𝟖- 𝐑𝐞𝐝 𝐚𝐥𝐞𝐫𝐭

𝐃𝐢𝐦𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞, 𝟑 𝐬𝐞𝐩𝐭𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞, 𝟏𝟖𝐡

Le trajet se passe en silence, je reconnais quelques endroit, signe que nous nous rendons vers la villa de ce matin. Bon sang, je suis dans une Mercedes, consentant à cohabiter avec des gars qui m'ont kidnappé puis relâchée. Tout ça pour de l'argent.

Ne te méprend pas, même si tu n'avais pas accepté, ils t'auraient obligée.

Après qu'un gardien nous est ouvert la porte, nous avançons dans une allée avant de se garer dans un énorme parking souterrain. Quand les lumières s'allument, j'écarquille les yeux.

Il y'a une dizaine de voitures ici. Qu'est ce que je raconte ? Une trentaine.

Toutes de luxe. Des jeep, Mercedes, Lamborghini. Je remarque un point commun entre elles tandis que nous marchons vers la porte des escalier. Elles sont toutes noires. Certaines sont identiques. Pourquoi acheter plusieurs exemplaires d'une même voiture ?

Problèmes de riches.

Tu es riche.

Alors non. Ma famille est aisée, sûrement plus que la moyenne, mais je ne pense pas atteindre ce niveau. À moins que mes parents me cachent un quelconque business secret.

Quand je pousse la porte, je me retrouve devant deux autres portes. Putain cette villa est énorme. Ne sachant quelle direction prendre, je tente d'ouvrir celle de droite mais William m'en empêche en posant sa main sur la mienne. Je sursaute prise au dépourvu.

— Je te déconseille d'ouvrir cette porte au risque d'être traumatisée à vie.

Des milliers de possibilités traversent mon esprit. Toutes plus flippantes les une que les autres. Noah observe la main de William toujours sur la mienne d'un regard étrange. Presque inquiet  je m'empresses de retirer ma main intriguée.

Après avoir passé la porte de gauche je débauche sur un salon luxueux et moderne. Les murs en pierres apparentes et les grandes fenêtres laissaient entrer la lumière du soleil. Tout est dans des tons monochromes. Rien de coloré à part quelques photos par ci par-là. Pourtant la maison donne une ambiance presque chaleureuse.

Je découvre des étagères remplies de trophées. Plusieurs à l'effigie d'un cheval. Je lis sur l'un d'entre eux : "William. M, premier prix". Il fait du cheval ?

Comme moi.

 Les deux homme semblent m'avoir abandonné pour vaquer à leur occupations. De toutes façons, avec tous les gardes que j'ai remarqué par les baies vitrées, même s'évader de prison serait plus simple. Après un petit tour, je finis par me laisser tomber sur un fauteuil il doit être aux alentour de dix-neuf heure, et il reste encore des détails à régler.

William entre dans la pièce habillé d'une chemise noir moulant ses muscles. 

Wow, c'est la première fois que je le voit comme ça. On dirait qu'il va bosser.

— Donne moi ton téléphone.

— Pourquoi je ferai ça ?

— On doit savoir si l'homme qui a tiré t'as visé toi ou nous répond Noah en s'invitant dans la discussion. 

Je fronce les sourcil.

— Pourquoi je serai visée ? Je n'ai rien d'intéressant à offrir ! C'est vous les mafieux !

— Et bien, il se pourrait que des personne t'ai croisée en notre compagnie et en ai déduit que tu a un rapport avec nous.

— C'est une blague ! Ce n'est pas par ce que j'ai parlé avec vous ou que l'ont a marché ensemble que je suis mêlée à tous ça m'écriai-je. 

— C'est vrai, mais les gens n'ont pas l'habitude de nous voir en compagnie de quelqu'un d'autre que nous quatre.

Quatre ? Il ne sont que trois pourtant. J'énumère dans mon esprit : Kyle, Noah et William. Qui d'autre ?

— Donc, par ce que c'est inhabituel, ils pensent que je suis importante pour vous c'est ça ?

— Exactement confirme William

Super.

— Je vous préviens, je refuse de faire partit d'un quelconque plan foireux qui consiste à m'utiliser comme proie.

— T'utiliser comme proie ? demande William septique.

— Sérieusement ? Vous n'avez jamais lu une bonne petite darkromance mafieuse avec un faux couple ? 

Les livres t'ont retourné le cerveau ma vieille.

— Pour le faux couple, on a déjà quelqu'un chuchote Noah en souriant, un regard vers William.

Hein ?

— Ok, c'est bon t'as compris les risques ? Donne moi ton téléphone maintenant qu'on en finisse.

Je sors l'appareil de mon sac, toujours fiché à mon épaule et le lui tend.

Il le saisis et sans même faire l'effort de l'allumer, le jette au sol avant de le piétiner. Un craquement sinistre retentit. Je reste choquée en voyant mon téléphone se briser sous le choc.

— Eh ! Mon téléphone ! m'écriai-je.

Avec un soupir, William sort un nouvel appareil de sa poche.

— Prends celui-ci.

Hésitante, Je prends le nouvel appareil, le regardant avec des yeux ronds quand je me rend compte que c'est l'un des derniers model. Je me ressaisis et cache ma surprise derrière un masque de frustration.

William demande à Noah d'aller chercher une certaine Edna.

— Et mes photos ? Mes messages ? Ma vie toutes entière était sur ce fichu téléphone !

— Allume le m'ordonne-t-il.

Je l'allume et m'apprête à crier encore une fois quand mes yeux tombent sur le fond d'écran.

Une chevelure blonde et la mienne brune, prise de dos se tenant la main au bord d'une plage.

Je le déverrouille et commence à fouiller les fichiers, les appli les messages. Tout est identique. Du plus petit au plus grand détail.

— Voilà, arrête de m'emmerder maintenant.

Il s'apprête à se détourner quand je le retient.

— Attend ! Comment je vais à l'université ? Demain on a cours ? En plus mes affaires sont encore dans la chambre !

— Pour tes affaires, pendant que madame était occupée à faire le tour de la propriété, j'ai envoyé mes hommes te les récupérer, ils sont dan ta chambre.

— Ma chambre ? Laquelle ? le coupai-je.

— J'y viens, souffle-t-il frustré, Celle ou tu était la dernière fois. Ensuite pour les cours, mon chauffeur, James, t'y conduira.

Sympa, vivre dans la chambre où j'ai été retenue prisonnière.

Un homme d'une cinquantaine d'années, se dirige vers nous un balais à la main.

— Allez oust oust les tourtereaux ! Laissez moi nettoyer le bazar que vous avez mis ici dit-il en commençant à ramasser les morceaux de mon téléphone.

— Bordel chuchote William.

L'homme le frappe avec son balai.

C'est lui Edna ?

— Pas de vulgarité dans cette maison petit garnement ou j'appelle ta mère.

— Je ne te paye pas pour m'éduquer George, ou est Edna ?

Ah ouf ce n'est pas lui, ça aurait été ridicule sinon.

— Qui ? La nouvelle ? Elle n'est pas venu aujourd'hui.

William acquiesce puis sort de la pièce. Je me dirige à mon tour vers ma chambre au deuxième étage, impatiente de prendre une bonne douche. Une fois à l'intérieur, mes yeux s'écarquillent quand je la trouve propre et remplie de mes affaires. Il n'a donc pas menti, ils les ont vraiment ramener.

J'explore un peu plus la pièce maintenant que je ne suis plus menottée. Malgré mes affaires bien rangés, des frissons me parcourent toujours l'échine au souvenir des évènement de ce matin. Je dépose l'argent et la carte bancaire que William m'as donné dans mon sac avant de me mettre à la recherche d'une salle de bain. Je traverse le couloir et me rend compte qu'il n'y a que deux autres pièces dans cet étage, je tente de pénétrer dans l'une mais elle est verrouillé. Je descend donc au premier et constate avec dépit que toutes les portes sont identiques. Impossible de savoir laquelle cache la salle d'eau.

J'en ouvre une au hasard et tombe sur le blond assis dans un fauteuil dans une suite aménagée en bureau. Il consultait des papier avant de relever la tête vers moi. Il fronce un sourcil circonspect. Je m'empresse de bafouiller un semblant de phrase, expliquant que je suis à la recherche de la salle de bain.

— Il y'en a une ici et une à ton étage aussi si tu veux.

 Ah l'autre porte d'en haut alors. Et je m'y rend rapidement.

Je me déshabille et allume le jet d'eau tiède. Je ferme les yeux appréciant la fraicheur des gouttelettes sur ma peau. J'entrouvre les paupières à la recherche de mon shampoing avant de me souvenir que je ne l'ai pas ramené avec moi, tout comme j'ai oublié de prendre des vêtements. Je souffle et saisi le tube de gel douche posé sur l'étagère.

Bordel, ça sent bon mais c'est une odeur de mec.

Faut bien se laver hein.

Quand je fini, je sors de la douche et place une serviette autour de mon corp. Je stresse à l'idée de sortir comme ça dans le couloir mais je n'ai pas le choix. Pendant que je mets une serviette dans mes cheveux, la porte s'ouvre avec fracas, laissant apparaitre William. Mes joues rougissent quand je croise son regard, mais je me ressaisis bien vite quand je me rend compte de son état. Sa respiration se hache, cahote et se dérègle peu à peu. Il porte ses mains à sa tete tandis que ses trait prennent une lueur effrayée, presque affolée.

Elle est là...elle est là...elle est là... s'étrangle-t-il suffocant.

Ses mains tremblent, ses jambes menacent de lâcher. Il se tient contre le mur tandis que je l'observe paralysée.

Elle... NON... S'il te plait ! crie-til en ma direction de la même voix faible que lorsqu'il m'avait portée. Non, non. Ne me... tente-t-il à travers ses spasmes.

Son crie avait résonné en moi comme un signal d'alerte. Je n'ai pas compris tout ce qu'il disait. Il semblait plus s'adresser à lui même qu'a moi. Maladroitement je tente :

— Calme toi. C'est juste une crise, ça va passer.

Il me regarde paniqué tandis que j'avance vers lui doucement tout en laissant  une certaine distance entre nous. 

— Arrête ! Éloigne toi de moi je t'en prie murmure-t-il faiblement.

Il me supplie. De quoi a-t-il tant peur ?

Ses yeux se baissent vers mon corp seulement caché par une serviette avant de déglutir.

Il m'a sortit de ma crise ce matin. En me faisant sursauté certes, mais il m'a aidé. Je me dois de faire de même.

Eloigne toi. Eloigne toi. Eloigne toi.

Mais je n'écoute pas cette voix. Je fait toute autre chose. Je m'approche encore plus, et brusquement, je le prend dans mes bras. Je ferme mes yeux en attente d'un  coup de sa part. Je sais que dans ces moment là, on est très fragile. Quand je suis en pleine crise, je pourrais frapper un nouveau né sans même m'en rendre compte. Mais je ne ressens rien. Pas de claque, griffure rien. A part sa respiration qui se calme progressivement. Quand j'essaye de m'échapper de ses bras je sens quelque chose quitter mon corp, en même temp que la chaleur qui nous enveloppait. 

La serviette.

Je rougis comme pas possible, et quand mon regard croise le sien, il ferme les yeux en se penchant vers mon oreille.

— Merci darling.

Je sors de la pièce en prenant la serviette tombée à mes pied, priant pour qu'il n y et personne dans le couloir. La porte qui était verrouillée tout à l'heure est entrebâillée, me laissant apercevoir une chambre dans des ton monochrome comme le reste de la maison et une arme sur la table de chevet. Et je comprend. Il n'y a que nous deux dans cette étage.

Après m'être changée, je meurt de fin. Je descend donc au rez de chaussé et passe la porte de la cuisine, cherchant quelque chose à grignoter. Je découvre un homme au fourneaux. Une odeur délicieuse se dégageant des plats qu'il cuisine.

— Oh, bonsoir petite. Le diner serra bientôt prêt dit-il en se retournant vers moi.

Je le reconnais lui. C'est l'homme au balais. Est ce qu'il insinue que je vais devoir manger avec ces idiots ?

— Je-je, je préfèrerais qu'on me monte une assiette dans ma chambre s'il vous plait.

— Je comprend. Même moi je ne serai pas enthousiaste à l'idée de diner avec ces chenapans. Moi c'est George. Tutoie moi, pas de vous entre nous.

Bizarre. C'est totalement l'inverse de ce que m'a dit Dylane. à elle on lui a ordonné de m'appeler mademoiselle. Enfin, William l'a fait. Il semble remarquer mon froncement de sourcils puis ce qu'il m'explique :

— C'est contraire aux ordre du petit, mais qu'il vienne me contredire et je lui tirerai les oreilles.

Ah. Il semble plus proche de William. Presque comme un père.

Cette idée tique dans mon esprit. Et si... ?

— Vou-Tu es son père ?

— De qui ? William ?

J'hoche la tête et il pousse un rire franc.

— Bien sur que non rit-il avant de reprendre son sérieux. Je ne suis pas comme sa crapule de géniteur. Et puis Rosalind et moi ? fini-t-il en rougissant légèrement.

Crapule ? Qu'est ce que son père a fait ?

Rosalind... C'est un prénom anglais je crois. William a des origines britanniques ?

Et je rêve ou George a rougi a la fin ?

Ces questions se bousculent dans mon esprit. Je me tient la tête, baillant à mon décrocher la mâchoire.

— Tu doit être fatiguée. Pauvre petite. Monte te reposer, quelqu'un te montera à manger.

Quinze minute plus tard, un garde m'apporte mon plat et je m'endort après l'avoir savourer.

*

𝐋𝐮𝐧𝐝𝐢, 𝟒 𝐬𝐞𝐩𝐭𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞

Bip. Bip. Bip.

La sonnerie du réveille me fait pousser un grognement. J'ai l'impression d'avoir dormi cinq minutes. Je me lève pour me préparer, un peu stressée. Aujourd'hui, c'est mon premier jour de cours. Je commence à neuf heure et fini à 15h. Je m'habille le plus simplement possible, un jean large et un top manches longues, il commence à faire frais en ce début septembre mais pas assez pour mettre une veste.

Quand je suis prête, je descend vers la cuisine pour grignoter quelque chose et trouve à ma grande surprise le petit déjeuner posé sur le comptoir.

Je parcours les assiette des yeux avant de tomber sur ça : des donuts et un chocolat chaud.

Des donuts et un chocolat chaud. Je ne peux pas luter vous comprenez ?

Je m'assois donc et déguste la nourriture, ne laissant que les plats à laver et les miettes à essuyer. Je regarde l'heure sur mon nouveau téléphone : 8h15.

Je vais devoir y aller si je ne veux pas me retrouver debout dans l'amphithéâtre. William m'a dit que son chauffeur m'emmènerai. Mais je ne sais pas où il est. Je passe la porte d'entrée et remarque une jeep noir garée devant l'entrée du parking sous terrain. J'avance vers elle et un  m'ouvre la portière passager.

*

La matinée est passé plutôt rapidement. Mon père avait raison quand il disait qu'ils avait de bon prof. C'était l'un de ses nombreux argument pour me convaincre  de m'inscrire ici. Ma mère ne s'y est pas beaucoup opposé, elle semble un peu distraite ces derniers temps.

Vaguant dans le couloir, je suis frappée par l'animation qui règne autour de moi. Des étudiants rient, discutent et se dirigent vers la même direction : la cantine. Arrivée au self, je prend un plateau le remplis, puis m'assois à une table, bientôt rejointe par Aria et d'autre élèves que nous ne connaissons pas, faute de place quelque part d'autre. Je mange tout en me serrant un peu vers Aria, car le mec à ma droite ne cesse de se coller à moi. Mais mon attention fut interrompue par ce fameux garçon.

— Eh toi, ça te dit de passer chez moi ce soir ? me demande-t-il avec un sourire dégoutant ne laissant guère de doutes quant à ce qu'il insinue.

— Non, je répond sèchement. 

— Allez. Fait pas l'innocente, t'en meurt d'envie.

Je grimace et l'ignore. Mais il insiste encore. J'étais sur le point de lui répondre lorsque je sens une ombre derrière moi, s'interposant. Je la reconnais grâce à sa voix.

 — Elle a dit non connard.

William.

Je lève les yeux intrigué de le trouver là. Le garçon devient livide. Plus blanc qu'un linge. Il semble avoir prit cent ans en l'espace d'une seconde.

— D-désolé, je ne savais pas que c'était une Knight.

Hein ? qu'est ce qu'il raconte encore lui.

Rapidement, il prend son plateau et s'éloigne de nous. Bien que gênée, j'éprouve une étrange gratitude envers William. Je retourne à mon plat, après l'avoir remercié du bout des lèvres.

Un peu plus tard, tandis que j'écoute le discours de notre prof de statistique, un bourdonnement retentit à l'arrière de mon crane. Mon ventre commence à se contracter provoquant une douleur lancinante. Je prie pour que ce ne soit pas ce à quoi je pense. Mais mon espoir est vite détruit quand je ressens cette sensation désagréable et familière entre mes jambes. Sortant discretement de l'amphitheatre, je presse le pas, me frayant un chemin à travers les couloirs bondés, la panique grandissant. À peine avais-je  fait trois pas que je sens un regard insistant dans mon dos, je n'ose me retourner quand je sens le poids d'une veste autour de ma taille. C'est quoi ça encore ?

Quand je me retourne je remarque une silhouette disparaitre à l'embranchement, c'est cette personne qui m'a mis la veste autour de la taille. Mais qui est ce et pourquoi ?

 Frustrée et embarrassée, je me dirige vers les toilettes. En entrant, je croise le regard électrique de Leyla.

Putain manquait plus qu'elle.

 Je fouille dans mon sac à la recherche de protections, sans faire attention à elle. Malheureusement pour moi, je n'en ai pas, je ne sais même pas si j'en ai acheter ce mois si.

Prise de panique je regarde autour de moi avant de constater qu'il n'y a que moi et Leylapute. Ca m'étonnerais qu'elle veuille faire preuve d'un peu de générosité.

J'entend un soupir avant qu'a ma grande surprise, l'égyptienne m'interpelle :

— Je t'en donne une seulement pour ne pas subir le courroux de William, apparemment t'es leur  vrai protégée maintenant.

Qu'est ce qu'ils ont tous avec cette histoire de protégée ?

Je la remercie rapidement avant de m'enfermer dans une cabine. Je me rend compte que je suis taché. C'est donc pour ça que cette personne m'a donnée sa veste. En la retirant, je vois que c'est une veste d'homme.

Bon bah merci mec mais je te connais pas donc la veste, bye bye. En plus elle est stylée.

Après avoir fini mon affaire, je sors de la pièce et réfléchis à ce que je vais faire maintenant. Je ne me sens pas capable de tenir en cours jusqu'à 15h. Je fulmine avant de me rappeler les paroles de James, le chauffeur.

— Si vous avez un problème durant la journée, appelez moi je suis à votre service disait il avant de me donner son numéro.

Je compose donc et lui indique de venir me chercher. Aujourd'hui j'en ai fini avec les mésaventure. Enfin, j'espère.

*

𝐂𝐨𝐮𝐜𝐨𝐮 𝐝𝐚𝐫𝐥𝐢𝐧𝐠𝐬 ! 𝐍𝐞 𝐦𝐞 𝐭𝐮𝐞𝐳 𝐩𝐚𝐬 𝐣𝐞 𝐬𝐚𝐢𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐜̧𝐚 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐬𝐢𝐞̀𝐜𝐥𝐞𝐬. 𝐌𝐚𝐢𝐬 𝐣'𝐚𝐯𝐚𝐢𝐬 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐥𝐞 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐞𝐧 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐣'𝐚𝐢 𝐦𝐢𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐦𝐨𝐧 𝐚̂𝐦𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐜𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞.

𝐌𝐞𝐫𝐜𝐢 𝐚̀ 𝐦𝐚 𝐩𝐨𝐭𝐞 𝐝'𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐬𝐞𝐬 𝐢𝐝𝐞́𝐞𝐬. 𝐒𝐢 𝐭𝐮 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐚̀ 𝐤𝐢𝐬𝐬.

𝐁𝐫𝐞𝐟 𝐞𝐧 𝐞𝐬𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚 𝐩𝐥𝐮.

𝐓𝐚𝐤𝐞 𝐜𝐚𝐫𝐞

𝐈𝐧𝐚

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