Meurtre

[Ce chapitre contient un passage qui pourrait être difficile à lire]

La moto défila dans cette avenue sombre et disparut de la vision des policiers.

Le convoi arriva devant un complexe d'immeuble gigantesque. Tous descendirent et prirent des chemins différents. Yibo mit le pied-à-terre dans les derniers, après avoir reçu les instructions de son chef, il mit son casque de sécurité et alluma sa radio dans son oreille.

Il enfila ses gants puis s'avança finalement vers l'entrée où déjà quelques gars l'attendaient.

- c'est parti, bouclé moi tout ce que vous trouvez, si quelques-uns se défendent, vous avez le droit de tirer, mais pas de mort. Dit-il le doit sur son oreillette. En-avant !

Il fit signe à toutes les unités de rentrer dans le bâtiment.

Les uns après les autres, des hommes arrivent et se battent avec les policiers, chaque côté de la mafia ou des forces de l'ordre s'efforce de donner le mieux qu'il a pour se défendre et attaquer.

Mais beaucoup de gangsters sont déjà emmenés par des agents. La force des hommes de main de la mafia n'est pas une mince affaire puisqu'ils sont tous d'ancien champion de combat ou de soldat corrompu.

Wang Yibo ne ménage pas ses forces et met à terre beaucoup de ceux qu'il croise. Parmi les premiers, il arrive vite au bout des nombreuses personnes présentent dans cet immeuble.

Mais quelque chose ne va pas. Comment se fait-il qu'il y ait si peu de monde, où est le boss oû est l'autre puissant adversaire ? Il n'a pas croisé si Peng, ni ce fou de Zhuocheng.

On lui avait également parlé d'un puissant bras droit qu'il n'a pas non plus vu. Mais où sont bien passé ces trois-là ?

Les sources étaient fiables, ils étaient trois avec deux secrétaires et une dizaine d'hommes qui ne les quittent jamais.

Yubin arriva près de Yibo et le vit qui réfléchissait calmement près d'une fenêtre. Il était dans un hall du dernier étage près de l'entrée de la salle de sport commune.

- mec, je ne comprends pas. Il manque du monde là !

Yibo se retourna vers son camarade.

- c'est bien ce que je me disais aussi, je n'ai croisé aucun de ceux qui était indiqué. Dans la liste des gardes du corps rapproché du trio, aucun n'est ici.

- cela veut carrément dire qu'ils ne sont pas ici. On a perdu une heure à s'occuper de simple sous fifre.

- oui, ils se sont bien joués de nous. Mais je ne pense pas que ce soit inutile. Interroge-les tous, y en a forcément un qui donnera des réponses.

- ok, je vais prévenir le centre qu'on ramène du monde.

Avant de quitter la pièce Yubin se retourne vers Yibo.

- tu penses qu'ils sont encore dans la ville ? Demande-t-il en se grattant le crâne.

- c'est très possible. Répond-il. Je pense même qu'on pourrait.....

Mais avant qu'il n'ait le temps de finir sa phrase un des agents de l'équipe deux arriva en criant vers Wang Yibo.

- chef, chef y a du nouveau.

Yibo lui fit un signe de tête pour qu'il continue de parler.

- un nouveau meurtre à eut lieu.

Les deux chefs d'équipe ouvrir grand les yeux, surpris. Ils allaient en perdre la vue s'ils continuaient ainsi.

Un rictus sarcastique mélangé de colère et de plaisanterie envahi le visage de Wang. Son émotion était littéralement : Quoi, Attend, tu peux repérer là ?

- pardon, quoi ? Réagit-il finalement.

Il souffla un rire nerveux presque choqué, pourtant un sourire était dessiné sur son visage. Il était terrifiant.

- c'est pas possible, dit Yubin. Que s'est-il passé ?

Le jeunot prit le papier dans ses mains et commença à lire. Il était devenu stressé depuis que Yibo avait changé de comportement.

- Monsieur Cho, le directeur de l'assemblé du parti Bleu des prochaines élections a été retrouvé assassiné à son club de golf il y a treize minutes. La victime doit être envoyée à la scientifique après passage du lieutenant Wang sur les lieux : sur demande du chef Liu.

- wow ! Ce gars nous prend vraiment pour ses fanboys. Dit Yibo presque blasé par la situation.
Yubin prit le papier le relu et renvoya le gars.

- comment on peut gérer ceci, cela avec un mec comme lui. Le chef va encore me demander de faire des investigations pour finalement me dire d'arrêter. 

- écoute, vas-y ! Tu trouveras sûrement quelque chose cette fois-ci. Y a plus rien à faire ici, on va boucler vite.

Yibo lui tapota l'épaule pour le remercier et quitta vite le bâtiment avec son équipe habituelle.
Une vingtaine de minutes après, ils arrivèrent sur les lieux. Heureusement pour eux, la presse n'était pas encore là.

Ils allèrent à l'accueil où les dames de gestions les attendaient. Ils s'excusèrent de leur retard. Quelques gars s'occupèrent d'elle et de tenter de commencer l'interrogatoire. Pas loin dans une salle commune se trouvaient plein de clients que la police municipale avait refusé de laisser partir.

Beaucoup protestaient et Yibo envoya deux gars soutenir la municipal dans la récupération des identifiés de chacun.

Un manager arriva près de Yibo et se présenta. Son allure était normale, mais il semblait très mal à l'aise et pâle.

- bonjour, je suis l'assistant Bei Yang ! 

- bonjour, je suis le lieutenant Wang de la criminelle. Répondit-il froidement, en fait très énervé.

- permettez-moi de vous montrer le chemin.

- s'il vous plait !

Le bonhomme n'était visiblement pas au mieux de sa forme et semblait très anxieux.
Yibo avait remarqué ses mains moites et tremblantes qu'il tentait de calmer en les frottant à son pantalon.

Il les guida vers un hall rempli de baie vitrée donnant une vue magnifique sur les terrains de golf. Ils se dirigèrent vers le fond de la grande salle. Toutes les lumières étaient éteintes et le manager les alluma d'un coup après avoir demandé aux policiers de s'arrêter.

Puis elles s'allumèrent !

Devant Yibo et son équipe, se trouvait Cho Hulei.

Baignant dans son sang.

Au milieu d'une marre d'environ trois mètres de diamètre et toujours en train de s'agrandir, il gisait, là, le ventre ouvert avec trois club de golfs enfoncé à l'intérieur. Les yeux crevés par des têtes de balle et la bouche fourrée de balles teintées par son sang.

Ses membres étaient brisés et pliés à l'inverse de leurs capacités, de ses coudes, on pouvait voir les os ressortir par les chaires sanglantes et fumantes.

Deux équipiers se mirent à vomir en s'écartant le plus possible de la scène.

L'odeur était forte et très prenante, tout le monde se bouchait le nez.

Son corps était presque étalé mais son dos ne touchait pas le sol puisque les clubs avait traversé la colonne vertébrale et empêchait la posture de la victime de changé.

Même les plus anciens et les plus résistants avait du mal à soutenir leur regard sur la victime mutilé.

Le corps avait encore des spasmes et des réactions nerveuse, ce qui rendait la vue encore plus glauque, on pourrait croire qu'il était encore vivant. 

L'expression de douleur figurait toujours sur son visage déformé par des coups de griffures.

Ce gars, à quel point, en voulait-il à Cho pour lui faire du mal à ce point ? À ce niveau-là, il s'agissait clairement d'un règlement de comptes. 

Yibo se couvrit la bouche dégoûté et comprit alors l'expression du manager plus tôt.
Il ordonna une minute de silence à ses hommes par respect.

Peu de temps après la scientifique arriva et s'occupa des lieux. Ils emmenèrent le corps et fermèrent la zone.

Yibo s'était remis de ses émotions et vérifia l'état de ses collègues. Ses pensées étaient vides et il ne bougeait que grâce à sa volonté de professionnel. Il y avait du monde dans la salle d'à côté et des journalistes venaient d'arriver sur les lieux.

Il était temps de faire le travail le plus ennuyant : la gestion des foules et récupération des données avant les interrogatoires. Cette affaire allait être bien longue.

Près d'une boite de nuit désaffectée, Zhan arrêta sa moto. Il regarda, dans le plus grans des calmes, de nombreuses voitures de police passer ainsi que des camions de TV.

Il était 4 heures du matin, il était temps pour Zhan de se préparer avant de rejoindre l'aéroport.  

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