LANA

- Mon psychologue me disais toujours qu'il étais nécessaire d'oublier pour garder les souvenirs les plus importants. Dis-je comme simple réponse.

Je me lève à mon tour et me dirige vers le comptoir sous le regard des trois hommes. J'attrape deux verres et attrape une bouteille au hasard avant de servir le liquide marron dedans. Je prend le mien que je bois d'un coup sec me donnant du courage puis propose le deuxième à Jared qui l'accepte sans broncher.

Je reviens vers la table mais reste debout alors que James c'était retourner en suivant chacun de mes fais et gestes.
Je prend une grande inspiration. Allez c'est partie lana, tu n'as plus à gardé tous cela pour toi.

- Je devais avoir sept ou huit ans, à vrai dire je ne sais plus trop...commençais je avec une légère douleur à la poitrine.

Flashback sept ans plus tôt.

- ¿ Donde diablos está esa puta otra vez ? ¡¿Kamila?!
« Où est encore cette salope? Kamila ? »

- Papá, ¿qué estás haciendo aquí? ¿Qué es lo que pasa? Dije que cuando me levanté del sofá estaba acostado.
« Papa, qu'est-ce que tu fais là ? Qu'est ce qui se passe ? Dis-je en me redressant du canapé dans lequel j'étais couchée. »

Je me redresse et fais un pas vers lui alors qu'il me poussait me faisant tomber sur le sol. Je déglutis en voyant que je m'étais fais mal.
Ma mère sort de la cuisine et mon père la frappe violemment en lui donnant une claque monumentale.

- Papà ?
« Papa ? »
J'étais complètement choquée, même si ce n'étais pas la première fois que mon père frappait ma mère devant moi, mais cette fois je sentais que c'était différent des derniers fois quelque chose n'allais pas.

- Lana, no te quedes ahí parada. Ve a tu habitación. Lo dise mi madre cuando se levanta. Su cara estaba roja, y pronto la marca que mi padre dejó en ella comenzó a manifestarse.
« Lana ne reste pas plantée la. Va dans ta chambre. Dis ma mère, lorsqu'elle se lève son visage étais rouge et bientôt la marque que mon père avait fais à commencer par se manifester. »

- Eres una perra. Sé lo que hiciste con Pedro. Puta ! Nunca debí casarme contigo si supiera cómo eres.
« Tu n'es qu'une salope, je sais ce que tu as fais avec Pedro. T'es qu'une pute. Je n'aurais jamais dû t'épouser si je savais qui tu étais vraiment.

La petite fille que j'étais à cette époque ne comprenait pas ce qui arrivait. J'étais là à regardé mon père s'énerver contre ma mère à lui crier dessus et lui assigner des coups partout.

- Papá, deja de lastimar à mi mami. Dije al acercarme.
« Papa arrête tu fais mal à maman. Dis-je en me rapprochant.

Mais à ce moment le coup qu'allaita donner mon père à ma mère partir dans ma direction. Et le coup partie tous seul. Je me retrouvais au sol avait une douleur énorme sur le visage, tous mon visage chauffait et j'étais incapable de me lever.

- Ernesto para, estàs borracho, mira lo que le hiciste a nuestra hija.
« Ernesto arrête, tu es ivre. Regarde ce que tu as fais à notre fille.

Ma mère se relève ensuite puis pousse mon père qui titube jusqu'à tomber sur le canapé.
Elle se dirige ensuite vers moi puis me relève. Je ne comprenais pas les paroles qu'elle répétais parce que je pleurais à chaude larme et que ma vision étais brouillé. Mais l'instant suivant mon père attrape ma mère et là pousse au sol me dégageant avant commencer à lui serrer le cou. Je reculais en criant le nom de ma mère alors que ma mère se débattait.
Mon regard dérive ensuite vers le canapé ou l'arme de mon père était tombé. Je le regarde puis me dirige vers celui ci.
Je le tend vers mon père en tremblant continuant de les supplier tous deux d'arrêter.

Fin du flashback.

- À cette âge on est pas vraiment conscient de ce qu'on fais. Je vous en prie ne me regardez pas comme ça. Dis-je en relevant la tête en me servant un deuxième verre. Je voyais dans le regard de Jared de la compassion. Quant à James son visage étais dure et il me regardait durement. Vadim étais le seul qui n'avais pas bougé d'un pouce.

- Je vais vous la faire très bref. Je lève mon bras et imite un pistolet avec mes doigts en le pointant sûr James.
- En quelque seconde tout étais finis. Repris-je en claquant ma langue contre mon palais. Puis je baisse mon bras.

- Je vous épargne la suite, les minutes qui ont suivis ont été les plus éprouvant. Évidemment ma mère c'est porté coupable. Et nous avons pris la fuite quelque minute plus tard. Dans la précipitation elle a fouillé les affaires de mon père et même sur son cadavre et a découvert ce que tu appelles la liste Harley. Et voilà maintenant vous savez tous.

- Bordel Lana...Commence James.

- Tu veux savoir pourquoi mon nom ainsi que celle de ma mère est inscrit sur une liste rouge. Et bien tu l'as, j'ai tuer mon père qui étais le second de Abran Guzman. Et quant à ma mère elle a volé une liste de noms capable de détruire le plus grand empire de drogue de toute l'histoire. Tu comprends pourquoi il est hors de question que je te donne cette liste. Non seulement elle me sert de protection mais c'est aussi un moyen de pression contre Abran si jamais il parvenait à me retrouver. Dis-je d'une traite en regardant James.

- Et si je te disais que je pouvais te protéger.

- Je n'ai pas besoin de ton aide James.

- Et pourtant je le peux. Toi et ta mère, je vous aiderais. J'ai toujours eu Abran dans mon viseur depuis le début, je pense que ce n'est pas pour rien que tu t'es retrouvé sur mon chemin.

- Permet moi d'en douter mais qu'est-ce que quelqu'un comme toi peut faire contre Abran Guzman. Tu ne gère qu'un simple cartel alors je te vois très mal faire cela. Dis-je en roulant des yeux.

- C'est là que tu te trompes je ne t'ai rien dis mais j'ai bien cru qu'à un moment tu trouverais mais bon...

- James tu es sûr que tu veux lui dire ça. Demande Vadim.

- Si je veux qu'elle est confiance en nous oui. Je suis aussi le chef de la mafia italienne. Tu l'auras compris je dirige deux organismes. Contrairement au cartel la mafia agis dans l'ombre alors j'essaye de mélanger les deux. J'ai des hommes partout qui sont intégré dans plusieurs entreprises, et d'autres cartel. Autrement dis ...

- Tu contrôle tous. Dis-je en me rendant compte de ses paroles.

- Non princesse je crois que tu n'as pas saisie, je contrôle tous ce pays. Reprend t'il alors que je reculais vers le comptoir.

Et moi qui ne le prenais pas du tout au sérieux. Il fallait absolument que je sorte de cette pièce.

- C'est gentil pour la proposition mais je crois que je vais la décliner. Dis-je simplement en déglutissant. Hors de question que de me retrouver enrôler dans tous ce bordel. J'ai toujours su me débrouiller seule alors ce n'est pas maintenant que je demanderais de l'aide. Et surtout à James Harley. J'accepterai même l'aide de n'importe qui en dernier recours mais surtout pas de lui.

- Bien maintenant que les choses sont claires et que nous avons mis les points sur les i. Il est temps de se dire au revoir vous ne croyez pas. Nous avons obtenu les réponses à nos questions et maintenant rentrons respectivement dans nos chez nous. Dis-je en feignant un sourire en essayant de passer inaperçu lorsque je passerais devant eux pour m'en aller.

James me rattrape par le bras fermement, je m'arrête net et lui demande de ma lâcher mais il n'en fis rien.

- Lana je crois que tu n'as pas très bien compris je te veux avec moi. Et si je ne peux pas avoir cette liste alors tu n'auras pas d'autre choix que de rester avec moi. Reprend t'il plus sérieusement.

- Qu'est-ce que tu veux dire par, je te veux à mes côtés ? Dis-je en plissant des yeux.

- Tu as très bien compris la où je voulais en venir.

- Alors que ce soit très clair je ne compte pas être votre partenaire dans quoi que ce soit. Et encore moins vous côtoyer au quotidien alors c'est non. Non merci. Dis-je en me tournant vers Vadim l'appelant presque en renfort. Mais il baisse la tête comme si il ne pouvait plus rien faire.

- Et tu as le choix, crois moi. Tu n'as qu'à me remettre cette liste et on sera quitte. Je te protégerais je ne faillis jamais à mes promesses. Et en prime tu ne me reverras plus.

- Il en est hors de question. Dis-je en me dégageant de son emprise.

- Dans se cas c'est réglé. Vadim je te laisse aller nous chercher la voiture. On rentre à la maison. Dit-il en me dépassant. J'observe Vadim et jared quitter la pièce sans un mot.
J'étais sur le point de faire de même lorsqu'il m'arrête.

- Où est-ce que tu vas comme ça ? Demande t'il

- Chez moi.

- Tu vivras avec moi à présent.

- Ta pas le pouvoir de décider de ça. Dis-je en me retournant vers lui.

- Pourtant je viens de le dire. Dit-il en croisant les bras.

- Eh bien ça ne marche pas comme ça. Dis-je en le dévisageant.

- Lana je peux t'assurer que si tu sors de cette pièce sans moi à tes côtés, j'ordonnerais à Vadim de tirer sur tous le monde dans ce putain de manoir. Dit-il en me provoquant.

- Tu n'oserais pas. Dis-je en le défiant.

- Tu veux me tester ? Demande t'il en se rapprochant de moi.
Je n'avais aucune envie de faire cela. Il y avait des gens dans ce manoir que j'appréciais beaucoup.
- Je ne veux pas vivre dans la même demeure que toi.

- Tu t'y habitueras.

- Non, ce n'est pas ça.

- Tu n'aimes pas la décoration ? Je te laisserais choisir ce que tu veux. Reprend t'il plus près de moi. Je le dévisage en observant son visage et ses lèvres bordel. Non Lana reprend toi.

- Mais d'abord laisse moi vérifier une chose. Dit-il

Il passe ses mains sur mes épaules, enlèvent son manteau, j'avais complètement oublié son propriétaire. Il me la retire et celle ci tombe par terre . Puis soudain il tourne autour de moi puis revient à sa place initiale le collant d'un coup à lui. Surprise j'essaye de reculer alors qu'il rentrait ses mains dans les poches de mon jean arrière me touchent par la même occasion les fesses.

- Qu'est-ce que tu fais ? Dis-je en essayant de me reculer. Mais il me retient fermement contre lui.

- Je t'avais dis que tu allais être fouiller. Vadim et Jared n'étant pas présent je ne vois que moi pour accomplir cette tâche. Dit-il dans un ton plutôt calme.

- Lâche moi Harley. Dis-je en essayant de le repousser.

Puis soudain je sens ses mains sur mon ventre, mon dos et je sens se doigt glisser sur les bords de ma culotte. J'ouvre la bouche incapable de prononcer un seul mot alors que maintenant il dégrafait quelque bouton de ma chemise. Je déglutis lorsqu'il fini finalement par découvrir mes seins et mon soutient gorge transparent. Il sourit légèrement en voyant la feuille dépassée. Il passe simplement quelque doigt sur le début de mon sein droit la où se trouvait la feuille le faisant déglutir mais finalement ne touche pas le papier.

Il s'éloigne de deux pas en arrière en passant une main sur ses lèvres tout en me regardant.

- Tu peux te rhabiller, j'ai vue ce que je voulais. Dit-il

- Tu es sûr que c'était ce que tu voulais voir, c'est plutôt un prétexte pour me toucher et me voir à moitié dénudé oui. Dis-je en remettant les boutons en roulant des yeux.

- Tu as raison. Et je ne t'ai jamais caché mes intentions Lana rappelle toi. C'est tout simplement que je n'ai encore rien tenté mais crois moi que ça ne saurais tarder. Dit-il tous simplement

- Tu ne caches même pas tes intentions, tu dois être désespéré mon pauvre . Dis-je en ramassant sa veste avent de lui tendre.

- J'en ai plus besoin. J'ai déjà bien assez chaud comme ça. Dis-je en l'écrasant sur son torse.

J'ouvre ensuite la porte et il me suit se mettant à mes côtés. Remettant sa veste comme si de rien n'étais.

- C'est moi qui te mets dans cette état. Reprend t'il en remettant bien son col.

- Tu pourras dire ce que tu voudras mais toi et moi James ça n'arriveras jamais. Dis-je en saluant les quelque personne qui nous disait au revoir au fur et à mesure ou on arpentait les pièces.

Je l'ignore complètement et passe devant lui alors que je le sens se raidir dans mon dos. J'espère que ça le calmera. Je me dépêche de rejoindre Vadim et Jared une fois dehors.
Lorsque celui ci nous vois arriver il ouvre la porte et je m'engouffre dans celle ci me mettant à côté de Jared après lui avoir souris et qu'il me rend la pareille.
Quelque seconde plus tard, on est rejoins par les deux hommes et Jared perd complètement son sourire lorsque James prend place en face de lui.

Je ne le répèterais jamais assez mais je suis définitivement dans une sacré merde.