Un Noël traditionnel


-Tch, on est vraiment obligé d'y aller ?

C'était le vingt-quatre décembre au soir, et Livaï s'apprêtait à passer Noël à l'extérieur, accompagné de Mikasa.

-Oui, se contenta de répondre la brune en aidant l'homme à boutonner sa chemise.

-Mais pourquoi chez Braus, Noël n'est pas censé se passer en famille ?

-Eren et Armin sont aussi invités.

-Tch.

La perspective de se retrouver à table avec tous ces gamins n'enchantait pas le brun. Il aurait préféré passer les fêtes tranquillement sous les couvertures avec Mikasa dans ses bras.

-Arrête cet air bougon ça ne changera rien, le gronda la brune. On ira que tu le veuilles ou non.

Elle était en train de mettre comme il faut le col de l'homme qui capta ses onyx de ses yeux bleus.

-Techniquement, je n'ai pas de famille là-bas alors je suis pas obligé de venir.

L'Asiatique fronça les sourcils.

-Comme tu le veux, mais il y aura Jean également...

-Tch ça ne marche plus avec Kirschtein, répondit Livaï dans un sourire narquois. Maintenant qu'il sort avec Arlet, ce n'est plus un danger.

-Il est bi, pas gay... rétorqua la brune avec un regard plein de malice. Et puis tu auras, toi aussi, de la famille là-bas.

Le brun haussa les sourcils.

-Comment ça ? demanda-t-il.

Mais l'Asiatique se contenta de tourner les talons. Elle attrapa son manteau et se dirigea vers la porte.

-Oï y aura qui ? réitéra l'homme en se saisissant de son caban.

-Tu verras... répondit la brune.

-Tch, dis moi qui c'est !

-Dépêche toi, on va être en retard, fit Mikasa en ouvrant la porte avant de sortir.

-T'as pas invité Kenny, j'espère ?! Pitié, dis moi que ce n'est pas Kenny, lâcha-t-il en se hâtant de rattraper la brune.

~.~

-Donc ma « famille », c'est Erwin et l'autre bigleuse, là ?! pesta Livaï.

Il venait d'arriver chez Sasha et la folle s'empressa de sauter au cou du brun.

-Joyeux Noël, Shorty !

-T'es sérieuse ?! fulmina le petit homme en se retournant vers Mikasa.

Il tenta, au passage, de se dégager de l'étreinte de la folle, mais sans succès. La brune sourit en lui lançant un regard amusé.

-Sasha m'a demandé qui je pouvais inviter de ton côté, et comme ton oncle était en voyage d'affaires, j'ai pensé qu'Erwin et Hanji étaient une bonne idée...

-Tch.

-Roh, ne fais pas cette tête Heichou ! J'ai toujours su que j'étais une sorte de mère spirituelle pour toi, s'exclama la rousse.

-Arg lâche moi, quatre'z'yeux ! tonna Livaï. M'aidez pas surtout ! continua-t-il, sans décolérer, à l'intention de son meilleur ami et de sa copine.

~.~

Derrière eux se trouvait la table à manger où étaient assis Jean et Armin.

-On va vraiment devoir se taper le nain ? maugréa le châtain dans un murmure.

Armin se pencha vers lui pour répondre discrètement :

-Il sort avec Mikasa, c'est normal, expliqua-t-il en souriant.

-Un problème, Kirschtein ? lâcha Livaï qui avait écouté Jean, malgré toute la discrétion dont il avait fait part.

-Ah non, vous n'allez pas commencer ! intervint Eren en entrant dans le salon.

-Qu'est-ce que tu veux, Jagër ? renchérit Livaï.

La tension était palpable entre le trio.

Le petit brun qui était de mauvaise humeur depuis le matin et dont le calme avait était mit à rude épreuve par la bigleuse, ne cherchait désormais plus qu'un bouc émissaire sur lequel se défouler.

Et ce, peu importe si ça devait être le frère de sa copine.

Au contraire, il ne pouvait pas supporter cet idiot.

Mikasa soupira en les observant, et d'un ton sans appel, elle fit :

-Livaï.

Ce dernier resta les yeux plantés dans ceux d'Eren avec son aura menaçante pendant encore quelques secondes, avant de reculer d'un pas en faisant claquer sa langue de sa manière habituelle.

-Oh Mikasa, vous êtes arrivés !

Sasha venait de rentrer dans la pièce toute excitée.

Mais la première personne qu'elle rencontra en passant la porte, fut le petit brun.

-Oh... Euh... Livaï-senpai... Joyeux Noël à toi aussi, haha... continua patate girl, une main derrière sa tête. Hm... Euh... Je... Je crois que Niccolo m'appelle en cuisine, haha... Je... Je devrais aller voir...

Puis elle disparut aussi vite qu'elle était arrivée.

Livaï haussa les sourcils :

-Il lui arrive quoi ? demanda-t-il d'un ton innocent.

-Tu lui fais peur, intervint Hanji.

-Hein ? Tch, je lui ai rien fait, rétorqua le brun.

-Elle n'a toujours pas oublié le jour où tu as marché sur la patate qu'elle avait fait tomber à la cantine, expliqua Mikasa.

Jean rigola.

-Ah oui, c'est vrai, patate girl n'avait pas parlé pendant une semaine après ça.

Armin affligea une petite tape sur son épaule.

-Te moque pas d'elle comme ça, dit-il d'un air amusé.

Puis tous se mirent à table.

~.~

Le repas était délicieux et les discussions allaient bon train.

Armin était en face de Mikasa et à côté d'Eren. Ensemble, ils se remémoraient joyeusement les Noëls de leur enfance.

Jean, posé à côté du blond, écoutait d'une oreille attentive tandis qu'Annie, prêt d'Eren, discutait avec Reiner assit à côté d'elle.

Seul Livaï restait silencieux.


-Aller Heichou, c'est Noël ! s'exclama Hanji à côté de lui. Tu comptes pas tirer la gueule toute la soirée quand même ?

-M'appelle pas comme ça, lunettes de merde.

Le petit brun était en colère.

Tout d'abord, parce que Mikasa l'avait obligé à assister à cette fête stupide.

Ensuite, et surtout, parce que cette dernière était totalement absorbée par la discussion avec son frère et ne lui avait quasiment pas adressé la parole.

Il se doutait que l'Asiatique lui en voulait sûrement pour sa mauvaise humeur, mais faire semblant d'être heureux parmi cette foule d'imbéciles n'était pas son truc.

Alors discrètement, Livaï attrapa la main de la brune qui était posé sous la table afin de l'amadouer.

Cependant, cette dernière se retira de l'étreinte de l'homme pour poser son menton dans sa paume.

Visiblement, se faire pardonner auprès de sa petite-amie sera plus compliqué qu'il ne le pensait.

Le brun décida malgré tout, de conserver sa main sur la cuisse de la jeune femme, tout en décrivant des petits ronds avec son pouce dans un geste tendre.

Il remarque alors, que Mikasa acceptait ses caresses et cela le fit sourire intérieurement.

En fait si, ce serait plutôt facile, car la brune ne pouvait pas lui résister.

Mais dans la fraction de seconde qui suivit, l'homme perdit rapidement son sourire en voyant l'Asiatique croiser ses jambes, mettant ainsi sa cuisse hors de sa portée.

-Tch, cracha-t-il à voix basse tout en replongeant sa main dans la poche de son pantalon.

En l'écoutant grogner Mikasa ne put retenir un sourire de victoire qui n'échappa pas à son compagnon.

Il jura alors de nouveau, mais cette fois un brin amusé.

En réalité, c'était plus lui qui était dépendant de sa présence, et non l'inverse.

-Ces pommes de terre sont excellente, Sasha, s'exclama Erwin en regardant la rousse.

Soudain, un tintement se fit entendre.

Livaï releva alors la tête et aperçu Eren, un verre à la main, demandant le silence à l'assistance.

Tout le monde se tût.

Le brun aux yeux émeraudes lança un doux regard à la blonde à côté de lui, puis il se racla la gorge avant de commencer :

-Avec Annie, on a quelque chose à vous annoncer...

Mikasa regarda intensément son frère.

-On attend un enfant.

Soudain, la table s'agita et de toutes parts le couple reçut des félicitations.

-Haha merci, répondit Eren en se rasseyant. Mikasa, vous... Voudrais-tu être la marraine ?

Les iris de son frère étaient plein d'espoir et la brune sourit à cette demande.

Au même moment, Livaï écarquilla les yeux.

Attendez, si elle était marraine, ça signifiait que c'était à elle et donc, à lui également que Jagër confirait son môme si leur nounou les plantait.

Gosse signifiait saletés et surtout, cris, bruit et pleurs.

Hors de question qu'il devienne baby-sitter.

Il se retourna violement vers l'Asiatique en lui lançant un regard qu'il espérait menaçant, afin de faire comprendre à la brune qu'il était contre.

Cependant, ses yeux lançaient plutôt un appel désespéré, car il savait que Mikasa se dépêcherait d'accepter, bien trop heureuse de l'attention que lui portait son frangin.

-Avec plaisir Eren, répondit-elle les yeux pétillants.

-Tch, lâcha Livaï.

Joyeux Noël, pesta-t-il intérieurement, un gosse qui pue et qui braille.

-Reiner ?

Cette fois, ce fut à Annie de prendre la parole.

-Voudrais-tu être le parrain ?

Mikasa remarqua la mâchoire de son frère se serrer.

Les opales dorées de Braun s'illuminèrent et il accepta avec joie. Annie semblait soulagée et lui sourit en guise de remerciement.

-Je vais fumer, intervint précipitamment Eren tout en se levant.

-Moi aussi, fit sa sœur en quittant sa chaise, sous le regard désapprobateur de Livaï.

-Je vous accompagne, renchérit Jean.

~.~

Une fois sur le balcon de la cuisine, tout trois allumèrent simultanément leurs cigarettes.

Mikasa appuya son dos contre la balustrade, imitée par Jean, tandis qu'Eren, qui se trouvait au milieu des deux, y appuya ses paumes.

-Jäger papa... fit le châtain en lâchant un petit rire. Putain, j'aimerais pas m'occuper de vos gosses, surtout s'ils ont ta gueule !

-Ferme là, tête de cheval, rétorqua Eren en se tournant vers Kirschtein.

-Tu m'as appelé comment, là ?! renchérit ce dernier en avançant d'un pas menaçant vers le garçon aux yeux émeraudes.

Mikasa, elle, restait stoïque.

Elle ne prêtait plus attention à leurs chamailleries depuis longtemps, car les deux hommes étaient comme chat et chien. Ça ne leur empêchait pas pour autant, de partager un lien d'amitié devenue fort, depuis le lycée.

-Encore en train de vous disputer vous deux ? intervint Armin en pénétrant à son tour sur le balcon.

-Tu fumes ?! demanda Eren en haussant les sourcils.

-Non, je revenais juste des toilettes quand je vous ai aperçus, lui répondit son meilleur ami.

Puis il se posa près de Jean, et Jäger revint à sa position initiale, avant la pique de Kirschtein.

-Eren ? fit soudain Armin au bout de quelques secondes. Tu as enfin pardonné à Reiner ?

-Non, répondit ce dernier du tact au tact en renforçant sa poigne sur la rambarde. Ce n'est qu'un traite à mes yeux. Jamais je ne pourrais lui pardonner. Je te jure Armin, que si ça n'avait été que moi, je t'aurais mis comme parrain ! Mais j'avais déjà choisie la marraine...

-Eren, soupira Mikasa. Cette histoire date du lycée.

-Et alors ?! s'emporta le brun. À cause de lui, Livaï m'a fait récurer les chiottes du club jusqu'à la fin de l'année !

-Tu en es toujours à cette vieille embrouille ? lâcha Jean, abasourdi.

-Tu devrais passer à autre chose... lui conseilla Armin en rigolant.

-Ça se voit que c'est pas vous qui avait dû les nettoyer ! Surtout après que Connie y soit passé...

En prononçant ces mots, un frisson parcouru Eren tandis que ses amis eurent un haut-le-cœur.

-On se passera des détails, Eren, lâcha Mikasa.

-Au faite, il est où, lui ? demanda Jean.

-Sasha m'a dit qu'il n'avait pas pu venir, car hier, il a renversé du café sur ses dessins et il doit tout reprendre, répondit Eren.

-Ses dessins ? fit Armin.

-Ouai, il est graphiste pour les bandes dessinées, je crois...

-Bertholdt n'est pas là non plus, intervint la brune.

-Alors là par contre, j'ai pas tout capté de ce que m'a raconté Annie, fit son frère en se grattant l'arrière de la tête. Il lui a dit qu'il ne pouvait pas venir parce que le mur de son portail était cassé et qu'il fallait qu'il le répare avant que ses chiens se barrent, ou je sais pas quoi...

-Ouai, en gros il a toujours pas accepté le fait que vous sortiez ensemble quoi, le coupa Jean.

-C'est ça, répondit le brun en soupirant.

-Il pourrait faire un effort, intervint Mikasa. Moi aussi ça me plaisait pas que tu sortes avec Annie, mais j'ai bien fait avec...

Jean lui lança un regard interrogatif avant de regarder Armin.

Ce dernier lui expliqua :

-Quand Eren s'est fait punir après que Reiner l'ait dénoncé, Mika et moi, on ne le voyait plus vu qu'il restait au lycée après les cours.

-Quel rapport avec Annie ?

-Annie restait toujours avec Reiner...

-"Les amis de mes ennemies sont mes ennemis", lâcha la brune avant de tirer sur sa cigarette.

-Et après c'est moi le rancunier... fit Eren dans un petit rire sarcastique.

~.~

Le quatuor avait rejoint la table et le repas continuait toujours dans la bonne ambiance.

-Il est vingt-trois heure, s'exclama Sasha, dans une heure, c'est Noël ! continua-t-elle, toute excitée.

-Tch, c'est pas comme si c'était le nouvel an, lâcha Livaï. On s'en fou de l'heure.

-Toujours autant de mauvaise humeur, Shorty à ce que je vois, fit Hanji en le prenant par les épaules. Je pensais pourtant que ce vin t'aurait décoincé.

-Lâche moi et arrête de boire. T'es totalement bourrée.

-Non, je suis comme ça naturellement !

-Ne prêtez pas attention à sa mauvaise humeur, intervint soudain Mikasa. Monsieur est bougon parce qu'il va prendre un an de plus dans moins d'une heure.

Cette réplique lui valut un regard noir de Livaï, auquel la brune s'empressa de répondre avec des yeux remplis de malice.

-C'est vrai que c'est ton anniversaire ! intervint Eren.

-Mikasa nous avait prévenu, alors Niccolo t'as fais une bûche citron-vanille, s'exclama Sasha.

-Trop aimable, bougonna Livaï.

À ce moment, Mikasa lui asséna un violent, mais discret, coup de coude dans les côtes.

-Merci ! dit alors franchement le brun en se redressant.

Il lança un regard orageux à la brune, qui signifiait à sa compagne qu'elle allait très vite regretter son geste.

Discrètement, Livaï fit glisser sa main droite sur la hanche de Mikasa, et commença à la titiller. Il vit alors l'Asiatique sautiller à côté de lui sous les chatouilles qu'il lui infligeait.

-Arrête, murmura-t-elle en lui lançant un regard courroucé, trahi par quelques gloussements qui s'échappèrent de ses lèvres.

Son amant la regarda d'un air amusé, et il lâcha avec un petit rire moqueur :

-T'avais qu'à pas m'emmerder, morveuse.

De l'autre côté de la table, la discution avait continué autour d'une Sasha saliveuse.

-Tes bûches sont les meilleurs Nicco...

-Haha, ne dis pas n'importe quoi, répondit son copain. Elles n'ont rien d'exceptionnel...

-Tu feras gaffe, tu as de la bave au coin de la bouche, signifia Armin en rigolant à l'intention de patate girl.

Soudain, le téléphone de Mikasa sonna.

Cela attira l'attention de Livaï.

Il remarqua alors l'air contrarié qu'abordait la brune en regardant son écran, et il fronça les sourcils.

-Excusez-moi, fit-elle précipitamment en se levant pour décrocher.

-Un problème ? demanda Erwin en se penchant vers Livaï.

-Ce doit être pour son boulot, répondit le brun en regardant sa compagne s'éloigner. Elle a un procès important dans pas longtemps.

-C'est vrai qu'elle est avocate ! intervint Hanji. Et toi Shorty, ton livre avance ?

-Tch, tu vas pas te la fermer cinq minutes, quatres'z'yeux, avec tes surnoms de merde ?! pesta-t-il. Et il sera publié le mois prochain normalement.

-Pourquoi « normalement » ? demanda Erwin.

-Parce que ces putains d'éditeurs me font chier avec la mise en page de mon bouquin. Ça fait déjà un mois qu'on est dessus, et ça leur va toujours pas, cracha Livaï. Tch, qu'est ce que j'en ai à foutre, je suis pas designer, je suis écrivain.

-Tu te trompes, une belle couverture et une belle mise en page attirera le lecteur, le coupa Eren.

-Si tu le dis, soupira le brun.

-Écoute le, Heichou, intervient la folle. Eren sait de quoi il parle, c'est son métier.

-Hm.

Livaï ne prit même pas la peine de répliquer quelque chose pour le surnom que la rousse lui donna.

C'était plus épuisant qu'autre chose, surtout qu'il savait pertinemment que ça ne servirait à rien.

-Au fait, tu fais quoi maintenant, Hanji ? s'intéressa Reiner.

-Je m'occupe de la bibliothèque de l'hôpital, et en parallèle, je fais de la recherche pharmaceutique.

-Et toi Erwin ? demanda Armin.

-Je suis le directeur de l'hôpital, répondit Smith.

Livaï lâcha un rire sans joie :

-Ça explique pourquoi la bigleuse a été embauché.

-N'empêche, Livaï écrivain, j'aimerais voir ça, ricana Jean. Tu sais pas dire une phrase sans mettre trois insultes à l'intérieur, alors écrire un bouquin...

-J'avoue que c'est assez ironique, renchérit Eren en rigolant à son tour.

-Fermez là, vous pouvez me rappeler vos notes de français ? rétorqua le brun. Jusqu'à présent, moi j'ai jamais été au rattrapage des examens.

-J'y suis allé qu'une seule fois ! se défendit Jean. J'avais fait un hors sujet aussi...

-Ah ouai, je m'en souviens, rigola Eren de nouveau. C'était beaucoup trop marrant.

-La ferme Jäger, pesta le châtain.

-Je dois bien admettre que tu avais fait fort, cette fois... intervint Armin en rigolant à son tour.

-Mais comment je pouvais savoir que les poilus, c'était des soldats ?! s'insurgeant Jean.

-Même moi, je le savais, putain, répondit Eren qui rigola de plus belle.

-Même Connie a eu une meilleure note que toi, renchérit Sasha.

-Et tu as réussi à devenir journaliste malgré tout ? le taquina Hanji.

Le châtain soupira d'exaspération.

~.~

Il était désormais trois heures du matin, et tous avaient décidés d'aller se coucher.

Sasha avait attribué aux Ackerman une chambre à l'étage, et Livaï du porter Mikasa, car la brune avait un peu trop abusé du champagne.

Cette dernière, qui était dans ses bras, en profita pour s'amuser à tirer les cheveux de l'homme, tout en rigolant.

-Tch, pesta-t-il.

En arrivant dans la chambre, il fit tomber Mikasa sur le lit, mais cette dernière l'entraîna dans sa chute.

-T'es vraiment pas possible, Ackerman, dit-il en essayant de rester sérieux devant la tête qu'affichait sa compagne. Tu sais pourtant que tu tiens pas l'alcool, tu fais vraiment que des conneries, gamine.

L'Asiatique profita du fait que son amant soit sur elle pour l'embrasser :

-Alors punissez-moi, lâcha-t-elle d'une voix suave qui fit frissonner le brun.

Les yeux de la brune étaient remplis d'excitation et Livaï n'avait qu'une seule envie, suivre sa suggestion.

Il l'embrassa puis se releva en arrachant un grognement de mécontentement à Mikasa, ce qui le fit sourire :

-Non, dit-il. Ce ne serait pas correct dans ton état, morveuse.

La brune le foudroya du regard. Puis tout en se levant, elle fit :

-Alors aide moi au moins à me changer, dans ce cas.

Elle montra son dos à l'homme pour appuyer ses propos. Ce dernier eu un petit rire puis commença à faire glisser la fermeture de sa robe.

-Tu as pris quoi comme haut pour dormir ? demanda-t-il en cherchant dans le sac près de leur lit.

-Euh... J'en ai pas vraiment prit, haha, répondit Mikasa.

-Hein ? Tu comptes dormir à poil en plein hiver ?

-Non... En fait j'ai pris ton sweat... dit-elle en baissant les yeux pour regarder se joindre ses index comme une enfant.

Livaï lui lança un regard amusé avant de froncer les sourcils :

-Donc, en plus d'être chiante, t'es une voleuse ?

Il avait dit ça sur un ton faussement réprobateur.

-Pas vraiment vu que je le porte pas sur moi... répondit-elle. Enfin, pas encore !

Elle releva précipitamment la tête pour planter ses carbonados dans les saphirs de l'homme.

Livaï sentit son cœur rater un battement.

Mikasa devenait quelqu'un d'autre quand elle était ivre. Elle était adorablement mignonne, et cela changait l'homme de la folle tigresse qu'il connaissait. Ceci dit, il aimait autant ces deux visages.

Il soupira puis attrapa son sweat dans le sac, avant de le faire enfiler à la brune.

Une fois sur elle, il surprit sa copine humer le vêtement et sourire bêtement.

-Assis-toi, lui ordonna-t-il.

La brune haussa les sourcils avec un air dubitatif. Puis Livaï vit son visage s'illuminer d'un sourire sensuel en lui lançant un regard remplis de sous-entendu.

-Arrête de te faire des films, petite dévergondée, lâcha-t-il avec un rire amusé. Je vais juste t'enlever tes chaussures.

Mikasa s'exécuta à contre cœur puis soupira de mécontentement en faisant retomber son dos sur le matelas.

-Tu as pris un bas de pyjama à toi ou tu as encore piqué mes fringues ? l'interrogea le brun.

Mais en regardant sa copine, il remarqua que cette dernière s'était assoupie.

Il soupira et resta planté là à la regarder quelques instants.

Même dans le pire des états, il la trouvait magnifique.

-Sale morveuse, lâcha-t-il.

Mais quelle adorable sale morveuse.

~.~

Quelques heures plus tard, Mikasa se réveilla.

-Arg, ma tête, grogna-t-elle.

Elle jeta un œil aux alentours, il faisait encore nuit et il lui fallut quelques minutes pour se rappeler qu'elle était chez Sasha.

La place à côté d'elle était vide, mais ça ne l'étonnait pas. Livaï dormait peu et il devait sûrement se balader dans la maison pour se changer les idées.

Mikasa avait la gorge sèche et décida d'aller chercher un verre d'eau dans la cuisine.

Lorsque le liquide froid rentra au contact de ses lèvres, elle se sentit revivre. Sa dernière cuite remontait au lycée. Elle réprima un haut-le-cœur en sentant le goût âcre du champagne qui restait imprégné dans ses papilles. Plus jamais elle ne boirait.

En retournant dans sa chambre, elle passa devant le salon, et remarqua Livaï qui fixait le sapin, dont les guirlandes illuminaient encore les branches.

-Livaï ? fit-elle, intriguée.

L'homme ne se retourna pas, mais elle l'entendit lâcher un petit rire.

-Tiens, la pochetronne est réveillée.

Mikasa avança à côté de lui et lui asséna une petite tape sur l'épaule.

Elle remarqua alors le sourire moqueur de son amant s'élargir. Elle leva les yeux.

Elle allait sûrement en entendre parler pendant longtemps de cette cuite, et elle pria tous les dieux de la terre pour ne pas s'être trop ridiculisée.

D'aussi loin qu'elle s'en souvienne, Hanji était bourrée avant elle, et avec un peu de chance, elle serait passé inaperçu grâce à la rousse.

De plus, vu l'état de la folle et Ymir n'étant pas présente, il y avait peu de chance qu'on l'ai prise en photo.

-Si tu es en train de dire qu'il n'y a aucune preuve de ton état d'hier soir, tu te trompes, gamine.

Évidemment.

Livaï, lui, était resté sobre.

Mikasa soupira de nouveau.

-Sinon, qu'est-ce que tu as à fixer ce sapin, le vieux ?

L'Asiatique remarqua les paquets qui trônaient au pied de l'arbre. Sasha avait mis un point d'honneur à respecter la règle du père Noël, et patate girl avait dû s'amuser à répartir les cadeaux une fois tout le monde au lit.

-Tch, on a qu'un an d'écart.

-Vu ta taille, on dirait pas... rétorqua la brune.

Livaï lui jeta un regard noir auquel elle s'empressa de répondre d'un large sourire satisfait.

-Quand j'étais petit, soupira Livaï les yeux toujours fixés sur le sapin lumineux, ma mère me lisait le même livre à chaque Noël. C'est ce bouquin qui m'a donné goût à la lecture.

Mikasa avait conservé son regard sur les paquets colorés.

-C'était l'histoire d'un lutin qui avait paumé les cadeaux du Père Noël, et il devait les retrouver il me semble, ou quelque chose du genre...

-Et il est où ce livre ?

-Aucun idée, expliqua le brun. Lorsque ma mère est morte, j'ai dû déménager chez mon oncle. Mais j'ai eu beau défaire tous les cartons qu'on avait fait, je ne l'ai jamais retrouvé. Je sais que Kenny est retourné voir dans l'ancienne maison de ma mère, mais impossible de mettre la main dessus...

Mikasa haussa les sourcils.

-Kenny a fait ça ? Je pensais qu'il aurait plutôt été du genre à se moquer de toi.

Livaï lâcha un petit rire.

-C'est ce qu'il a fait. Mais même si ce mec est la pire des enflures, ça reste quelqu'un de bien, répondit le brun. Par contre, ça reste entre nous, gamine. Il doit jamais savoir que j'ai dit ça.

-Trop tard, ce sera dit, répété et amplifié, mon caporal, rétorqua la brune d'un air stoïque.

L'homme se retourna précipitamment vers la femme d'un air menaçant.

-Oï joue pas à ça avec moi, morveuse.

Le visage de l'Asiatique se fendit d'un sourire, qui se voulait à la fois moqueur et provocateur.

-Sinon quoi ?

Les yeux noirs de Mikasa étaient volontairement impétueux, ce qui électrisait l'échine de son amant.

-Je vais être obligée de te punir, répondit l'homme du tac au tac, en réduisant le plus possible, l'écart qu'il y avait entre eux.

-Oh, souffla l'Asiatique avant que ses lèvres ne se trouvent capturées.

Leur baiser s'intensifia et Livaï attrapa sa compagne par les hanches avant de les faire basculer sur le canapé.

Puis il commença à faire glisser sa bouche dans le cou de l'Asiatique qui se tordit de plaisir sous les attentions de son amant.

-Livaï attend, murmura-t-elle entre deux frissons.

L'homme grogna, mais ne s'arrêta pas.

-La chambre de Sasha n'est pas loin, continua sa compagne. Celle de Hanji aussi, d'ailleurs.

Le petit brun releva son buste précipitamment.

Si la bigleuse les surprenait, il pouvait dire adieu au peu de tranquillité qu'il lui restait.

Alors il se leva, et Mikasa l'imita tout en se dirigeant vers l'escalier.

Mais avant que la brune ne monte les premières marches, Livaï lui asséna une petite tape sur les fesses, ce qui lui valu un regard courroucé de la part de la femme.

Cependant, ses yeux trahissaient l'envie qu'elle avait de goûter à la peau de l'homme.

Alors, dans la précipitation, mais toujours à pas de loup, les deux amants rejoignirent discrètement leur chambre, comme deux adolescents craignant d'être pris en flagrant délit.

~.~

Le lendemain matin.

-Je crois que celui-ci est pour toi, fit Mikasa en tendant un paquet à Livaï.

Dessus était écrit en grosse lettre « Shorty ».

-Tch, ça vient de la bigleuse, ça.

Il déballa le paquet qui avait une forme bien étrange, et y découvrit un énorme bidon d'Ajax.

-Alors Heichou, tu aimes mon cadeau ? s'exclama Hanji en rigolant.

Ce dernier fit claquer sa langue.

-Ton humour, c'est toujours autant de la merde, soupira le brun. Ceci dit, ce cadeau me sera bien plus utile que le pull affreux que tu m'as offert l'année dernière.

-Eh, mes pulls étaient très beaux ! s'insurgea la rousse.

-Hideux. Y a juste Erwin pour porter ce genre de truc.

-Je ne sais pas trop comment je dois le prendre... lâcha le blond.

-Mal, si tu veux mon avis, lui répondit Eren qui se trouvait à ses côtés.

-Wow un appareil à raclette ! s'exclama soudain Sasha.

-On en avait déjà un... se désola Niccolos, néanmoins un sourire amusé aux lèvres. Pourquoi tu en as commendé un deuxième ?

-Parce qu'on en a jamais assez ! rétorqua sa copine, une mine ravie sur le visage.

Pendant que tout le monde portait son attention sur patate girl, Mikasa attrapa une petite boite carré, déposait en haut de sa pile de cadeau.

Intriguée, elle tira avec précaution sur le ruban pour ouvrir le boîtier.

À ce moment, la brune écarquilla les yeux.

-Mazeeeeette, s'exclama Hanji. Elle a dû te coûter une fortune cette bague, Shorty !

Le brun se retourna calmement vers son amie postée près de sa copine.

-Tch, de quelle bague tu me parles, quatr...

Livaï se stoppa en découvrant le cadeau que tenait la brune entre ses mains. Il se décomposa, les yeux écarquillés.

Merde, merde, merde ! Qu'est-ce que cette foutue boîte fiche ici ?!

Mais l'homme fut sortit de ses pensées par le regard intrigué que lui lançait sa copine.

Alors rapidement il se reprit et se racla la gorge :

-Elle te plaît ? demanda-t-il en s'efforçant d'être le plus naturel possible.

Le visage de Mikasa se fendit d'un sourire et, tout en mettant la bague autour de son majeur, elle répondit :

-Beaucoup, merci.

Livaï hocha la tête.

Bon, il n'avait pas tout foiré. Au moins, la bague semblait lui plaire.

~.~


Livaï passa le repas de Noël avec la même expression faciale que celle d'hier.

Cette histoire l'avait contrarié.

Soudain, il se leva en prétextant avoir besoin de prendre l'aire.

Une fois sur le balcon, il soupira d'agacement.

Même ça, il n'était pas foutu de le faire correctement.

Il fulminait intérieurement.

Il fut interrompu dans ses pensées par l'arrivée d'Erwin qui, tout en allumant sa cigarette, lui demanda :

-Laisse moi deviner, la bague n'était pas un cadeau de Noël, n'est ce pas ?

-Tch, non.

-Et comment elle s'est retrouvée ici ?

-Je sais pas... soupira le brun en pinçant l'arête de son nez. Elle était sur l'étagère au-dessus du sac de cadeaux qu'on devait emmener ici. Elle a dû tomber dedans, et comme c'est Mikasa qui s'est chargée de mettre le sac dans la voiture, je n'ai rien remarqué.

La folle arriva à son tour.

-Dis donc Shorty, t'as mis la barre haute ! Hâte de voir celle que tu lui offriras pour les fian...

Hanji remarqua Erwin lui mimer de se taire en agitant sa main sous son menton.

Cela lui mit la puce à l'oreille, et en empoignant Livaï par les épaules, elle s'exclama :

-Oooooh, ne me dit pas que... C'était censé être un bague pour une demande en mariage, c'est ça ?!

-Pourquoi, la seule fois je veux que tu sois conne, tu réfléchis, lunette de merde ?!

Hanji lui lança un sourire sarcastique avant de se redresser pour lui demander :

-Mais pourquoi tu ne lui as pas fait ta déclaration tout à l'heure ?

-Devant tous ces gamins ?! Plutôt crever.

Erwin soupira avant de tirer une nouvelle fois sur sa cigarette.

~.~


De son côté, Mikasa avait bien remarqué l'air contrarié qu'arborait le brun. Elle décida alors d'aller le rejoindre dehors.

Quand Erwin vit arriver la brune, il déclara tout en tirant la rousse à l'intérieur :

-Bon, on te laisse nous...

Mikasa sourit au blond pour le remercier de l'intimité qui leur laissait.

Sur le balcon, l'Asiatique se posa près de son amant et lui tendit un paquet :

-Je ne te l'ai pas offert tout à l'heure, car je me suis dit que tu n'aimerais pas l'ouvrir devant tout le monde...

Livaï se tourna vers elle et arqua un sourcil, intrigué.

Il attrapa le cadeau et lorsqu'il le déballa, ses yeux s'écarquillèrent.

Il tenait entre ses mains, un exemplaire du livre que sa mère lui lisait le soir de Noël.

-Co...

-J'étais déjà au courant, car j'ai demandé de l'aide à Kenny pour tes cadeaux de Noël. Et c'est là où il m'en a parlé, expliqua la brune. Alors j'ai fait toutes les brocantes du coin en espérant le retrouver.

Mikasa sourit devant l'effet produit par son cadeau.
Lorsque Livaï leva son regard vers elle, l'Asiatique pu remarquer l'émotion qui valsait dans ses saphirs.

Mais l'homme repensa à l'histoire de la bague et ses yeux se tintèrent à nouveau de noir.

Cela n'échappa pas à sa copine.

-Livaï, soupira-t-elle, qu'y a-t-il ?

-Rien, pourquoi ? dit-il en plongeant de nouveau son regard dans le paysage.

La brune l'imita avant de répondre :

-Ne me mens pas. J'ai bien vu l'air contrarié que tu as depuis que j'ai déballé cette bague. Elle n'était pas pour moi, c'est ça ?

Livaï se retourna précipitamment vers elle.

-Ne dis pas n'importe quoi, pour qui tu voudrais qu'elle soit ?

-Alors explique moi ce qui ne va pas, rétorqua sa compagne en plongeant ses onyx dans les yeux de l'homme.

Son amant soupira en fermant les yeux, bien trop honteux pour avouer en la regardant.

-Je... Cette bague n'était pas pour tout de suite.

Mikasa fronça les sourcils d'incompréhension et attendit patiemment la suite.

Livaï soupira de nouveau, sachant qu'il ne pouvait plus faire marche arrière.

-C'était censé être une bague de fiançailles, finit-il par lâcher.

La jeune femme le regarda les yeux ébahis, et sa bouche s'entrouvrit de stupéfaction.

En regardant son amante, le brun aurait sûrement rit de sa tête s'il ne se trouvait pas dans une situation peut avantageuse à son égard.

-Excuse-moi, souffla-t-il en reportant son attention au sol. J'ai encore tout foutu en l'air...

Mikasa reprit ses esprits et la mine gênée qu'arborait le brun lui réchauffa le cœur.

Alors dans un sourire rassurant, elle fit :

-Pas si tu me le demandes maintenant.

-Hein ? lâcha le brun en relevant précipitamment sa tête

Il remarqua alors son amante enlever son doigt de l'anneau et lui tendre le bijou.

-Je peux même feindre la surprise, si tu le veux, dit-elle un sourire moqueur aux lèvres.

-Tch, j'ai comme l'impression que tu te fous de moi, gamine, maugréa l'homme. Mais je peux pas t'en vouloir sur ce coup, continua-t-il en lâchant un petit rire.

Puis il reprit son sérieux, et Livaï plongea ses yeux bleus dans les carbonados de la jeune femme.

Pendant quelques instants, le temps semblait s'être arrêté.

Le vent ne soufflait plus, le brouhaha qui émanait de l'intérieur de la maison avait cessé, le froid avait disparu.

Pendant quelques secondes, les Ackermans étaient seuls sous les flocons de neige qui s'étaient mis à tomber.

L'homme se racla la gorge pour se donner du courage. Il s'apprêtait à faire le grand saut.

-Mikasa.

Il marqua une pause avant de reprendre.

-Voudrais-tu devenir ma femme ? fit-il, d'une voix peu assurée.

-Non, répondit la brune, du tac au tac.

Livaï se décomposa.

Il avait bien entendu ? Elle venait de dire... Non ?

Devant l'air ahuri du petit brun, Mikasa ne pu empêcher un gloussement de s'échapper de ses lèvres.

Son copain n'en fut que plus hébété.

-Tu veux pas ? souffla-t-il, les yeux toujours écarquillés.

-Non. Effectivement, je ne veux pas, reafirma l'Asiatique. Je n'en vois pas l'intérêt, je m'appelle déjà Ackerman, continua-t-elle en se dirigeant vers la porte.

-Oï mais c'est quoi cette excuse de merde, gamine ?! s'insurgea soudain le petit brun qui venait de reprendre ses esprits. C'est le rêve de toutes les filles de se marier !

-Oui, mais pas pour moi, fit-elle, encore plus amusée par la colère de son copain.

Ce dernier écarquilla les yeux, abasourdi. Qu'avait-il fait au ciel, pour mériter une petite amie pareil ?!

-Mais, reprit-elle, si tu me le redemande à un moment je ne m'y attends pas, comme une vrai demande en mariage, je reverrai peut-être ma réponse, chuchota la jeune femme avant de lui adresse un clin d'oeil.

Livaï ne pu s'empêcher de froncer les sourcils, à la fois amusé et énervé du comportement de la brune.

-Tu peux toujours courir, morveuse, pesta-t-il en la suivant à l'intérieur de la maison.

Après tout, il venait d'avoir sa dose de honte pour un moment. Entre sa demande foireuse et le refus de sa copine, il était vacciné.

-Il ne faut jamais baisser les bras, ironisa Mikasa. Déjà que, vu ta taille, ils ne sont pas loin du sol...

Livaï eu un hoquet de surprise.

-Je veux divorcer... soupira-t-il en passant une main sur son visage, dépité par les rires stridents de la jeune femme, fière de sa blague.

~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~

Bon, j'espère que ce petit OS vous aura plus :)

Il est naît d'un délire un peu trop poussé avec Acclys haha ( en espérant que j'aurais répondu à tes attentes uwu )

Un grand merci à andreajustwrite pour la correction de l'orthographe <3

~*~

Peut-être que certain d'entre vous, ont lu cet OS dès sa sortie. Vous aurez alors remarqué que j'ai changé la fin hihi, mais pas de panique, je vous l'ai remise ici ( parce qu'on a jamais assez de Rivamika ) 😉 :

Mikasa.

Il marqua une pause avant de reprendre.

-Voudrais-tu devenir ma femme ?

-J'en serais ravie, répondit la brune, du tac au tac.

Le cœur de son amant rata un battement et de l'air le plus assidu possible, l'homme prit le doigt fin de la jeune femme dans sa main, et délicatement y fit glisser l'anneau.

Puis avant qu'il ne puisse réagir, Mikasa lui sauta dans les bras pour l'embrasser. 》

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