45

Désolé pour le retard mbb je reviens !

Thème blanc recommandé.

ꪆৎ ˚⋅

______________________________________

kayra_todo0 présente

❝ 𝐉𝐄 𝐋'𝐀𝐈 𝐅𝐀𝐈𝐓 ❞ ⋆☆𝑺𝒉𝒊𝒅𝒐𝒖 𝒙 𝒐𝒄

⌗ㅤ緑谷 . 轟 . 爆豪ㅤ☆ミ 


______________________________________
三途、愛してる

Vous aimez les motifs ??

J'étais essoufflée, mais ce n'était pas uniquement à cause de la course. Entre les provocations de Katsuno, les regards méprisants de Kaiser, et Isagi qui avait l'air d'avoir vu son idole écraser son poster sous un rouleau compresseur, l'ambiance était… électrique.

Les deux équipes s’étaient regroupées sur le terrain pour écouter leurs entraîneurs. Enfin, "écouter" était un grand mot. Kaiser, fidèle à lui-même, se contentait de toiser tout le monde comme un roi, Isagi avait l’air prêt à lui sauter à la gorge, et moi, j’essayais de respirer et d’ignorer la sensation des yeux de Katsuno qui me brûlaient la nuque.

Bon, écoutez-moi bien, dit Noa en croisant les bras. Vous jouez comme des amateurs.

Kaiser éclata de rire.

— Moi ? Amateur ? Allez, Noa, dis carrément que c'est eux, pas moi, rétorqua-t-il en désignant le reste de l'équipe, y compris moi.

Ah, cet idiot... Je le déteste.

Kaiser, ferme-la. C'est toi le plus gros problème ici, intervint Isagi, les poings serrés.

Oh ? Monsieur "vision 4D" a quelque chose à dire ? ironisa Kaiser en inclinant légèrement la tête.

Je levai les yeux au ciel. Sérieusement, ces deux-là allaient s'entre-tuer avant même la fin du match.

Arrêtez de jouer aux coqs, grognai-je en les fixant. Si vous avez des comptes à régler, faites-le après qu’on ait gagné. Sinon, je vous fais bouffer ce ballon.

Raichi éclata de rire derrière moi.

Hé, pas mal la petite ! Enfin quelqu’un qui leur dit leurs quatre vérités !

Kaiser et Isagi me fixèrent avec des expressions différentes : l’un légèrement amusé, l’autre complètement outré. Mais au moins, ils avaient arrêté de se chamailler… pour le moment.

Pendant ce temps… côté Paris X Gen

Katsuno continuait de m’observer depuis l’autre côté du terrain, un sourire narquois collé à ses lèvres.

Alors, petite sœur, tu joues sérieusement maintenant ? murmura-t-il pour lui-même, comme si j’étais censée l’entendre.

Shidou, qui s’ennuyait visiblement, vint lui tapoter l’épaule.

Hé, Katsuno, c’est quoi cette obsession pour Kayra ? T’as un complexe de grand frère ou quoi ? Nous la fait pas à la rin pls ♡ ricana-t-il.

Katsuno leva les yeux vers lui, agacé.

Rêve pas, Shidou. Je la teste, c’est tout.

Oh, mais moi, j’ai hâte de voir ce qu’elle a dans le ventre, répondit Shidou en ricanant. Et si elle gagne… peut-être que je lui demanderai un rencard.

Cette fois, Katsuno serra les dents.

Touche pas à ma sœur.

Shidou éclata de rire, comme si c'était la meilleure blague qu’il ait entendue.

Retour sur le terrain – Juste avant la reprise

Alors que les équipes se repositionnaient, Kaiser passa à côté de moi, un sourire en coin.

Bon discours, petite princesse. Mais laisse les grands jouer maintenant, d’accord ?

Je lui lançai un regard noir.

Kaiser, si tu veux pas que je te blesse « accidentellement » en te passant le ballon, ferme-la.

Il rit, mais il recula légèrement. Intérieurement, victoire.

À côté de moi, Isagi marmonnait encore sur Noa.

Comment j’ai pu admirer un type pareil ? C’était un mensonge, tout un mensonge !

Je soupirai.

Isagi, écoute-moi. Le mec est un manipulateur, oui, mais ça, on le savait déjà. La vraie question, c’est : tu veux prouver que t’es meilleur ou continuer à pleurnicher ?

Il me fixa, surpris, avant de hocher lentement la tête.

T’as raison…

Bien sûr que j’ai raison, murmurai-je avec un sourire en coin. Maintenant, fais équipe avec Kaiser, et montre-nous que tu peux le surpasser.

La reprise était imminente. Je sentais l’adrénaline monter en moi. Katsuno continuait de me fixer avec son sourire moqueur, mais cette fois, j’étais prête.

Ce match, il était loin d’être terminé.

Reprise du match – Bastard München contre Paris X Gen

La seconde mi-temps avait repris avec une intensité toujours aussi élevée. Le terrain semblait être devenu un champ de bataille, chaque joueur donnant tout ce qu'il avait. Mais moi, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à tout ce qui se passait autour de moi, et particulièrement à Katsuno qui ne cessait de me lancer des regards désagréables. Mais cette fois, j’allais garder mon calme. Il allait voir de quel bois je me chauffais.

Je m’élançai sur le terrain, récupérant le ballon au vol alors que Raichi et Kurona s’approchaient de moi. Je leur fis un petit signe pour les prévenir que c’était à moi de jouer. À ce moment-là, un regard perça mes pensées, et je sentis que quelque chose changeait dans l'atmosphère. Là, juste derrière moi, je l'entendis.

Eh bien, Kayra, t’as l’air de t’amuser, mais tu crois vraiment que tu vas réussir à les surpasser avec ta petite technique ?

C'était Karasu, avec son sourire taquin et son air décontracté. Il s'approcha de moi comme un prédateur qui venait d'identifier une faille dans son "jeu".

Je m’arrêtai en pleine course, me tournant légèrement vers lui, un sourire moqueur se dessinant sur mes lèvres.

Ah, Karasu, tu veux me donner des conseils ? Parce que j’ai l'impression que c'est plutôt toi qui galères avec ta petite équipe, non ? T’as vu la tête de tes coéquipiers ? Ça me donne presque de la pitié, tu sais.

Il éclata de rire, comme à chaque fois que je tentais de le provoquer. Il adorait ça, il aimait toujours tester les limites entre nous. C’était comme une danse entre nous, chaque mot un mouvement, chaque réplique un pas de plus dans notre petit jeu.

T’es mignonne quand tu t’essayes à l'ironie, Kayra, mais tu sais que je vais finir par te trouver ton point faible, n'est-ce pas ? Un jour, tu vas lâcher prise. C’est dans ta nature.

Je haussai les épaules, un air détaché. Mais au fond, je savais qu’il avait raison. C’était toujours ça avec lui : il cherchait à trouver cette petite brèche dans ma défense, comme s'il attendait qu'une fois, juste une fois, je m’effondre.

Peut-être, mais je te conseille de ne pas t'attendre à ce que ce soit aujourd’hui, répliquai-je avec un sourire en coin.

Il me scrutait toujours, mais avec un petit air amusé, comme s’il trouvait quelque chose d’encore plus fascinant dans ce que je venais de dire. Il savait que ce que j’avais dit n’était pas juste de la bravade, c’était ma façon à moi de lui dire que je n'étais pas prête à me laisser écraser.

Rin, qui nous observait de loin, vint à notre rencontre, l’air plus sérieux que d’habitude.

Vous vous chamaillez encore ? Vous êtes incroyables, vous deux, dit-il en haussant un sourcil. Mais vous avez raison, Kayra, faut pas laisser Karasu te faire perdre ton calme. Sinon, il va t’user à force de petites piques.

Karasu haussait les épaules, comme s’il ne voyait pas où était le problème. Mais je savais qu'il appréciait cette petite tension.

Non, t’as tort. C’est pour ça que j’adore quand elle réagit. C’est ce qui rend les choses intéressantes. C’est toujours un défi avec Kayra. Mais c'est aussi pour ça qu’elle est plus forte que la plupart des gens ici, dit Karasu, avec une lueur dans les yeux qui montrait qu'il était prêt à relever ce défi sans hésitation.

Je le regardai droit dans les yeux, et d’un ton presque taquin, je répondis :

N’oublie pas, Karasu, je ne suis pas ton jouet. Si tu veux tester mes limites, tu vas en baver. Parce qu’au fond, tu sais que je ne vais pas me laisser faire.

Un rictus amusé se dessina sur son visage. Ce type était vraiment incroyable, il savait exactement comment appuyer sur mes nerfs et me pousser à aller plus loin, tout en me laissant l’impression que c’était moi qui contrôlais la situation. Mais je savais que c’était un jeu subtil. Il me testait à chaque instant, tout comme moi je tentais de percer son masque.

Rin, voyant qu’on commençait à repartir dans notre petit jeu de provocations, intervint à nouveau, plus calme cette fois.

Bon, on va arrêter de se regarder dans le blanc des yeux et se concentrer sur le match,  Ça devient agaçant de vous voir vous défier .

Je souriai à Rin, le remerciant silencieusement. Je savais qu'il avait raison. Même si Karasu adorait tester mes limites, je n’allais pas lui donner ce plaisir. Ce match n'était pas qu’une question de provocation. C'était le moment de prouver que j'avais mon propre style, que je pouvais tenir tête à tout le monde, même à lui.

T’inquiète, Rin. Karasu a bien essayé de me déstabiliser, mais j’ai plus d’un tour dans mon sac. J’ai encore de la marge avant de me laisser avoir par ses jeux, dis-je en me dirigeant vers le ballon.

Karasu me suivit du regard, un sourire en coin. Je savais qu'il ne m’enverrait jamais un compliment aussi facilement. Mais qu'importe, il allait voir que même sous pression, je pouvais tout gérer. Il n’avait encore rien vu.

Le match continuait de plus belle, et à ce moment-là, je savais que, peu importe les petites faiblesses qu’il pensait avoir repérées chez moi, il y en avait bien plus en moi qu’il ne l'imaginait.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top