𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐗𝐗𝐗𝐈𝐕
A R T D U
— C R I M E —
cw : c'est un test
je tente un lemon
avec cette ff puisqu'elle
est moins lue que
les autres
si les commentaires
sont corrects, contrairement
à ce que j'ai pu avoir sur
mes autres FFS,
je tenterai peut-être de
reprendre
LA NUIT A ETE LONGUE mais elle n’a pas encore touché à sa fin. Je peine à réaliser la conversation surréaliste que j’ai eu avec Sieg. Moi qui voulais à l’origine le convaincre de rester me suis vue contrainte d’affronter l’étrange sentiment qui s’empare de moi au contact de Livai. Et je ne suis toujours pas remise des paroles qui ont été prononcées.
« C’est à toi de choisir ce qui est possible ou pas, ma belle. »
Mes sourcils se froncent. Ai-je réellement compris ce que je crois avoir compris ? Et était-ce là ce qu’il y avait sincèrement à comprendre ?
Je ne sais vraiment quoi penser de tout cela. J’aime Sieg. Mon cœur s’emballe en sa présence et je serais déchirée si je devais vivre sans lui. Je suis allée jusqu’à cracher sur ma dignité et briser mon égo en le suppliant de rester. Jamais je ne me serais imaginée capable de telles choses.
Mais je l’ai fait. Je me suis jetée dans sa chambre et en suis sortie déboussolée, incapable de pouvoir déterminer si j’avais dans la tête plus de réponses que de questions.
— Le soleil va se lever, tu devrais dormir un peu.
La voix de Livai retentit dans mon dos. Je me retourne et le trouve, dans l’encadrement de la porte de la cuisine. Une tasse vide à la main, il observe les miennes s’affairer autour de bol et préparations diverses.
— Je ne parvenais pas à trouver le sommeil donc je me suis dit que… Lila aime les pancakes et elle se lève dans trois heures, ce qui me laisse tout juste le temps de faire une mousse au chocolat, je murmure d’un air hagard.
Autour de moi et sur le plan de travail s’étendent divers débuts de recettes non-abouties que j’ai entamé pour me vider l’esprit. Un poulet méticuleusement nettoyé puis épicé attend d’être enfourné ainsi que des tomates farcies d’un mélange végétale et une sauce au potiron dans le mixeur désespère d’être moulinée…
Mes yeux se posent sur la préparation de pancake et je soupire en remarquant la mousse tout juste terminée que j’ai oublié de mettre au frais. Je me précipite vers le réfrigérateur et ouvre sa porte avant de l’y déposer.
A l’instant où je la referme retentit la voix de son père, dans mon dos :
— Vider l’esprit en occupant les mains… Tu n’as pas changé.
— Oh que si, j’ai changé, je lâche dans un rire amère. Je n’ai pas tenu de pinceau depuis des lustres, je suis désespérée de me faire aimer par ma fille, j’ai laissé ma plus belle réussite s’effondrer et une vulgaire traitresse en récolter les lauriers, traitresse qui était ma meilleure amie et maintenant, dans cette énorme tempête de merde qu’est ma vie, j’envisage de me mettre en couple avec non pas un mais deux hommes !
Dans un mouvement de colère, je balance la fourchette pleine de blanc d’œuf dans l’évier et m’appuie sur le plan de travail. Penchée en avant, j’inspire profondément avant de lever les yeux vers Livai. Il me regarde calmement.
— Tout a changé, Livai.
Il ne répond pas, se contentant de se décoller de l’encadrement de porte et marcher jusqu’à moi. Je frémis sous le robe portefeuille noire que je porte, soudain consciente de ma nudité. Il contourne le comptoir pour se mettre à côté de moi et y dépose sa tasse.
Nos corps se frôlent. Je déglutis péniblement et tourne la tête. Mais à l’instant où je le fais, il saisit mon menton entre son index et son pouce et me force à le regarder à nouveau. Ses yeux profonds me sondent, s’ancrant en moi. J’y devine une douceur inédite qui m’apaise.
— Laisse ça et suis-moi.
Sans me laisser le temps de protester, il avance. Je mets quelques secondes avant de jeter un regard à mon bazar et secouer la tête. Il s’arrête sans se retourner. Je dois m’avouer surprise qu’un maniaque comme lui ne tente pas de revenir sur ses pas pour tout ranger.
Je finis par le suivre et nous sortons de la pièce avant de traverser le couloir. Mon estomac se noue quand je réalise vers quoi nous nous dirigeons. La chambre de Lila. Ou plutôt, la pièce juste à côté qui est celle de Livai.
Légèrement appréhensive, je déglutis péniblement quand il ouvre la porte. Mes sourcils se froncent en découvrant le contenu de cette dernière et je demeure pantoise, réalisant de quoi il s’agit. Mon cœur se serre et mon estomac remue face à la quantité de toiles éparpillés sur des murs et chevalet, dissimulant presque le lit à baldaquin et l’armoire dans la pièce. Au centre, une toile vierge et posée parmi des grands bacs de peintures, des tubes d’acryliques et pinceaux sont éparpillés sur un chariot.
— Tes originaux, commente Livai. Aucune copie d’autres œuvres. Simplement ton art… Tu sais qu’il vaut une petite fortune ?
Je me tourne vers lui, atterrée tandis qu’il s’approche du portrait d’une femme hurlant sous un drap blanc. Je l’ai peint quand Foucault m’a forcée à travailler pour lui.
— J’ai eu du mal à les récupérer, susurre-t-il en caressant la surface. Mais je les voulais à tout prix. Même si elles n’étaient pas tes célèbres faux, elles se vendaient très bien et j’ai dû me battre pour certaines… Dont celle-ci.
Il l’observe avec retenu, comme s’il s’empêchait de laisser ses sentiments exploser devant moi. Mais une certaine douleur habite son regard.
— J’aurais tout fait pour préserver (T/P). Le Corbeau Blanc semblait l’avoir effacée et ces peintures étaient le seul moyen pour moi de te garder. Elles étaient ce que j’avais de plus cher au monde. Ou plutôt, elles étaient vestige de ce qui m’importait le plus.
Il lève un regard douloureux sur moi. Mes yeux s’humidifient.
— Jamais je ne cesserai d’aimer la mère de mon enfant. Jamais. Et si elle existe, quelque part sous les plume du Corbeau Blanc, alors je veux croire que je peux l’atteindre.
— Livai…, je murmure d’une voix étranglée.
Mais il m’ignore, se contentant de s’assoir sur le tabouret devant la toile vierge. Puis, se tournant vers moi, il tend la main en ma direction.
— S’il-te-plaît, chuchote-t-il.
Je m’approche doucement et la saisit avant de m’assoir sur l’une de ses cuisses. Je frissonne en sentant son torse contre mon flanc et son souffle dans mon cou. Une douce torpeur se déploie en moi, éclatant en capitons de chaleur.
Saisissant un pinceau, il le place dans ma main. Je frissonne mais saisit le martre avant de froncer les sourcils face à sa brosse trop épaisse. Je l’observe quelques instants, la main de Livai se refermant sur la mienne et son souffle vibrant contre ma peau.
— Je n’utilise jamais de martre pour débuter mes toiles personnelles. Ce pinceau est épais mais il est idéal pour les retouches dans mon art, je chuchote.
La main de Livai se détache de la mienne. Je me tourne vers lui, surprise, et sens mon cœur s’emballer en constatant des larmes dans ses yeux. Son menton tremble et sa paume se pose sur ma joue, tendre et délicate.
— Alors tu es vraiment revenue, (T/P), chuchote-t-il.
Je laisse tomber le martre qui heurte le sol, me tournant plus encore vers le noiraud. Nos nez se frôlent. Il louche sur mes lèvres et je l’observe faire. Son corps est brûlant, contre le mien. Une larme coule sur sa joue. Je l’essuie du bout de l’index et il lève à nouveau ses pupilles sur les miennes.
Je lui souris doucement, me sentant apaisée par l’inhabituelle bonté dont il fait preuve.
— Je ne suis jamais partie, Livai, je murmure. J’ai toujours été là… « sous les plumes blanches du corbeau ».
— Tu as cessé de m’aimer, pourtant.
A mon tour, je caresse sa joue. Sa main libre se pose sur le bas de mon dos, me rapprochant plus encore de lui et plaquant nos torses l’un à l’autre.
— J’ai cessé de te connaitre mais je crois que jamais je n’ai pu ni ne pourrais cesser de t’aimer, Livai.
Je ne parviens presque pas à croire ce que je viens de déclarer. Mais je le sens pourtant dans chaque fibre de mon être. Il ferme les yeux, posant son front contre le mien et soupirant contre moi :
— Alors aimes-moi. Embrasse-moi. Vis-moi. Chéris-moi.
Sa main sur ma joue se fait presque tremblante et son souffle, sporadique.
— En prison, je n’attendais qu’une seule chose : retrouver ma famille. Seulement si j’ai récupéré Lila, il m’a semblé qu’une partie de moi restait enfermée par ma propre douleur et maintenant…
Il ouvre les yeux et recule légèrement.
— Et maintenant, je veux être libre.
Je ne parviens pas à me retenir davantage et presse mes lèvres contre les siennes. Sa main posée dans mon dos presse ce dernier, me plaquant plus fermement à son corps quand j’enroule mes bras autour de sa nuque. Sa langue touche la mienne, s’enroulant autour d’elle tandis que je gémis légèrement, ondoyant contre lui.
Sa paume sur la chute du creux de mes reins glisse et son bras m’enroule tout entier. Mes jambes enferment sa taille et il se lève, caressant ma joue de sa main libre avant de la descendre jusqu’à presser ma fesse fermement.
Ma tête bascule en arrière et je gémis. Aussitôt, il embrasse ma gorge. Puis sa langue trace la ligne de ma mâchoire et je me frotte à lui.
Gauchement, il se déplace. Bientôt, je bascule en arrière en l’emportant avec moi et me retrouve allongée sur son lit. Il se redresse tandis que je respire difficilement, m’observant depuis sa hauteur, les ombres dessinant un masque empli de désir sur son visage.
Ses doigts habiles défont le nœud de ma ceinture. Je frissonne sous lui. Puis, il ouvre un pan de ma robe ainsi que le deuxième, dévoilant mon corps entièrement nu. Je saisis ma lèvre entre mes dents tandis que mon ventre tremble.
— Aucun sous-vêtement, hein ? chuchote-t-il dans un rictus malicieux en se penchant sur moi.
Ses lèvres embrassent les miennes et je ferme les yeux. Soudain, sa cuisse se presse à mon entrejambe mouillé et je gémis bruyamment en me cambrant. Des décharges électriques se répandent dans mon corps et il rit doucement en me voyant faire.
Sa main caresse doucement ma joue avant qu’il ne l’embrasse délicatement. Puis, il fait pareil avec mon front et susurre à mon oreille :
— Si tu savais combien de fois je me suis imaginé te faire ça.
Il presse à nouveau sa cuisse et je gémis, sentant mes lèvres palpiter contre lui. Groggy et enivrée par mon plaisir, je tente de déboutonner sa chemise mais mes gestes sont lents et Livai prend plaisir à m’interrompre en appuyant sa jambe contre moi, me poussant à me cambrer dans un gémissement.
Soudain, ses lèvres se referment sur mon téton, l’aspirant. Je plaque aussitôt ma main sur ma bouche, tentant de réprimer le hurlement qui menace de la traverser. Il rit contre ma peau et mes yeux roulent dans mes orbites. Puis, tandis qu’il suçote à nouveau mon sein, sa main se glisse entre nous et il titille mon clitoris de ses doigts fins.
— Livai ! Je…
Mais je n’arrive même pas à finir ma phrase. Il me semble que mon cœur va exploser dans ma poitrine tant tout cela est intense. Il me masturbe avec frénésie sans cesser d’embrasser ma poitrine. Je ne sais plus où donner de la tête. Ma main demeure plaquée contre ma bouche, tentant de m’empêcher de crier trop bruyamment mais des larmes de plaisir coulent sur mes joues.
Des vapeurs s’amassent en moi et je respire plus bruyamment. Il saisit mon téton entre ses dents, tirant légèrement dessus et je couine. Sa main libre vient trouver la mienne, la serrant avec vigueur tandis que mes cinq autres doigts empoignent le drap.
— Livai…
Il remonte jusqu’à mon cou, l’embrassant tandis qu’il susurre :
— Oui, chérie ?
Soudain, je me cambre violemment. Son index s’insère en moi et je pousse un hurlement qu’il étouffe aussitôt en posant ses lèvres sur les miennes. Une larme de désir coule sur ma joue et l’orgasme me foudroie. Mon âme semble quitter mon corps un instant quand je me contracte entièrement.
Puis, je me détends petit à petit, essoufflée et peinant à croire ce qu’il vient de se produire.
— Tu as été formidable, ma belle, chuchote-t-il en essuyant le faible résidu de sueur sur mon front.
Doucement, il pose ma tête contre son torse et me prends dans ses bras. Je fonds dans son étreinte, apaisée et euphorique. Je sais qu’il me faut aller me nettoyer et même faire un tour par les toilettes mais je veux juste profiter de cela, maintenant.
Quelques minutes de paix absolue.
j'espère que ça va
bien se passer, on
atteins lentement
la fin de cette
fanfiction
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