Faux amis

Après avoir fui l'hôtel à la hâte, le groupe de bourreau parti vers un salon de nuit. Là-bas, ils y passèrent la nuit. Jouant au poker, au billard, embrassant des filles inconnus et volontairement offerte à leurs désir.

Ces deux-là, ne semblaient pas se soucier de leur second boss. Ils avaient plutôt l'air de passer une très bonne soirée comme de nombreuses autres auparavant.

Bientôt, 4 heures du matin, les deux infernales osèrent continuer à se détendre lorsque que Zhuocheng reçu un message bien particulier.

- tien, je pense que les choses se sont mieux déroulées que prévu mon ami ! Dit-il en pianotant sur son téléphone. Appelons-le.

Peng laissa tomber le bras de la jeune brunette sur la banquette et se rapprocha de son ami.

- voyons, tu ne pensais pas qu'il allait hésiter ou rater.

Zhuocheng ne répondit pas, mais laissa une expression mitigée au visage.

Le téléphone se mit à sonner. Cette personne finit alors par répondre à l'appel :

- oui ?

- boss, Zhan a fini le travail. Petit couac, la police est déjà sur le coup.

Le boss ne répondit pas tout de suite et rapidement un rire gras se fit entendre dans le combiné.

- bien, Bien. Je savais qu'il le ferait. Pour la police ne vous en faite pas trop. Je m'en occupe.

Peng eut un sourire malicieux habituel et bu son whisky.

- que doit-on faire maintenant ? Demande Cheng.

- surveillez-le bien, Zhan à repris contact avec ce policier comme vous m'avez dit. J'ai fait mes recherches, surveillez le, on pourrait avoir besoin de lui. Au besoin, débarrassez-vous de lui.

- bien.

- attention ! Je ne veux pas que cela se produise tout de suite, attendez mon ordre.

- et pour Zhan ? Demande Peng.

Le boss mit un point comme précédemment.

- prévenez-moi au moindre doute.

Les deux fourbes raccrochèrent et la nuit battit son plein à nouveau.

Ces deux ne sont donc pas des camarades dignes de confiance pour notre héros. Lui ne se doutant de rien. Quelle tragédie pour l'ancien professeur.

Pendant ce temps, Yibo faisait le chemin vers l'endroit qu'ils avaient repéré. Fanxing était resté avec Yubin pour chercher plus d'information et si possible découvrir qui se cachait sous ce casque.

Yibo gara sa voiture dans une petite rue adjacente de l'avenue en question. Il enfila son blouson de cuir sur son col roulé noir. La lune était pleine et la température était basse.

Il voyait l'entrée de l'hôtel et se précipita dans le hall. Selon Yubin, pas de crainte, tout le monde a déjà évacué le coin. Il alla à l'accueil et montra tout de suite son insigne.

- Police. Je cherche la suite dans laquelle se trouvait ces hommes. Yibo montra deux photos de He Peng et Wang Zhuocheng respectivement.

La jeune semblait très intimider par sa présence et chercha à contacter sa manager. Finalement elle s'en alla et revint deux minutes plus tard avec une dame d'une trentaine d'année marchant d'une allure certaine. 

- bonsoir monsieur, comment pouvons, nous vous aider ?

Yibo remontra son insigne et les photos.

- ces deux hommes étaient dans votre hôtel jusqu'à hier ce soir, vers 21 h.

La gérante affichait une tête agacée, peut-être que l'heure ne lui convenait pas pour être embêtée de la sorte. Elle avait dû être réveillée.

Elle chercha deux secondes puis fit comme se rappeler de qui il s'agissait.

- en effet, monsieur. Ils ont occupé la suite Business. Avez-vous un mandat de recherche ?

Yibo réfléchit quand soudainement, il reçut un message.

- attendez ! Fit-il d'un signe de main avant de sortir son téléphone.

Yubin venait de lui envoyer un message et une photo. Il s'agissait là d'un faux papier du tribunal, Yibo eut un sourire mesquin. Le message indiquait gracieusement : " Je suis sûr que cela peut être utile, n'est ce pas ?😌"

- tenez, le voilà ! Fit Yibo fier, intérieurement. J'oublie tout le temps qu'on les reçoit en numérique maintenant. Dit-il en se rattrapant.

La scène était un peu gênante en fait. L'humour de Yibo n'est pas vraiment le plus amusant.

La dame était surprise, mais garda son calme. Elle l'emmena alors dans la suite au 41ème étage et lui ouvrir cette belle porte en acajou.

Quelle chance pour Yibo, le ménage n'était pas encore passé. Il sortit sa bande jaune de sa poche et repoussa la dame hors de la pièce.

- périmètre de recherche, veuillez reculer l'accès est restreint.

Il barra l'ouverture en y collant son scotch policier et lui referma la porte au nez. Yibo se précipita alors dans les différentes pièces de l'appartement. Dans la salle de bain, il préleva des échantillons de la douche et des brosses à dents usager.

Dans la seule chambre, il fouilla un peu partout, pas grand-chose dans la pièce, cependant, il toucha quelque chose au pied du lit. Il se baissa pour le ramasser et tomba sur un drôle d'objet. De plus près, Yibo reconnu une pellicule, mais la photo avait dû être prise de nuit puisque qu'on n'y voyait que du noir.

Enfin, dans la pièce à vivre, Yibo releva les empreintes des verres usagers et de la télécommande. Près de la TV, il ne trouva rien et se dirigea alors vers une autre pièce directement ouverte à l'entrée de la suite.

Il s'agissait d'un petit salon rouge et blanc avec un style romain. Les canapés avaient cette forme qu'ont les divans dans les péplums comme "Cléopâtre" ou "Gladiator". Le policier s'enfonça dans la salle et alluma la pièce par la lumière près de la chaîne Hi-fi vintage. La salle donnait ce côté calme qu'on les cinémas. 

Yibo remarqua qu'un des divans avait un coussin plus haut que les autres. Il s'en rapprocha et souleva le dossier en velours carmin. Il y trouva un imperméable noir Burberry. Il fouilla les poches avides de trouvaille et tomba sur un mouchoir. Il le sortit de la poche intérieure et reconnue le nom du café de l'après-midi. Ce café dans lequel il était allé avec Zhan.

Yibo eut une minute figé.

Comment cela se faisait-il ?

En regarda le manteau de loin, Yibo reconnu celui que portait Zhan aujourd'hui. Le lieutenant n'osa pas y penser, pourtant les preuves se trouvaient là, dans ses mains. Presque pressé, Yibo plongea sa tête dans le manteau et huma l'odeur.

Ce parfum ! Il lui rappela ce jour de juillet à l'université.

Mais le lieutenant fut coupé dans sa réflexion profonde et émouvante.

- allô ? Yubin.

- Bobo, j'ai trouvé une photo, le motard en question était près de l'hôtel il y a deux minutes. C'est tout récent.

- comment ? Yibo cria presque. Tu es sûr ?

- oui, Fanxing vient de me confirmer. Il est dans un bar à deux rues exactement.

- envoie-moi l'adresse vite. Il ne lui laissa même pas lui répondre que Yibo raccrocha le téléphone.

Il devait confirmer quelque chose. Selon la coïncidence, des horaires et des photos, le bras droit est le motard. Or, Yibo vient de trouver quelque chose appartenant à Xiao Zhan. De plus, les trois verres indiquent qu'ils étaient 3, les secrétaires de cette famille ont la réputation de ne pas être très bien traité. Même le bras droit, connu pour être quelqu'un de plus calme ne les traites pas comme tel. Alors en enlevant les deux secrétaires et les deux monstres, il ne restait plus qu'une seule personne : le bras droit.

Le sang de Yibo ne fit qu'un tour. Il prit le manteau sous son bras et parti en courant. Il ouvrit la porte de la suite surprenante la jeune de tout à l'heure. Déchirant d'un coup les scotchs, il écrasa la jeunette au passage en la renversant, tellement il était pressé. Il se précipita dans la cage d'escalier pour attraper l'ascenseur.

S'il avait raison, Zhan était soit une victime, soit le bras droit. Il semblait être devenu riche en 5 ans, la grosse voiture, cet appel pendant lequel il avait l'air si préoccupé, ces vêtements... Peut-être était-il recherché par la mafia pour sa fortune.

Jamais, en 5 ans, Yibo n'avait entendu parler de Xiao Zhan. Il était pourtant la recherche qu'il effectuait le plus sur Internet. Le policier avait même installé l'application Google sur son téléphone au cas où il ait des nouvelles de l'étranger le concernant. Il avait été si désespéré concernant Xiao Zhan, il n'aurait pas pu passer à côté d'une telle nouvelle.

Le seul moyen pour lui de tuer ses doutes était de confirmer l'identité du motard.

Dans le hall de l'hôtel, tout le monde le regarda passer en courant à pleine haleine. La gérante fut encore dérangée par son passage et disparue une nouvelle fois.

Il sortit finalement de l'hôtel et se précipita vers l'adresse que Yubin avait indiquée. Il courrait, courrait comme il ne l'avait jamais fait à l'entraînement, en poursuivant un malfrat, en rejoignant des gens de loin. Cette course lui faisait mal, tellement mal.

Allait-il découvrir que cet ami dont il se souciait tant avait une si sombre histoire ? Allait-il encore devoir faire des choix ?

Il arriva enfin devant ce club. L'entrée décorée de néon bleu et rose incitait véritablement à entrer dedans. Agressant son impatience. Pourtant, il avança si lentement qu'il avait l'impression de prendre dix minutes par marche d'escalier et par pas fait.

Enfin, il entra dans la salle, la musique battant le rythme et la piste de dance pleine à craquer de jeunes filles et hommes drogués ou bourrés. Il avança, fixant chacune des tables, cherchant ce visage familier qui lui manquait depuis 17 h de l'après-midi.

C'est sa voix qui le guida vers lui. Oh non ! Pourquoi devait-il entendre sa voix et pas celle d'un autre ? Xiao Zhan, était-il donc vraiment ce bras droit ?

Yibo se retourna alors vers ce carré enfoncé au sol, une table basse entourée de banquette en cuir noir, sur laquelle est assis trois hommes. Trois hommes qu'il connaît tous.

Lui, il était là, caché par la foule à les fixer, choqué !

- vous avez bien compris, Zanjin, Haikuan ?

Xiao Zhan entouré par ses assaillants....

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