. Journée 5 - partit 2


Journée 5, partit 2 :

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Nous n'étions même pas dix mètres des bâtiments, et nous n'entendions aucun un bruit.

J'avais le mauvais présentiments qu'il n'y avait absolument personne. Que nous serions seules à jamais.

C'est alors que là, devant moi est apparue deux hommes. Planté devant un des bâtiments, ils discutaient.

Mon cœur s'est accéléré d'un coup.

Enfin, après cinq jours, nous voyons d'autres personnes.

- Hey ! m'écriai-je en courant vers eux.

Rayane m'attrapa alors le bras.

- Mais qu'est-ce que tu fais ?? C'est la seule phrase que j'ai eu le temps d'articuler avant que tout bascule.

Les deux hommes braquèrent leurs armes à feu sur nous.

- Attention ! cria Ismaël.

A partir de ce moment-là, tout s'est passé super vite dans ma tête.

Je me souviens vaguement voir Ismaël sauter sur l'un des deux hommes en criant.

Rayane qui criait à Ismaël de se mettre à Terre, et Lia qui sautais sur l'autre garde.

Puis un sifflement suivit d'un bang sonore résonnèrent. Un coup de feu. Un cri.

- Et puis merde ! Jura Rayane.

Il sauta sur un garde lui aussi et le mit à terre.

Un deuxième coup de feu.

Je crois que je n'avais toujours pas bougé à ce moment-là. Je n'arrivais presque pas à suivre ce qu'il se passait. Mon cerveau se remit en marche quand je vis sur le sol, l'arme à feu d'un des deux hommes, qu'il venait de lâcher.

Je sautai dessus et prit le pistolet.

C'était le moment ou jamais.

- Vas-y ! Me cria Hugo.

Je tremblais de la tête au pied, mais je déclenchai la détente. J'ai fermé les yeux très forts, à m'en faire mal. Mon corps fu parcourut d'une secousse, et tandis que le bang résonnait dans mes oreilles, le sifflement de la balle me coupa le souffle jusqu'à un dernier cris. Le dernier cri d'un homme.

J'ai rouvert les yeux. Puis tout s'est passé au ralentit :

Du sang coulait du garde. Hugo prit dans ses bras le corps de Lia, et Ismaël saisit le pistolet de l'autres homme et lui fracassa sur la tête.

Tout le monde courut sans réfléchir dans l'entrée d'un des bâtiments.

Malgré mes oreilles qui sifflais, j'ai pu entendre une alarme se déclencher, et des bruits de pas qui nous suivait en courant dans un long couloir. Le couloir était rempli de porte de chaque côté, et entre chacune d'elle, de grand tableau accroché, représentant des peinture célèbres.

Mais je ne m'arrêtai pas de courir.

On monta quatre à quatre un étage, et on continua de courir dans un long couloir. Rayane nous poussa alors dans une salle au hasard et referma la porte derrière nous, sans faire le moindre bruit.

La pièce était une sorte d'immense salon avec de grande fenêtres.

- Vite ! on doit se cacher ! nous chuchota Ismaël paniqué.

On courut dans un coin de la salle, et tous tremblant, on se mit en boule sous une table.

Je regardai pour la première fois Lia depuis qu'on avait commencé notre course-poursuite.

Je la pensais morte, mais en réalité, à mon grand soulagement, il n'y avait que sa main qui avait été toucher par une balle. Mais elle saignait tellement qu'on aurait dit qu'elle avait été blesser à un endroit vital.

Hugo tentait d'arrêter le saignement avec les moyens qu'on avait.

- Mais qu'est-ce qu'il se passe, merde ? Gémit Lia.

- Faut qu'on se casse ! paniqua Hugo, Ces fous vont nous retrouver, Les gens de ce bâtiment nous cherches tous !

Moi, je ne pensais qu'a une chose. J'avais tué un homme. J'avais TUER un homme !

- On doit pouvoir s'échapper par la fenêtre ! chuchota Rayane tandis qu'il faisait un bandage avec ton t-shirt à Lia.

Hugo rampa jusqu'à une fenêtre.

- C'est beaucoup trop haut ! Chuchota-il.

On était perdu. On entendit les bruits de pas passer juste devant la porte, sans autant l'ouvrir. Mais je savais que ces gens n'arrêteraient pas de chercher tant qu'ils n'avaient pas trouver.

- On dirait qu'ils sont partis. On a qu'à faire demi-tour et on se casse d'ici ! proposa Lia.

- Mais si on croise un...méchant, comment on va se protéger ? dis Lola.

- Avec ça.

Tout en disant cela, Rayane sortit de sa poche un pistolet.

Il y eu un moment de silence totale. Mes yeux restaient fixer sur l'arme. L'arme avec laquelle j'avais tué un homme.

- Ok. On y va.

Je tremblais de tous mes membres, mais je préférais ne pas réfléchir à ce qu'il allait se passer.

On se lava et se dirigea vers la porte, Hugo soutenant Lia.

Au moment même où Ismaël tournait la poigner, une voix grave me fit sursauter.

« Rendez-vous. Vous êtes perdue de toute façon. Si vous sortez dehors, vous mourrez, de faim, de soif, ou de blessure. Allez dans le hall et ne bougez plus, nous vous y attendrons. Nous vous nourrirons, et on s'occupera de vous. On ne vous veut aucun mal. »

Je me retournai directement persuader qu'il y avait un homme derrière nous. Mais la voix ne faisait que sortir d'un haut-parleur dans un coin du plafond.

- Merde. Merde merde merde ! On fait quoi du coup ?? jura Ismaël.

- Comme on a dit. Dis Lia.

- Mais s'ils disent la vérité ? S'ils vont vraiment s'occuper de nous ? Siffla Emma.

- Non. C'est impossible. S'ils étaient vraiment bien attentionnés, il ne nous aurait pas tirer dessus dès notre arriver. Dis-je.

C'était décider, on allait essayer de s'échapper.

Ismaël ouvrit la porte, regarda à droite et à gauche, et on sortit en file indienne derrière lui. D'un pas presser mais léger, on redescendit les marches sans aucun empêchement.

- Merde mais on est con ! On est obligé de passer dans le hall pour sortir, mais il y a des gens qui nous attendent ! remarquais-je.

- Il doit forcément il y avoir une autre sortit. C'est si ...

- Une seconde. Vous voulez aller ou comme ça ?

Je me retournai et me retrouva face à un homme, dont son visage m'était familier. Il ne me fallut pas longtemps pour me rappeler de qui c'était.

- Jacque Bouard ??! S'exclama Liz avant moi.

Tout le monde l'a reconnue. Ce n'était pas très difficile, étant donné que la France entière le connaissait. Tout le monde l'avait déjà vu sur un écran.

C'était le président Français.

- Moi-même. A vrai dire, je ne pensais pas que vous arriveriez jusque-là. Je pensais que vous mouriez de faim, de soif ou de blessure. L'idée que vous arriviez jusqu'ici et que vous tuiez l'un de mes hommes ne m'avait même pas effleuré la tête et je dois dire que...

Ce fus la dernière phrase que cet homme eu prononcée. Rayane avait sorti d'une vitesse hallucinante l'arme et avait tirer en pleins dans le ventre de Jacque Bouard. Je n'osais pas le regarder. Allonger sur le sol, inerte, il venait d'émettre son dernier souffle.

Le carrelage était rouge, et le sang se propageais sur le sol à une vitesse folle.

J'étais en pleins cauchemar.

Je remarquai la fraction de seconde après qu'il y avait d'autres hommes non armés à côté du corps.

- Vite, on a besoin de renforts armée pour venir nous aider dans le hall ! Cria un garde dans son talkiewalkie.

- Courez ! Cria Rayane sur la voix du garde, pendant qu'il tirait un deuxième coup qui manqua de près un garde.

- STOP !!! NE BOUGER PLUS ! ON A VOTRE FAMILLE !! Cria le même garde.

Ce fus cette fraction de second perdu qui nous coutèrent notre liberté. Je ne me mis pas à courir tout de suite tellement j'étais bouleversée par ce que je venais d'entendre. Ils avaient nos familles ?? Si c'était vrai ??

A la seconde d'après, une femme arriva, suivit de cinq gardes armées. L'un d'eux arriva avec une femme, tenant un couteau sous sa gorge.

Je poussai un cri d'effroi. Car cette femme, c'était ma mère.

- Violance ! Me cria elle.

- Ferme-la ! Maintenant, jeune garçon, lâche ton arme, ou je tue cette femme. S'adressa le garde qui tenait ma mère à Rayane.

- Lâche ton pistolet ! Je t'en supplie Rayane ! Lui crais-je. C'est ma mère !

Je n'aurais pas supporter de perdre ma mère à peine après l'avoir retrouvé.

Et puis nous n'avions pas vraiment le choix. Rayane tirerait, les balles de tous les autres gardes s'abattrais sur nous.

Rayane tourna alternativement la tête vers moi, et ma mère, tandis que je continuais à le supplier.

- Rayane, ne lâche pas le pistolet, c'est notre seule chance ! Disais Lia à sa droite.

Au moment où je cru qu'il garderait l'arme, et que tout espoir de le faire changer d'avis avait disparu, il lâcha le pistolet et le laissa tomber par terre dans un bruit sourd. Un garde prit l'arme.

Je remarquai alors que la femme qui était rentrer en premier dans la salle s'était allongé sur la corps inerte du président et pleurait et criait.

- Vous méritez la mort ! Pourquoi vous avez fait ça ! Mon mari...il n'avait rien fait ! TRAITRES ! Gardes, emmenez-les !

Je fus soudain prise d'énorme remort. Cet homme n'avait rien fait de mal au final. Et maintenant, il était mort.

Puis je regardai ma mère, qui ne faisait que me regarder aussi. Elle était toujours prisonnière du garde, même s'il avait baissé son arme.

Puis tout s'est passé très vite. Un homme nous menotta, et nous on fait marcher le long du couloir. C'était la fin.

Les gardes nous jetèrent dans une pièce, avec ma mère, et ils fermèrent la porte à clef.

Je me jetai dans ses bras. Elle était là, enfin.

- Maman ! Maman qu'est-ce qu'il s'est passé ? sanglotais-je.

Je me rendis compte alors qu'il y avait les parents de tout le monde. Je reconnue les parents de Liz, ou le père de Lia. Mais qu'est-ce que ça voulait dire ? Comme si tout était prévu. Qu'il ne reste que nous comme survivant. Que nos parents soient à l'abris.

C'est là que je vis mon père, qui nous rejoignis. Il avait l'air d'avoir pris dix ans, ses cernes creusant son visage, qui avait une couleur blanche ? Tous les trois, on s'enlaça longuement. Je ne pensais plus qu'a eu.

- Ma chérie...Si tu savais comme j'ai eu peur...me chuchota ma mère.

- Ça fait cinq jours qu'on est enfermé dans cette salle, à manger des restes que nous donnes des gardiens...m'expliqua mon père.

- Le matin ou tu es partit à l'école, peu après, on m'a, on m'a kidnappée au travaille, et ton père à la maison...si on aurait su. A sangloter ma mère

- Peu après, ils nous ont enfermé ici, et après deux heures, on a entendu une terrible explosion. On voyait de la fenêtre que tout avait été tomber en ruine...Mon père marque une pause à son récit. Comment vous nous avez retrouvé ?

- Il n'y a plus rien qui existe. Tout à exploser. Il ne reste plus rien...dis-je, On vous a chercher à la maison, mais nous n'avons pas trouver de corps, mais nous pensions que vous étiez...mort. Nous sommes allées jusqu'à Paris avec les survivants, voir s'il avait d'autres gens en vie.

- Vous n'auriez pas dû venir ici. Maintenant...tout est fichue. On va rester enfermer ici jusqu'à la fin...

- Ne dis pas ça maman...Pleurais-je.

Mais elle avait raison, nous étions enfermés ici jusqu'à quand ? Aucune idée. Peut être toujours.

Je regardais les familles pleurant une sœur ou un frère, et pour la première fois, je fus heureuse d'être fille unique.

Toutes les familles étaient ensemble sauf trois.

Le père de Lia, qui était dans un coin de la pièce, seule. Je savais qu'il avait déjà été violent avec elle, et que Lia détestait ses parents, surtout son père. Pourtant, pour une fois, Lia était dans les bras de sa mère. Ça me faisait bizarre de la voir se faire réconforter par quelqu'un.

Aussi Ismaël, dont les parents n'étaient pas là. Je devinai alors que ce n'était pas prévu qu'il survive. Il aurait dû mourir comme sa famille, mais il avait réussi à passer au travers de l'explosion. Ses parents était donc mort.

Et enfin Mathis. Il était là, seule nous regarder. Alors comme ça, il n'était pas mort. On ne l'avait pas tué, juste enfermée. Nous qui étions persuadé de sa mort.

Puis mon regard se posa sur Rayane. Il était bien avec sa famille, mais il ne leur parlait pas. C'est à peine s'il les regardait. Son regard était posé sur ses chaussures. Puis je voyais ses yeux, brillant. Je compris alors ce qu'il avait. Son frère, son frère qu'il aimait temps n'était pas là. Il savait la vérité. Son frère ne reviendrait jamais. Jamais.

Pendant un instant, on entendit seulement des reniflements dans la salle. C'est Ismaël qui brisa le silence.

- Heu, Mathis, pourquoi ces gens ton enlevé toi, et pas nous ?

- Je suppose que j'en avais trop sur la guerre. Répondis Mathis.

- Et...Et tes parents, ou sont-ils ? demandais-je.

Je regrattai aussitôt ma question à la vu de la tête de Mathis.

- Ils ont...Ils ont été assassiner, d'après les gardes.

Puis Mathis baissa le regard.

Mon cœur cogna dans ma poitrine.

Et puis je n'eus plus aucun remort à avoir tuer ces deux hommes. C'étaient des criminels sans cœur.

- Bon. Hors de question qu'on meurt ici. On va trouver un moyen de s'échapper ! décida Lia.

- Il n'y a aucun moyen...Les fenêtres sont blindé et ne s'ouvrent pas, la porte est en fer ou je ne sais quelle autre matière, est fermé à double tour. Croyez-moi, s'il y avait un moyen, on se serais déjà échapper. Nous annonçâmes Mathis.

- Nous sommes 26, c'est beaucoup. Eux, ils doivent être à peu près au même nombre que nous. Nous pouvons réussir. Dis-je pleine d'optimisme.

- Tu oublies qu'ils ont des armes à feu. Rappela le père d'Hugo.

Il fallait trouver un plan, et vite.

- Maman, tu as bien dit que des gardes vous amenais à manger ? Ils rentrent bien dans la pièce ?

- Oui, ils nous font reculer avec leurs armes, et nous devons tous êtres au fond de la pièce, après ils posent le repas devant la porte et repartent.

- Il n'y a aucun autre moment où ils ouvrent la porte ? demandais-je.

- Non, aucun. Répondis mon père.

Mon cerveau réfléchissait alors à toute vitesse, reprenant ses capacités qu'il avait perdu dans la panique.

- Si quelqu'un se cache derrière la porte quand un garde l'ouvre, et lui referme super vite sur lui, il s'évanouira ? proposais-je.

- Le garde qui vient nous compte à travers la vitre de la porte pour voir si nous sommes au complet avant d'ouvrir.

- Ils ne doivent pas savoir combien nous sommes exactement, ils n'ont pas pris la peine de nous compter tout à l'heure !

- Je veux bien tenter. Mais une fois qu'on aura...tué ce garde, je pense qu'on n'en aura pas fini pour autant. D'autres gardes nous bloquerons le passage. On pourra prendre le revolver du garde, mais nous n'aurons rien d'autre pour nous protéger.

On continua vaguement de mettre au point notre plan, tout en évitant de parler de ce qui pourrais mal se passer. Dehors, la nuit commençait à tomber.

Je songeai à la femme du président. Que faisait elle en ce moment. Pleurait-elle ? Mangeait-elle comme s'il ne s'était rien passé ? Je ne pouvais m'empêcher d'avoir de la peine pour elle, même en sachant qu'elle était complice de ce qu'il se passait.

Quand nous avions finit de mettre au point notre plan, Mathis nous confia alors tout ce qu'il savait sur cette étrange guerre.

- Je pense que l'Amérique voulait pulvérisée la France. Jacque Bouard, le président aurait conclu un marché pour que le président et sa famille reste en sécurité en France, et tué tout autres personnes. Monsieur Bouard était un vrai con qui pensait qu'à sa gueule et sa survie plutôt que celle de son peuple. L'Amérique à accepter. De ce fait, ils n'avaient pas à utiliser leurs armes vous comprenez ? Mais ils ont accepté sous une condition. Laisser en vie neuf adolescents et leurs parents pour les filmer, et voir leurs vies. Je pense que votre voyage de quatre jours a été reporter à toute l'Amérique juste pour leurs plaisir...Tout a été calculer. Les 9 survivants...Aucune explosion qui ont touché ces bâtiments, ni les usines nucléaires ! Toutes les bombes avaient été installer sous le sol depuis des semaines...Aussi, je pense qu'il y a une semaine, la ville d'Aix en Provence qui à sauter...C'était seulement une bombe qui a été mal régler.

J'étais choquée.

- Mais pourquoi, si on n'était pas sensé les retrouvé, ne pas avoir tuer nos parents ? demandais-je

- Les adultes étaient également filmés. Pour voir leurs désespoirs. Mais en tout cas, je pense qu'il faut réussir à partir avant ce soir. Les Américains vont apprendre qu'on est plus en liberté dans la France, et ne vont pas être content qu'on se soit « échapper » de leurs télé-réalités. A leur qu'il est, ils doivent être déjà au courant. Et je crains qu'ils viennent en France et de ce qu'ils pourraient faire. Expliqua Mathis

- Mais alors, si les Américains viennent, ils vont nous remettre dehors non ? Au moins nous seront libre ? Demanda Rayane.

- Surement. Mais sans nos parents. Et peut-être qu'ils vont même les tués.

Un silence pesant plana dans la salle.

- Mais pourquoi les Français ne nous ont pas laisser dehors alors ??

- Je pense qu'il y avait que le président qui était au courant que nous étions filmées. Il est mort avant d'avoir pu donner quelconque ordre aux gardes.

J'étais étonner de voir à quel points Mathis savait de choses, qu'il ne nous avait jamais dites.

On entendit alors des pas dans le couloir. C'était le garde qui nous donnerait à manger.

C'était le moment ou jamais. Tremblant, Hugo, alla se mettre rapidement derrière la porte.

On ne pouvait pas prendre un adulte, car les gardes savaient très bien combien ils étaient.

Ces quelques secondes me parurent une éternité.

Le garde se planta devant la fenêtre de la porte et cria. « TOUT LE MONDE AU FOND ! »

On exécuta tous les ordres, en essayant de ne pas regarder Hugo pour ne pas trahir sa position.

Des secondes passèrent durant lequel le grand monsieur tatoué nous scrutait à travers cette vitre, ou on retenait tous notre respiration.

Enfin, on entendit le bruit de la clef dans la serrure.

Hugo était prêt, tremblant de la tête au pied.

On savait tous que soit ça passait, soit ça cassait.

A peine le garde eu le temps d'ouvrir la porte et de pointer son pistolet devant lui que Hugo referma d'un coup violant la porte sur l'homme.

Le plateau repas qu'il avait à la main vola en éclat.

Mais l'impact avait seulement déstabiliser l'homme, qui trébucha, il tira au hasard dans l'air. Et tandis que ma mère me protégeait dans ses bras, mon père, Rayane, Ismaël, les parents d'Hugo et de Liz se jetèrent sur le garde-fou.

- PAPAAAAA !!!! criais-je.

Tout se passa super vite. Les coups de feu s'arrêtèrent et le garde était plaquer à Terre, retenue par le pied de Rayane poser sur son cou.

La mère d'Hugo saisis l'arme et le pointa sur l'homme.

Il n'y avait plus rien à faire pour lui, c'était un homme mort.

- Ne le tue pas maman ! cria Hugo. Il peut peux être nous donner des informations.

Rayane desserra un peu son pied de l'homme, juste assez pour le laisser parler.

- Ne me tuez pas ! Ne me tuez pas je vous en supplie ! suppliait l'homme

- FERME-LA ! Cria Ismaël. Dis-nous ou il y aurait une sortit non surveiller dans ce bâtiment !

- De-derrière le bureau ! Suivez-vez moi !

- Si on se rend compte que tu nous as mentit, on n'hésitera pas à te mettre une balle dans le crane ! Si tu appelles à l'aide, on te tue directement aussi ! Jura mon père.

Mon père prit les deux bras du garde, et la mère d'Hugo assurait la protection en pointant le pistolet dans la nuque de l'homme.

On sortit tous un par un, faisant le moins de bruit possible, en espérant que les bruit de la bagarre n'avait pas alerté les autres gardes, mais j'en doutait fort.

Je ne pensais pas que le garde nous trahirait. Il avait bien trop peur pour sa peau pour cela.

On marcha le long d'un couloir, et le garde s'arrêta devant une porte.

- C'est celle-ci. Dit-il en la pointant du menton.

Le père Lia passa en premier par la porte. Il n'y avait personne.

On rentra un à un dans le bureau. C'était une vaste salle, remplit d'étagères et d'un bureau, au centre de la pièce.

Au fond de la salle, une baie vitrée. Enfin, nous étions près du but.

Lia essaya de l'ouvrir, mais elle était fermée.

- Pas le temps de chercher la clef. Dit-elle.

Elle prit alors la chaise du bureau, et la balança de toute ses forces dans la vitre. Cela ne fit qu'une fissure, et une alarme se mit alors à sonner.

- VITE ! les gardes vont arriver ! Cria Mathis.

Tout le monde se mit à taper dans la vitre avec tout ce qui leurs passait sous la main, tandis que je fouillais dans les tiroirs à la recherche de clef.

Dans un des tiroirs du bureau, je trouvai deux pistolets, j'en lança maladroitement un à Rayane qui se trouvait près de moi, et je gardai l'autre. Je mis dans mes poches les recharges qu'il y avait, et me mit à aider les autres à balancer des choses sur la vitre.

- Ecartez-vous ! Cria Rayane

On se poussa, et il tira dans la vitre. Il ne fallut pas deux balles pour réussir. La bais vitré éclata en mille morceaux sur le sol, et on n'attendit pas une seconde pour s'échapper. On courait, sans regarder en arrière, sur les ruines et les cadavres de Paris.

On avait laissé le garde qui nous avait conduit jusqu'à la sortit dans les bouts de verres.

On entendit des coups de feu derrière nous, mais plus rien ne nous importait à part une chose : Fuir. On courra longtemps ainsi dans le noir de la nuit, une heure peut être.

On passa alors devant le cadi qu'on avait abandonné là quelques heures plus tôt, qu'on récupéra.

Je n'avais aucune idée de part ou on était parti, mais les paysages avaient commencé à être plus dégager, moins chargé de ruine. On s'arrêta au milieu d'un champs de hautes herbes, comme nous l'avions fait ces derniers jours.

Allongé, je songeai aux dernières heures. Tout s'était passé tellement vite.

Autour de nous, tout était calme, sauf nos âmes qui n'arrivait même pas à recevoir toutes ces informations.

Ma mère est mon père était allongé toutes les deux côtes à côté, près de moi, et on reprenait notre souffle. Ce ne fut que à cet instant que je remarquai quelque chose. Ils s'aimaient. Après ces années de disputes incessante, ils avaient retrouvé leurs amours.

Mon regard balaya le champ. Les familles s'était allongé ou assis, se parlais, s'aimait.

Même Mathis et Ismaël n'était pas seule, puisqu'ils étaient ensemble.

Mon regard se posa sur Lia. Je la voyais regarder devant elle, le regard fixe. Je suivis son regard et vit son père, qu'elle détestait tant, partir. Il était sur la route, à une centaine de mètre, et continuait son chemin, comme s'il n'avait jamais croisé celui de Lia et sa mère.

Plus jamais il ne la frapperait, l'insulterais. C'était finit.

Lia détourna son regard de son père, et continua à parler à sa mère comme si de rien n'était. Elle aussi, devais passer à autre choses. Elle aussi, un jour, réussirait peut-être à l'oublier, à faire comme si son chemin n'avait jamais croisé le siens.

Enfin, je regardai Rayane. Il était allongé, et regardait le ciel. Cette nuit-là, j'arrivais à apercevoir une étoile. Comme si elle venait d'arriver dans le ciel. La première étoile dans l'univers. Un nouvel espoir sur Terre.

Ce n'était peut-être pas définitif, mais nous étions sauvés, et en famille. 

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