Les reflets rouges décoraient encore une fois sa peau lattée. Elle marquait vite en plus, ça allait encore rester vif quelques jours avant de tourner violet.

Shoto ne regardait même plus le désastre qu'était devenu son corps à cause de la colère de son paternel. Il se contentait d'enfiler une veste et de se murer encore une fois dans le silence.

Shoto ne tombera pas dans la folie, pas ce soir et demain non plus. Il devait vivre avec cette douleur qu'il avait finit par enfermer dans son cœur.

La partie gauche de son corps se consumait à l'intérieur de lui. Il explosait. Sa glace tentait de calmer et de mettre un équilibre dans son corps avec difficulté.

Le bicolore se demandait si ses organes pouvaient brûler de rage à cause de son pouvoir.

Sûrement.

Toya avait bien réussi à se cramer avec ses propres flammes après tout. Il avait survécu de justesse, mais il était plus vraiment en vie non plus.

Shoto aurait souhaiter que Naïa soit là aujourd'hui pour calmer le feu de son cœur avec son alter d'eau et ses yeux de pluies.
Elle avait apprit à bercer la fureur dans le cœur de Shoto, il ne savait pas comment mais il était certain que quand elle le prenait dans ses bras, le rouge s'estompait en lui. C'était agréable.

Mais il avait peur de la blesser.

Après tout, Shoto détruisait tout ce qui l'entoure. Son frère, sa mère, sa famille. Il n'était que nuisance pour son entourage.

— Les héros ne sont pas supposer pleurer, se chuchottait-t-il à lui-même.

Il se mentait à lui-même car son cœur pleurait lorsque ses yeux restaient indemnes.

— Papa était encore de mauvaise humeur, J'en suis désolé Shoto, s'agenouilla Fuyumi près de son plus jeune frère.

Shoto l'avait toujours envié d'autant ressembler à sa mère, que ce soit dans le physique avec ses courts cheveux neiges parfaitement lissé ou son alter de glace. Elle n'allait pas souffrir des attentes d'Endeavor. Pourtant, elle avait le cœur le plus chaleureux de cette famille.

— Ça va, s'entendît-il chuchoter.

— Comment peut tu l'appeler papa ?

— Natsuo... Se retourna la jeune adulte pour rencontrer les pupilles gelées de son cadet qui s'appuyait nonchalamment sur la porte.

— Regarde ce que cet enfoiré fait à Shoto !

Fuyumi ne repondit rien. Il n'y avait rien à répondre au final.