La mafia
Pour la cinquantième fois de la journée les hôtesses faisait des allés et retour entre les portes d'arrivés. Mais cette cinquantième fois allait être bien différente pour ces jeunes femmes.
Un avion en provenance de Phuket venait de débarquer et bientôt tous les voyageurs allaient descendre vers les duty free. Arriva alors trois personnes incroyablement bien habillées. De beaux jeunes hommes. Chacun avait son propre style, celui le plus en avant marchait d'une allure arrogante et menaçante. Tout vêtu de rouge recouvert d'un long manteau blanc et léger. Le deuxième, un peu plus en retrait était lui habillé d'un pantalon à pince surmonté d'une grosse ceinture de soie violette et d'une chemise blanche.
Enfin, le dernier et le plus calme des trois, celui qui semblait le plus froid pourtant était, lui, habillé d'un long trench noir et mate Burberry posé sur ses épaules qui cachait un simple costume noir cintré à la taille marquant la belle silhouette de la personne. De grosses lunettes de soleil cachaient partiellement son visage fin.
Sur leur passage, tout le monde se retournait pour les regarder, chacun représentait une statue de la mythologie Grecque, Arès en premier, Hermès en second puis Apollon pour terminer.
Ils se dirigeaient vers les portes de sorties de l'aéroport ou deux grosses voitures les attendaient. Ils montèrent tous dans la grande limousine noire et un gros break les suivaient. Il était sûrement rempli de garde du corps puisque lorsqu'ils sortir du grand bâtiment beaucoup d'homme vinrent garder l'entrée leur permettant d'aller dans la voiture en toute tranquillité.
Quelques personnes se bousculaient pour les prendre en photo ou pour avoir l'opportunité d'attirer leur attention. Depuis leur arrivé, trois personnes avaient déjà feins le malaise à leurs pieds pour se faire remarquer.
Une fois en toute tranquillité, les trois hommes s'installèrent et l'un d'eux pris une bouteille du réfrigérateur et lit une partie de l'étiquette aux autres.
- je trouve que ces personnes ont été très peu respectueuse à notre égare. Coupa Zhuocheng.
Le premier ricana malicieusement et ouvrit cette bouteille qui lui faisait de l'œil depuis leur arrivé dans la voiture.
- peut importe, cela prouve à quel point les gens sont attiré par l'argent et cela ne fait que nous porter profit mes amis. Dit-il alors.
Il se servit une belle coupe et la proposa au dernier, le plus silencieux, assit sur la banquette du milieu. Celui-ci la pris volontiers et l'entama sans attendre les autres. Il reposa la coupe vide sur le mini bar et regarda la route derrière lui.
- Zhan on vient faire quoi ici en fait ? lui demanda celui en rouge.
- He Peng, vous allez juste vous balader, moi je dois aller voir quelques connaissances avant notre départ pour Beijing demain après-midi. Dit-il alors en relevant une mèche sauvage.
Les autres ne dirent rien et burent leur verre de champagne fraichement ouvert. Le reste du voyage vers le centre de Shenzhen se fit dans le silence puisque Zhan ne dit pas un mot de plus. Parfois Peng et Zhuocheng parlait mais jamais la discutions ne se tournait vers Xiao Zhan.
Il regardait par la vitre teintée de la voiture tout le long et reconnaissait certains quartiers qu'il avait l'habitude de visiter pour telle ou telle activité ou pour un diner professionnel avec tous les professeurs.
La voiture s'arrêta à sa demande.
- je vais descendre ici, vous pouvez faire ce que vous voulez. Dit-il en sortant de la voiture.
- pas de problème, appel nous dès que tu as besoins de quoi que ce soit, on enverra la voiture venir te chercher pour rentrer à l'hôtel. Dit Peng.
- ça marche, profitez en bien, il y a beaucoup de choses à faire ici.
Il referma aussi tôt la portière et marcha vers une rue piétonne. Là, aucune voiture n'allait le suivre et il aurait la paix pour un moment.
Il se dirigea alors vers un petit restaurant japonais ou il commanda des sashimis façon impérial. Le barman lui proposa alors de passer de l'autre côté du comptoir et par une petit trappe il se retrouva dans une salle sombre seulement éclairé par un petit luminion.
Une personne se tenait là à l'ombre. Elle était attachée au mur et saignait partiellement du visage. Zhan pris un pot d'eau brulante que venait de lui donner le barman. Sans hésitation, il lui jeta le verre brulant à la figure et l'homme se mit à hurler de douleur.
Les chaires martyrisées étaient de nouveau agressées par cette eau bouillit.
- alors qu'as-tu à me dire pour te défendre. Tu n'as pas grand intérêt à me mentir puisque je suis déjà au courant de ce que tu as fais.
L'homme, qui avait les yeux ouvert, ne disait toujours rien. Il regardait Zhan avec beaucoup d'insistance. Il le détaillait de haut en bas et se disait bien intérieurement que ce qui était beau était toujours dangereux.
- tu sais que tu m'as fait perdre près d'un million de dollars à cause de ta connerie. Beaucoup de personnes se sont retourné contre nous, tu n'as rien à dire pour te défendre un minimum ?
La personne toussa un peu puis cracha un peu de sang avant de finalement parler :
- je n'ai rien fais qu'elle ne voulait pas, c'est elle qui voulait absolument le faire, je n'ai fais que répondre à ses besoins comme tout ce que les serveurs font.
- ça n'aurait pas dû aller jusqu'à vous jeter dans la piscine sous les yeux de son père quand même. Il m'a particulièrement reproché que l'acte était violent et que tu avais l'air de plus prendre ton pied que de répondre à des besoins de luxure !
Il soupira
- pourquoi ai-je toujours des boulets dans mes équipes. Quoi qu'il en soit tu dois en payer le prix et Monsieur Yu m'a absolument fait la demande de te castrer.
- Monsieur je ne veux pas que cela m'arrive, j'ai vraiment envie d'avoir des enfants ! dit-il désespérément à Zhan.
Assis sur sa chaise, Zhan eut un sourire démoniaque en entendant ses protestations. Sa position montrai peut d'intérêt à sa requête, il avait les jambes croisé et les mains jointent posées sur celles-ci.
- ne t'inquiète pas, je n'ai jamais dit que j'allais faire ce qu'il me demande, je ne suis aux ordres de personnes, personne n'ose, tu devrais le savoir ça ! Alors notre ami ici présent va te garder en sécurité. Dit-il en pointant le barman, il va prendre soins de toi.
Il se mit alors à sangloter et à mendier.
- merci Monsieur, merci pour votre pardon.
Zhan se leva alors, dans les yeux de cet homme se trouvait beaucoup d'espérance et c'est tout ce que voulait notre héro. Il parti alors en faisant un coup de tête vers le barman qui sorti un silencieux.
Sans hésiter, lui non plus, il lui tira en pleine tête et l'homme rendit l'âme avant d'avoir pu protester à nouveau.
- pauvre imbécile, dit Zhan en remontant vers la sortie.
Plus tard dans l'heure, Zhan arrivait vers l'école, cela faisait des années qu'il n'était pas venu ici. Il n'entra pas pour autant et continua son chemin. Il regardait par les barreaux, le grand parc qu'il aurait tant aimé parcourir en étudiant et non en professeur. Mais quelle chance il avait eu de pouvoir y travailler. Cela devait être les plus belles années de sa vie avant les événements, cette année là.
Puis il continua son chemin vers une grande étendue d'eau, beaucoup de personne marchait là et de nombreux touristes anglais s'y trouvait notamment. Un peu plus loin, une grande foule se regroupait, attiré par les sirènes des urgences, il s'approcha pour voir ce qui se passait.
Deux personnes étaient couché au sol toutes les deux étaient trempés. L'une d'elle avait sûrement voulu se laisser tomber du pont à quelques mètres d'ici.
Les secouristes leur prodiguaient les premiers soins et un autre repoussait les passants. C'est à ce moment là que quelques autres personnes arrivèrent pour faire partir tout le monde.
C'était des jeunes policiers, ils ne semblaient pas très à l'aise et peinait à faire bouger le monde qui se trouvait là.
Zhan voyant leur dur travail décida se s'en aller en espérant que quelques personnes allaient suivre son exemple. Il se retourna alors pour changer de direction, fit quelques pas et tomba nez à nez avec trois autres policiers.
L'un d'eux était Wang Yibo !
Zhan ne bougea plus, surprit, mais ne laissait rien paraitre sur son visage. Yibo, avait tant changé, ses cheveux était toujours très cours et cette fois-ci il avait plus d'allure qu'autre fois. Inspecteur, il l'était déjà avant que Zhan ne disparaisse, mais le Yibo de maintenant avait un regard plus sauvage et plus dur que le précédent.
Ce dernier ne l'avait pas vu, très occupé à donner les instructions à ses coéquipiers. Zhan se senti alors très nostalgique et quelque le poussa à aller vers lui. Mais au moment où il ouvrit la bouche rien ne sorti. Il se résigna alors à dire quoi que ce soit.
Lui non plus n'était plus le même, il n'était plus ce professeur chaleureux que tout le monde voulait avoir en cours principal d'art.
Il referma alors sa bouche et prit une grande inspiration avant d'effacer cette expression triste qu'il sentait arriver sur son visage. Le Zhan de maintenant était un homme d'affaire prisé par les grandes sociétés de Thaïlande et de Chine, même s'il n'était pas connu du monde ordinaire, ces sociétés elles se l'arrachaient sous le nom de Mafia pour accomplir divers services à leur compte.
Il embauchait tout un tas de personnes des bas fonds avec un très haut niveau de technique de combat et d'intellectuelle développé. Grâce à ces gars là, il s'était fait un nom dans le marché du tout service payé sur demande. Finalement, Zhan avait visé plus haut en proposant ses services à des entreprises cherchant à se débarrasser d'encombrant de toutes sortes.
Après mur réflexion, il décida de partir sans attirer l'attention et dans un silence informel il quitta la place bondée. Il se frayait un chemin parmi tous ces gens en espérant vite pouvoir sortir d'ici.
Mais il trébucha légèrement et fût rattrapé par le bras, lui permettant ainsi de ne pas tomber.
Il se redressa et se retourna vers cette personnes pour la remercié.
- je vous remer........ Commença-t-il sans continuer la phrase.
Il tomba alors sur Wang Yibo !
Encore une fois.
- vous vous en allez sans me dire bonjour Xiao Zhan ?
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