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- Je ne sais pas qui... Avant de finir ma phrase le bout de son arme vient frapper contre mon visage violemment.
Je tourne la tête sous l'effet de surprise en grimaçant. Ça faisait un mal de chien mais je ne bronchais pas.
- D'ailleurs c'est quoi ce nom de merde. Austen sérieusement ? Pourquoi ce n'est plus Diaz ? Dit-il en se reprenant, il ramène les mèches de ses cheveux en un mouvement en arrière.
Je le regarde sans abdiquer alors qu'il s'agenouillait à nouveau devant moi.
- Écoute Lana on veut simplement discuter et SI TU CONTINUE DE FEINDRE DE NE PAS ME CONNAÎTRE IL VA Y AVOIR UN PUTAIN DE BAIN DE SANG ICI. Aboie t'il devant mon visage alors que je reculais dans ma chaise.
- C'est ça que tu veux ? Bien alors on va commencer.
Il se lève puis se dirige vers les autres qui se mettent à crier et à reculer alors qu'il criait demandant qui voulait passer en premier. Je déglutis lorsqu'il ordonne à ce qu'on ramène Nicolo. Je déglutis en regardant le pauvre se faire frapper puis pousser au sol.
- D'accord très bien. Discutons. Dis-je en mettant fin a cela.
- Maintenant tu veux parler ce n'est pas trop tôt muñeca. Bien. Dit-il dans un geste dégoûtant.
- Mais d'abord je veux que tu libères tous ces gens ils n'ont rien avoir dans tous ça.
- Tu crois que tu peux me donner des ordres c'est ça ?
D'autre coup venaient d'être tiré alors que je fermais des yeux en grimaçant. Il rigole bêtement en jouant avec sa langue puis se retourne. Avec un peu de chance quelqu'un entendrait le vacarme de leur armes et préviendra la police, ce n'étais qu'une question de temps alors j'avais intérêt à faire durer cette conversation et que tous le monde reste sain et sauf dans cette pièce.
- Non c'est pas ce que je voulais dire.
- Ah oui qu'est ce que tu voulais dire hein ?
- Que vous êtes pathétique, vous voulez vous en prendre à une seule personne et la seule manière que vous trouvez c'est de vous en prendre à ses personnes je connais même pas. Ça vous amuse de faire ce genre de chose n'est ce pas ? Crachais-je avec dégoût.
Perdant patiente il fait le tour avant d'attraper Nicolo et de lui tirer dans les jambes. Le pauvre tombe au sol en criant de toute ses forces je pose mes mains sur ma bouche alors qu'une larme commençais à couler. Merde. Nicolo !
- Et lui tu ne le connais pas ? Cris t- il en attrapant une autre personne prêt à refaire la même action.
- D'accord j'ai compris ! Dis-je en bougeant énergiquement la tête. J'ai compris. Répétais je plusieurs fois à la suite.
- Guzman ne veux pas qu'on te touche et qu'on te ramène vivant a lui. Cette petite blessure ne change rien. N'est ce pas ? Dit-il en touchant le haut de mes sourcils là où il m'avait frappé plus tôt.
Je n'avais même pas remarqué que je m'étais ouverte. Les bruits de Nicolo agonisant sur le sol me fait pousser un cri de rage.
- Où est ta mère ?
- J'en sais rien. Parvenais-je a dire difficilement.
- La liste, où est ce qu'elle est ?
- Je ne sais pas.
- C'est toi qui l'a ?
- Non !
- Bordel Lana, tu nous fais perdre nôtre temps. Cris t'il a nouveau.
Alors qu'il était sur le point de me donner un autre coup, il suspend son coup en entendant la sirène des voitures de polices. Je lève la tête vers lui alors qu'il remettait pour la énièmes fois ses cheveux en arrière. Il grogne puis m'attrape par le bras me forçant à me lever.
- Lana ! Cris Nicolo alors qu'il me forçait à le suivre dans les couloirs.
Je me débat alors qu'il ordonne à ses hommes de se replier. Alors que j'arrive à me soustraire de son emprise il me rattrape rapidement me plaquant contre le mur.
- Tu vas me montrer toute les sorties de secours. Sinon je te promets que je te mettrais une balle entre tes yeux.
Je déglutis en hochant la tête alors qu'il me redressait avant de me laisser passer devant lui. Il était suivie par cinq homme à lui.
Bientôt une voix dans un microphone retentit leur demandant de sortir et de se rendre.
- Par où est-ce qu'il faut passer ? Demande t'il en me poussant avec son arme dans le dos.
On emprunte une des sorties de secours qui donnaient directement dans le parking située derrière le bâtiment. Lorsque j'ouvre la porte plusieurs coup de feu son porté et je me baisse en me repliant sur moi même.
Le temps passe au ralentit alors que ses hommes commençaient à tomber un par un.
Et de l'autre côté de la porte j'aperçois une paire de jambes puis je lève la tête. James étais là debout sa main appuyait sur la détente de son arme alors que l'avant de son pistolet rencontrait la tempe de Pedro qui m'avait relevé se servant de mon corps contre bouclier.
- Je vais te demander de la relâcher Pedro et immédiatement.
Pedro rigole tous bas, puis avant qu'il ne dise quelque chose les choses se passe très vite et je sens les bras enroulés de Pedro sur mes épaules se desserrer et il tombe net.
- Lana.. Commence t'il alors que je me précipite dans ses bras nous faisant légèrement reculer. Je le serre dans mes bras et me met à pleurer alors qu'il me rendait mon étreinte après quelque seconde. Posant sa main dans mes cheveux.
- Lana. Reprend t'il alors que je cachais mon visage sur son torse les larmes coulant encore et encore.
Il m'appelle de nouveau attirant mon attention, je me recule comme piquer par une mouche avant de passer une main sur mon visage pour essuyer les larmes. J'entends par la suite la voix de Vadim derrière moi. James lui murmure de me ramener à la voiture pour me mettre en sécurité.
Je me laisse diriger alors que Vadim m'attrapait la main m'emportant avec lui alors que des hommes passait à côté de nous certains attrapaient les corps, je vois ensuite John s'approcher de James en courant. Je me retourne vers James qui regardait le corps de Pedro inconscient au sol avant que Vadim ne me fasse monté dans la voiture.
Sur le trajet jusqu'à sa maison, Vadim ne m'avait adressé aucune parole. Il devait sûrement avoir pitié de moi. James ne nous avait pas rejoins et je ne comprenait pas pourquoi.
- Mademoiselle Austen ! S'écria Maria lorsque nous pénétrons dans la maison.
Elle m'avait demandé de m'assoir dans le canapé puis avait disparue avant de revenir quelque minute plus tard avec une trousse de secours. Vadim allume la télévision accroché au mur alors que les nouvelles fusaient. A la télé il parle d'un attentat. Vadim éteint la télé en balançant la télécommande. J'espérais simplement que Debbie n'avait rien. Et Nicolo bordel j'espère qu'il l'ont rapidement transporté aux urgences. Je grimace en reculant lorsque Maria vient appuyer une compresse sur ma blessure qui s'était ouverte.
La porte s'ouvre ensuite et claque fortement alors que James nous rejoignait. Je baisse la tête n'osant pas le regarder.
- Laissez nous tous seuls. Dit-il tout simplement en jetant son manteau dans le canapé à côté de moi.
Maria me tend le compresse que j'attrape en tapotant sur ma blessure alors qu'ils sortaient tous me laissant seule avec James. Je n'avais aucune envie de lui parler.
Il se passe un certain temps durant lequel il ne dis rien, j'entendais simplement sa respiration puis il attrape une chaise avant de la traîner et de la poser en face de moi avant de s'y asseoir. Comme si il attendait que je dise quelque chose.
- Est-ce que tu te rends compte maintenant de la gravité de la situation. Dit-il durement me faisant relever le visage.
- Je n'ai pas envie d'en parler. Dis-je après quelque seconde de silence.
- Et sans ton putain d'ego Lana ça donne quoi ? Dit-il en plissant des yeux.
Je sentis mes yeux devenir lourd de larmes alors que je tournais la tête sur le côté pour ne pas qu'il me vois pleurer, j'haletais pour que l'air puisse rentrer dans mes poumons. Il devait me trouver pathétique.
- Je n'ai pas envie d'en parler.
- Sans mon intervention il t'aurait emmener avec lui. Est-ce que tu t'en rends compte Lana !?
- LANA IL VA FALLOIR QUE TU PARLES. ARÊTE DE TOUS INTÉRIORISER ! Me cris t'il dessus
- Ne me cris pas dessus. Répondis je au bord du supplice.
- ALORS DIS QUELQUE CHOSE ?! ¡ MALDITA SEA¡ Reprend t'il en balançant sa chaise dans la pièce.
Je sursaute alors que les larmes reprenaient.
- J'en peux plus. Dis-je haletante en me mordant la lèvre.
- Je suis un monstre, je...j'ai tué mon père...C'était la première fois que je le disais à voix haute. Et à cause de ça ma mère et moi on a du fuirent. Et résultat à l'heure actuelle je n'ai plus de mère je ne sais même pas où est-ce qu'elle peut bien être. J'ai gâché ça vie et la mienne par la même occasion. J'ai beau me voiler la face faire comme si tout t'allais bien en restant froide avec tous le monde. Faisant semblant et en étant hautaine ça ne m'a jamais ramené ma mère. Il m'a demandé pourquoi je ne portais plus le nom de mon père, et bien tous simplement que je ne le méritais pas, plus après ce que j'ai fais. Je sortais tous ce que j'avais sur le cœur depuis des années.
- Lana tu n'es pas un montre...Commence t'il en se rapprochant de moi.
- T'en sais rien, ce n'est pas toi qui a dû appuyer sur la gâchette ! Criais je à mon tour. J'avais mal à la gorge à force de pleurer.
- Et maintenant regarde où j'en suis tu crois que ça me fait plaisir ?!
- Je te protègerais, je t'en ai fait la promesse. Dit-il en attrapant mes mains.
Je le repousse alors qu'il baissait simplement la tête.
- J'ai pas besoin de ton aide. Dis-je alors qu'il reprenait à nouveau mes mains s'agenouillant devant moi.
- Si ! Tu as besoin d'aide. Tu as besoin qu'on te montre que tu n'es pas seule.
- J'ai pas besoin de toi. Je me défait de son lien en me mettant à le frapper sur le torse le repoussant. Il attrape mes deux bras puis me repousse dans le canapé.
Je continuais de le frapper en lui criant dessus que je n'avais pas besoin de lui. Il se laissait simplement faire jusqu'à ce je m'arrête de manque de force et d'énergie dans les bras.
- Je veux revoir ma mère. Finis je par dire alors qu'il me touchait le visage essuyant mes larmes.
Je décale mon visage sur le côté l'enfouissant dans le coin du canapé me cachant de sa vue.
- Laisse moi seule. Repris je.
- Lana..
- Je t'ai dis de me laisser. Criais je en lui balançant un des coussins.
Il se lève et je ne sens plus sa présence, les larmes se remirent a tomber toute seule alors que je fermais les yeux.
Le visage de James apparaît au dessus de moi m'essuyant les dernières larmes qui coulaient.
- Je t'ai dis de me laisser. Soufflais je en me tournant vers lui. J'étais toujours dans le canapé.
- Je sais. Dit-il tous simplement.
Je déglutis alors qu'il attrapait mes pieds les faisant glisser avant de s'asseoir là où elle reposait plus tôt. Je me redresse lentement alors qu'il passait ses mains sur ma jambe les glissant jusqu'à mes hanches. Il attrape le bord de mes collant les faisant coulisser me les retirant complètement.
Je l'observais la bouche ouverte ne trouvant pas la force de l'arrêter. Il étire son corps en arrière en venant s'allonger entre mes jambes.
- James, soufflais je alors que son souffle venait caresser l'intérieur de mes cuisses. Il relève ses yeux bleus vers moi puis me souris légèrement avant de replonger et de me donner des petits baiser jusqu'à atteindre mon tanga.
Je prend une forte inspiration , les yeux roulant légèrement dans ma tête la douceur de ses lèvres contre mon intimité me comprimait l'estomac, puis soudain celle ci a vite été remplacée par la chaleur de sa langue, alors qu'elle dessinait des cercles tout au fond de moi.
Ma respiration était lourde à ce moment-là, mes propres bras essayant de sortir de le repousser. Ses mains se posèrent sur chacun de mes cuisses, les plaquant contre le canapé.
Sa langue remontant mon cou vers mon oreille gauche. Son souffle chaud chatouilla mon oreille.
Puis soudain plus rien, j'ouvre les yeux la respiration lourde, je ferme la bouche en avalant péniblement ma salive. Je venais de faire un rêve érotique ou quelque chose se passait entre moi et James. C'était pas possible !
Je me redresse du canapé, combien de temps j'avais bien pu dormir ? En tous cas assez longtemps pour qu'il fasse tous noir maintenant.
Je passe une main sur mon front en voyant que j'avais transpirée, je me relève attrape la couverture sur le canapé avant de la passer sur mes épaules et me dirige vers la cuisine j'avais la gorge desséchée après tous ça.
Je sentais que mes yeux étaient lourds, je devais ressembler à un zombie maintenant.
Lorsque j'arrive j'aperçois la silhouette de James dos à moi.
Bon sang comment je pouvais le regarder maintenant après le rêve que je venais de faire.
Lorsqu'il m'entend arrivé il se retourne vers moi m'observant.
- Tu es réveillée ? Demande t'il simplement.
- Hum. J'avais soif. Dis-je simplement en attrapant une bouteille d'eau avant de refermer le frigidaire.
- Tu es sûr que ça va ? Demande t'il inquiet.
- Oui. Ça va mieux. Dis-je en me retournant vers lui. Dans tous les cas je devrais bien le regarder.
- Bon sang Lana. Ta blessure... Tu saignes encore. Attend moi là je reviens. Dit-il d'une voix autoritaire.
- Non je... je ne termine pas ma phrase alors qu'il disparaissait déjà en deux trois pas.
Je souffle légèrement en remettant correctement la couverture avant de m'assoir sur la table l'attendant sagement comme il me l'avait demandé.
Il ne met d'ailleurs pas très longtemps avant de revenir. Je me racle la gorge alors qu'il venait se mettre devant moi en appliquant de l'alcool sur le coton.
- Je vais bien tu sais. Dis-je en levant la tête vers lui.
- Dis pas n'importe quoi. Reprend t'il en s'approchant de moi se glissant entre mes jambes.
Je baisse la tête repensant à mon rêve alors qu'il me la relève.
- Si ça t'amuse de jouer au docteur...Repris-je en levant les yeux au ciel.
Il souris légèrement puis se décale avant de déposer le produit à mes côtés.
Il vient ensuite tapoter tous doucement le coton sur ma blessure comme si il avait peur de me faire mal. Puis viens déposer un pansement sur la blessure.
- Demain j'appellerai un vrai médecin. Dit-il alors que je sentais son souffle sur mon visage.
- J'en...
- Je sais tu en as pas besoin, mais tu le verras quand même. Dit-il me reprenant, je souriais légèrement avant de me reprendre ou qu'il ne le remarque.
J'observe ses lèvres alors qu'il me parlait puis le remonte vers ses yeux.
- J'ai de bonne nouvelle, Debbie n'a rien et Nicolo devrait s'en sortir d'après ce que m'on dit mes hommes. La balle n'a touché aucun de ses muscle alors il devrait s'en sortir avec quelque séance de réhabilitation. Souffle t'il.
J'attrape ses mains et le stop dans son gestes.
- Tant mieux. Soufflais je alors qu'il descendait sa main le posant dans mon cou. Je déglutis puis me mord la lèvre en voyant son regard dévier vers ma bouche.
Il ne se tenait qu'à quelques centimètres de moi, sa main frottant lentement mon bras et autour de mon cou, me tirant la tête vers le haut. Nos lèvres se rencontrèrent, se pressant avidement les unes contre les autres. Mon corps se détendit dans son baiser, nos bouches s'ouvrant et nos langues dansant doucement, puis il donna plus d'étreinte à notre baiser me pressant fermement contre lui.
Il descend commençant à m'embrasser le long de ma mâchoire et le long du cou. Il frotte son nez contre mon cou et inspire avant de le mordre sans vraiment me faire mal.
Je gémis et halète, je commençais à perdre la tête. J'enfonce mes ongles dans son crâne alors qu'il se baissait encore plus et rapprochait sa tête de mes seins. Je souffle et pose une main sur son torse le repoussant légèrement. Il grogne puis se relève ses yeux sur moi la respiration lourde. Il colle son front contre le mien une main posée encerclant mon cou.
- Je devrais aller me coucher. Parvenait je à dire difficilement.
Il ouvre ses yeux, puis passe sa langue sur ses lèvres avant de reculer légèrement déçu.
Je descends de la table n'arrivant pas à soutenir son regard parce que s'il continuait de me regarder comme ça, j'allais définitivement céder.
- Bonne nuit Lana. Souffle t-il alors que j'attrapais ma bouteille d'eau et en fuyant le plus rapidement possible.
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