𝟏𝟐.𝟓- 𝐓𝐡𝐞 𝐊𝐧𝐢𝐠𝐡𝐭 𝐂𝐥𝐮𝐛
𝐒𝐚𝐦𝐞𝐝𝐢, 𝟐𝟏 𝐨𝐜𝐭𝐨𝐛𝐫𝐞, 𝟏𝟔𝐡
Les jours avait passé depuis mon réveil et le sauvetage d'Aria. Depuis son installation à la villa, nous passons tout notre temps ensemble ou presque. Elle revit, et je tente d'être la plus présente pour elle afin de l'aider. Je me suis fait une promesse. Je serai pour elle ce que Léna était pour moi, un pilier.
Au fils des jours, elle s'est liée d'amitié avec Emma, et étant donné que je dois caché la nature des activités de mes "amis", je n'ai pu lui expliquer pourquoi j'en voulais à la rousse. Par ce que lui parler de Léna reviendrait à lui expliquer les raisons de sa mort. Et cela violerai les règles de Monsieur beau-con qui stipulent : Tu ne parles à personne de nos activités et de notre gang ou de quoi que ce soit d'important sou peine de bla bla bla. Je n'ai pas écouté la suites de son laïus, trop soulée pour y prêter la moindre intention. De ce fait, j'ai du moi aussi me rapprocher d'Emma pour ne pas éveiller les soupçons. Et à force de la côtoyer, j'ai fini par avoir moins de rancœur en moi.
Et ça me fait peur. Plus je passe du temps dans cette villa, à vivre avec ces mafieux, plus la haine et le dégout que j'éprouvais envers eux s'éloigne. Laissant à la place une curiosité et un intérêt flippant. Quand on est loin du crime et des gens du mal, on y a un regard extérieur. On peut les haïr sans regret. Mais quand on est tout proche, quand on vois à quel point derrière leur carapace ils peuvent être humains, la tache se révèle plus dur, voir impossible. Alors je voudrai m'éloigner, m'en aller et emmener Aria avec moi. Pour ne pas me plonger dans ce monde plus que je ne suis déjà. J'y avais mis les pied sans m'en rendre compte le jour ils m'ont kidnappée. Mais plus le temp passe, plus mes genou menacent de flancher et de me jeter tête la première dans la gueule du loup.
Alors depuis qu'ils m'ont sauvé, depuis que j'ai montré un filet de reconnaissance envers William, je m'affaire à les éviter. À l'éviter lui surtout. Par ce que ses intentions envers moi me troublent. Un coup il souffle le froid entre nous, et tout de suite après, il créé une brise de chaleur dont je peine à m'échapper. Je ne sais quoi penser de ses actes, alors je préfère l'ignorer et vivre ma vie.
L'université m'aide beaucoup à cela, avec mon mois d'absence, j'ai eu beaucoup de choses à rattraper. Et au lieu de m'énerver, cela m'a procuré l'excuse parfaite pour les éviter. Encore maintenant, dix jours après mon réveil, je n'ai pas tout rattrapé. J'ai repris les cours lundi passé, étant restée auprès d'Aria le jeudi et le vendredi d'avant. Quand elle a repris des forces, James, le chauffeur nous emmenait tout les jours au campus.
Je me cachait derrière ma vie normale d'étudiante pour oublier que j'étais liée bien malgré moi à leurs affaires. Pour oublier que c'est grâce à mon silence envers les autorités que leur organisation, d'une certaine manière tient encore debout. Pour oublier que ma meilleure amie a été tuée. Pour oublier qu'on m'a toujours menti.
Menti. Menti.
Menti.
Il m'ont tous menti. Mes parents, Emma, Liam et surement bien d'autre. Peut être l'ont il fait pour me protéger. Par ce qu'il pensait que j'était faible. Mais ils l'ont fait. Et peut être que je ne suis pas encore au bout des mes surprises, peut être me cachent-ils encore d'autres vérités.
"Je ne mens jamais"
Il m'en tous menti, sauf lui.
Je ne lui ai pas parlé depuis qu'il nous annoncé l'emménagement de Aria. A part quelques salue et des regards furtifs, je m'obstine toujours à l'ignorer. Mais je sais que je ne pourrai pas lui échapper bien longtemps. Ils ont tous remarqué mon comportement, même Kyle. Mais il ne m'ont toujours pas fait la moindre remarque. Ils savent que j'ai besoin de prendre un peu mes distances.
Sortant de la salle de bain, je mets un survêtement et descend, les cheveux mouillés au réez de chaussé. J'y trouve Aria en train de déguster des donuts au chocolats. Sans pouvoir y résister, je me précipite vers l'ilot où elle est assise pour gouter à ces merveilles. Délicieux.
— Ils sont bons hein. William vient de les déposer pour nous, c'est gentil de sa part tu trouves pas ? M'annonce la blonde.
Mon enthousiasme se fait moins présent, les questions revenant m'assailler. Je finis le donut en silence, avant qu'une jolie rousse nous rejoignent.
— Oh des donuts. C'est mon frère qui les a ramené ? Chelou il ne jure que par ses verres de Whisky.
Son fameux Whisky. C'est vrai, à chaque fois que je le croise pendant les repas, je le trouve un verre à la main. Je me demande où il cache sa réserve de bouteilles, j'en ai jamais trouvé une seule.
En parlant du loup... William entre dans la pièce, les mains dans les poches. Ils nous observe avant que son regard ne tombe sur mon verre de chocolat chaud posé sur l'ilot. Si lui ne jure que par son Whisky, alors moi, je suis connue pour mon chocolat chaud. Avec un œil curieux, il saisit mon verre et le porte à ses lèvres, sous mon regard ahuris.
Il le repose avec une grimace, alors que je suis toujours figé de surprise.
— Trop sucré, j'en étais sûr.
— J-je...qu'est ce qu- tu... Oh j'abandonne bordel, dis-je complètement perdue.
Aria et Emma échangent un regard complice avant de pouffer.
— Oh fait, ce soir on va en soirée les filles déclare Emma.
William fronce les sourcils avant de regarder sa sœur, inquisiteur.
— Où ? lui demande-t-il sèchement.
— Au Knight Club lui répond-elle en soutenant son regard.
Knight Club ?
— Vous n'y allez pas seules.
— Et pourquoi pas ? le défie-t-elle.
— No la pones en peligro en mi ausencia décrete-t-il en espagnol.
Il est con ou quoi ? Il a oublié que je parle espagnol ou c'est comment ?
— Vous savez que je vous comprend ? dis-je dans la même langue sous le regard surpris de Aria.
— Bah oui William, pourquoi tu ne veux pas qu'elle entende que tu veux la protéger ? le charrie Emma en revenant à l'anglais.
— Me protéger de quoi ? Oh fis-je en réalisant. Le Knight Club c'est vo- commençais-je avant de me souvenir de la présence de Aria.
William peste silencieusement, fusillant toujours sa sœur du regard.
— Très bien, mais en vient avec vous déclare-t-il pointant Kyle qui vient d'apparaitre à l'embranchement du couloir et qui s'apprêter à faire demi tour.
— Hein ? Euh où on va ?
— Au Knight bar, avec nous lui dit Aria.
— Au cool, attend avec qui ? Euh en fait je crois que j'ai un truc de prévu bafouille-t-il quand il croise le regard d'Emma.
On dirait que la situation ne s'est toujours pas arrangé entre eux. La tension entre eux semble à son comble avant que la rousse ne baisse le regard. William fronce les sourcils en voyant la réaction de son bras droit et avant tout ami, envers sa sœur, mais ni prête pas plus attention. Je me réjoui intérieurement de détenir une information qu'il ignore, mais j'ai aussi peur du jour ou il découvrira ce qui se passe entre ces deux là. Ce sera l'explosion d'une bombe qui nous tombera en pleine face.
— Bon vous savez quoi ? J'ai vraiment besoin de me détendre, alors avec ton accord ou non j'irai à cette boite.
Emma saute de joie et sourit à son frère d'un air suffisant. Il peste dans sa barbe et s'en va vers l'étage de nos deux chambres.
Aria est toujours un peu perdue mais une étrange lueur berce dans ses yeux avant qu'elle ne la fasse disparaitre d'un sourire. Emma nous entraine toutes les trois vers sa chambre et nous dit qu'il est temps de nous préparer. Je proteste quand elle me tend une robe bleu étincelante, lui signifiant que je vais aller en chercher une dans mes affaires.
— Elle t'ira à merveille ! En plus je veux que mon frère te voit et ferme enfin sa gueule.
— Pardon ? Qu'il ferme sa gueule sur quoi ?
— Sur le "Je ne ferai jamais confiance à une femme". Et t'inquiète ma lune, je ne l'ai jamais portée. Je voudrais pas qu'il penses à moi quand il serra ébloui par toi.
Ma lune. Cela faisait une éternité que je n'avais pas entendu ce surnom. Et au fur et à mesure que notre amitié se recrée, je retrouve nos habitudes passées. ça fait du bien, d'une certaine manière, même si j'ai décidé d'oublier la passé et d'aller de l'avant, un peu de nostalgie me permet de na pas me sentir perdue.
J'hésite à prendre la robe. Je refuse catégoriquement ses propos. En aucun cas William ne seras "ébloui" par moi, et même si c'était le cas, je n'aime pas recevoir le regards des hommes, il est bien souvent trompeur. Pourtant, d'un autre coté, j'ai terriblement envie d'en savoir plus à propos de cette histoire de confiance. Peux être que si j'attire son attention, je pourrai l'interroger. Je saisis la robe pars chercher mes YSL dans ma chambre.
J'avais déjà été intrigué par ces quelques crises quand je m'approchai trop de lui. J'avais supposé qu'il n'aimait pas les contacts physiques en général. Pourtant, il n'a eu aucun mal à frapper Kyle quand il faisait l'idiot et serrer la main de Noah, son meilleur ami, et ce à plusieurs reprises. Ou encore de cuisiner avec George quand il était de bonne humeur. Mais, dans le même temps, je ne l'ai jamais vu s'approcher d'une femme. Même Leyla. Surtout Leyla.
𝐅𝐥𝐚𝐬𝐡𝐛𝐚𝐜𝐤
𝐌𝐞𝐫𝐜𝐫𝐞𝐝𝐢, 𝟏𝟏 𝐨𝐜𝐭𝐨𝐛𝐫𝐞, 𝟐𝟏𝐡
Je pars vers la cuisine pour manger un peu. Cette journée a été très éprouvante. Aria s'est endormie après le départ de Kenzy, elle reprend des forces. Moi, je n'ai pas osé m'incruster pendant le diner. Emma m'avait pourtant dit de venir manger avec eux, mais je n'ai pu m'y résigner, je ne suis pas encore prête. Alors je mange les plats que George m'a gentiment laissé.
Pendant que je déguste une soupe qui me réchauffe le cœur et émoustille mes papilles, j'entend quelques murmures étouffés.
— Monsieur, il y a quelqu'un pour vous annonce une voix qui m'est encore inconnu à William, dans le salon.
— Qui ? Demande-t-il froidement.
— Leyla El-Assad, elle est venue et a appelé tout les jours ce mois-ci mais vous n'étiez pas là. Il ne serait pas correct de lui poser un lapin encore une fois.
Je me penche plus en avant derrière le murs pour mieux décrypter sa réaction. Il lève les yeux au ciel et souffle mécontent.
Je pensais que Leyla était sa copine non ?
Quelques minutes plus tard, sous l'ordre du chef, Leyla est escortée à l'intérieur de la villa, dès que le personnel s'en va, les laissant seuls, elle pointe un doigt accusateur vers le brun.
— Toi ! Un mois ! Un putain de mois que j'essaye de te contacter. Ou est ce que t'était ? En train de baiser avec ta petite pute de protégée ? dit-elle rouge de rage.
Je rêve ou elle parle de moi là ?
— Leyla lui répond-t-il d'une voix qui me glace le sang alors qu'elle ne m'est pas destinée, je te déconseille de l'insulter de la sorte en ma présence ?
— Quoi ? Elle tombe dans le coma et c'est bon, c'est le grand amour ? As-tu oublié ta promesse ?
Sa main flirte dangereusement avec son arme et Leyla semble le remarquer puisqu'elle s'éloigne légèrement.
— Je l'ai respecté. Il n'est plus un problème.
— Q-quoi ? Bégaye Leyla, une main à la bouche et les larmes au yeux.
De quoi parlent-ils ?
— Tu n'as plus à t'occuper de lui, je t'ai dit que je ne pouvais pas le tuer à moins qu'il ne s'attaque à moi personnellement. Et il l'a fait. Alors j'en fait mon affaire à présent.
Seraient-ils en train de parler de Igor ?
Elle fronce les sourcils avant qu'une lueur de rage ne passent dans ses yeux.
— Il s'est attaqué à elle n'est ce pas ? C'est pour elle que tu le fait. Quand c'est moi qui est en danger tu n'en a rien à foutre ! On se connais depuis des années Will ! Je t'ai vu passer des couches aux jeans sexy au lycée ! Mais pour elle qui est apparue comme une fleur, ça ne te dérange pas.
William baisse les yeux, légèrement brusqué par ses paroles.
— J'aurai voulu le faire Ley', j'aurai voulu t'aider, mais tu sais bien que je n'avais pas le droit. Mais c'est fini maintenant, il ne te hantera plus. Promis.
— Promis ? Demande-t-elle en s'approchant de lui un peu plus.
— Prom- commence-t-il avant qu'elle ne le prennes brusquement dans ses bras.
— Merci, merci infinni- mais elle n'a pas le temps de finir puisqu'il la pousse rapidement loin de lui, sans ce soucier de la blesser, et sort son Glock pour le pointer vers elle.
— Combien de fois, combien de fois je t'ai dit de ne PAS me toucher Leyla ? Jamais tu m'entends ! crie-t-il emplit de rage.
Mais je l'avais remarquée, je l'avais vu encore une fois dans ses yeux, cette lueur de peur qu'il s'efforce à cacher.
— J-je je suis désolée. Je pensais qu'on avais passé ce cap.
— Passer ce cap ? Tu es la seule à t'imaginer des choses à ce sujet ma pauvre. Nous deux, ce n'était que pour respecter ma promesse.
— Faire semblant d'être ensemble, pour me protéger de lui.
— Maintenant que c'est terminé, je ne veux plus te voir me tourner autour compris ?
J'aurai du partir, j'aurai du m'éloigner et les laisser dans leur intimité. Mais une partie de moi mourrait d'envie d'avoir le fin mot de l'histoire. Par ce que j'étais convaincu que tout ça était intimement lié à ma personne.
— Non déclare-t-elle reprenant de son assurance.
Et bah, Leylapute sort les griffes.
— Comment ça non ? Ce n'est pas le petit garçon dont tu était amoureuse qui te le demande, c'est l'homme qui a tout le pouvoir qui te l'ordonne.
— Non car tu n'a pas encore respecté ta promesse. Il n'est pas mort, je me trompe ?
William se fige, il ne s'attendait visiblement pas à ce retournement de situation, je ne sais pas qui est cette personne, mais d'après sa réaction, cette homme est toujours en vie.
— C'est ce que je pensais. Alors jusqu'à ce qu'il pousse son dernier souffle sous ta main, je resterai ta petite amie, que tu le veuille ou non. Ce qui implique que tu t'éloignes de ta brune. Qui croirait à notre relation si tu passe ton temps à coucher avec une autre ?
Par ce qu'elle croit que je représente une menace ? Jamais William ne serra attirer par moi. Je suis trop banale et faible pour lui.
— Jamais je ne coucherai avec elle, crois moi.
Je m'y attendais, mais l'entendre le dire de sa bouche ne me procure pas la même sensation, c'est comme si j'aurai voulu qu'il me désire.
— J'avais peur que tu es été attiré par cette... idiote ricane Leyla, réjoui par cette information.
— Attiré par elle ? Mon être tout entier est appelé par le sien. Ce n'est pas seulement de l'attirance, c'est de la dépendance. Mais je ne coucherai pas avec elle, pour la seule raison que jamais une femme ne me touchera. Plus jamais.
𝐑𝐞𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐚𝐮 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐧𝐭
ça m'intrigue. Au-delà de m'effrayer de par sa nature criminel, William m'intrigue. étant déjà curieuse de nature, les secrets qu'ils enferme nourrissent une profonde obsession en moi. Je meurt d'envie de tout savoir. De savoir ce qu'il a fait dans sa vie pour devenir chef des Knight. De savoir ce qu'il lui est arrivé pour qu'il abhorre les femmes à ce point et qu'il ne leur fassent pas confiance. Par ce que je suis sure que ce n'est pas anodin. Il cache quelque chose.
Cariño, qu'est ce qu'il t'est arrivé ?
Mais je garde cette question pour moi. Je me déteste. Je me déteste par ce que plus les jours passent moins j'ai peur d'eux. Plus je passe du temps en leur compagnie plus j'oublie ce qui m'amène ici, dans cette villa.
Observant ma silhouette dans le miroir de ma chambre, mes escarpins aux pieds, la robe d'Emma moulant parfaitement mes formes. Je soupire et me répète à moi même en retenant mes cheveux en chignon bas et en ondulant mes mèches.
Je suis là par ce que j'ai failli mourir. Par leur faute.
Le bruit de la vitre qui se brise sous l'effet d'une balle me torture l'esprit. Tout comme un autre son, le son de sa voix.
"J'arrive darling."
Pourquoi ? Pourquoi s'entêtait-il à me protéger ?
Pourquoi ne m'a-t-il pas tuée la première fois ?
Pourquoi Pourquoi
Pourquoi
Pourquoi me protègent-ils tous ? Tous pas seulement lui.
Mon esprit en ébullition, je sors de ma chambre pour retrouver Emma dans sa chambre, la robe noir qui lui arrivent aux genoux saillant parfaitement son corp.
— Dios mio. Tu es magnifique ma lune me dit-elle un sourire sur ses lèvres maquillées.
Je plonge dans ses yeux gris, identiques à ceux de son frère mais qui ne me font pas le même effet.
— Merci, au fait Emma, pourquoi vous parlez espagnols ? Vous ne l'êtes pas, si ?
Une lueur de regret et de tristesse brille dans ses yeux avant qu'elle ne détourne le regard et ne m'indique de m'asseoir prêt d'Aria.
— Après le divorce de nos parents, commence-t-elle en saisissant un pinceau pour me maquiller les yeux, ma mère nous a emmenés à San-Diego. Avec une amie à elle, Isabella, la mère de Kyle. Evidement, Kyle est venue avec sa mère et son beau-père Mark, on connais Kyle depuis l'enfance, après tout c'est le fils de la meilleure amie de notre mère. Et Noah, on l'a rencontré là bas, c'était notre voisin, il vivait avec son grand frère.
Je la regarde, fronçant les sourcils, savoir qu'il se connaissent depuis tout petit m'étonne un peu, c'est un peu les imaginer jouer avec des armes en plastiques enfants, et finir par se servir de vrai à présent.
— Beau-père remarque Aria attentive à la discussion.
— Oui, Isa n'est pas resté avec le père de Kyle, je crois que ce n'était même pas son petit ami. Quelques temps après sa naissance, elle s'est mariée avec Mark. Donc je disais, on est partit à San Diego, j'avais 5 ans et William 8. On y a vécu longtemps. Au départ j'allais rendre visite à mon père...commence-t-elle la voix tremblante, et puis à une période, il a... pété les plombs. Alors j'ai arrêté. William lui n'est jamais allé le voir, c'est comme si il refusait de remettre un pied dans notre ancienne maison. Enfin bref, avoir vécu à San Diego à fait qu'on parlent tous espagnol.
La douleur quant à son enfance transperce dans sa voix. J'aimerai l'interroger un peu plus, savoir pourquoi ils sont revenus à Boston, où est leur mère, et surtout, qu'a fait leur père ?Mais je me retiens, j'ai obtenue l'information que je voulais. Le reste, ça ne me regarde pas.
"Je ne suis pas comme sa crapule de géniteur"
Qu'a tu fait ? Qu'a tu provoqué Thomas pour que ton propre fils ne te rende pas visite ?
~•~•~•~•~•*•~•~•~•~•~
— On est làààà ! crie Aria en direction de la Ferrari noire garée devant le portail, Kyle les mains sur le volant.
Aria et Emma se regardent quelques secondes avant de me dépasser et de courir vers la voiture, elle embarque dedans avant que la rousse ne baisse sa fenêtre, assise coté passager, près de Kyle.
— Oupsi... Y a plus de places va falloir aller avec lui dit-elle pointant une personne derrière moi avant que leur voiture ne disparaisse dans le noir de la nuit.
Je me retourne doucement, ayant déjà une idée de qui je vais trouver. Et sans surprise, je tombe sur le regard d'acier du brun, m'observant silencieusement, ses yeux parcourant le bleu de ma robe, assorti avec celui de mes yeux. Des yeux que je tiens de ma mère.
— Suis-moi.
Sans protester, je le suis. Jurant à l'encontre de sa sœur. Elle va m'entendre, il restait de la place. Il n y a avait que Noah et Aria à l'arrière, j'aurais très bien pu aller avec eux.
La lumière s'allume soudain autour de nous, le silence se fait dans le garage. Il n ya que nos deux respirations qui se calent l'une sur l'autre. Rien d'autre. Enfin... à part un bruit. Comme celui d'un chat qui gratte à la porte pour sortir. Tendant l'oreille, je remarque le bruit changer, pour se transformer en le bruit de gouttes qui tombent.
Fronçant les sourcils, je tente de déterminer l'origine de ce bruit, et quand mes yeux tombent sur la deuxième porte prêt de l'entrée, celle où j'ai failli rentrer une fois, William m'interpelle.
— Aller, j'ai pas tout mon temps.
Pff, grincheux.
"Je te déconseille d'y entrer si tu ne veux pas être traumatiser à vie."
La curiosité à son comble, sans prévenir, je porte encore une fois ma main à la poigné et m'apprête à pousser dessus. Et pour la deuxième fois, le brun me retient. Mais pas de sa main cette fois.
Il m'éloigne de la porte et me plaque contre le mur, son souffle chaud ripant contre mes joues qui rougissent.
— Ne fait pas ça murmure-t-il autoritaire, bien que troublé par notre proximité.
Il inspire et ferme les yeux, comme pour sentir mon odeur.
— Pourquoi ?
— Je ne veux pas que tu me vois comme je me vois darling annonce-t-il avant de s'éloigner rapidement et de se diriger vers sa Porshe, celle où on était la fois passée.
— Que cache cette pièce William ?
Mais c'est peine perdue, il ne me répond pas. Alors je me dirige vers l'habitacle et m'assois au siège passager, moi aussi troublée face à notre altercation. Quelques secondes gênantes passent avant qu'il ne tourne la tête vers moi et ne soutienne mon regard.
— Une salle de torture. C'est une salle de torture Hailey.
Hailey. C'est la première fois qu'il prononce mon prénom, d'habitude, il m'appelle par ce surnom idiot. Et je comprend. Je comprend que c'est parce qu'il es t sérieux cette fois.
Je suis un peu chamboulée par cette découverte, mais ça n'aurait pas du m'étonner. Prendre des vies pour lui, c'est son quotidien, alors une salle de torture, c'est une salle de jeu. Mon esprit tourbillonne, qui pourrait bien être dedans ? J'ai entendu du bruit, il y a forcément quelqu'un.
Oh putain de merde.
— Igor... C'est lui qui est dedans n'est-ce-pas ?
Il me jette un regard furtif avant de se concentrer sur la route, confirmant mon hypothèse.
— Pourquoi ?
Il serre les mains sur le volant, puis je remarque le mouvement régulier de sa jambe, signifiant qu'il est nerveux ou perturbé.
— Il a essayer de te tuer déclare-il finalement.
Et toi, tu as bien failli le faire au départ ?
Mais je me garde bien de le lui faire remarquer. J'ai le sentiment qu'il n'est pas encore prêt expliquer cette histoire. A la place quelques secondes après, une autre question franchit mes lèvres, totalement différente de la précédente :
— Pourquoi tes parents ont-ils divorcés ?
Je sais que je me mêle de ce qui ne me regarde pas, mais je m'en contre fiche. J'ai bien le droit d'avoir ses réponses avec tout les questionnements qu'il me provoque.
Je le vois froncé les sourcil surement étonné que je sois au courant.
— Il l'a trompée. Plusieurs fois.
— Et la vérité ? demandé-je sans hésitation ayant remarqué qu'il ne me disait pas tout.
Avec un sourire il finit par murmurer
— En plus de la tromper, je tiens à préciser qu'il est actuellement dans un hôpital psychiatrique alors ça te donne une idée de son état d'esprit.
Mais le sourire moqueur qu'il arbore ne me rassure guère.
— J'espère tu ne l'a pas enfermé là bas pour qu'il te fiche la paix marmonnais-je.
Un rire doux et masculin s'infiltre de sa gorge avant qu'il ne me regarde dans les yeux, faisait battre mon cœur encore une fois
— C'est exactement ça darling. Mais bon, il n'avait pas toute sa tête.
Je souris. Je me suis vraiment retrouvée dans un livre c'est pas possible. Tentant le diable je l'interroge encore :
— Pourquoi vous êtes revenus de San Diego ?
— Par ce que je suis devenu chef. Bon c'est fini les questions Darling. On est arrivés.
Mettant un pied dehors, l'appréhension me sert la gorge tandis que j'observe la façade discrète de la boite de nuit qui nous fait face.
Au fond de moi, j'ai hâte de découvrir ce qu'elle cache. Etant la boite des Knight, d'après ce que j'ai cru comprendre, j'aimerai savoir pourquoi William ne voulait pas que j'y vienne.
Quand j'entre dans la boite je suis subjuguée par sa beauté. Tout est dans des tons monochromes, rappelant la décoration de la villa. Bien que je remarque un détail. Un peu partout, une rose rouge est peinte sur les murs. Rose rouge, emblème des Knight.
Rose rouge, qui représente l'amour. Ou encore le sang qu'ils font couler sans aucun regret.
Rose rouge. "Par ce qu'une rose à toujours ses épines, même quand elle n'a plus ses pétales."
L'effroi me parcoure l'échine. Quittant William, je part à la recherche de Emma et du reste de notre bande, et fini par les trouver.
*
Une heure, une heure déjà que je supporte la foule et le bruit présent dans cette boite. Une heure que je tente de m'empêcher de prendre un verre d'alcool.
J'ai promis.
Mais l'envie me démange. La chaleur et l'atmosphère de cet endroit n'aidant en rien. Cherchant un peu de calme, et voulant échapper aux regards insistants des hommes qui m'observent, je quitte Emma et décide de monter à l'étage.
Dès mon arrivée, j'avais remarquée cette étage, mais quand j'avais voulu y monter discrètement, un vigile ne m'a pas laisser. Proclament que c'était "une zone privée'. Alors je m'étais résignée à reste après d'Emma, sachant que les membres du gang ne m'approcherai pas tant que je suis près de la sœur du chef.
Mais maintenant, après une heure à supporter en silence, j'ai enfin trouver une faille à la surveillance du vigile. En effet, il est actuellement aux toilettes.
Je monte les escaliers discrètement, le tissu de ma robe courte remontant légèrement au mouvement de mes hanches. à peine suis-je en faut que je croise le regard gris acier de beau-con.
Super, c'est là qu'il se cachait lui. Quel lâche.
— Qu- commence-t-il avant d'être coupé par la voix tranchante du vigile.
— Eh toi ! La fille à la robe de pute, je t'ai dit que c'était interdit de monter. Sérieusement, qui ose porter ce genre de robes marmonne-t-il.
Mes sourcils se froncent, à l'instar de ceux de William. La colère gronde en moi. Insulter une femme de pute, comma ça, c'est mesquin. C'est vraiment dégueulasse de sa part.
— Oh, bonjour che-
— Ecoutes moi bien petit merdeux. Son corps son choix. En revanche, repose encore les yeux sur elle et tu n'aura pas le temps de bander que tu te retrouveras en enfer, comprendido ?
Bam. Bam. Bam.
Mon coeur bats plus fort, sous l'effet de ses mots, encore une fois.
Que je sois damnée si sa voix n'est pas aussi envoutante que le chant d'une sirène. Elle s'infiltre dans ma tête et obnubile ses pensées.
Ma belle, tu t'égares.
Sans me laisser le temps de m'interroger sur ses paroles, William me saisit la main et me fait redescendre les marches, ne me laissant pas l'occasion de voir ce que cache les deux portes de cet étage.
𝐖𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐦
Sa main dans la mienne, je l'entraine vers le bar, ordonnant à mes yeux de ne pas se délecter de la beauté de son corps. Ses joues sont rosées, je ne sais si c'est l'effet d'un blush, de l'alcool ou de mes paroles.
Elle ne boit pas d'alcool, me rappelle ma conscience.
Comme moi.
C'est presque vrai. Lors de la fête chez Peter, j'avais remarqué qu'elle faisait attention. Elle n'avait pas bu plus de deux verre. Et depuis, elle n y a plus touché. Je me demande pourquoi. Même si mon instinct me souffle que tout ça à un rapport avec ce Liam. Ce blond qui est mort à cause d'Igor. Depuis son réveil du coma, qui remonte à dix jours, je ne l'ai pas questionné sur la nature de leur relation. Je savais que c'était un sujet sensible.
J'ai compris qui elle était quand j'ai croisé ce blond. Par ce je l'avais déjà vu une fois. À Washington D.C, dans l'une de mes boites. On avait même fait un accord. Quand je me suis souvenu de lui, j'ai su qu'il tenait à elle, en me souvenant de notre marché. À ce moment là, je ne savais pas qui était la fille dont il parlait. Je connaissais que son odeur. J'ai compris qu'elle tenais également à lui quand elle est tombée entre mes bras, la poitrine déchirée par un cri de détresse, malgré la balle dans son abdomen. Le sang affluait de sa blessure mais tout ce qui lui importait, c'était la mort du russe.
— Comme d'habitude, mais pour deux, demandé-je au barman, un nouveau que j'avais recruté, j'espère qu'il ne ratera pas ma boisson favorite, sinon j'appellerai l'ancien par la peau des fesses même si il est à la retraite.
Après quelques minutes, l'homme nous confia les verre, mais Hailey refusa de sa voix fluette.
— Non... je, je ne bois pas d'al-
— Bois, ordonné-je un léger sourire aux lèvres mais un petit pincement au cœur de l'estomac à l'idée qu'elle découvre mon secret.
Je m'approche un peu plus d'elle ayant remarqué l'oreille indiscrète du barman. Mes yeux brillent quand elle porte le verre à ses lèvres rosées qui je suis sûre ont un goût exquis.
Mec tu t'égares.
Je retiens un rire quand elle fronce les sourcils, m'observant de ses yeux dont la couleur glace me rappelle tant de mauvais souvenirs mais qui commence à m'en créer de nouveaux.
— C'est... de l'Ice tea ?
Je baisse les yeux, légèrement gêné, mais aussi par ce que plus je m'approche, moins je panique. Par ce que je sens son odeur. Son odeur de rose citronnée. Je suis presque sûre que c'était elle.
Soudain, un rire cristallin sort de ses lèvres, me faisant sursauter, ce qui fait que je le contenu de mon verre se déverse un peu sur sa robe, du à notre proximité. Je m'attend à ce qu'elle me réprimande, voire qu'elle me gifle, au lieu de cela, elle proclame :
— Tu veux dire que depuis tout ce temps c'était de l'Ice tea que tu buvais ? Pas du Whisky ?
— Je bois pas d'alcool, marmonné-je avant de m'éloigner, sa réaction m'ayant un peu énervé.
Malgré que je me sois éloigné d'elle, je la surveille du regard. Je connais mes hommes, je sais qu'ils n'hésiteront pas à s'approcher d'elle. C'est pour cela que j'étais réticent à l'idée de venir ici. Avec une telle beauté, c'est dangereux de se pointer dans une boite empli de criminels, même accompagné du chef.
J'observe sa silhouette se tourner une seconde fois vers le barman, qui se mord la lèvre en la scrutant du regard, me faisant serrer les poings, elle lui commande une boisson, et quelques minute plus tard, après quelques gestes empressés, il lui tend le verre, contenant la même couleur ambre que précédemment.
Encore de l'Ice tea.
Mais je fronce les sourcils quand après avoir bu la moitié, elle tangue légèrement, puis se tient au bar. Je me précipite vers elle, une main sur mon arme, prêt à tuer ce foutu barman d'une balle.
Je lui arrache son verre et le porte à mes lèvres.
Putain de bordel de merde.
Il est drogué. Son putain de verre a été drogué, sous mes yeux.
Je lui tiens les bras, quand elle commence à délirer, c'est bizarre qu'elle tienne encore debout, au vu de l'odeur, il n'a pas doser sur la quantité. C'est comme si son corp était habitué à ce genre de produit, et qu'il résistait mieux.
— Briquet...Le briquet.... murmure-t-elle.
Qu'est-ce qu'elle raconte ?
— J'ai rompu ma promesse...faut me punir.
Une promesse ? Je secoue la tête, c'est pas le moment de poser des questions. Je parcoure la pièce du regard, à la recherche de ma sœur, ou de l'un de mes amis. Pourtant, Emma est introuvable, tout comme Kyle. En cherchant un peu mieux, je tombe sur Noah, j'appelle le blond à nous rejoindre.
— Je vais l'aider à monter à l'étage, le temp qu'elle se calme un peu, toi surveille ce connard.
Je suis bien obligé de l'escorter, de peur qu'elle ne se fasse mal, ou qu'elle ne tombe dans des mains mal intentionné. Mais je compte bien m'occuper de cet homme à mon retour.
Une main sur sa hanche, tentant de calmer ma respiration, je l'aide à monter les escalier. Après quelques minutes, ses jambes flanche. Je souffle, mon cerveau carburant à mille à l'heure, puis fini par me résigner à la porter. Ses bras autour de mon cou, elle enfoui sa tête dans ma nuque.
Calme toi William. Elle ne te fera rien.
Ce n'est pas elle. Ce n'est pas elle.
Ce n'est pas elle.
Mais c'est peine perdue. Mon esprit s'obstine à associer ses yeux de glace, avec le souvenir de cette femme. Cela m'avait étonné la première fois que je l'ai vu. J'ai du me faire violence pour ne pas déguerpir quand elle a soutenu mon regard à la cafétéria. Et quand j'ai su qu'elle était colombienne, ça ma encore ébranlé.
"William, mon petit William"
À cause d'elle, personne n'était autorisé à m'appeler de la sorte. Enfin, ça c'était avant que ce petit bout de femme n'arrive. Elle m'a été imposée, et à changer tout mes repère. La seule chose capable de me calmer...
— Cariño... ton odeur me rappelle quelqu'un...
...c'est son odeur.
Arrivés en haut, je la dépose et m'éloigne brusquement. Certes, je supporte sa présence mieux que certaines autres, mais tant de contact physique en si peu de temps, ça dépasse mes limite.
— Eh... Pourquoi...Pourquoi tu n'aimes pas que je te touche ?, demande-t-elle, encore sous l'effet de la drogue.
Je la scrute, pesant le pour et le contre. De toutes manière, elle oubliera tout quand elle aura décuver non ?
Tout contre son oreille, je fini par répondre, la boule au ventre et les dents serrer.
— C'est...Tout est à cause de S-Sophia.
Son nom dans ma bouche me fait l'effet d'un coup de massue. Je m'étais promis de ne jamais oublier ce qu'elle m'a fait. Je m'étais promis de me venger. Je m'étais promis qu'elle sera la seule femme que je tuerai de mes propres mains.
Mais quand je suis devenu chef, quand enfin, j'avais les capacités requise pour la neutraliser grâce à mon mentor, elle a disparu. Plus aucun signe d'elle. Depuis mes huit ans, la dernière fois où je l'ai vue, elle n'a cesser de hanter mes pensées. Mais je ne pouvait pas me venger. J'étais trop jeune, trop faible pour cela. Et aujourd'hui, c'est comme si elle n'existait plus.
Bouleversé, je laisse la jeune colombienne seule à l'étage, et m'apprête à redescendre extérioriser ma colère sur ce barman, quand je remarque quelques bruit venant de ma chambre.
Dans chacune de mes boites, je fait en sorte d'avoir une chambre privée. Une chambre qui m'est dédiée au cas où je fais une crise. Au deuxième étage du Knight club, il y a trois pièces, mon bureau, la salle de réunion qui fait un peu office de quartier général quand je reçoit mes collaborateur, et ma chambre privée. Personne n'est autorisé à y entrer, ce quii contredis le fait que j'entende des sons provenant de cette dernière.
En m'approchant un peu plus, je remarque que ce sont, des gémissements ?
Punaise...Je suis presque sur que c'est Kyle qui me refait le coup avec une de ses groupies.
J'ouvre la porte brusquement, sans plus de cérémonies et fronce les sourcils quand je remarque son sursaut et son geste précipité pour cacher la femme à ses coté sous une couverture, l'attirant à lui.
— Oh... Salut mec. Tu vois je suis un peu occupé là donc-
— T'as cinq minutes pour sortir d'ici. Je t'ai déjà dit de pas faire rentrer de filles dans mes chambres.
Il fait la moue, avec un sourire nerveux et accepte, sans protester.
Bizarre.
~•~•~•~•~•*•~•~•~•~•~
— Noah, tu l'embarque dans ta voiture, on dirait qu'il va rejoindre Igor, dis-je en fusillant le jeune homme qui avait osé droguer Hailey.
— N-non je...je suis désolé chef. Plus jamais ça n'arrivera.
— J'y compte bien puisque t'es renvoyé. En revanche, faut bien que je te fasse payer ton petit écart non ?
Alors, la torture au gaz ou je lui ramène Dylane ? Elle est plutôt forte question torture psychologique. On va essayer de pas y aller fort, histoire qu'il comprenne qu'il ne faut pas désobéir à mes ordres.
Sans plus intervenir, Noah me sourit puis l'emmène, sous le regard étonnée de ma sœur qui vient réapparaitre, un suçon dans la cou.
Putain Emma tu fait chier.
Je m'approche d'elle à grands pas, et quand je me plante face à elle, elle détourne le regard.
— Qui ?
— Juste un coup d'un soir Will.
— Putain Emma, je vais pas me mêler de tes histoire de sexe, mais que tu couches avec des mecs qui fréquentes le Knight Club ça j'accepte pas. Tu crois que maman aimerai que tu finisses avec quelqu'un comme moi ?
— Ecoutes Will, je suis majeure Ok ? Si toi t'as des problèmes avec le sexe, c'est pas mon cas. Je couches avec qui je veux, quand je veux. Et je pense que maman serait d'accord avec mon choix, quel qu'il soit. T'as cas lui demander.
Je sers les poings. Emma tu t'aventure sur un terrain dangereux. Elle en ai consciente, bien qu'elle ne connaisse pas toute mon histoire. J'avais voulu la protéger, en la maintenant dans l'ignorance. Mais ce genre de détails, ça se remarque vite.
Je souffle, et décide de rentrer à la villa, mais avant, je part récupérer la brune, surement encore à l'étage vu que j'ai menacer de crever les yeux du vigile si il lui arrivait quoi que ce soit.
~•~•~•~•~•*•~•~•~•~•~
Je conduis en silence, la colombienne assise sur le siège passager, les pensées en vrac. Elle est complètement bourrée. J'allume le post et mets une chanson au hasard, avant de regretter ma décision quand Hailey commence à chanter de sa voix légèrement suave du à l'alcool ingurgité.
Les paroles de "Dandelions" emplissent l'espace de ma Porshe. Un sourire discret au lèvres, je l'observe chanter plus doucement à mesure que le sommeil la gagne.
— Dandelions into the wind you go...
— Won't you let my darling know ? Murmuré-je malgré moi.
Sous le choc, elle rouvre les yeux, surprise et m'observe comme si je venais d'une autre planète.
— Oh mon dieu ! Beau-con a chanté ! Le gros bouffon criminel a- commence-t-elle avant de bailler- chanté...
Beau-con ? Sérieusement ? Les filles qui faisant partit de mon fan-club s'amusaient à me donner des surnoms, Leyla la première. Mais un compliment insultant, ça on me l'avais jamais fait. Bien sur il fallait que ça vienne d'elle.
— Ta voix...est...sexy qu-quand tu chantes cariño me surprend-t-elle avant de s'endormir.
Je cogite en silence, un peu troublé.
Darling, darling. Tu vas me rendre fou.
*
𝐉𝐞 𝐬𝐚𝐢𝐬, 𝐣𝐞 𝐬𝐚𝐢𝐬. 𝐉'𝐚𝐢 𝐦𝐢𝐬 𝐮𝐧 𝐬𝐢𝐞̀𝐜𝐥𝐞. 𝐌𝐀𝐈𝐒 𝐥𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝟔𝟒𝟑𝟎 𝐦𝐨𝐭𝐬. 𝐉𝐞 𝐥'𝐚𝐢𝐦𝐞 𝐛𝐢𝐞𝐧, 𝐦𝐞̂𝐦𝐞 𝐬𝐢 𝐢𝐥 𝐧𝐞 𝐬𝐞 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞. 𝐂'𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐜̧𝐚 𝐪𝐮𝐞 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐞 𝟏𝟐,𝟓, 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭.
𝐀𝐥𝐨𝐫𝐬, 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐡𝐞́𝐨𝐫𝐢𝐞𝐬 ?
𝐒𝐨𝐩𝐡𝐢𝐚, 𝐒𝐨𝐩𝐡𝐢𝐚, 𝐪𝐮'𝐚-𝐭-𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐭 ?
𝐄𝐭 𝐓𝐡𝐨𝐦𝐚𝐬, 𝐞𝐬𝐭-𝐢𝐥 𝐜𝐨𝐮𝐩𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐨𝐮 𝐢𝐧𝐧𝐨𝐜𝐞𝐧𝐭 ?
𝐊𝐲𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐄𝐦𝐦𝐚 ? 𝐎𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐜𝐚𝐜𝐡𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞𝐬 ?
𝐉𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐯𝐨𝐮𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐧'𝐚𝐢 𝐩𝐚𝐬 𝐞𝐧𝐜𝐨𝐫𝐞 𝐫𝐞𝐥𝐮𝐞. 𝐃𝐨𝐧𝐜 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐨𝐬𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐪𝐮'𝐢𝐥 𝐲 𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐜𝐨𝐡𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬.
𝐍'𝐡𝐞́𝐬𝐢𝐭𝐞𝐳 𝐩𝐚𝐬 𝐚̀ 𝐚𝐩𝐩𝐮𝐲𝐞𝐫 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐞 𝐞́𝐭𝐨𝐢𝐥𝐞, 𝐜̧𝐚 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐩𝐥𝐚𝐢𝐬𝐢𝐫.
𝐓𝐚𝐤𝐞 𝐜𝐚𝐫𝐞.
𝐈𝐧𝐚.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top