( jpp, regardez la taille des fesses de Ymir sur le média, je viens juste de le remarquer mdrrr ;-; )

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-Hanji, fit Mikasa en se retournant vers la femme au cheveux auburn. Tu ne crois pas qu'il y a un peu trop d'alcool ?

Le groupe d'amis avait décidé de célébrer la nouvelle année chez la plus folle d'entre eux.

-Mais non, assura Hanji. On sera nombreux, j'ai invité tous nos anciens camarades du lycée.

Et effectivement, elle n'avait pas menti. Le soir venu, plus d'une cinquantaine de personnes étaient présentes à la soirée, qui collait d'avantage au thème « que sont-ils devenus » plutôt qu'à celui du nouvel an.

-Hanji a vraiment invité tout le monde, fit Eren en rejoignant ses amis sur le canapé.

Il tendit un jus de fruit à Annie, avant de s'asseoir près d'elle.

-Yes, mais elle aurait pu s'abstenir d'inviter certaines personnes, rétorqua Jean en tournant sa tête à gauche.

En l'imitant, ses amis purent apercevoir Armin et Marco qui discutaient joyeusement un peu plus loin. En les observant, tous en eurent le souffle coupé. Une aura particulièrement étrange émanait des deux hommes. Le blond, comme le brun, ne cessait de placarder un sourire bienveillant sur son visage, mais l'ambiance qui auréolait leur discussion faisait froid dans le dos. Un mélange de civisme mélangé à une tension sourde, traduisant la rivalité qui les opposait. Effectivement, avant Arlet, Kirtschtein avait flirté quelques temps avec Bott, et ce dernier n'avait pas dit son dernier mot.

-Ils font grave flipper, lâcha Sasha en blêmissant.

-Je sais... se désola le châtain en plaquant une main sur son visage. Mais à chaque fois que je veux m'approcher, Armin me fusille du regard.

Il est vrai que l'agitation électrique qui entourait leur discussion dissuadait même les Ackerman de faire un pas dans leur direction.

-Tch, c'est ridicule, intervint Livaï. Tu sors avec Armin maintenant, il sait très bien que tu ne retourneras pas avec Marco.

-Dixit le gars qui encore jaloux de Jean, soupira Mikasa, presque dans un murmure.

-Hm ? grogna Livaï en la fusillant du regard.

-Rien, répondit l'asiatique avant d'étirer ses lèvres d'un sourire malicieux. Tu m'accompagnes ? continua-t-elle en se levant du canapé. Je vais me chercher un verre.

Livaï fit claquer sa langue, montrant sa désapprobation face aux murmures de sa compagne quelques secondes plus tôt, mais consentit tout de même à l'accompagner.
Cependant, à peine les deux bruns étaient-ils levés, que Connie arriva vers eux, tout excité.

-C'est énorme ! s'écria-t-il. Hanji est entrain d'embrasser Erwin ! Ils sont complètement torchés !

Le chauve partit dans un fou rire incontrôlable.

-Hein ?! s'exclama Ymir.

-Où ça ?! intervint précipitamment Livaï.

-Sur la terrasse, continua Springer, les larmes aux yeux.

-Putain, faut que j'aille voir ça, s'écria le petit brun, avec la sournoise idée de vouloir afficher ses meilleurs amis le lendemain, en tête. Je te rejoins au bar, Mika.

L'asiatique soupira.

-T'es un gamin, rétorqua-t-elle.

-Tch, c'est ma seule chance de pouvoir avoir quelques dossiers compromettants, se défendit son copain. Je vais pas rater ça, continua-t-il avant de se diriger vers l'extérieur.

-Attends le Minimoys, je t'accompagne, s'empressa d'ajouter Ymir.

Mais alors qu'elle s'apprêtait à se relever, elle fut tirée en arrière par sa compagne.

-Toi, commença Christa, tu restes ici.

-Mais Christouille chérie, rétorqua la brune aux taches de rousseurs. Un scoop pareil, c'est inédit ! Ça fait depuis le lycée que j'essaye de les prendre la main dans le sac !

-Ce ne sont pas tes affaires, fit la petite blonde, sur un ton implacable.

Alors, sachant pertinemment qu'aucune négociation n'était possible, Ymir se rassit près de son amante. Non sans afficher une moue furieuse, cependant.

De son côté, Mikasa atteignit à grande peine, le bar où se trouvait les boissons.

Hanji a vraiment pété un câble en invitant tout ce monde, grogna-t-elle.

Il faut dire que le contact physique n'était pas ce que préférait la brune.

-He, regardez ! résonna soudain une voix d'homme. C'est Mikasa !

En entendant son prénom, l'asiatique se retourna. Elle aperçut alors qui l'avait appelé, et son sang ne fit qu'un tour. Erd, Gunther et Auruo se dirigeaient vers elle. Et si le trio de garçons était présent, cela signifiait que leur amie à la chevelure couleur miel n'était pas très loin.

-Hey Mikasa, ça va ? fit joyeusement Erd, en plaquant une main sur l'épaule de la jeune femme.

Le jeune homme était d'un naturel joyeux, et elle se serait sûrement très bien entendue avec lui si sa meilleure amie n'était pas l'ex de son copain.

-Mikasa, salua froidement Auruo, d'une manière très solennelle, qui semblait bien peu naturelle.

L'asiatique eut du mal à retenir un éclat de rire, quand elle remarqua que ce dernier n'avait pas cessé de vouloir imiter Livaï. Mais Auruo restait Auruo. Et malgré sa volonté d'imiter le petit brun, il avait fini par se mordre la langue.

-Arrête d'imiter Livaï, un voix fluette s'éleva derrière les trois hommes. Tu es loin d'avoir son charisme !

Au même moment, Erd se recula et Petra apparut.

-Oh, salut Mikasa ! s'exclama la jeune femme dans un sourire chaleureux.

-Petra, rétorqua froidement l'asiatique avec un bref signe de tête.

Si la blonde vénitienne semblait vouloir adopter le comportement hypocrite de Marco et Armin, pour discuter avec sa rivale, c'était loin d'être le tempérament de la brune.

Elle savait qu'il ne se passerait plus rien entre Petra et Livaï. Et bien que la jeune femme rousse ait accueilli la nouvelle de leur relation avec une bienveillance remarquable, Mikasa n'était pas dupe.

Effectivement, l'Ackerman était une femme. Et les femmes sont bien connues pour posséder un sixième sens, quand il s'agit de comprendre les non-dits. Ainsi, la jalousie qui dévorait les iris dorés de la Rall n'avait pas échappé à l'asiatique. D'où cette méfiance permanente de la brune envers la blonde vénitienne.

-Livaï n'est pas là ? demanda Petra.

-Il est aux toilettes, rétorqua Mikasa en attrapant la bouteille de Jack devant elle.

Oui, elle s'était pourtant jurée de ne plus boire, après le champagne de Noël. Mais le Whisky semblait être la seule boisson capable de calmer la rage qui commençait d'hypnotiser sa raison.

-On va l'attendre ici, dans ce cas ! s'exclama Gunther, tout joyeux.

Les deux autres garçons acquiescèrent.

Ce sont bien des mecs, soupira Mikasa.

Car s'ils avaient eu l'instinct féminin, les trois hommes auraient su que laisser les deux jeunes femmes ensemble était une grave erreur.

-Tu me sers un verre ? demanda Petra en regardant la bouteille que venait de reposer l'asiatique.

À contre-cœur, la brune s'exécuta.

-Tu ne devrais pas boire quelque chose d'aussi fort que le Whisky, la sermonna Auruo. C'est trop alcoolisé pour toi...

-Mais non, le coupa la rousse en ancrant ses prunelles dorées dans les carbonados de Mikasa.

Cette dernière prts ce geste pour un défi muet, et l'aura d'une compétition dangereuse s'éleva ainsi entre les deux femmes. La tension était telle, que cette fois, elle ne put passer inaperçue chez les garçons.

Petra et Mikasa commencèrent à enchaîner les verres, animant, en parallèle, une conversation pleine d'hypocrisie à peine voilée ; sous la réticence de Gunther et les exclamations de joie d'Erd, trop ivre pour se rendre compte de la troisième guerre mondiale qui se préparait.

~.~

De son côté, Eren était agacé par le comportement passif de Jean. S'il aimait réellement son meilleur ami, il aurait dû mettre un terme à sa conversation ridicule avec Marco, dès le début. Effectivement, le brun aux yeux verts connaissait assez le blondinet pour savoir que cette mascarade pouvait durer encore des heures. Perdu entre dévoiler sa jalousie et la masquer car il la trouvait ridicule, Armin ne savait pas quoi faire. De même pour son interlocuteur. Le blond et le brun étaient d'une nature excessivement gentille. Et aucun des deux ne souhaitait créer d'histoire. D'où cette conversation grotesque à s'échanger des banalités, tout en souhaitant discrètement garder ou accaparer le cœur du châtain.

-Oh, la tête de cheval, grogna Jäger. Tu vas les laisser s'entre-tuer encore longtemps ?!

-Comment tu m'as appelé, espèce d'idiot ?! s'énerva Jean en se levant. Et je t'ai déjà dis que je pouvais pas approcher sans me faire fusiller du regard par l'un des deux.

-T'avais qu'a être plus clair avec Marco, renchérit Eren, en se levant à son tour.

-Mais j'ai déjà été très clair avec lui, s'énerva Jean en attrapant le brun par le col. C'est pas de ma faute s'il se fait des films !

-Si, c'est de ta faut espèce de...

-Eren, la voix d'Annie coupa les deux hommes dans leur dispute. Reiner vient d'arriver avec Bertolt.

Machinalement, Jäger tourna sa tête vers la porte, et aperçut Hoover et Braun, approcher dans leur direction.

-Tiens, il est venu finalement ? s'étonna Kirshtein en relâchant le col d'Eren.

-Yes, fit ce dernier. Annie voulait pas qu'on lui annonce la nouvelle du bébé au téléphone. Mais elle voulait pas non plus qu'on lui annonce quand on était que tous les trois.

-J'suis pas sûr que lui annoncer ce soir était également une bonne idée, répondit le châtain, dubitatif.

Quand Bertolt et Reiner arrivèrent près du couple, le quatuor se dirigea dans la cuisine, afin de discuter calmement.

-Eh, regardez ! s'exclama Christa. C'est pas Moblit, là bas ?

Jean et Ymir se tournèrent vers la direction que pointait la petite blonde.

-Si, affirma la brune aux taches de rousseurs. Il a l'air totalement bourré, rigola-t-elle.

-D'un côté, c'est l'assistant de Hanji, intervint Jean. Y a de quoi vouloir se mettre une mine dès qu'on en a la possibilité... soupira-t-il.

-Attention ! s'exclama soudainement une voix, avant que Connie n'apparaisse, un drôle de masque sur le visage.

-Patate Power ! cria alors Sasha en arrivant, une sorte de bazooka artisanal posé sur l'épaule.

Et avant que quelqu'un ne puisse réagir, une pomme de terre frappa Berner en pleine figure.

-Cible atteinte, capitaine ! s'extasia Connie en se dirigeant vers sa meilleure amie.

Le duo infernal Braus-Springer, était de retour, rendu encore plus incontrôlable, par la dose d'alcool ingurgitée.

-Moblit ! hurlèrent alors Jean et Christa, en se dirigeant vers le châtain, tombé à terre.

-Stylée votre arme, les deux comiques, fit Ymir en se dirigeant vers Connie et Sasha. Ça marche comment ?

-Mais vous êtes complètement fous ! s'insurgea Kitschtein.

-Ne les encourage pas, Ymir ! la gronda Christa. Ils auraient pu le tuer !

-Il a fini les chips que je convoitais, rétorqua Sasha, intransigeante.

Ymir explosa de rire à l'entente des explications de patate girl.

-Mais t'es vraiment un ventre sur patte, ma parole ! s'indigna Jean.

-Ah, excuse moi Sasha, répondit Moblit en se relevant maladroitement. Je ne savais pas que tu les voulais. Mais je souhaitais juste éponger l'alcool que j'avais bu...

-C'est vrai qu'on t'a rarement vu aussi pinté, l'intello, affirma Ymir, en posant un de ses coudes ses l'épaule de Berner.

-C'est qu'on vient tout juste de terminer une des expérience farfelues de Hanji, expliqua le châtain.

-Franchement, je sais pas comment tu fais pour tenir, intervint Jean.

-Tu devrais prendre des vacances, s'inquiéta Christa, en aidant Moblit à s'assoir sur le canapé.

-Mais la laisser toute seule, même une journée, serait bien trop risqué, expliqua l'homme, en attrapant la bière que tenait Kirshtein dans sa main.

Ce dernier allait protester, mais ayant conscience de la pression à laquelle était soumis son ami, il décida plutôt d'aller chercher une bouteille de Vodka. La bière ne serait jamais assez suffisante pour faire oublier à Moblit ce qu'il devait affronter au quotidien.

Mais quand il se dirigea vers les boissons, Jean aperçut Bertolt adossé au bar, Reiner tentant de lui remonter le moral. Au même moment, il croisa Eren à qui il demanda :

-Alors ? fit-il en désignant Hoover du regard.

-Moins pire que je ne l'imaginais, répondit Eren en portant son verre à ses lèvres. Je crois qu'il a enfin compris qu'Annie était avec moi.

Jean soupira. Il savait que Bertolt avait des sentiments pour Annie depuis qu'ils étaient tout petits. Alors de la voir planifier son avenir, avec quelqu'un d'autre, devait être difficile à digérer.

Mais la vie était ainsi faite, l'amour ne se contrôlait pas. Machinalement, le châtain tourna sa tête en direction de Armin et Marco. Il était temps de mettre un terme à leur discussion puérile. Alors d'un pas déterminé, Jean se dirigea vers l'homme qui avait un jour partagé sa vie, et celui qui la partageait actuellement, bien décidé à apporter le point final, permettant de mettre fin à ce qui n'était qu'une mascarade.

~.~

Livaï rentra, plus que ravi, à l'intérieur de la maison. Dans son téléphone, il avait fait le plein de photos compromettantes sur ses deux meilleurs amis. Un sourire satisfait émoussa son visage.

Tch, maintenant j'ai le moyen de pression parfait pour faire chier la bigleuse.

Mais à peine avait-il mis un pas dans la salon où la soirée battait son plein, que son cœur rata un battement.

Devant lui, accoudées au bar, Petra et Mikasa enchaînaient les bouteilles. Il s'élança alors en direction des deux femmes, mais sa course fût rapidement stoppée par Auruo qui surgit devant lui.

-Liva...

Bossard n'eut même pas le temps de terminer le prénom du petit brun, qu'il se mordit la langue. Livaï n'y prêta pas attention, tant il savait que la situation entre les deux femmes était critique.

-Yo, Livaï ! s'exclamèrent alors Erd et Gunther, en apercevant le petit brun.

-Livaï ?! s'insurgèrent les jeunes femmes en se tournant vers lui.

Mais dans la précipitation de son geste, et ne pouvant compter sur sa sobriété inexistante, Mikasa glissa de son tabouret.

Heureusement, son copain la rattrapa, in extremis.

-Tch, c'est quoi ce bordel ?! pesta Livaï. Vous êtes aussi torché l'une que l'autre !

-Oh, merci Lilichou ! s'exclama Mikasa.

-Tu m'apelles encore une fois comme ça, et je te jure que tu vas le regretter, gamine de merde, lâcha froidement le petit brun, en foudroyant sa compagne du regard.

-Quel rabat-joie ! se plaignit l'asiatique.

-Tiens, prends ça, continua l'homme en tendant une bouteille d'eau à la jeune femme, et suis moi.

-On va ouuuuù ?

-Prendre l'air, ça te fera pas de mal, répondit Livaï, sur un ton agacé.

Tch, faut la surveiller comme le lait sur le feu, celle là, pesta-t-il intérieurement. Et, putain lunettes de merde, t'étais pas obligée d'inviter tout le monde non plus !

-Tu me portes ? s'exclama Mikasa.

-Dans tes rêves. Tu vas marcher, ça va pas te faire de mal.

Et avant que sa copine ne puisse répliquer quoi que ce soit, il la prit par la main pour l'emmener dans le jardin.

Livaï fit gaffe d'éviter la terrasse, afin de ne pas croiser ses deux meilleurs amis, sûrement encore entrain de se bécoter.

-Oua, s'émerveilla l'asiatique en levant les yeux vers le ciel. T'as vu Lili, la lune est noire !

La jeune femme commença à courir dans l'herbe, mais l'homme la stoppa rapidement.

-Tch, t'es pas en état de courir. Tu vas juste te casser la gueule, là.

Mais à peine avait-il fini sa phrase, qu'il remarqua l'air sombre qui s'était emparé du visage de sa compagne.

-Oï Mikasa, lâcha-t-il, inquiet. Ça va ?

-Je crois que je vais vomir...

Le petit brun eut à peine le temps de se reculer, que la jeune femme recracha tout l'alcool qu'elle avait ingurgité.
Livaï soupira, puis se plaça derrière elle afin de maintenir ses cheveux.

-Tu sais pourtant que tu tiens pas l'alcool, morveuse, souffla-t-il, d'un ton presque fataliste.

Une fois la manifestation mécontente de son intestin terminée, Mikasa se redressa, aidée par son copain.

-C'est que... commença-t-elle en évitant le regard de l'homme. C'est que, je sais qu'elle t'aime encore...

Elle afficha sur son visage, une moue d'enfant qui n'apparaissait que lorsque ses veines contenaient plus d'alcool que de sang.

Livaï déglutit péniblement. Elle était vraiment craquante dans cette état. Et ce, même si elle avait vomi juste avant.

-Tu sais très bien que Petra, c'est de l'histoire ancienne, répondit-il.

-Pas pour elle, rétorqua Mikasa.

-Mais pour moi, si.

-Mais pour elle, non ! s'énerva la jeune femme en plantant son regard dans celui de son amant.

En remarquant ses yeux humides, les poumons de Livaï stoppèrent leur activité.
Toute la colère qui était née, face à l'insouciance de son asiatique, s'évapora.
Attendri, il attira alors la jeune femme vers lui, afin de la prendre dans ses bras.

-J'en ai rien à faire de ses sentiments, souffla-t-il. C'est toi, que j'ai demandé en mariage. Pas elle.

Mikasa resserra leur étreinte.

-Et c'est d'ailleurs toi qui m'a foutu un putain de râteau, continua l'homme en se reculant de quelques centimètres, afin de regarder sa compagne dans les yeux.

Cette dernier détourna le regard, et Livaï remarqua ses joues rougir.

-Mais c'était pour toi, que j'ai fait ça... expliqua l'asiatique, en faisant s'entrechoquer ses index à la manière d'une enfant.

-Hein ? grogna son copain en fronçant les sourcils d'incompréhension.

-Je savais à quel point tu étais triste de ne pas avoir pu me faire ta demande comme il faut, expliqua la jeune femme. Alors je t'ai dis non, pour que tu puisse retenter une prochaine fois, quand et comme, tu le voudras...

Livaï écarquilla les yeux. Lui qui n'avait prit ses agissements que pour de la pure taquinerie, était loin de se douter de ce qu'avait réellement celle qu'il voulait pour femme derrière la tête.

-Mais t'es pas croyable, toi, lâcha-t-il en reprenant sa compagne dans ses bras.

Mikasa agrippa la chemise de son homme, et huma le doux parfum qui en émanait.
Dans ses bras, elle se sentait heureuse. Et elle avait hâte de pouvoir officiellement, déclarer que ce nabot prétentieux, était à elle, grâce à une alliance. Restait plus qu'à attendre que Livaï trouve le courage de lui demander à nouveau.

Cependant, ce jour n'arriverait pas de si tôt. Effectivement, il comptait se venger du comportement de son insupportable morveuse, en la faisant languir. De toute façon, cette bague n'était qu'un bout de ferraille. Et il n'avait pas besoin d'un anneau, pour savoir que le cœur de la brune lui appartenait.

-Livaï ? murmura Mikasa.

-Hm ?

-J'ai encore envie de vomir...

Et le petit brun eut à peine le temps de se reculer, que sa copine joignit le geste à la parole.

-T'es vraiment insupportable ! s'écria-t-il en attrapant de nouveau, les cheveux de la brune. Je crois que je vais finir par te foutre enceinte, comme Eren avec Annie. Au moins je serais sûr que tu ne boiras plus !

Sa compagne eu à peine le temps de répliquer un "salaud" que son estomac la fit se plier à nouveau.

Et un sourire à la fois agacé et amusé, étira les lèvres de l'homme. À bien y réfléchir, des mini-Mikasa, ça pouvait être mignon. Mais encore fallait-il, qu'elles n'héritent pas du caractère merdique de leur mère !

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Non, vous ne rêvez pas, la suite de ce Two-Shot est enfin arrivée !

( sept mois après, certes, mais mieux vaut tard que jamais mdrrr )

Pour ce qui ont lu la première partie dès sa sortie et qui aurait loupé le message que j'ai posté sur mon mur, vous avez pu voir que j'ai changé la fin. Et oui, normalement Mikasa devait accepter la demande en mariage de Livaï, mais j'ai toujours été mitigée, partagée entre le désir de faire ( pour une fois ) quelque chose de très mignon, romantique, et faire quelque chose de plus humoristique qui, à mes yeux, collerait peut-être mieux aux Ackerman et à moi-même ( disont que le côté très "romantique-shojo" n'est ni leur truc, ni ne miens ).

J'espère que ce changement ne vous aura pas déplu 🤭

Je vous fait de gros bisous, et à la prochaine pour de nouvelles aventures ( rivamika ) !

Crunch ❣