On se retrouvera
Le jour c'était finalement levé, les deux hommes avaient discutés sur certains détailles du plan du mafieux. Depuis les pièces voisines on avait pu entendre leur désaccord se choquer de temps en temps.
Yubin et Fanxing dormait chacun dans un coin de la pièce et Bowen pianotait sur ton ordinateur. Xiao Zhan sorti enfin du salon, ses cheveux étaient en bataille et sa chemise toute pliée. Yibo lui dormait dans étendu sur le canapé. Le mafieux referma la porte derrière lui et passa la salle d'un regard curieux.
Il s'arrêta sur Bowen qui lui rendit son regard interrogateur.
-l'avion décolle dans 2heures, nous avons encore le temps de nous rendre à l'hôtel avant le décollage.
Xiao Zhan marcha vers la cuisine tout en écoutant son secrétaire. Il se servit d'un thé qui se trouvait des les placards de l'appartement.
Le logement était incroyablement bien décoré, il était sobre et peint de bleu marine et de blanc. Quelques touches de vert néon s'ajoutaient subtilement dans la cuisine par l'éclairage des cloisons, les poignets des meubles ou encore sur les aimants du réfrigérateur. En faisant le tour de l'appartement, le mafieux repéra quelques cadres se trouvant sur la façade de l'entrée. Il s'approcha alors et pu voir différentes motos exposés, de différentes couleurs et toutes monté par une même personne.
Il reconnu le policier sur ces photos ! Visiblement, Zhan avait oublié cette image de Wang Yibo. Sur toutes ces photos on pouvait le voir arborer un sourire si pure, innocent et tellement authentique. Quand est-ce que le policier avait bien pu perdre cette lueur dans son regard. Il se rappela alors de la vie passé du fonctionnaire.
Cette époque où le policier et lui ne se connaissaient pas, où le lieutenant vivait une vie si ordinaire et si heureuse. Mais également un moment où il vivait dans une relation mensongère et dont il était victime. Il était fou de se dire que Wang Yibo était impliqué avec cette mafia depuis plus de 10 ans par le biais de sa défunte épouse et que lui était en contact avec cette mafia à cause de créance de ses parents.
Xiao Zhan avait si honte, sa famille ne l'avait définitivement pas aidé à se construire. Si sa famille avait été honnête dès le départ et avait essayé de vivre avec ses propres moyens, Zhan n'en serait sûrement pas là à l'heure actuelle. Cependant, il était tout de même comblé d'avoir grandi avec les valeurs de sa Tante. Elle avait été si bonne avec lui. Si tout avait été différent, jamais il n'aurait rencontré Yibo !
Il est certain que l'ancien professeur n'avait pas eu une vie facile mais toutes ces années, toutes ces rencontres lui avaient tellement apporté. Il avait compris tellement de choses et bien que les derniers évènements n'aient été dur pour tout le monde, il se rappelait encore de la force qu'on lui avait transmit par la même occasion.
-tu penses que je devrais abandonner ? Demande alors Zhan à son secrétaire et confident.
Bowen se leva, il était mi surpris, mi énervé.
-monsieur vous avez travaillé si dur ces dernières années, vous ne pouvez pas abandonner maintenant que nous n'avez qu'à cliquer sur un bouton. Dit Bowen en se rapprochant de son patron.
Le mafieux émit un léger sourire en regardant les maquettes de motos sur les étagères devant lui.
-je sais, je n'ai plus rien à faire. Monsieur Cho à pu avoir les dernières preuves pour pouvoir exposer les failles du système judiciaire. Mais tu sais bien qu'une fois rendu public, je m'expose et toutes les personnes en lien avec l'affaire.
-c'est lui ! C'est ce policier qui vous fait changer d'avis au dernier moment ?
Le bras droit vit la colère dans le regard de Bowen.
-non, au contraire il veut m'aider. Je pensais plutôt à Haikuan et Zanjin ! Ils ont travaillé si dur ces deux dernières années, je ne vais pas réduire leur effort en les envoyant en prison.
-vous aussi vous irez et vous ne reculez pas devant cette option. Le coupa-t-il.
-je n'ai plus aucun espoir de m'en tirer de toute façon ! Xiao Zhan baissa la tête et continua de visiter le logement.
Il entra alors dans la chambre dans laquelle il s'était réveillé quelques heures plus tôt. C'était une pièce bien sombre, le bleu marine prenait tous les murs et le plafond. Cela rendait l'atmosphère si lourde mais avec une touche de mélancolie. Un grand lit prenait place au fond de la pièce recouvert de draps tout aussi sombre. Le peu de lumière qui rentrait dans la chambre s'étouffait dans l'obscurité que produisait la couleur.
C'était une chambre triste, le sentiment de tristesse emplissait chaque recoin de cet espace. C'était suffocant, créateur de cauchemar, brouilleur de rêve. Est-ce que cette atmosphère de repli convenait aux épisodes nocturnes du policier ?
-Bowen ! reprit-il.
Son secrétaire qui était toujours derrière lui s'approcha pour l'écouter.
-nous allons aller au bout !
Il pouvait déceler le sourire que son secrétaire faisait dans son dos et était ravi de son enthousiasme.
-les choses doivent changer. Finit-il enfin.
Le mafieux pris sa veste poser sur le bord du lit et fit signe à son secrétaire qu'il était temps de partir. Il s'activa alors, rangea son ordinateur dans la sacoche qu'il tenait depuis la veille. Il enfila par la même occasion sa veste de costume et remit la chaise à sa place. Pendant ce temps, Xiao Zhan reposa sa tasse dans l'évier et passa par sa tête par le salon. La policier était encore endormi et son souffle apaisé retentissait dans son entourage.
Xiao Zhan parti alors de l'appartement sous le regard bienveillant de Yubin qui s'était réveillé entre temps.
Ils descendirent alors dans la rue pour rejoindre la voiture du secrétaire. Le bras droit était un peu en retrait scrutant son téléphone et remettant ses cheveux en place.
Il venait de recevoir un message de Zhuocheng lui précisant le lieu de rendez-vous pour prendre l'avion. Ces deux imbéciles étaient vraiment sans gène. Il y a moins de 10 heures ces mêmes personnes avaient essayé de le tuer et il revenait lui parler comme si jamais rien n'était arrivé ? Acquérir leur confiance était véritablement la partie la plus complexe de cette mission.
Il prit place dans le véhicule qui parti à l'instant même où il referma la porte. Xiao Zhan et son secrétaire partir donc en direction de l'hôtel où c'était véritablement arrêté le bras droit quelques heures plus tôt. Il s'agissait d'un hôtel appartenant à la famille, tout le monde y compris les personnels les plus récents connaissait Monsieur Xiao.
Il entra donc dans le magnifique palace tout décoré de rouge, doré et blanc. Il avait été construit une décennie auparavant par le père du boss actuelle. Véritable amoureux des différentes aristocraties européennes, il s'était inspiré de la court impériale du l'empire Russe des Tsar pour la construction de cet hôtel. Premier bâtiment d'une série de nombreux autres dans différents pays du monde. Ces hôtels rapportaient près de 50% de la fortune annuel de la famille.
Tout le personnel accueilli le bras droit selon se véritable titre. Ici, il était reconnu par tout le monde. Il était bien plus visible que le véritable boss, de ce fait beaucoup de personnel le reconnaissait comme le grand patron de la famille.
Une suite spécifique était destinée aux dirigeants de la famille, le maitre d'hôtel lui ouvrit le chemin et suivi d'une dizaine de personnes, le bras droit alla directement dans sa suite. L'avion décollait dans plus d'une heure, il ne tarda pas à se changer avant de quitter l'endroit toujours suivi par une dizaine de personne dans son dos.
Pendant ce temps, le lieutenant de reveilla. Il était étalé de son long dans le canapé gris qui longeait le mur de son salon. La pièce était vide et sombre. Il pouvait tout de même voir des filets de lumières traverser les rideaux fermés de la baie vitrée.
Il prit donc la décision de se lever après une bonne quinzaine de minutes. Il traversa la pièce et passa dans la cuisine. Personne ! Il était seul. Xiao Zhan et son secrétaire n'étaient plus là, ni Fanxing, ni même Yubin. Il était de nouveau seul dans son appartement.
Il entra donc dans sa chambre pour se changer et remarqua une pile de vêtement sur son lit. Dessus se trouvait un post-it jaune où il était écrit : Tu auras des nouvelles dans les prochains jours. En attendant, reste au chaud et ne fait pas de vagues.
Il le reposa en soupirant. Xiao Zhan était définitivement intenable, il lui avait une nouvelle fois filé entre les doigts.
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