𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟑

𖤓

ET DANS LES LARMES DE CEUX QUI
VIVENT, JE LAVE LE SANG DES
▬▬ MARTYRS ▬▬
















             Il enfermait sa gorge tel un étau.

             Compliquant quelque peu sa respiration, un sanglot enserrait son œsophage. Inexplicable pourtant, il était là. Tel un carcan emprisonnant le soulagement d’Emeraude après ce long combat.

             Devant ses yeux rougis et son teint blafard s’étendaient à perte de vue des dunes de sables. Ses pieds, nus, s’enfonçaient d’ailleurs parmi les grains chauds qui se refermaient sur eux en une douce caresse. Agitant ses orteils sans regarder ceux-là, la soldate se délecta de la sensation de ces fines particules glissant sur sa peau. Cela avait quelque chose de réconfortant. Comme si cela faisait des lustres qu’elle avait attendu de pouvoir se délecter de cette sensation.

             Le dos droit, les jambes caressées par le sable et les yeux posés sur le paysage face à elle, pas une seule seconde la pensée que l’endroit dans lequel elle se trouvait était étrange ne la traversa. Non. Elle ne songea pas le moins du monde au fait qu’elle aurait dû se réveiller à l’infirmerie ou même sur un cheval rentrant de leur excursion. Elle ne réfléchit pas non plus au fait que la matière se trouvant à ses pieds, qu’elle trouvait pourtant si familière, elle ne l’avait jamais connue.

             Du moins, pas dans cette vie-là.

             A vrai dire, son esprit ne semblait pas le moins du monde chercher forme de rationalité. Les dunes de sable s’étendant devant elle ressemblaient à une mer statique, un océan de roche. Et, une partie d’elle jugeant ces deux notions comme familières, elle ne s’arrêta pas le moins du monde sur ce qu’était une mer ou un océan.

             Il lui semblait que là, quelque part en elle, que ce soit dans sa tête, son cœur ou son passé, elle l’avait toujours su. Un paysage nouveau lui semblant si familier qu’elle se détournait de la surprise qu’il lui offrait.

             A vrai dire, rien dans ce qu’elle voyait, pas même l’étrange ciel, ne vint lui arracher un hoquet de stupeur. Non. Comme revigorée par cette simple vue spectaculaire, elle se contentait de se nourrir du calme qui l’envahissait à mesure qu’elle se laissait bercer par les détails de cette singulière toile.

             Pourtant, elle n’arrivait pas à ignorer le sanglot obstruant sa gorge. Même si elle n’en comprenait pas l’origine.

             Devant elle, la voûte céleste épousait les dunes de sable. Sur sa toile noire s’illuminait un millier de paillettes blanches appelées étoiles, lesquelles s’articulaient dans des trainées violettes tirant sur le marron. Comme des nuages de couleurs. Et ces éléments cohabitaient dans un spectacle si doux qu’elle sentit ses lèvres se hausser malgré elle.

             La puissance des nuances évoluant dans la peinture céleste se voyait aux mille et un reflets divers qu’elles projetaient sur le sable, le colorant.

             Faisant de ce spectacle simple la plus belle chose qui lui ait été donné de voir.

— Où sommes-nous ? demanda-t-elle soudain d’une douce voix qui vint envelopper ce lieu pourtant infini.

             La dune sur laquelle elle se trouvait semblait plus haute que les autres, ce qui lui permettait d’avoir une vue panoramique sur le sol s’étendant loin devant elle. Mais la personne à qui elle s’adressait venait de derrière elle.

             Apparue comme par enchantement.

— Partout et nulle part à la fois, répondit un homme au ton apaisant.

             Elle le devina quelque peu en retrait sur sa droite mais ne se tourna pas en sa direction pour le regarder. Elle était tout bonnement incapable de s’arracher à la contemplation de ce paysage enchanté.

             Mais le nouveau venu ne s’en formalisa pas, continuant même son explication à laquelle il ajouta quelques détails.

— Tu ne t’en souviens pas mais tu es déjà venue ici. Seulement c’est la première fois que tu arrives à voir ce qu’il se trouve autour de toi comme les dunes et le ciel, à entendre quoi que ce soit comme ma voix et la tienne ou même à ressentir la moindre chose comme ces grains de sable ou tes propres vêtements sur ton corps, expliqua-t-il. Jusque-là, tu t’étais contentée de flotter dans le néant.

             A ces mots, les paupières d’Emeraude s’ouvrirent un peu plus. Elle savait de quoi Armin parlait. A l’instant même où il avait prononcé ces paroles, le nom de ce lieu qu’elle semblait avoir toujours cherché lui était apparu à l’esprit.

             Comme une évidence.

— La Passerelle, murmura-t-elle.

             Elle sentit le garçon acquiescer à côté d’elle.

— Au terme du temps que j’ai passé ici, nombreuses ont été mes observations. Ce lieu marque le passage entre le monde des morts et celui des vivants. Mais il est aussi un moyen de rejoindre le chemin, ce qui explique ma présence ici.

             Bien que nul n’ait jamais expliquer à Emeraude ce qu’était le chemin, il lui semblait qu’elle l’avait compris d’elle-même. Un endroit hors du temps, une longue ligne que seuls les titans pouvaient arpenter.

             Pourtant, il lui semblait que même elle l’avait fait. Et elle n’était alors pas seule.

— Il semblerait que tu sois la gardienne de la Passerelle.

             Les sourcils de la concernée se froncèrent mais elle ne se détacha pas le moins du monde des dunes. Ses iris demeurèrent fixées sur les monts de sables, comme attirées par quelque chose qu’elle ne voyait pas mais devinait aisément.

             Des âmes.

— Même si ton frère n’a pas toutes les cartes en main, il a deviné déjà bien des choses sur ta famille. Et mon errance le long du chemin, ma position d’observateur omniscient m’a permis de voir le reste.

             Il marqua une brève pause, rejoignant la jeune femme pour se tenir juste à côté d’elle. Et elle ne sut exactement pour quelle raison elle se sentit bien à ce geste. Comme si cet homme qu’elle avait rencontré sur les champs de bataille, cette voix qui avait tant hanté son esprit lui avait manqué.

             Comme s’il était son ami.

— Les femmes de ta famille sont frappées d’un don, une connexion avec l’au-delà. Il existe deux pôles : l’ataraxie, l’état de bien absolu, et la mort. Plus les Gardiennes se rapprochent de la mort, plus cette connexion est forte, plus elles sont proches de l’ataraxie, moins cette connexion est forte.

             Sans regarder le soldat, Emeraude tendit grandement l’oreille.

— Tu n’entendais par exemple ma voix que lorsque tu avais mal physiquement ou émotionnellement. Même si tu ne le soupçonnais pas forcément…, poursuivit-il. Car la douleur est plus proche de la mort que du bien-être.

             Elle acquiesça faiblement. Elle s’était déjà rendue compte de cela. A l’exception de sa première rencontre avec le caporal-chef, à chaque fois qu’Armin avait pu établir un contact avec elle, elle avait mal. Des bouts de verres incrustés dans sa peau lorsqu’elle avait annoncé la chute du mur et la prise d’Ymir sur elle quand elle avait réalisé que des traitres avaient envahis leur rang, la souffrance lui avait toujours permis d’établir un contact avec l’homme.

             Ou plutôt, d’établir un contact avec l’endroit où il se trouvait.

             Aussi, maintenant qu’elle songeait à Levi ou plutôt, ce qu’elle avait entendu lors de son premier contact avec lui, elle comprenait que ce moment n’était pas exent de douleur. Il s’était passé quelque chose lorsqu’il l’avait touchée, un torrent d’émotions enfouies aussi puissantes que douloureuses qui l’avait submergée. Une souffrance émotionnelle, comme l’avait expliqué Armin.

             Il y avait quelque chose chez le noiraud qui lui faisait mal. Comme la sensation d’un vœu disparu.

— Tu n’es pas la seule à connaitre ce procédé. A vrai dire, tous les titans l’appliquent afin de se transformer. Car la douleur leur permet d’établir une connexion avec le chemin et que, en se liant à celui-ci, ils peuvent ainsi entamer leur transformation.

             La jeune femme acquiesça faiblement. Qu’il s’agisse de la lame figée dans le corps d’Annie avant sa transformation ou même la morsure que s’infligeait Eren à chaque fois, elle avait déjà été témoin de ce procédé visant à se mutiler pour se connecter au titan en eux.

— Tu n’es, à vrai dire, pas seulement la gardienne de la Passerelle mais aussi du Chemin, expliqua Armin. Comme chaque femme de ta famille.

             Se redressant quelque peu, Emeraude ne put s’empêcher de froncer les sourcils. Avait-elle bien entendu ?

— Il ne peut exister qu’une seule gardienne à la fois. Voilà pourquoi, généralement, le pouvoir saute une génération ou deux dans ta famille. Si une gardienne est vivante et donne naissance à une fille, celle-ci n’aura pas le pouvoir. Même si la gardienne meurt, le pouvoir n’est pas magiquement légué à son enfant. Il faut que son enfant ait à son tour une fille pour que le pouvoir lui soit léguer. Soit on nait avec, soit on ne l’a jamais.

             La jeune femme se raidit. Le suicide de sa mère avant sa naissance. Elle comprenait maintenant.

             Ses lèvres s’entrouvrirent légèrement, tremblantes. Mais le blond la devança.

— Ta mère savait qu’un mal vous guettait, toi et Edward. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle a fait disparaitre votre nom de famille et ne t’as jamais donné de prénom permettant de t’identifier.

             Il marqua une brève pause.

— Si elle était morte après ta naissance, ce qui serait arrivé très rapidement compte tenu du fait qu’elle était déjà recherchée, tu n’aurais jamais eu ce pouvoir qui t’as permis de sauver tant de vies déjà. Il aurait fallu attendre que tu tombes enceinte et espérer qu’il s’agisse d’une fille.

             Le cœur d’Emeraude rata un battement.

             Sous ses yeux qu’elle garda pourtant ancré dans ce paysage, celui-ci devint invisible. Bien que les dunes et le ciel étoilé demeurèrent intacts, que les terres dont elle était la gardienne ne bougèrent pas le moins du monde, elle ne parvint plus à les voir. Cette nouvelle l’avait frappée avec une telle force qu’elle ne fit plus attention à ce qu’il se trouvait devant elle.

             Là, sur la Passerelle, à la jonction entre les morts et les vivants, sur ces dunes parsemées des âmes de ceux morts au combat, face à des soldats qui la regardaient mais qu’elle ne parvenait pas à voir, dos à un homme qui avait juré de se battre à ses côtés, elle venait d’apprendre la vérité. Oui. Armin venait de lui révéler la raison pour laquelle sa mère était morte.

             Un spasme prit sa lèvre inférieure. Ce n’était pas par haine mais par amour que sa génitrice avait effectué cet ultime geste désespéré. Là, tapis entre les hauts murs, un danger avait guetté sa famille depuis bien des années. Et jamais Emeraude ou Edward n’aurait pu songer survivre sans le sixième sens, ce pouvoir se particulier.

             Cependant sa mère savait qu’elle mourrait bientôt. Les Gardiennes ressentent ce genre de chose, tout comme sa fille peut annoncer avec certitude un décès proche. Alors, sachant qu’elle s’en irait de toute façon et ne pouvant risquer de mettre au monde un enfant dépourvu du sixième sens, elle avait fait le choix qui lui semblait être le plus judicieux.

— Tu ne t’en souviens pas, déclara Armin, mais il a existé une époque où tu vivais en compagnie de quelqu’un que seule toi voyait. Une personne qui t’était chère mais qui était décédée. Et, durant longtemps, bien des personnes ont expliqué cela par de la folie ou même l’état de déni suite au décès de cette personne.

             Elle fronça les sourcils. C’était étrange comme, même si elle n’avait effectivement aucun souvenir de cette histoire, celle-ci lui semblait familière.

— Il est arrivé la même chose à ta mère avant son décès. Durant quelques mois, elle a vécu avec son défunt mari, effrayant les villageois qui la croyait folle.

             Il marqua une brève pause.

— Mais la folie n’est rien d’autre que ce que l’on ne comprend pas. Et, effectivement, ils ne la comprenaient pas.

             Les paupières d’Emeraude s’écarquillèrent. Les mots d’Armin glissaient dans ses oreilles, s’insinuant dans son esprit dans un geste aussi douloureux que doux. Il fallait qu’elle sache.

             Mais son cœur se faisait bien lourd dans sa poitrine.

— Comme je te l’ai dit, plus les Gardiennes sont proches de la mort, plus leur contact à l’au-delà est fort. La douleur te donnera un simple pressentiment. Mais le fait d’être condamné à mourir très prochainement sera marqué par quelque chose de plus fort…

             La jeune femme releva vivement la tête.

— …Quelque chose comme le fait de parvenir à voir les morts.

             Enfin, elle se tourna vers Armin. Son geste fut brutal, presque furieux. La capuche de son vêtement se secoua vivement lorsqu’elle lui fit face et elle vit son interlocuteur quelque peu surpris par sa rapidité.

             Pourtant, il n’eut aucun geste de recul. Ses grands yeux bleus demeurèrent posés sur elle, son fin nez retroussé continua de surplomber de fines lèvres statiques tandis que ses cheveux blonds coupés de façon similaire à ceux de Levi adoucissaient ses traits. Il n’était réellement que douceur.

             Seulement les révélations d’aujourd’hui semblaient empoisonnées.

— La plupart des gens ne croyant pas aux fantômes, tous ont fait le choix de dire que toi ou ta mère avaient des hallucinations. Mais après quelque temps ici, je peux te dire qu’elle et toi voyiez simplement ce que votre pouvoir vous permettait de voir.

             Les sourcils d’Emeraude se foncèrent. Son regard se fit vitreux. Trop d’informations. Beaucoup trop d’informations. Un passé qu’elle semblait avoir oublié. Une mère aussi mal traitée qu’elle par son village. Des hallucinations s’avérant avoir été des fantômes bien réels. Plus rien n’avait de sens.

             Et une incohérence subsistait.

— Selon ta logique, nous deux étions condamnées, à deux doigts de mourir et c’était ce qui expliquait qu’on voyait des fantômes. Seulement même si ma mère est morte, moi je suis encore vivante. Et je n’ai aucune maladie ni hallucination.

             Elle sentit le regard d’Armin sur elle se faire plus doux.

— Tu n’es pas obligée d’avoir une maladie pour être condamnée, il suffit que la mort te guette, nuança-t-il. Ce qui attendait ta mère, par exemple, était un meurtre et non un cancer ou autre.

             La gorge de la soldate se serra à un point tel que, lorsqu’elle répondit, sa voix sembla étranglée. Mais elle avait besoin de savoir.

             Elle battit des paupières, tentant d’y chasser la poussière coincée.

— Et qu’est-ce qui m’attendait, moi ?

             Un silence. Bref. Embarrassé. Sans même le regarder, elle devina le regard fuyant du blond. Il n’était pas facile de répondre à une telle question.

             Selon lui, par le passé, elle avait été en contact avec un fantôme durant longtemps, une personne que tous avaient qualifié d’hallucination mais qui avait bel et bien existé. Un défunt. Et cela ne s’était produit que parce qu’elle s’apprêtait à être emportée par la faucheuse.

             Dans ce cas, pourquoi était-elle encore vivante ? Quelle mort avait-elle bien pu éviter ?

— Le suicide.

             Violent, ce mot s’abattit comme un coup sur les épaules de la jeune femme. Rapide. Trois syllabes fluide et distincte. Une simple parole. Mais qui cachait tant.

             Le suicide.

             Dans un passé qu’elle devinait vrai, sans même savoir pourquoi, un moment révolu qu’elle n’avait pas songé une seule seconde à mettre en doute, un instant qu’elle avait aujourd’hui oublié, sa souffrance morale avait été telle qu’elle avait failli se suicider. Ses yeux s’écarquillèrent. Elle se demanda pourquoi.

             Seulement, aussitôt, elle comprit.

— Edward…, murmura-t-elle simplement.

             A l’exception de sa génitrice, il avait longtemps été sa seule raison de vivre. Et Armin avait évoqué un déni de sa part suite à un décès alors qu’elle avait toujours été consciente de la mort de ses parents. Cela ne laissait donc pas beaucoup d’explications.

             Par le passé, son frère avait trouvé la mort. Et, à l’instant même où cela s’était produit, la faucheuse s’était rapprochée d’elle. Le fantôme d’Eddie qu’elle avait confondu avec son frère vivant avait été alors la seule chose l’empêchant de le suivre.

             Sans doute le blond avait-il alors conscience que, s’il révélait la vérité sur son décès et le fait qu’il n’était qu’un fantôme, elle le suivrait sans hésiter en se donnant la mort. Et cette simple idée l’avait donc poussée à ne jamais révéler à sa sœur la vérité.

             Cependant, elle était encore en vie. Et lui aussi. Cela se voyait aux nombreuses interactions qu’il avait avec des personnes bel et bien vivantes.

— Comment avons-nous survécu ? demanda-t-elle, désarçonnée.

             Il y avait quelque chose d’incohérent. Elle sentait au plus profond d’elle-même qu’il disait la vérité, elle pouvait même presque se souvenir du jour où son frère avait trouvé la mort, elle voyait quasiment le figure sombre d’Erwin Smith des années plus tard lui annoncer la vérité.

             Et pourtant, elle était aussi certaine que tout cela n’avait jamais eu lieu. Du moins, pas dans cette vie-là.

— En ce qui te concerne, tu as rencontré une personne qui, sans même qu’aucun de vous d’eux ne le soupçonne, t’a sauvée de toi-même.

             Un spasme la prit. Une dense chaleur se répandit dans ses entrailles. Oui. Armin disait vrai.

             Même si elle n’était pas capable de désigner cet individu, la façon dont son cœur s’emballa soudain lui suffit à comprendre qu’il existait bel et bien. Quelqu’un lui avait tendu la main lorsqu’elle en avait le plus besoin.

— Et en ce qui le concerne ? demanda-t-elle tout de même, curieuse.

             Mais il ne lui offrit pour seul réponse qu’un énigmatique sourire. Ses hautes pommettes vinrent plisser ses yeux azurs tandis que ses pupilles se voyaient illuminées d’un nouvel éclat. Un simple rictus qui en disait long.

             Soudain, la jeune femme vit du coin de l’œil une forte lumière émerger de derrière elle, comme si une porte s’était ouverte dans son dos. La vaste lueur blanche vint illuminer de plein fouet la figure d’Armin qui lui faisait face mais elle ne songea même pas à se tourner vers elle.

             Il lui fallait des réponses.

— Puisqu’il t’a sauvée, la moindre des choses est de tenir la promesse que tu lui as faite.

             Elle fronça les sourcils, intriguée par ces énigmatiques mots. Seulement au même-moment, les étoffes l’habillant vinrent se plaquer sur son corps, comme si la lueur s’étant allumée derrière elle l’aspirait.

             Elle revenait à la réalité.











— Rentre à la maison, Emeraude.

 











chapitre un peu particulier pour tout éclaircir !

je voulais vous remercier pour tous les commentaires sous le dernier chapitre, je n'y ai pas forcément répondu mais ils m'ont fait très plaisir !

et j'ai pas beaucoup relu mon chapitre donc c'est très gentil de m'avoir souligner les fautes, je les corrigerai :)

quoi qu'il en soit, vous êtes adorables et je ne pouvais donc pas continuer à ne rien poster !

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