17

LANA


- Mademoiselle Austen c'est l'heure de se réveiller ! Fait une voix alors que je sortait déjà de mon sommeil.

J'ouvre les yeux un par un en m'étirant tout le corps, je me redresse et aperçois Maria dos à moi en train de ranger certaines de mes affaires.

- Maria ?! Qu'est ce que vous faites ? Demandais je ne comprenant pas ce qu'elle faisait et surtout tôt dans ma chambre.

- Et bien ça ne se voit pas ? Je range vos affaires. Dit-elle en se retournant pliant mes vêtements.

Quoi ?! Pourquoi elle faisait ça ? Et maintenant de plus.

- Je.. j'ai pas besoin que vous pliez mes affaires, je peux me débrouiller. C'est pas vrai! Dis-je en me levant.

- Et bien c'est pas ce que votre chambre disait tout à l'heure. J'ai déposé un plateau sur votre table de chevet, vous y trouverez votre jus d'orange et tout ce qui comporte un bon déjeuner du matin.

- Maria...Soufflais je alors qu'elle me ramenait vers le lit puis me tend le verre que j'accepte.

- Alors voilà le programme du jour, le docteur est déjà là il patiente derrière la porte. Après ça se sera repos et repos seulement.

Je tique en buvant dans mon verre, j'avais déjà d'autre programme auquel j'avais pensée toute la nuit. Je n'avais pas besoin de repos. Et puis quoi encore ?

- Je pensais plutôt rendre visite à Nicolo à l'hôpital puis ensuite aller voir Debbie au travail.

- Je ne pense pas que Monsieur Harley vous laisseras faire. Dit-elle en s'arrêtant dans son action.

- Ah oui et bien s'il veut se battre il n'y a pas de problème. Dis-je en roulant des yeux.

- Dios, ¡puedes ser tan malditamente terco!. Dit-elle en allant ouvrir la porte.
« Bon sang, ce que vous pouvez être têtue ! »

Je souris légèrement en me tournant vers la porte alors qu'elle laissant rentrer un monsieur avec une mallette. Sûrement le médecin pensais je alors qu'il se rapprochait. Il devait avoir dans la cinquantaine je dirais, il avait les cheveux noirs avec quelque reflet de blanc.

- Mademoiselle Austen, Dr Morreti, mais vous pouvez m'appeler Avarro. Dit-il le tendant sa main.

- Enchantée. Dis-je tous simplement.
Il s'esclaffe en posant sa mallette près de mon lit avant de taper dans ses mains.

- Bon jetons un coup d'œil à cette vilaine blessure. Dit-il avec un sourire rassurant.

Une dizaine de minutes plus, il avait décrété que je n'avais pas vraiment besoin de point de suture la blessure n'étant pas profonde. Il m'avait simplement changer mon pansement en nettoyant ma blessure avant de m'en mettre une autre adapté. Puis donner quelque produit de nettoyage pour la plaie. Je le remercie silencieusement alors qu'il s'en allait déjà.

- Bien voilà qui est fait. Dit Maria.

- Exact. Maintenant je dois aller me préparer. Je bondis du lit me dirigeant vers les placards. En effet mes affaires étaient impeccablement pliés et rangé.

- Mademoiselle Austen...

- Je ne vous écouterais Maria, maintenant si vous voulez bien m'excuser je dois me changer....

- Et pour aller où ? Fais une nouvelle voix dans la chambre.

Je me retourne sachant déjà très bien à qui elle appartenait. Il étais appuyé contre l'encadrement de la porte les mains dans les poches l'air de rien. Il portait un pull noir ainsi qu'un pantalon de la même couleur. Hum ça change !

- Je comptais rendre visite à Nicolo à l'hôpital et ensuite passer voir Debbie. Dis-je s'en ciller.

- Parce que tu penses que c'est le bon moment ? Dit-il en croisant les bras.

Je hoche simplement de la tête lui faisant comprendre que oui. Il soupire seulement en rentrant.

- Faut qu'on parle Lana.

- Oui tu as raison faut qu'on parle. Je lâche mes affaires puis m'avance. J'y vais en premier, voyons voir...Je passe une main dans mes cheveux euh hier par rapport à ce qui sait passer. Je pense qu'il est primordial de savoir que ça ne m'arrive pas tous le temps, pour ne pas dire jamais. Je déteste me montrer aussi faible et encore moins quand il y'a du public autrement dis toi, alors tu me feras une joie d'oublier mon jolie visage bouffie et les larmes qui coulaient parce que c'est la dernière fois que ça arrive...

Il change de position puis se gratte la tête un sourire au visage, comme s'il se moquait de moi. Qu'est ce que je venais de dire de drôle là dedans.
Je le regarde la bouche ouverte en attendant qu'il réagisse.

- Qu'est-ce qui avait de drôle dans ce que je viens de dire ? Dis-je en croisant les bras.

- C'est ça que tu as compris lorsque j'ai dis qu'on devait parler ? Bon sang Lana tu es incroyable. Je parlais de notre baiser. Dit-il en rigolant de plus.

- Et bien...je...

Je devais être rouge vif maintenant, le pire c'est qu'il continuait de se moquer de moi. C'est pas vrai.

- T'es un sacrée phénomène, j'arrive pas à croire que ce qui te préoccupe le plus soit le faite que je t'ai vu pleurer.

Je serre la mâchoire en attendant qu'il se calme, je lève les yeux en croisant les bras.

- Dans tous les cas, ce qui c'est pas hier soir dans ta cuisine n'aurais jamais dû arriver. Tu as profité que je sois vulnérable pour m'embrasser. Dis-je le calmant rapidement.

- T'avais pourtant l'air d'apprécier.

- Pfff quoi non ! Pas du tout. C'est pour ça que je suis partie d'ailleurs. Repris je en faisant une grimace.

- Tu mens très mal Lana.

- Non c'est faux ! Dis-je en lui coupant la parole.

- Très bien calme toi. Et par rapport à ce que tu as dis plus tôt j'ai déjà oublié ton visage rouge et les torrents de larmes qui s'échappait de tes yeux....

- Va te faire foutre Harley. Criais je en lui balançant un des coussins. Il le rattrape en rigolant me faisant légèrement rire à mon tour.

On se calme tous les deux en se regardant dans les yeux. Bordel si ça continuait j'allais finir par craquer.

- Alors je peux sortir ? Tentais je

-  C'est un non.

- Je m'en fiche, dans tous les cas je n'avais pas besoin de ton autorisation. Dis-je en me retournant vers les placards.

Puis soudain j'entends la porte se refermer et je me précipite vers celle ci alors que j'entendais des bruits de clés. Est-ce qu'il avait fait ce à quoi je pensais. J'attrape là poignet de la porte et la tourne mais elle restait bloqué. J'y crois pas il avait osé.

- Harley !? A quoi tu joues ? Ce n'est pas drôle. Criais je alors qu'il ne me répondait pas.

- Harley !!

Je l'appelle plusieurs fois de cette mais sans réponse. Je commence alors à appeler Maria mais elle aussi ne me répondait pas. Bordel j'arrive pas à y croire qu'il avait vraiment osé m'enfermer. Il va voir celui la.

Je reste une bonne dizaine de minute à taper contre la porte, aucun des deux ne me répondait à croire qu'ils s'était organisé pour m'enfermer. Je finis par abandonner avant de le jeter sur les coussins et de les balancer partout. Je finis par m'accroupir les mains dans les cheveux au bord du lit.

- Attendez un peu que je sorte. Soufflais je en fermant les yeux.
Bordel je les détestais maintenant c'est sûr. En plus me voilà fatiguée à cause d'eux. Peut-être que Maria avait raison je devais me reposer. Non ! Elle m'avait aussi enfermé alors je lui donnerais aucun crédit.

Je grogne avant de me remettre dans le lit. Après tout une petite sieste qu'est-ce que ça pouvait changer. Je me réveille quelque heure plus tard il était près de deux, j'avais dormi plus que croyais.

Je me dirige vers la porte pour voir si elle était toujours fermée et malheureusement ce fut le cas. Je grogne en me retournant en voyant un plateau repas sur la table de chevet.
Ils avaient profité de mon sommeil, bordel Maria !

J'ouvre la grande fenêtre qui donnait vers le balcon puis me rend sur celle ci. Une fois arrivée je distingue clairement la voix de James et celle de Vadim.

- Harley, ouvre cette putain de porte. Criais je en me penchant pour qu'il puisse m'apercevoir.

Ils lèvent tous deux la tête vers moi, et Vadim me fait un coucou d'une main. Voilà que lui aussi s'y mettait. J'avais envie de commettre des meurtres.

- James, je t'en prie laisse moi sortir de cette chambre.

- Tant que tu n'auras pas compris que tu n'iras nulle part tu reste enfermé.

- James !

- Passé une bonne journée Lana. Dit-il en repartant avec Vadim.

- Revenez. Criais je les voyant disparaître.

Je grogne de frustration en me laissant glisser, pendant combien de temps il comptait me garder prisonnière ?

Voilà maintenant trois nuit que j'étais enfermé dans cette maudite pièce. Je me réveille doucement en allant chercher de quoi me changer. J'avais compris la leçon croyez moi. Je souffle en me dirigeant vers le balcon pour prendre un peu d'air mon verre à la main. Je ferme les yeux savourant l'air glacial puis les rouvres en sentant des regards sur moi.
Durant ces trois jours j'avais remarqué que James aimait beaucoup trop parler de ses affaires avec Vadim dehors à l'abri des personnes qui étais avec eux. De temps en temps il me jetais des coups d'œil alors que je ne perdais pas une miette de leur conversation.
D'ailleurs j'avais su comprendre que mon père avait fini par le rembourser, et qu'il avait perdu des hommes il y avait pas longtemps.

Je soupire légèrement en retournant dans la chambre, qu'est-ce que je pouvais bien faire aujourd'hui. Je n'avais même pas mon téléphone avec moi. Je décide d'aller prendre une douche.

Une fois fini je remarque que ma porte était entrouverte, j'écarquille les yeux en me jetant sur celle ci. Il avait finalement finis par les ouvrir. Je sors de la pièce en souriant légèrement puis arpente les couloirs jusqu'au escaliers que je descends dans un bruit. Il n'y avait personne alors qu'il y'avait une demi heure il était avec Vadim. De plus j'entendais de nombreux pas de pied signe qu'il y avait des gens.

Une fois en bas des escaliers je me dirige vers ma gauche où se trouvait d'autres pièce que jusqu'à présent je n'avais jamais ouvert. Je les ouvre une par une et toujours aucune trace de présence de james.
Combien de chambres ou de pièce il y avait exactement dans cette maison.

J'ouvre finalement une porte et tombe sur des paires de yeux qui se retourne tous vers moi. Je déglutis ne sachant pas quoi dire.
Ils étaient tous debout en train de parler puis se tut en ma présence. Je n'avais jamais vu autant de testostérone rempli dans une pièce comme celle ci. On dirait qu'il sortait tous d'une couverture de magazine Playboy.

- Euh-James est-ce que je pourrais te parler ? Dis-je en le cherchant ne l'ayant toujours pas trouver.

Les voix repris et il s'écartait me laissant voir James qui était assis sur sa chaise de bureau. Il lève un sourcils avant de me faire signe d'approcher. Quoi ? Il voulait que je rentre dans cette pièce qui sentait trop le mâle, le pouvoir et le danger et sous leur regard à tous.

- Si possible seul...Dis-je en m'éclaircissant la gorge trouvant du courage.

Je n'entends pas trop ce qu'il dis ni les gestes qu'il fait mais la seconde suivante tous le monde se précipite vers la porte alors que je m'écartais de justesse. Il me souriait chacun en sortant alors que je sentais que j'allais m'effondrer.

- Mademoiselle Austen. Un plaisir fais l'un d'entre deux en me tendant la main.

- Euh-je- plaisir partagée. Dis-je ne sachant pas comment réagir alors qu'il attrapait ma main pour l'embrasser.

- Retire tes sales pâtes d'elle Osloy avant que je ne te les écrases. Dit Vadim en refermant la porte derrière nous après m'avoir souris légèrement.

Je souffle un grand coup en avançant tournant sur moi même pour observer la salle dans sa totalité, tout était fais en bois enfin j'imagine puis que je ne voyais que ça.

- Et bah dis donc. Dis-je en me postant devant lui.

- Lana si tu es là pour te plaindre tu peux partir j'en ai rien à faire. Dit-il faiblement presque méchamment.
James n'était pas dans son état normal, comme si quelque chose n'allait pas.

- Non, je voulais simplement... en faite je sais pas non plus ce que je fais là.

- Lana..Soufflat-il. Je suis sûr qu'il devait trop en avoir marre de moi.

- Tu te rends compte que tu m'as fait renvoyer les hommes alors que tu n'avais rien à me dire. Dit-il en se levant.

- Eh bien si j'avais quelque chose à dire. Est-ce que je peux me rendre à l'hôpital pour voir Nicolo. Je n'ai aucune nouvelle comprends moi. Dis-je

- La réponse est non. Dit-il durement. Bon sang à ce rythme là je n'allais jamais sortir d'ici.

- D'accord, je- James j'aurais besoin que tu m'accompagnes voir Nicolo à l'hôpital.

- Est-ce que tu viens de dire que tu avais besoin d'aide Lana ? Dit-il en plissant des yeux.

- James ne me fait pas répéter. Dis-je en soufflant.

- Je pensais avoir entendue que quelqu'un me demande de l'aide mais finalement je crois que c'est mon imagination.

- James, bon sang. Bordel, tu veux bien m'emmener voir Nicolo.

- Alors dis le. Reprend t'il en se rapprochant de moi.

- J'ai besoin de ton aide. Dis-je en roulant des yeux.

- Allons rendre visite à ton ami, tu vois ce n'était pas si dure. Dit-il finalement en me montrant le chemin de la sortie.

Une fois arrivée la dame d'accueil nous indique rapidement la chambre de Nicolo et je m'y précipite alors que James me suivait dans le silence.
Arrivée au pas de sa porte je l'observe simplement, il allait bien et souriait. Lorsqu'il m'aperçoit il me sourit plus alors que j'entre dans la chambre me précipitant vers lui.
Je le prends dans mes bras et il rigole légèrement en m'éloignant de lui.

- Je suis contente de te savoir en vie et en bonne forme. Dis-je en reculant légèrement.

- Moi aussi crois moi. J'ai bien cru que tu ne viendrais jamais me voir, je sors ce soir.

- La faute à qui. Dis-je en me retournant doucement.

- Monsieur Harley ?! Vous aussi vous êtes là !

James le salut tout simplement alors qu'on revenait à notre discussion.

- Lana faut que tu m'expliques ce qui c'est passé ce jour. Cet homme il te connaissait ! Qu'est-ce que c'était que ça. J'ai eu très peur pour toi tu sais. Si tu commence a te mettre dans des emmerdes à cause de ce boulot tu devrais arrêter.

- Ne dis pas n'importe quoi imbécile. Et ne t'inquiète pas pour moi. Dis-je en le stoppant.

- Non, tu ne m'auras pas cette fois avec ton fameux discours du ne t'inquiète pas pour moi je vais bien. Pas cette fois ci.

- Je t'expliquerais tout le moment venue mais pas ici. Dis-je en regardant au tour de nous avant d'apercevoir une silhouette qui jusqu'à présent était resté silencieux.

- Euh Nicolo qui est-ce ? Demandais je

- Oh euh Lana je te présente Thomas mon copain. Dit-il en se redressant en grimaçant légèrement.

- Enchantée. Dis-je en lui tendant la main.

- Tu ne m'avais pas dit que tu avais un copain petit cachottier.

- Eh bien ça ne fait que deux mois qu'on se fréquente. Répond Thomas.

Je souris en me tournant vers Nicolo. Et bien il ne perdait pas son temps celui là.

- Me prendre une balle à accélérer le processus. Dit-il en murmurant me faisant rire.

- Au faite j'ai failli oublier. Je fouille dans ma poche et en sort mon chéquier avant de gribouiller dessus puis de lui tendre. Il me regarde en grimaçant en attrapant le bout de papier avant d'écarquiller les yeux faisant presque tomber ses orbites.

- Qu'est-ce que c'est que ça ? Tu te fiches de moi c'est ça ? Je veux bien croire que ta famille soit millionnaire mais ça, je n'en veux pas. Dit-il en le repoussant.

- Nicolo, c'est pour payer tes frais médicaux ce n'est rien après tout c'est de ma faute si tu te trouves ici.

- Non Lana c'est beaucoup trop. Dit-il

- Tu vas me faire un plaisir de l'accepter sinon toi et moi on ne seras plus amis. Dis je le menaçant.

- Tu n'oserais pas.

- Tu as raison. Je ferais bien pire, je vais tout simplement t'ignorer. Repris je sérieuse.

- Je-Lana c'est beaucoup trop, même si je paye les frais de mon hospitalisation il en resterait encore. Dit-il en baissant la tête

Ah oui ! Je m'en étais pas rendue compte enfin bref dans tous les cas je m'en foutais. Je pose le chèque sur sa petite table avant de lui faire un bisou sur sa joue.

- On se revoit dès ta sortie je dois aller voir Debbie. Thomas encore un plaisir de vous avoir rencontré. Dis-je en me retournant vers lui.

- C'est plutôt à moi de dire ça Lana. Monsieur Harley. Dit-il nous saluant et en se rapprochant de Nicolo.

Je les regarde tous deux avant de sortir de la pièce accompagnée de James.

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