant. Pour moi vous n'êtes plus que des inconnus.
Gabby halète en reculant la main sur la poitrine.
- Arrête Lana tu regretteras tous ce que tu viens de dire plus tard alors autant éviter tout cet embarras. Dis debbie.
- Tous cet embarras ? Bordel mais debbie qu'est-ce que tu fais là ?
Bon j'imagine que s'en était au tour de debbie. Elle se tourne vers celle ci en plissant les yeux.
- Ce que je fais la ? Je suis là pour te soutenir, parce que c'est ce que font les amis.
- On est pas amie, tu as été la conquête de notre père. Je t'ai gardé à mes côtés parce que tu as été là pour moi à un moment de ma vie, je t'ai offert le travail de ma mère et depuis ce temps t'as pas arrêté de t'accrocher à moi tous ça parce que tu voulais nourrir ton envie de faire partir de cette pseudo famille, tu veux que je te dise, tu es vénale.
- Je te permets pas Lana, tu sais très bien que si je suis resté c'est à cause de toi et non a cause de l'argent.
- Je t'ai rien demandé moi...
- Pourtant je suis restée parce j'ai eu comme sentiment que tu avais besoin d'une figure maternelle et c'est ce que j'espérais être pour toi.
- Et bien flash info, ce n'est pas toi qui est morte calciné dans ce putain d'avion. Tu n'es pas ma mère et tu ne la jamais été ni dans le passé ni....
Avant même que Lana ne termine un claquement vient résonner et le tète de Lana était tournée. Bordel Debbie venait de la gifler. Je m'avance essayant de m'interposer, les larmes coulaient sur les joues de Debbie, signe qu'elle avait été bafouée dans son égo.
Lana se tenait à présent la joue en essayant de retenir ses larmes.
- Je veux bien que tu sois triste et c'est normal mais ne rejette pas et surtout ne refoule pas cette tristesse derrière des paroles blessantes et humiliantes. Reprend Debbie en se dirigeant vers le salon.
- Debbie, l'écoute pas revient. Intervient geordy.
J'imagine que maintenant c'était à moi d'intervenir. Je jette un de mes regard dure à Lana alors qu'elle faisait tous pour éviter celui ci. Elle se tourne vers debbie qui s'en allait et prends la parole.
- Debbie, dit-elle au début avec une petite voix qui finit par changer rapidement lorsqu'elle avait fini par avoir son attention. T'es virée. Termine t'elle en empirant la situation.
- Lana stop ! Lui demande Nicolo en rejoignant Debbie qui fini par disparaître de notre champ de vision.
- Quoi on part pour un deuxième round ? Nicolo ? Lizzie ? Ma belle arrête de faire semblant de ne pas voir qui est réellement ton frère, tu fais partie de la mafia bordel.
Lizzie secoue de la tête et fini par suivre les autres en direction du salon.
- Quoi ?!
- T'abuses Lana. Répond Gabby en suivant aussi les autres nous laissant tous les deux.
Je me rapproche d'elle alors qu'elle reculait rapidement.
- T'as qu'à me laisser aussi. Vu que c'est ce que tous le monde fais.
- C'est exactement ce que je vais faire mais pas pour les mêmes raisons que toi. Tu vas rester ici et réfléchir un peu à tous ce que tu viens de balancer à ta famille et à tes amis. Parce que oui Lana tu viens de perdre ta mère, mais ce que tu ne sais pas c'est que tu l'avais déjà perdue depuis très longtemps. Juste que c'est un peu plus officiel, regarde tu ne pleure même pas. Et je sais ce que je dis je t'ai déjà vu pleurer pour peu mais là c'est différent.
- C'est ma mère James. Dit-elle d'une petite voix.
- Je sais. Dis-je en relevant son menton. Et c'est seulement à ce moment précis que je vois une larme couler sur sa joue avant qu'elle ne l'essuie rapidement.
- Je ne vais pas bien. Reprend t'elle en déglutissant ne me lâchant pas du regard.
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