𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐈
A R T D U
— C R I M E —
UNE PROFONDE INSPIRATION gonfle mes poumons d’un air délicatement parfumé. L’odeur du bois de santal enivre mes sens. Mes mains se font moins crispées sur mes genoux, mon dos se détend tandis que le tatami sous mes fesses semble plus confortable qu’auparavant. Le moindre de mes muscles se dénoue, comme si un enchantement était parvenu à apaiser mes maux.
Mais la magie n’a en réalité rien à voir là-dedans. Seul le pouvoir compte.
Qu’il s’agisse de celui que j’exerce sur ce monde d’une main de fer glissée dans son gant de velours ou encore celui que j’use sur ma propre personne en ce moment même, tout n’est jamais que question de pouvoir. De contrôle. De puissance.
Là est la clé leur faisant défaut.
Rouvrant les paupières, mes yeux tombent aussitôt sur les cloisons de papier coulissantes nous entourant. Ces fusuma sont présentement fermés afin d’offrir à mon hôte et moi une certaine intimité. Entre nous, un plateau de bois où gisent une théière et deux bols pleins nous séparent. Le thé bouillant laisse échapper une dense vapeur qui s’élève dans les airs. Son parfum est plaisant.
Mon regard s’attarde sur le visage bouffi de l’homme me faisant face. Sur son crâne, des tatouages insensés tendent à le faire passer pour un membre des yakuzas. Mais ces esquisses, représentant différents animaux et symboles, sont en réalité des peintures charnelles que différents gangs arborent. Ils n’ont donc pas vraiment de sens.
Sous son oreille, les chiffres 12.06.08 sont visibles. Il s’agit de la date de création des Susurros, les dominicains contrôlant actuellement la partie sud de ce pays. Et, couvrant sa pomme d’Adam, un cœur à l’envers rappelant la maladie de l’épouse du veuf et chef des Pomsty, les slovaques détenant le nord de la nation, brille par son incongruité. Sur le restant de son crâne, quelques dragons faisant référence à certains clans yakuzas et arbres rappelant des groupes allemands s’étendent.
Cet homme n’est membre d’aucun de ces clans. La noirceur de l’encre montre que tous ces tatouages ont été fait la même semaine. Or il est inconcevable qu’un seul homme soit membre de différents clans en même temps. Les criminels ne sont pas du genre à partager leurs frères d’armes. Et ces tatouages ne peuvent pas se faire à la légère, il s’agit-là de récompenses. Je parie qu’il n’est même pas au courant. Il se serait montré plus subtile, sinon. Il n’a absolument pas gagné le droit de se parer de ces symboles.
Il tente seulement de faire croire avec maladresse qu’il est dangereux.
— Madame, dit-il en se penchant en avant dans une révérence et évitant mon regard. C’est un honneur de rencontrer celle que l’on nomme le Corbeau Blanc.
— Abrège, on a pas la nuit devant nous, résonne la voix d’un de mes lieutenants, à quelques mètres dans mon dos, sur ma droite. T’as déjà de la chance qu’elle ait accepté de te recevoir.
L’homme tatoué et gras regarde rapidement l’autre assis en retrait derrière moi, dans un des quatre coins de la pièce. Puis son regard se pose sur mes autres hommes postés au trois autres. Ses yeux tremblants me laissent deviner combien il est intimidé.
Mais, comme Eren l’a si bien fait remarquer à l’instant, je n’ai pas toute la nuit devant moi. Et, en effet, il est rare que je reçoive une personne lambda au sein de cette demeure.
— Je voulais vous acheter une toile et…
— Tu n’as pas les moyens, résonne la voix féminine de mon bras droit, à ma gauche derrière moi.
— P… Pardon ? rétorque l’homme en levant les yeux vers elle.
— Tes chaussures sont couvertes de boue et trouées, tu es venu ici à pied. Si tu ne peux même pas t’offrir un taxi de ton appartement jusqu’à ce lieu c’est que tu n’as pas les moyens de t’offrir une toile du Corbeau Blanc, étaye-t-elle.
— Sans compter le fait que nous avons mené des recherches sur toi, ajoute Eren. Et nous n’avons soumis ta demande de rencontre à notre Maitresse qu’à cause des renseignements que tu prétends avoir sur le meurtre d’Alexei Navarov. Il n’est pas question de vente.
A ces mots, l’homme acquiesce en tremblant. Mes yeux s’attardent sur ses mains jointes entre ses jambes en une posture défensive. Il me craint. Cela ne m’étonne guère, la plupart le font. Mais lui n’a pas peur de mon nom, au contraire.
S’il est venu se réfugier dans ma demeure, cela signifie qu’il était sûr de trouver confort en ma personne.
— Qui t’envoie ? je demande simplement, prenant la parole pour la première fois depuis le début de cet entretien.
Il semble surpris d’entendre ma voix. Ses yeux s’écarquillent légèrement et, les posant sur moi, il se raidit nettement.
— J… Je… Elle a dit que le Corbeau Blanc m’ouvrirait ses portes… Que je n’avais qu’à parler de Navarov pour avoir un entretien avec vous et que si je commandais un certain type de toile, vous sauriez que… Enfin ce qui me mène ici… C’est pour me protéger…
Il se redresse vivement sur ses genoux dans une position implorante. A ce geste brusque, je sens nettement les quatre autres personnes présentes avec nous saisir l’une de leurs armes fermement.
Ils sont du genre méfiant. Là est la raison précise pour laquelle je serais prête à leur confier ma vie.
— Elle ? répète la femme dans mon dos.
— Oui ! s’exclame-t-il. Maria Sanchez ! Elle m’a assuré que vous m’aideriez ! Elle m’a promis que vous…
Mais sa voix meurt étranglée dans sa gorge quand une lame vient soudain se plonger en travers de cette dernière, provoquant une giclée de sang chaud qui éclabousse mon cou. Je ne cille ni à cette vision, ni à la sensation, peu surprise parce qu’il vient de se produire.
Les yeux de l’homme s’écarquillent lorsqu’il plaque soudain ses mains sur sa gorge, comme pour absorber le mal. Mais il est déjà trop tard. La plaie béante laisse couler bien trop de sang.
Il s’effondre au sol sous mon regard désintéressé.
Saisissant le bol encore fumant sous mes yeux, je le porte à mes lèvres avant d’en boire une gorgée. Le liquide chaud coulant le long de ma gorge me revigore et je ferme les yeux pour mieux l’apprécier. Puis, quand je les rouvre, je repose le récipient sur le plateau.
— Tu as sali le tatami et mon foulard, Armin.
Ôtant le tissu blanc cassé qui pare mes épaules, je constate sans surprise les tâches distinctes de sang le jalonnant, plus disparates et petites toutefois que celle située sous le corps de l’homme. Puis, levant les yeux vers le blond assis dans le coin faisant face à celui d’Eren, à ma droite et devant moi, je croise deux yeux bleus pétillant de malice.
Dans sa posture droite et confiante, en tailleur sur le sol, rien ne laisse deviner qu’il vient de lancer un poignard ayant couté la vie à un homme. Mais seul lui peut se montrer aussi vif et je reconnais la lame courbée dans le corps de notre invité.
Sans compter le fait que remonter la trajectoire du lancer me mène à lui.
— Navré, Maitresse, lâche-t-il dans un rictus joueur, sachant pertinemment que je ne supporte que très mal cette appellation, je n’ai fait que suivre les ordres. Notre taupe chez Foucault convainc tous les criminels envoyés par lui pour vous tuer de déclarer qu’ils viennent de la part de trois femmes différentes : Choi Soo-Young, Aminata Djambé et Maria Sanchez. Ce qui vous permet de savoir si les personnes vous rencontrant souhaite votre mort ou sont honnêtes. Celui-là ne l’était pas, visiblement.
— Je le sais très bien, je rétorque avec un léger sourire, amusée par la façon qu’à Armin, sous ses cheveux mi-long noués en demie queue de cheval, d’incurver ses fines lèvres quand il me parle. J’aurais simplement aimé en apprendre plus sur lui.
— Un abruti qui tatoue l’intégralité de son visage de signes de gangs différents pensant que vous allez le prendre pour un véritable criminel ? souligne Eren dans mon dos. Il marchait littéralement avec une cible dans le dos, qu’importe quel mot de passe Farlan lui a demandé de répéter.
Acquiesçant faiblement, je ne réponds pas tout de suite. Bien sûr, le brun dit vrai. Comme souvent à vrai dire, cela le change d’ailleurs de l’époque où je l’ai rencontré. A ce moment-là, il n’avait aucune idée de comment prendre soin de sa longue chevelure et celle-ci était constamment graisseuse, tout comme sa bouche débitait un nombre d’inepties affolant.
Il a mûri, aujourd’hui. Mon bras droit l’a fait évoluer.
La voix de cette dernière retentit d’ailleurs dans mon dos. Chaude et grave, particulièrement calme, elle évolue dans la pièce exigüe :
— Cet homme était un piètre assassin mais si Farlan l’a laissé venir jusqu’à nous, cela signifie qu’il avait sans doute de véritables informations sur le décès d’Alexei Navarov.
— Comment un vulgaire menteur comme lui pourrait être au courant de quoi que ce soit sur le parrain de la mafia russe ? souligne Eren. Ou même sur le Corbeau Blanc. Généralement, quand Foucault envoie des assassins, ils tentent de vous surprendre dans des espaces publics. C’est la première fois que l’un d’entre eux trouve l’une de vos maisons.
— Eren dit vrai, souligne Armin en regardant le sol, en proie à d’intenses réflexions. Mais Mikasa aussi. Le nom d’Alexei Navarov n’est pas anodin. L’utiliser pour vous contacter est lourd de sens.
Derrière moi, un tintement sonore indique que le brun vient de recevoir un message. Mon entrevue étant close, il peut se permettre de regarder son écran et je devine que c’est exactement ce qu’il fait car, quelques instants plus tard, sa voix retentit à nouveau :
— Eh bien nos informateurs sont longs à la détente. Il y a effectivement du nouveau sur le meurtre.
Tournant légèrement la tête, je fais silencieusement signe à Eren de poursuivre d’un signe las de la main sans le regarder, mes yeux allant trouver les mains d’Armin serrées sur ses lames. Il s’exécute aussitôt.
— Son corps a été retrouvé, le FBI va mener une enquête.
— Des chances qu’ils remontent jusqu’à nous ? je demande.
— Oui.
A ces mots, je me tourne vers l’homme à la mâchoire carrée couverte d’une barbe noire et dont les yeux noisette ressortent à côté de ses cheveux châtains taillés en une coupe mulet. Le seul qui n’a pas pris la parole jusque-là. Assis da ns le coin de la pièce situé à ma gauche devant moi.
Ses iris croisent aussitôt les miennes. Il ne semble pas effrayé, plutôt agacé.
— Je croyais que tu avais fait le nécessaire ? je demande.
— J’aurais pu réellement faire le nécessaire si j’avais été celui appuyant sur la détente. Mais faire passer une balle tirée à bout portant à l’arrière du crâne pour un accident de chasse, c’est bien plus compliqué que ce qu’on croit, souligne-t-il.
J’acquiesce lentement. Evidemment, Jean dit vrai. La mission que je lui ai confié n’est pas des plus faciles et prétendre le contraire reviendrait à faire preuve d’une absolue mauvaise foi.
Le Corbeau Blanc que je suis n’a non pas deux ailes, mais quatre. Et celles-ci comptent autant pour moi que ma propre vie. Autour de moi sont présentement assis mes bras et jambes. Je ne sais si je serais capable d’évoluer sans eux.
Je leur dois la terreur qu’inspire mon nom. Là est la raison précise pour laquelle je me fiche que l’on me nomme Maitresse en croyant me respecter, sauf lorsqu’il s’agit d’eux.
Eux, je ne le tolère pas. Ils me sont égaux.
— Tu as été le plus proche du corps, tu as une idée de qui a bien pu faire ça ? je lui demande.
Secouant la tête de droite à gauche, il me fait signe que non.
— Une chose est sûre, ce n’est pas Foucault. Ce mec veut vous faire payer le fait que vous lui avez vendu une copie d’un Van Gogh que vous avez fait passer pour une vraie, je ne vois pas pourquoi il s’en prendrait à Alexei, explique-t-il.
— Mais on saurait déjà davantage où chercher le meurtrier d’Alexei si on savait pourquoi il veut aussi s’en prendre à vous et comment vous savez d’ailleurs qu’il compte vous tuer ? fait remarquer le brun dans mon dos.
Un sourire amusé étire mes lèvres. Ce garçon ne lâchera donc jamais l’affaire.
— Je te l’ai dit, il vaut mieux que vous en sachiez le moins possible pour votre propre sécurité.
— Sauf que votre seule arme est votre intelligence et peut-être vos pinceaux tandis que nous quatre sommes des mercenaires agiles et rusés, souligne Armin en faisant glisser l’une des lames sur ses doigts dépassant de ses mitaines noires. Vous ne gagnez rien à vous taire…
Ses yeux bleus profonds se lèvent vers moi, me narguant. La tête penchée sur le côté, il laisse choir quelques mèches de ses cheveux d’or sur son front tandis que son délicat nez en trompette se fronce. Il se montre joueur, comme à l’accoutumée.
Il n’a plus rien de l’homme doux et attentionné qu’il était lorsque nous étions mariés.
— …A moins que vous ne soupçonniez l’un d’entre nous ? demande-t-il sans quitter son rictus.
Froide, je soutiens son regard quelques instants.
Lorsque mes yeux se sont posés pour la première fois sur Armin, ses cheveux étaient alors coupés plus courts, rasés de près sur sa nuque et bien plus long sur le sommet de son crâne. A l’époque, il était un individu des plus calmes, un simple professeur d’arts martiaux.
Son goût pour l’art l’a poussé jusqu’à moi. Il aimait regarder mes peintures, des heures durant. Je lui avais dit que j’étais une copiste, un travail respectable et légal expliquant la présence de faux semblant si authentiques dans ma demeure.
Mais, plus tard, il m’a assuré qu’il avait su dès le premier jour que j’étais en réalité une faussaire, une femme réalisant de fausses œuvres d’art au nom de peintres célèbres afin de les revendre au plus offrant.
Jamais il ne m’a dénoncée. Y compris quand son lien à moi lui a attiré des problèmes.
Et, aujourd’hui, bien des évènements se sont déroulés entre nous. Nos positions ne sont plus les mêmes. Il n’est plus un professeur respecté de dojo toujours à l’aise au contact des enfants mais un mercenaire glacial craint par l’intégralité des agences gouvernementales des différents pays et ayant droit à son avis de recherche personnalisé sur Interpol. Et je ne suis plus une étudiante arrondissant ses fins de mois dans un commerce peu recommandable mais le Corbeau Blanc.
Nous ne nous réveillons plus dans les bras l’un de l’autre, ne prenons plus de douches ensemble, n’arborons plus fièrement de bagues de fiançailles.
Même mon prénom n’est plus le même. Cela doit faire des années que je n’ai pas entendu le mien.
Maitresse et Corbeau Blanc l’ont remplacé.
— Jamais je ne vous soupçonnerai, Pique, je lance, son nom de code écharpant ma langue. Pas plus que Carreau, Trèfle et Cœur.
Ceux-là acquiescent lentement. J’ai pour habitude de les appeler par leurs prénoms. Mais, à cet instant précis, utiliser leur surnom revient à leur rappeler que je les considère comme mes piliers et que ma confiance en eux est inébranlable.
Tournant la tête vers Eren, je pose enfin les yeux sur ses cheveux ondulés attachés en un chignon, ses yeux émeraudes rivés sur moi tandis que sur son sweat noir se dessine la lumière de l’écran de son téléphone encore allumé. Reprenant notre précédent sujet, j’ouvre la bouche :
— Selon toi, Trèfle, quelles sont nos chances d’être découverts ? Que le FBI sache que le Corbeau Blanc a ordonné la manipulation du corps ou même que l’on soit accusé de meurtre ?
Penchant la tête sur le côté, il semble réfléchir un instant.
— Les chances qu’on soit découvert s’estiment à cent pourcent. Celles qu’ils fassent le lien entre vous la manipulation du corps s’estiment à cent pourcent. Celles qu’ils vous accusent injustement s’estiment à zéro pourcent.
Mes sourcils se haussent violemment. Je devine ne pas être la seule à être prise de court par ces estimations particulièrement précises et catégoriques. Et il n’est pas du genre d’Eren d’avancer des pions sans être sûr des coups qui vont être joués.
J’observe un instant sa mine soucieuse.
— Tu as l’air bien sûr de toi. Si tu parlais de la CIA, je pourrais comprendre mais le FBI…, je lance d’un air dubitatif. Disons que j’ai rarement vu plus abrutis que ces personnes.
Du coin de l’œil, j’aperçois Armin approuver.
— Ils se baladent en étant convaincus d’être des surhommes et d’incroyables criminologues alors qu’il ne m’a fallu que quelques larmes et anecdotes embarrassantes en salle d’interrogatoire pour les convaincre que j’avais rencontré Pieck Finger en croyant qu’elle était une prostituée et que je n’avais aucune idée qu’elle travaillait pour le Corbeau Blanc.
— Ils m’ont trouvé sur la scène d’un crime avec l’arme dans la main. Il m’a simplement fallut trembler en faisant ressortir ma poitrine pour les convaincre qu’on essayait de me faire accuser d’un horrible meurtre, ajoute Mikasa dans mon dos.
— Et moi ils sont convaincus que je suis lieutenant du Corbeau Blanc mais au lieu de rassembler des preuves concrètes, sont venus me confronter directement, souligne Jean. Erreur de débutant. La journée suivante, quinze personnes pouvaient me donner des alibis pour chacun de mes crimes au cours des cinq dernières années.
J’acquiesce.
— Nous sommes d’accord, ce sont des abrutis en uniformes mais Trèfle semble très sûr de lui.
L’homme, les yeux rivés sur son téléphone, hésite un instant avant d’hocher légèrement la tête pour me donner raison.
— C’est parce que cette fois, ils ont envoyé le meilleur. Celui qui est en charge de l’affaire est une vraie pointure.
Un gloussement sa fait entendre dans mon dos.
— Ah oui ? Parce que tu t’y connais autant en agents du FBI, toi ?
Ignorant la remarque de Jean, je garde les yeux rivés sur Eren. Celui-ci me fixe avec dureté, visiblement très agacé par le message qu’il a reçu l’informant de cette enquête. Et je sais précisément pour quelle raison.
Car il n’existe guère qu’un seul membre des forces de l’ordre pouvant pousser Eren à craindre qu’on nous coince.
Un homme dont il a honte. A qui il est lié d’une façon secrète que seule lui et moi connaissons.
Mais il semble prêt à se montrer sincère.
— L’homme qui s’occupe de l’affaire est l’agent spécial Sieg Jäger.
Tous se raidissent en entendant ce nom de famille. Eren garde les yeux ancrés sur moi, comme si mon approbation était sa bouée de sauvetage.
Il se sent déshonoré par ses propres mots et son aveu.
— C’est mon grand frère.
3101 mots
voici enfin le premier
chapitre, je sais que
certains parmi vous
l'attendaient beaucoup
cette fanfiction sera
mis à jour tous les
mardis
j'espère que ce début,
même sans livai ou sieg
vous aura plu
:)
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