La mèche est allumée
La flamme est préservée
Ciel et bleuets bleutés
L'astre solaire les enjolivant
S'élève haut dans le firmament
Fleurs et bourgeons
Insectes, oiseaux, papillons
Muses d'été et de printemps
Le jour comme la nuit sont illuminés
L'un par un astre brillant, lampe dorée
L'autre parsemée de petits bouquets scintillants
Accompagnée d'un (il)lustre d'argent

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  Sentiment apaisant
Mélodie enivrante
Parfum d'amour
Doux, sucré, douillet, amoureux
Amour jamais connu
Amour tant rêvé
Dans un autre monde
Dans une autre réalité
Imaginé pour l'éternité
Mais voilà déjà que me rattrape la réalité
J'entame un tendre ballet
La flamme brûle et réchauffe mon coeur

▪■▪

   La flamme chancelle
Abandon, solitude
Peur, angoisse, rejet
Je me sens si seule...
Personne ne me regarde
J'ai beau crier et appeler
Personne n'est là
Personne ne viendra
Je tends une main désespérée
Sauras-tu l'attraper ?
Je flottais, je nageais
Mais maintenant... Je coule pour me noyer
Dans l'océan de chagrin que mes larmes ont formé
Mon âme sombre dans mon être
Pourquoi cela m'arrive-t-il ?
Pourquoi me refuse-t-on une simple aide ?

▪▪■

   Dur réveil
Non, point de soleil
Chaleur disparue
Atmosphère tendue
De gris horizons
Entrée en dépression
Les mains de mes démons
Se manifestent, me griffent, me blessent
M'étouffent, m'étranglent, m'oppressent
Mes larmes ne montent plus à mes yeux
C'est mon coeur qui se noie,
Dans un liquide sirupeux
Il y baigne
Il en saigne
Le sang goutte, s'écoule hors de mon corps
Hors de mes veines
Des ratures, des traits
Tirés, tracés
Sur mes bras coule l'onde rougeâtre
De même que de ma bouche acariâtre...

■▪■

   Pourquoi serait-ce à moi de souffrir ?
Pourquoi serait-ce à moi de périr ?
Questions incessantes
Tournantes, obsession
Tourments profonds
J'en perds la raison
Je divague
Ma colère me ravage
Ma haine fait naufrage
Destructrice, impitoyable
Pensées confuses, embrouillées, éparpillées
Acte cher, mais tant regretté
Me voilà l'oiseau chanteur dont les ailes ont été arrachées
Je me cogne contre les barreaux de ma cage, ne pouvant plus voler
L'espoir a lui
Un instant
Même faiblement
Dissipant la nuit
Le brouillard
Effrayant cauchemar
Mais à présent
Ténèbres, abîmes
Et obscurité prédominent
La flamme brûlante et chaude
Dans son bougeoir
Fragile créature dansante
Vient de s'éteindre, de choir
Il n'a suffit que d'un baiser
Le baiser de la mort et de mes sombres pensées
Serait-il possible de la rallumer ?
Sur cette balustrade, bras écartés
Nouvelles ailes
Je m'apprête à prendre mon envol
Vers l'espoir perdu
Vers la liberté voulue
Je ferme les yeux et laisse le sommeil éternel m'emporter...

▪▪▪

   Je m'éveille en sursaut
À mon front, la sueur perlant
À tout rompre, mon pouls battant
Je souhaite que ce vol ne demeure à jamais qu'une chimère
Et que jamais je n'ai le courage de le faire...

D.W ࿐

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NDA :
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