𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 1- 𝓤𝓷𝓮 𝓱𝓲𝓼𝓽𝓸𝓲𝓻𝓮 𝓭𝓮 𝓯𝓪𝓶𝓲𝓵𝓵𝓮.


𝟏𝟔 𝐚𝐧𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐭𝐨̂𝐭...

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Les yeux résolument posés sur une rose à côté d'eux, j'essayais de ne pas montrer mon impatience face au discours de mon oncle, Ereas. Malheureusement, je reçue un violent coup à l'épaule tandis que je commençai enfin à prendre mon mal en patience.
Je regardai mon assaillant d'un œil d'acier, ponctué par mes yeux totalement noir. C'était ma sœur et elle, me jeta un regard qui n'admettait aucune réplique. Je serrai les dents et détournai le regard.
La seule personne qui pouvait avoir de ma part une soumission et un respect était ma sœur, Aria et personne d'autre. 

Pas même mes parents à leurs propres enterrements. Pas après ce qu'ils avaient fait.

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J'essayais de marcher le plus vite possible dans les rues délabrés de Paris, à la recherche d'un fast-food tristement connu. Il fallait dire que ses talons éguilles ne me facilitaient pas la tâche et que je n'avais pas spécialement une tête à manger dans ces lieux bon marché, et encore, avoir cette idée en tête me donnait la nausée. Alors je préférais encore me concentrer sur comment je pourrai faire payer -et je ne parle pas de la note- la personne qui avait eu l'idée de me faire amené là-bas pour un sujet où il refusait de me donner le contexte. 

Et moi j'y étais aller. Peut être est-ce avec le temps que je devenais plus indulgente.

J'aperçue enfin le logo jaune du McDonald's et tentais de calmer mes pulsions meurtrières en broyant la lanière de mon sac à main. Une personne m'attendait à coter d'une porte qui menait manifestement au sous-sol, après m'avoir détailler sans gêne il m'y conduit.

Je commençai déjà à m'imaginer comment je lui découperai les yeux avec le plus de douleur possible et, mes yeux posés sur sa nuque juste devant moi, ma main glissa dans mon sac, là où était posé un couteau suisse aiguisé à la perfection. 

"Ma chérie, tu es donc venue !"

Je dévisageai l'intervenant en lâchant le couteau et mon visage se détendit sensiblement en voyant un homme au look affirmé par son style féminin, venir nonchalamment.

Je ne bougeai pas d'un poil et lui montrai un visage impassible en le regardant droit dans les yeux.

"Allons.. c'est comme ça que tu accueilles ton vieil ami d'enfance, Orphé' ?"

Mes lèvres se fendirent en un sourire suffisant, mais dénué d'agressivité.

"Je ne te demande pas comment à été ton séjour, Vic', tu m'as l'air de t'en être magnifiquement bien remis."

Il explosa d'un rire bruyant sans retenu qui finis par m'agacée et un pli se forma entre mes sourcils.

"Quand tu auras finis de rire comme un gros porc, tu pourras enfin me dire ce que je fous là."

Aussitôt il s'arrêta pour me regarder bien en face avec gravité.

"Je t'es fais venir pour te dire que.. je ne t'en veux pas du tout, souffla t-il. Je comprend ton problème mental et justement, pour t'aider, j'ai pris rendez vous chez un psychologue, le meilleur de France Orphéa.."

Sa phrase resta en suspens tandis que l'homme qui m'avait accompagné au sous sol me pris le bras pour le plaquer derrière mon dos.

Je souris devant son amateurisme et lui donna un coup de tête avant de le faire passer devant moi. Je plantai mon talon éguille dans ses yeux en laissant échapper un petit rire. Après avoir regardé autour de moi, je ne pris pas le temps d'apprécier le moment, récupérai le couteau suisse que j'avais planté dans la bouche de Vic' et sortit.

Je n'avais pas spécialement prévu de tuer aujourd'hui et les évènements qui venaient de se passer ma paraissait tellement banal qu'avec toutes ses années, ce n'était qu'une routine.

Victor aurait pu savoir que ce genre de sujet était.. ma corde sensible, disons. Alors dans un soupir et mouvement de tête, je regardai les véhicules circuler comme des fourmilles. Jusqu'à ce que je repère un homme me fixer de l'autre côté de la rue où j'attendais mon chauffeur. Je plissai les yeux, mais voilà qu'il s'en allait à mon opposé et en remettant sa capuche.

Je ne m'inquiétais pas le moins du monde qu'il sache ou pas si j'avais tués ses hommes, seulement il m'intriguait par son comportement suspect, personne ne pourra s'en surprendre.

Je reprenais quelques minutes après mon observation quand une main se plaqua sur ma bouche.

J'en suis encore là aujourd'hui.. ironisai je avant de sombrer.



Quand je me réveillai dans un lieu de brique et de poussière, ce fu avec une brutalité que des flots de souvenir me frappa et que pour une fois, je ressentais ce petit quelque chose, dont j'avais horreur, qui me ramenait à la réalité que j'était bien un être humain.

"Comment va ma petite fille depuis le temps..?"






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𝐁𝐨𝐧𝐣𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐜𝐭𝐫𝐢𝐜𝐞𝐬, 𝐣𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐫𝐞𝐦𝐞𝐫𝐜𝐢𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐝'𝐚𝐛𝐨𝐫𝐝 𝐝'𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐥𝐮 𝐣𝐮𝐬𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐚̀, 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐞𝐱𝐩𝐥𝐨𝐢𝐭 𝐢𝐧𝐢𝐦𝐚𝐠𝐢𝐧𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐞𝐬𝐭 𝐫𝐞́𝐞𝐥.𝐉𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐢𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐭𝐞𝐫𝐚𝐢 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐠𝐮𝐥𝐢𝐞̀𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞 s𝐚𝐦𝐞𝐝𝐢, 𝐞𝐭 𝐬𝐢 𝐥𝐞 𝐜œ𝐮𝐫 (𝐬𝐮𝐫𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐥'𝐞́𝐧𝐞𝐫𝐠𝐢𝐞) 𝐦'𝐞𝐧 𝐝𝐢𝐬, 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐟𝐨𝐢𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐬𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞.

𝐌𝐚𝐢𝐬 𝐝𝐢𝐭𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐢, 𝐜̧𝐚 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐥𝐚𝐢𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥'𝐢𝐧𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭 ? 𝐘 𝐚 𝐭-𝐢𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐚𝐦𝐞́𝐥𝐢𝐨𝐫𝐞𝐫 ?

𝐀 𝐛𝐢𝐞𝐧𝐭𝐨̂𝐭 <𝟑

𝓝𝓾𝓲𝓽 𝓑𝓵𝓮𝓾𝓮





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