𝟐𝟗 - 𝐋𝐎𝐕𝐄𝐑𝐒
Sidjil Reed, 17 ans
Las Vegas - États Unis
Ça fais deux jours que Max et moi ne sommes pas aller en cours. Je n'ai pas le moral pour. Maxime prétend la même chose, mais je le soupçonne de faire semblant pour rester à les côtés afin que je me sente moins seule.
Je l'en remercie vraiment. Je ne sais pas si rester tout seul dans mon état aurait servis à régler les problèmes dans ma tête. Au contraire.
Théodort nous apporte les cours qu'on manque. Ce soir ne fais pas exception. C'est comme ça que je le retrouve devant la cabane après ma douche.
- Yo ! Le salué-je avant de lui dire de rentrer.
Mon pote ne sait pas pourquoi je suis absent depuis les deux derniers jours. J'ai fais croire au groupe une angine sévère que Max m'a donner parce qu'on passent notre vie ensemble, mais ils ne sont pas aussi con qu'on peux le croire.
- Ah oui ! Théo veux passer te voire. Il veux te parler, mais il m'a pas dit pourquoi le bâtard.
- Sûrement parce que t'aurait oublier le temps que t'arrive.
Il me donne un coup de coude dans les côtes, j'éclate de rire. Max ouvre la porte de la salle de bain et crie en pensant que je suis seul :
- Amor j'veux bien qu'on baise ensemble mais de la à utiliser ma brosse à dent y'a des limi-
Il laisse sa phrase en suspens quand il remarque Théodort qui se tiens la, les yeux écarquiller. Son regard passe de moi à Max, de Max à moi.
- "Amor" ? "Baisent ensemble" ? Répète-t-il avec cet air toujours aussi ébahis. Vous étiez pas pote il y a genre... même pas une semaine ?
- Lo stavo già scopando una settimana fa. Répond Maxime avant d'ajouter : My bad !
« Je le baisais déjà il y a une semaine. »
J'éclate de rire, comprenant parfaitement ce qu'il viens de dire. A force vivre sept ans avec quelqu'un qui parle autant en italien qu'en anglais, on commence à comprendre a traduire automatiquement.
Il referme la porte derrière lui, Théodort reporte son regard vers moi.
- Quoi ?
- Pourquoi je fais le choquer alors que c'était plus qu'une évidence ? Finit-il par dire en se laissant tomber sur le canapé. Juste, c'est quoi ce qu'il viens de dire en italien ?
- J'ai dit que je me le tapais déjà il y une semaine ! Indique Maxime depuis la salle de bain.
Je m'étouffe avec ma salive pendant que mon pote éclate de rire.
Il va me tuer putain.
- Par contre je viens de comprendre mais... GENRE TU ME L'AS PAS DIT ? A MOI ? TON MEILLEUR AMI ? S'indigne-t-il en se relevant du canapé.
- Euhh... Bah j'ai jamais trouvé le moment, en plus ma vie était mouvementé en ce moment, donc...
C'est pas comme si j'avais appris que Max et moi avions échanger de père, en vrai de vrai.
Alors qu'il allait ajouter quelque chose, mon téléphone vibre dans ma poche, nous coupant dans notre discussion. Mon mec sort de la salle de bain en même temps, je ne note pas qu'il a pris mon sweet et répond.
- Ou-?
- Sid, c'est quoi ces conneries d'assistantes sociales ? Me coupe Théo.
Il a l'air paniqué, je le suis tout autant à partir du moment où j'ai entendu le mot "assistante sociale".
- Comment ça ?
- Arrête, tu peux pas me dire que tu sais pas pourquoi une putain de meuf s'est présenté ce matin dans la salle pour demander si t'étais là. Et si on savaient quand tu revenais ? Rétorque Jordan qui est sûrement avec lui.
Mon cœur s'arrête de battre, je deviens blême.
Putain, ils sont venu pour me chercher.
- Heu... Je... Venez à la cabane.
Je raccroche sans rien ajouter. Max m'attrape mon avant bras et le presse me demandant si ça va. Je secoue la tête.
- L'assistante sociale, elle veux m'emmener.
- Comment ça "assistance sociale" ? Demande mon pote, les sourcils froncés.
- C'est compliquer à expliquer... Commence Maxime, hésitant à parler sans que je lui donne mon accord.
- Arrête, sur une échelle de un a dix de tout ce qu'on a vécus cette semaine, c'est ridicule, l'assistante sociale. On a échangés de darons, je te rappelle.
Théodort ne répond même pas, ne savant pas quoi faire de l'information. Je soupire.
- J'en parlerais avec les gars.
***
Je suis fixée par trois paires d'yeux, tous sont dubitatifs, ne savant pas comment prendre la nouvelle.
En même temps, je viens d'avouer le contexte de notre création respective, à Max et à moi. Supplément mort de Carter, parents violents et assistance sociale.
- Je... Je ne sais pas quoi dire. Appart le fait que ça viens de me déboîter la mâchoire. Lâche Jo', les yeux écarquillés.
- Ça va être horrible ce que je vais dire, mais ça me fais plus rien. Souffle mon copain à côté de moi.
- T'inquiète, pareil. Ajoutais-je sur le même ton.
- Ça fais un sacré choc, effectivement. Ajoute Théo en laissant ses jambes s'étirer devant lui. Je comprends mieux pour l'assistante sociale.
- Attendez... Vous êtes demi-frères du coup ou pas ? Demande Théodort, toujours aussi paumé.
Un petit sourire étire mes lèvres pendant que je répond :
- Non... Dit toi juste qu'on a échanger de père.
- C'est déjà trop pour moi.
C'est au tour de Max de rire discrètement.
- Pourquoi vous nous en avez pas parler ? Demande Théo. Vous n'aviez pas besoin de traverser ça tout seuls.
Je regarde Maxime quelques secondes, le souvenir de notre discussion d'il y a quelques jours me reviens en mémoire.
« On s'en sortira tout les deux. Comme on l'a toujours fait. Toi, et moi. »
C'est lui et moi contre tout le reste. Ça la toujours été.
- Ça a été un peux bouleversant. Fallait déjà accepter, alors en parler...
Les gars hochent la tête, compréhensifs.
- Mais si jamais vous voulez vous changer les idées, on est là. Décrète Jordan avec un sourire.
On hoche la tête en même temps.
- Merci les gars.
***
Maxime Ricoveri, 16 ans Las Vegas - États Unis
- Tu crois que nos pères étaient restés en contact après cette nuit là ?
Je tourne la tête vers Sid. Je suis allongé sur son ventre, me calant sur les bruits apaisant de sa respiration pour essayer de m'endormir.
Ma technique est plutôt vaine, puisque que je ne dors pas depuis une heure.
Lui non plus, visiblement.
- Je ne penses pas. T'imagine, Carter se confie à son meilleur ami de toujours, et celui ci profite de la moindre petite vague dans le couple pour aller sauter sa copine.
Il hoche la tête, et ajoute après quelques secondes de silences supplémentaires :
- T'aurais réagit pareil que Lloyd toi si jamais j'aurais tromper ta femme ?
- Le scénario est biaisé Sid, on baisent ensemble.
Il me pince la hanche et j'éclate de rire.
- Plus sérieusement, reprends-je en replongeant mon regard dans le sien. Je ne pense pas que j'aurais réagir pareil. J'aurais sûrement pensé que l'amitié était plus important, « les potes avant les putes ». Et puis, Lloyd ne voulait pas, c'est ta mère qui s'est monter dans un désir de vengeance extrême. J'aurais privilégier mon amitié, au quitte de perdre mon seul amour.
Il laisse passer quelques secondes.
- Tu est sûre que tu n'aurait pas privilégier l'amour de ta vie, celui avec qui tu te voie jusqu'à la fin de tes jours, celui que tu veux voire tout les jours, celui dont tu es accro, à ton meilleur pote ? L'amour est fort, il peux tout détruire. Même les amitiés.
Je ne peux m'empêcher de me mètre à la place de Lloyd, et de comparer Sid à Autumn.
Est ce que je l'aurait vraiment abandonner, lui ? J'aurais garder mon meilleur ami, au risque de le perdre et de ne plus jamais le revoir.
Non.
Même si je ne l'avouerais pas ce soir.
Je me colle davantage à Sidjil, tout en murmurant à son oreille :
- Ferme ta gueule avec tes questions incomparables.
- C'est ce que je pensais. Conclus-t-il avec un sourire. Tu privilégie l'amour à l'amitié.
- C'est pas ma faute si y'a un connard ici qui m'a fais devenir dépendant au point de ne pas pouvoir imaginer une fin sans lui.
- C'est moi le connard ? Demande-t-il sans essayer de cacher son sourire.
- Tu voix quelqu'un d'autre ici que toi, amore ? Rétorquais-je avant de doucement poser mes lèvres sur les siennes.
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