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❝ 𝐊𝐈𝐃𝐍𝐀𝐏𝐏𝐄𝐑 ❞
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By : kayra_todo0
WARNING
drogue,suicide,mort,kidnapping,+18.
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Le rire moqueur de Ran résonnait encore dans la pièce, mais Sanzu n’avait plus rien de joueur. Sa main pressée contre sa joue ensanglantée, il fixait Yumei avec une rage contenue. Ses yeux fous étaient braqués sur elle, mais la pression de la main de Ran sur son épaule l’empêchait de réagir.
— Respire, Sanzu, fit Ran avec un sourire. Elle t’a juste rappelé qu’elle n’est pas comme les autres.
— Je vais lui faire ravaler ce sourire, grogna Sanzu, sa voix basse mais menaçante.
Rindou, toujours calme, haussa légèrement les sourcils.
— Avant de la démolir, peut-être qu’on pourrait l’entendre parler, non ?
Sanzu sembla hésiter, mais finit par reculer d’un pas. D’un geste vif, il sortit un couteau plus petit de sa poche, son sourire réapparaissant sur ses lèvres.
— Très bien, on va lui enlever ça. Mais si elle dit quelque chose qui m’énerve…
Ran haussa les épaules.
— Fais ce que tu veux, tant qu’elle reste en vie.
Yumei ne bougea pas, ses yeux passant de l’un à l’autre, analysant chacun de leurs mouvements. Elle sentait le froid du métal contre sa peau lorsqu’ils s’approchèrent. Avec une précision effrayante, Sanzu entailla doucement le bord du scotch collé sur ses lèvres.
Lorsque le ruban fut arraché, elle inspira profondément, ses lèvres endolories par la contrainte. Elle tourna immédiatement la tête vers Sanzu, son regard brûlant.
— Tu sais quoi ? Tu devrais me remercier. Ton visage était déjà assez moche comme ça, déclara-t-elle avec un ton sarcastique.
Le silence qui suivit fut lourd, avant que Ran n’éclate de rire, presque plié en deux.
— Bordel, elle est parfaite ! Je crois que je l’aime déjà.
Sanzu, lui, grinçait des dents. Le couteau dans sa main tremblait légèrement.
— Tu crois que c’est un jeu ? C’est moi qui décide ici, Yumei. Pas toi.
— Ah, c’est marrant, répliqua-t-elle. Je pensais que le vrai chef, c’était Mikey. Mais apparemment, c’est un clown qui tient les rênes.
Rindou haussa un sourcil, légèrement surpris par son audace. Ran cessa de rire pour l’observer plus sérieusement. Yumei, elle, souriait, défiant. Elle savait qu’elle jouait avec le feu, mais elle refusait de se laisser intimider.
Sanzu s’approcha brusquement, attrapant son menton entre ses doigts avec une force brutale.
— Continue de parler, et je te promets que tu regretteras chaque mot.
Mais Yumei, toujours provocatrice, planta ses yeux dans les siens sans ciller.
— Regretter quoi ? D’avoir raison ?
Un éclat de rage traversa les yeux de Sanzu, mais cette fois, c’est Rindou qui intervint, posant une main sur son épaule.
— Calme-toi. Si elle est encore là, c’est qu’elle nous intéresse. Si tu la tues maintenant, tu fous tout en l’air.
Sanzu le repoussa violemment, mais il recula malgré tout, préférant s’éloigner pour éviter de perdre le contrôle. Ran, amusé mais attentif, reprit la parole.
— Bien, maintenant qu’on a terminé les préliminaires, peut-être qu’on pourrait passer aux choses sérieuses
Il s’accroupit devant Yumei, ses yeux sombres cherchant à percer ses pensées.
— Alors, ma belle, pourquoi ne pas nous dire ce que tu comptes faire maintenant ? Parce que tu vois… on ne t’a pas ramenée ici juste pour le plaisir de te regarder.
Yumei éclata d’un petit rire, amer mais assuré.
— Vous me faites pitié. Trois grands criminels, et vous avez besoin de m’attacher pour avoir une chance de me contrôler. Pathétique.
Ran sourit.
— Pathétique ou pas, tu es là. Et crois-moi, tu vas rester là jusqu’à ce qu’on ait ce qu’on veut.
Yumei ne répondit pas, mais intérieurement, elle bouillonnait. Elle savait qu’elle devait garder son sang-froid et attendre une nouvelle occasion de frapper. Ils avaient peut-être l’avantage pour l’instant, mais elle n’allait pas leur rendre les choses faciles.
Yumei ajusta discrètement sa position sur le sol froid. Ses poignets la brûlaient sous la contrainte du ruban adhésif, mais elle ne montrait rien. Pas un tremblement, pas une hésitation. Sa respiration restait régulière, même si son esprit travaillait à toute vitesse pour trouver une échappatoire.
Ran, toujours accroupi devant elle, haussait un sourcil, comme s’il étudiait un spécimen rare.
— Alors, tu ne veux toujours pas parler ? Tu sais, ce serait tellement plus simple si tu coopérais.
Elle le fixa, ses lèvres légèrement étirées en un sourire sarcastique.
— C’est ça, et pourquoi pas vous écrire un manuel pendant qu’on y est ? “Comment être des lâches : le guide des frères Haitani et du clown Sanzu”.
Ran éclata de rire à nouveau, posant une main sur son genou pour se stabiliser.
— Oh, j’aime vraiment son humour. Mais tu sais quoi, ma belle ? Tu n’as pas compris où tu es. Ici, c’est notre terrain de jeu. Et toi, tu es juste un pion.
Sanzu, de l’autre côté de la pièce, faisait les cent pas, son couteau toujours dans la main. Sa joue était rouge, une traînée de sang séchait lentement sur sa peau. Lorsqu'il s'arrêta, il balaya Yumei de haut en bas du regard, un sourire dément et presque prédateur sur les lèvres.
— Tu penses vraiment pouvoir m’échapper ? grogna-t-il, un éclat excitant dans ses yeux.
Elle tourna lentement la tête vers lui, un éclat de défi dans son regard. Elle ne pouvait pas se permettre de flancher.
— Et toi, si tu crois que ton petit numéro de "méchant" va marcher, détrompe-toi aussi.
Sanzu s’approcha d’un pas, son sourire devenant plus large, plus malsain. Il s’arrêta juste devant elle, suffisamment près pour qu’elle puisse sentir l’odeur métallique du sang sur lui, mais il ne la touchait pas encore. Il avait cette lueur étrange dans les yeux, une sorte d’excitation palpable.
— Tu vois, Yumei, je t’admire, dit-il d’une voix basse, vibrante. T’es pas comme les autres. T’es une vraie dure, hein ? Tu crois pouvoir m’intimider ? C’est drôle, tu sais. Parce que moi, ce qui m’excite, c’est de te briser un peu plus à chaque mot que tu prononces.
Ses doigts caressèrent légèrement le tranchant de son couteau, le regardant intensément. Il semblait presque pris dans un délire, plus excité par la résistance de Yumei que par le contrôle de la situation.
— J'aime les femmes fortes, continua-t-il, ses yeux brillant d'un désir sinistre. T’es vraiment à couper le souffle, mais... t’es pas au bon endroit, ma belle.
Yumei se tendit légèrement, mais ses yeux ne quittèrent pas les siens. Elle savait qu'il cherchait à l'intimider, à la faire vaciller, mais elle ne céderait pas.
— Et toi, t’es qu’un petit chien enragé qui aboie trop fort. Si t’arrêtais de jouer les durs, peut-être que t’aurais une chance de me toucher.
Sanzu éclata de rire, secouant la tête, toujours aussi proche d’elle, mais il s’arrêta brusquement, comme s’il savourait la tension qui montait.
— Tu veux jouer à ce jeu-là ? D’accord, c’est moi qui vais gagner, petite. Et crois-moi, quand je m’amuse… c’est rarement avec de la douceur.
Il posa la main sur son visage, son regard insistant sur ses traits. Il la touchait avec une lenteur presque féline, comme s’il se régalait de chaque moment où elle restait implacable.
— Mais ça ne fait rien. J’aime voir des femmes comme toi essayer de tenir. Ça me rend encore plus excité. C’est tellement… sexy.
Le ton de sa voix se fit plus bas, plus intime, mais d’une manière presque démente. Il se pencha alors un peu plus près d'elle, sa bouche frôlant presque son oreille.
— T’es rien de plus qu’une poupée fragile entre mes mains, tu sais ? Mais je vais t'apprendre à comprendre le vrai pouvoir. Ça commence tout de suite.
Yumei n’eut pas le temps de réagir. D'un coup sec, il détacha le scotch qui était encore partiellement collé à ses lèvres. Il laissa un léger sourire s’étirer sur ses lèvres tandis qu’elle se redressait, prête à répliquer.
— C’est mieux, non ? dit-il avec un sourire carnassier, ses yeux brillant d’un feu inquiétant. C’est bien plus amusant quand tu peux parler.
Yumei cracha violemment le reste de salive qu’il avait contraint à garder dans sa bouche, son regard furieux.
— T’as toujours cette attitude, hein ? T'es juste un détraqué qui a besoin de sentir qu'il contrôle tout.
Sanzu sembla presque se délecter de son défi. Ses mains se posèrent sur ses épaules, les serrant avec une telle intensité qu'elle sentit ses os protester.
— Si tu crois que je me contente de te contrôler, tu te trompes. J’ai bien plus en tête. J’aime voir les femmes comme toi se débattre, lutter pour garder leur dignité, pour essayer de me faire douter. Mais tu vois, le problème, c’est que tu es déjà dans mes mains. Et ça, ça ne changera pas.
Les yeux de Sanzu brillaient d'une excitation malsaine, comme s'il savourait chaque seconde passée en sa présence. Son souffle était plus lourd, sa respiration un peu plus erratique. Il était au bord de l’extase, pris dans un jeu qu’il semblait désirer ardemment.
Yumei, bien qu'encore attachée, sentit la pression de l'instant. Le regard qu'il lui lançait, cette intensité presque palpable, la déstabilisait plus qu’elle ne voulait l’admettre.
— Tu veux jouer avec moi, hein ? dit-elle d’une voix faible mais pleine de défi. Tu penses que je vais tomber sous ton charme de fou ?
Il se pencha alors encore plus près, son souffle tiède sur sa peau, son sourire devenant plus intense.
— Non, Yumei. Tu vas te soumettre. Parce que c’est ce que tu fais toujours. Tu veux me résister, mais au fond, tu sais que tu ne peux pas.
Son regard glissa sur elle, appréciant chaque détail de sa tenue, son tatouage au niveau de la poitrine, l’effleurement de sa peau qui semblait appeler à être touchée.
Soudain, un bruit de pas se fit entendre. Rindou s’approcha lentement, un sourire amusé aux lèvres.
— Allez, arrêtez de jouer à ces petits jeux. On n’a pas de temps à perdre, les gars. Mikey veut des réponses, et nous avons mieux à faire que de nous perdre dans des fantasmes de domination.
Sanzu, grognant de frustration, se détourna enfin d’elle, mais son regard perça celui de Yumei une dernière fois. L’excitation était toujours visible dans ses yeux.
— T’inquiète pas, Yumei, murmura-t-il. Ce n’est que le début. Je vais te montrer à quel point tu m’excites. Tu vas tout comprendre, tout de suite.
Yumei, bien qu’encore attachée, ne se laissa pas intimider. Au contraire, un éclat de défi s’alluma dans ses yeux. Elle n’allait pas être aussi facilement maîtrisée.
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