Le Fou et la Tour

Lorsque le fourgon noir percuta Zhan, il fut propulsé sur quelque mètre avant de percuter le trottoir d'en face. Deux hommes sortir alors du véhicule. Ils étaient tous vêtus de noir et leur tête était couverte par des cagoules de la même couleur.

L'un d'eux se baissa vers la victime presque inconsciente au sol et l'autre menaça les routiers voisins d'avancer avec un revolver.

-passez votre chemin ! S'exclama-t-il en pointant l'arme sur chacun des conducteurs.

Zhan se demandait pourquoi personne ne venait l'aidait, ces deux personnes semblaient visiblement en avoir après lui. Allait-il mourir ce soir ?

Il ne pouvait bouger un muscle et essaya de faire sortir un son de sa bouche mais rien n'y faisait. Comment allait-il pouvoir se sortir de cette situation ? Qui était ses personnes en face de lui ? Pourquoi lui avaient-elles fait du mal ?

Il commençait à ressentir les sensations dans ses jambes, cela indiquait que bientôt il pourrait bouger. Celui qui était accroupi devant lui se releva après l'avoir bien observé, il le prit en photo et se mit à rire.

Il semblait aimer ce cadre, cadre qu'il avait créé avec son acolyte. Il se retourna finalement vers l'autre personne, les deux commencèrent à discuter dans un cantonais que Zhan ne comprenait pas.

Il réussit alors à se retourner de sa position initiale, sur le dos, et grimpa sur la chaussé piétonne.

Près de lui se trouvait un arrêt de bus en verre et recouvert de panneaux publicitaires. Il se releva après avoir regardé derrière lui puis se déplaça silencieusement mais rapidement vers l'une des affiches de mode.

Il se plaqua contre la façade froide et sombre. Tremblant des mains à cause de la douleur, il essaya de prendre son téléphone dans sa poche. Les seules personnes qu'il pouvait contacter actuellement se trouvait être Zanjin et Haikuan.

Ces deux la, étaient en train de quitter la boite de nuit quand ils furent arrêtés par la police, ou plus précisément Yibo. Il les avait suivit pendant dix minutes depuis le départ de Xiao Zhan du bar.

-arrêtez-vous là ! Dit-il en les pointant.

Il avait attendu que les deux aillent dans une ruelle peu emprunté pour pouvoir les braquer.

Les deux jeunes s'arrêtèrent dans leur démarche et se jetèrent des regards surpris. Qui était cette personne, que voulait-elle ?

Zanjin se mit à bouger pour se retourner, Yibo se tourna vers lui rapidement pour le pointer personnellement.

Lorsqu'ils se croisèrent du regard, il sembla reconnaitre le policier. Ses yeux s'ouvir d'un coup et Yibo interpréta sa réaction positivement.

-tu sembles te souvenir de moi visiblement. Je pense que je n'ai pas besoins de me présenter. Dit-Il en rangeant son révolver dans sa veste.

Haikuan se retourna alors brusquement vers Yibo, lui aussi était surpris de le voir. Il laissait sur son visage une expression froide et offensive lorsque le lieutenant lui sourit narquoisement.

-quel est votre relation avec Xiao Zhan ? Que fait-vous avez lui ?

Zanjin peu sur de ce que le policier cherchait ne dit rien et resta vague sur la question.

-on apprend à se connaitre, vous savez on regrette depuis cinq ans.

Mais cette réponse ne plu pas à Yibo, il s'avança vers eux plus froidement que jamais.

-je vous ai demandé, qu'est ce que vous foutez à l'embêter encore ? Il sorti son revolver une nouvelle fois.

Ils tentèrent de partir une nouvelle fois, mais la menace les fit changer d'avis d'un instant à l'autre.

-bougez plus où je vous immobilise à vie.

À cet instant, leur sueur perla vivement sur leur peau. Ce policier était visiblement sérieux dans sa menace. La dernière fois, il y a cinq ans, il avait était si terrifiant que les deux jeunes savais ce qui leur arriveraient s'ils le tentaient.

Mais alors que Yibo leur posait des questions plus important à ses yeux les unes que les autres, Zanjin senti son téléphone vibrer contre sa cuisse.

Il regarda Haikuan qui ne comprenait pas encore la situation. Il lui indiqua d'un coup d'œil sa poche, légèrement illuminé.

De son côté, Zhan désespérait, personne ne répondait, qu'allait-il faire, seul, blessé et traqué comme une bête ? Que pouvait bien faire ces deux imbéciles pour qu'ils ne lui répondent pas ? Avaient-ils trop bu ? Zhan leur avait pourtant dit de ne faire de rester vigilent.

Cette nuit était définitivement une des nuits les plus longues et les plus éprouvantes qu'il avait vécu.

Bien que Zhan ne connaisse pas tout de la famille, il connaissait les méthodes les plus connus, emprunté par chacun des membres. Cette idée de renversé quelqu'un comme s'il s'agissait d'un accident était bel et bien un fait du Boss.

Lui qui est si mystérieux et qui aime agir dans la discrétion. Mais si on prenait en compte la violence avec laquelle les véhiculés avaient été menacé, il s'agissait de Zhuocheng et de He Peng. Cela ne faisait aucun doute pour l'ancien professeur.

Après avoir vécu tout ce temps avec eux, il avait finit par bien les connaître. Après tout, c'était eux qui lui avait apprit à se battre, à garder ses émotions pour lui-même et à ne jamais hésiter. Mais il y a bien une chose qu'ils ne lui on pas apprit c'était la fuite et la survie.

Il avait quand même passé deux ans de sa vie à courir pour ne pas être retrouvé par les huissiers et maintenant il était à leur tête.

Les deux fous, qui avait remarqué son absence commencèrent à s'agiter.

-Xiao Zhannnnnn ! Où te caches-tu bon sang. Revient là. Cria une des deux voix.

Toujours derrière le panneau publicitaire, Zhan se releva lentement, retenant presque sa respiration. Il rappela une dernière fois au téléphone mais une nouvelle fois personne ne décrocha.

Il n'avait donc pas le choix que de se débrouiller seul.

La chute n'ayant pas été trop sévère, Zhan savait qu'elle fonctionnerait tout de suite, il n'avait pas choisit cette moto au hasard. Mais il devait faire diversion pour attirer l'attention des gars suffisamment loin pour qu'il ait le temps de relever sa bécane.

Comment allait-il procéder ? Il n'avait aucune idée en tête.

Il se dit alors qu'une autre solution était possible. Il essaya de se faufiler de l'autre côté du trottoir vers les magasins. Heureusement pour lui les lumières de ces boutiques étaient éteintes, aucune chance de se faire prendre aussi facilement cette fois.

Il se rapprocha des boutiques tout à fait à six mètre des deux hommes cagoulés. Juste à coté de la boutique un petit cul de sac suffisamment sombre lui permettait de se cacher.

Une fois arrivé dans l'espace, l'ancien professeur se releva de sa hauteur et commença à l'escalader en regarder vers le ciel. Plus précisément il fixait les murs, cherchant des points d'appuis solides.

Malgré l'obscurité des lieux il réussi à se tracer un chemin dans sa tête et commença son ascension vers les étages de l'immeuble. Quelle chance pour lui que les murs de la ville ne soit pas tous rénové ou neuf.

Il prit ses appuis comme un professionnel et monta jusqu'à l'équivalent du troisième étage en escaladant la paroi froide et glissante.

Arrivé à une certaine hauteur la monté devenait impossible pour deux raison, le mur n'était plus escaladable puisqu'aucune option ne s'offrait à lui et la deuxième car il commençait à être étourdi. La chute l'avait bien fatigué et avait été un peu brusque pour lui.

Il regarda près de lui, tout contre la paroi et en tournant la tête vers la rue, il vit les deux hommes subitement agité, ils devaient être en train de le chercher. Ils semblaient encore cherche au tour du point de chute. Xiao Zhan reprenait sa respiration lentement et comme si il se sentait tomber il escalada le balcon sur sa droite. Il était à présent sur le rooftop d'un petit magasin donnant sur l'autre côté du pâté de maison.

Il se retrouvait dans une situation bien délicate puisqu'il était plus fatigué qu'il ne le pensait. Il était arrivé la veille en fin de matinée et n'avait pas dormi depuis leur atterrissage.

Heureusement qu'il avait pensé à mettre sa protection dorsal, le coup contre le trottoir avait été amorti par son équipement.

He Peng et Zhuocheng toujours sur les lieux, entendirent soudainement des sirènes se rapprocher de la zone accidentée. Ils remontèrent à une vitesse surprenante dans le fourgon et détalèrent comme des lapins en chasse.

Sur place arriva un gros 4X4 Ford noir. Ce véhicule bien familier s'arrêta près de la moto couché au sol. La porte côté conducteur s'ouvrit et une personne en descendit.

De ses 1m80, le lieutenant s'avança vers la scène. Il ne vit que la moto et s'en approcha pour identifier l'engin. Il s'accroupi devant la pièce noir. Les néons bleus de la moto étaient encore allumés, ce qui permit à Yibo de tout de suite la reconnaitre.

Il se gratta l'arrière de la tête. C'était bien la moto de Zhan mais ou se trouvait-il ? Pas une seule trace sur les côté ni à un mètre de l'appareil.

Haikuan et Zanjin sortirent à leur tour de la grosse voiture et vinrent constater les lieux.

-je ne comprends pas, sa localisation est bien ici. Il n'a pas bougé. Dit Zanjin en regardant l'écran.

-vous êtes sûr que vos appareils sont assez performants ? Peut être qu'il a laissé tomber votre traceur.

-pas moyen ! Réagit tout de suite Haikuan, C'est Zhan qui a mit en place ce dispositif, il ne fait pas confiance à la mafia, alors il s'est lui-même placé le détecteur sous la peau.

Le policier se retourna d'un coup de talon vers le grand homme.

-pardon ? Sous la peau ?

À quel point avait-il était en danger pour agir ainsi ?

Zanjin réagit alors, et se précipita vers les bâtiments, exactement dans la direction de Zhan.

Yibo et Haikuan le suivirent sans dire un mot et lorsqu'il s'approcha des magasins éteints, Haikuan reçu un appel.

C'était Zhan. Il décrocha sans plus tarder.

-mec t'es ? Ca fait un moment qu'on te cherche. Dit-il en décrochant.

Il lui répondit alors doucement mais depuis le bas de la rue, Zanjin et Yibo entendirent sa voix depuis le haut du bâtiment.

-tu parles, c'est moi qui vous cherche bandes d'ignorant. Vous faites quoi ?

-Zhan ! Cria Zanjin depuis le bas de l'immeuble.

Depuis sa cachette, Zhan passa un bout de sa tête vers le bas de la structure et tomba nez à nez avec ces deux amis.

-les gars sortez moi de la. J'en peux plus, je suis crevé.

Zanjin lui répondit alors en regardant Yibo entamer l'ascension.

-t'inquiète pas mec, on vient te chercher. Dit-il en ricanant.

Zanjin et Haikuan se regardèrent un sourire mesquin sur le bout des lèvres. Le haut parleur leur permettaient d'entendre ce que leur disait leur ami qui c'était remit sur le dos.

- vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis soulagé de vous voir, j'ai cru que j'allais mourir.

-tu t'es fait mal en tombant de moto ?

-oui, c'est fou dangereux de Peng et Cheng m'ont foncé dessus. Les choses vont plus vite que je pensais.

Les garçons ne répondirent pas à sa phrase et Xiao Zhan s'impatienta, il se releva sans se mettre debout et repassa sa tête vers le bas du bâtiment.

Mais alors qu'il aperçut ses amis au loin, la tête de Yibo apparut soudainement à sa hauteur sans crier gare. Leurs visages étaient à dix centimètres l'un de l'autre.

-va falloir s'expliquer maintenant.

Zhan lâcha un léger « Oh » avant de tomber en arrière, surprit.

-Yibo. Comment ?

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