|•Chapitre 6 partie 3•| "Je le savais"

- À ce moment-là, le petit poney releva la tête et partit au galop sous le regard médusé de son cousin l'âne bleu.

- C'est pas bleu un âne papa. Fit remarquer Rosy.

- Chuuut dans les livres tout est possible. Répondit le dit papa.

- C'est vrai ? S'étonna Rosy.

- Non.

Sherlock venait de toute évidence de rentrer.

- Dit ça t'ennuierai de te mêler de tes affaires ? Souffla le médecin après avoir levé les yeux au ciel.

- Il faut lui dire que c'est impossible qu'un âne soit bleu je ne veux pas qu'elle devienne comme son père ! Fit Sherlock en jetant son manteau sur le lit.

- Merci bien...

- J'y suis presque John ! J'ai presque résolu l'enquête ! En deux jours à peine qu'en dit tu ?

- On peut en parler après l'histoire du petit poney ?

- Oh... oui bien sûr. Se renfrogna Sherlock,vexé d'être mis au second plan.

Le petit poney de l'histoire finit par revenir voir son ami l'âne bleu après avoir visité la grande forêt qui bordait son pré. Rosamund satisfaite glissa des genoux de son père et repartit à quatre pattes. La fillette arrivait à présent à se mettre debout en s'aidant des meubles.

John quant à lui , se leva et s'étira dans le but d'aller s'acheter un paquet de chips à la cafétéria de l'hôtel.

- Sherlock tu veux quelque chose ? Fit-il en mettant ses chaussures.

- Non. Grogna Sherlock sur son téléphone.

- Surveille Rosy alors je reviens tout de suite.

Le médecin sortit de la chambre et descendit les marches qui le séparait de la cafétéria. Arrivé en bas il acheta rapidement son paquet de chips et remonta. John ouvrit la porte et ce qu'il vit le figea sur place.

Une immense flaque de ce qui semblait être du vomi trônait au milieu de la pièce. Sherlock imperturbable pianotait tranquillement sur son téléphone.

- Sh...Sherlock ?

Aucune réponse ne lui parvînt.

- SHERLOCK LA PETITE A VOMI MERDE ! Hurla le blond.

Sherlock sursauta à l'entente du cri.

- Qu'est-ce qui t'arrive John ?

- « Qu'est ce qui m'arrive ? Ricana l'ex soldat. Rosy à vomi par terre il y a une putain de flaque juste devant toi et tu oses me demander ce qui m'arrive ?

Sherlock se boucha le nez.

- Tu as raison l'odeur est atroce. Je te laisse nettoyer il faut que j'aille me doucher .

- Tu ne t'en sortira pas comme ça ! S'écria John au bord du désespoir en voyant Sherlock s'enfermer dans la salle de bain.

C'est ainsi que John Hamish Watson se retrouva à nettoyer le vomi de sa fille seul dans sa chambre d'hôtel à 18 heures passée.

                           *********
« - Tu est prêt Sherlock ?

- J'arrive deux secondes ! S'énerva le dit Sherlock. »

Il descendit l'escalier quatre à quatre pour rejoindre John  et Rosy qui l'attendaient en bas de l'escalier de l'hôtel.

« - Tu boudes encore ? Sourit le sociopathe arrivé à leur hauteur. (ou à leur basseur si on veut mais ça ne se dit pas)

- Bien sur que oui ! Répondit le blond.

- Tu est trop rancunier John.

- Dit celui qui m'a versé une bassine d'eau froide sur la tête....

- Oui mais là c'était différent ! Se défendit Sherlock.

- Ça l'est toujours de toute façon. Fit John en levant les yeux au ciel avant de se diriger vers la sortie de l'hôtel. »

Le téléphone de Sherlock vibra soudainement. Sans même le consulter, les deux hommes savaient pertinemment de quoi il s'agissait.

« - Et bien John, on dirait bien que c'est reparti pour un tour !

- Quoi ? Mais tu n'a même pas résolu l'affaire de la décharge publique ! Fit John incrédule.

- C'est là que tu te trompe petit ! Répondit le sociopathe d'un air enjoué en poussant la porte de l'hôtel (que le dit « petit » manqua de se prendre en pleine tête). J'ai déjà résolu celle-ci mais tu as refusé de m'écouter.

- Je ne suis pas pet......

- TAXI !!!!! Hurla Sherlock.

Trouver un taxi fut très facile (Sherlock a la voix qui porte) et la petite famille s'engouffra dans l'un d'eux après avoir vérifié le visage du chauffeur. John ne put échapper au compte rendu de Sherlock sur la façon dont il avait résolu son enquête et se contenta donc de prendre des notes.
Ils arrivèrent rapidement à la gare, payèrent le taxi et pénètrent dans le bâtiment.

- Alors c'est quel train ? Demanda Sherlock distraitement en pianotant sur son téléphone.

- C'est euh.... le numéro 18.

- Tu est sûr de ça ?

- Bien sûr que je suis sûr ! Se défendit le blond.

- Alors comment expliques que ce train de figure pas sûr le panneau d'affichage ?

John éleva le regard vers l'immense panneau indiquant les horaires de chaque train. Il put également constater que le train numéro 18 n'existait pas ou du moins ne figurait pas sur le panneau.

- Oh merde. Souffla-il.

- C'est quoi merde papa ?

- Rien rien Rosy.

- John... tu est en train me dire que tu as réservée un trajet dans un train qui n'existe pas ? S'énerva Sherlock de plus en plus impatient.

- Mais il existe puisque je l'ai réservé !

- Oh vraiment ? Où sont tes preuves ?

- Papa z'ai faim !

- Et bien...on va demander à un agent de nous dire où il est. Répondit John sans se laisser abattre.

Le blond alla donc faire sa requête à un homme de la sécurité. Sherlock resta en retrait. Si John devait  se couvrir de honte, alors il ne devrait pas être dans les parages.

- Le train 18 ? Oui bien sûr qu'il existe. Répondit l'agent de gare.

John se retourna vers son compagnon et lui lança un regard victorieux.

- Mais il est parti depuis deux heures.

- Hein ?

- Le train à quitté la gare depuis deux heures.

- Mais....

- Je suis désolé monsieur . Cependant un autre part dans trois heures pour Londres alors vous pouvez le prendre.

-C'est vrai ? Oh merci monsieur ! S'écria John avant de retourner vers Sherlock.

La petite famille s'occupa comme elle le put durant ces trois heures. Ils allèrent manger un sandwich (que Sherlock trouva infâme) et visitèrent toutes les boutiques possibles et inimaginables si bien qu'au bout du compte, les portes monnaie s'étaient nettement allégés.

Le moment vint alors de prendre ce fameux train et de rentrer de ce week-end pour le moins mouvementé.

La petite famille s'installa aux trois places qu'elle avait réservé. Le train s'ébranla et se mit à avancer. Une voix féminine retentit alors :

« Bonjour à tous et bienvenue à bord du train numéro 24 qui part de Luton passant par Cambridge, Peterborough et enfin Corby son terminus nous vous souhaitons un agréable voyage »

A ces mots , les yeux de John s'agrandirent d'horreur. L'itinéraire décrit par la femme allait dans le sens opposé à Londres. Le blond compris à cet instant qu'il s'était trompé de train.
Il était désormais trop tard pour faire demi tour.
John décida ( avec raison) d'attendre la fin du voyage pour annoncer à son fiancé cette  fâcheuse nouvelle.

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