. Journée 5 - partit 1


Journée 5, partit 1 :

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- Violance, Violance réveille-toi !

J'ouvris les yeux et découvrit le visage de Rayane qui me regardais fixement.

- Quoi ?

- Viens, suis-moi. Répondit-il simplement

Je me levai difficilement et suivit Rayane qui se dirigeais derrière les ruines. Je remarque qu'il avait dans la main un paquet de gâteaux. Il s'arrêta derrière les mêmes ruines ou on c'était laver hier.

Je pris alors le temps de regarder autour de moi. Tout était tremper. Du sol aux ruines, rien n'avait échapper à la tempête de la veille. A présent, le ciel était dégagé, et le soleil ne tarderais pas à se lever.

- Voilà, ici on sera tranquille. Me dit-il.

- Mais quoi ? qu'est-ce qu'il y a ? Demandais-je encore un peu sonner du brusque réveille.

Rayane me tendit la boite de gâteau.

Je ne comprenais pas.

- Ouvre. M'indiqua Rayane.

Je n'arrivais pas à décrypter les sentiments de Rayane, je n'avais aucune idée de s'il était inquiet ou pas. J'ouvris la boite de gâteau, et ne compris pas tout de suite. Je me rendis compte alors que le couvercle était rempli d'écritures faites à la main. Elle était tremblante et de travers à l'encre noir.

Je lu.

J'ai promis à mon père de ne rien dire, et je ne mens jamais à mon père. Mais il ne m'a pas dit de ne pas l'écrire. On est en guerre contre l'Amérique depuis trois mois. L'information n'a pas été diffuser, car les Américains ont décidé de faire autrement. Je ne sais pas exactement ce qu'il se passe, mais faites attention, nous sommes surveillées et

Le texte s'arrêta en pleins milieux de la phrase.

Je me rendis compte que je tremblais.

- C'est Mathis...qui a écrit ça ?

- C'est évidant. Son père était maire, il a dû être au courant d'une manière ou d'une autre.

Je ne savais pas quoi dire. Je n'avais pas tout compris le texte, mais alors, nous étions en guerre. Mathis avait probablement écrit ce message la nuit ou il a disparu.

Tout se mélangea dans ma tête. Nous étions en guerre contre l'Amérique, mais au lieu de batailler, il en avait été décider autrement. L'explosion était donc organisée par les Américains ? Pour éviter que la guerre soit trop longue, dur ?

- Pourquoi tu me montre ça à moi et pas à quelqu'un d'autres ? demandais-je après m'en être rendu compte.

- Je...je pensais que tu voudrais bien...

- Oui, je veux bien, mais tout le monde voudrait bien, alors pourquoi moi ?

- Parce que tu es compréhensive.

J'entendis alors la voix de Liz qui criait mon nom. Elle était réveillée, et me faisait signe depuis notre abri improviser.

- Il faut y aller. Et...on leur dis aux autres ?

- Vas-y toi. Je n'en ai pas le courage.

- On le dit ensemble alors. Décidais-je.

On rejoignit les autres, maintenant tous réveiller.

- Oh dieu merci vous n'avez pas disparu ! s'écria Lia tandis que Liz se jetais dans mes bras.

- Mais qu'est-ce que vous faisiez ? demanda Ismaël.

- On a découvert quelque chose. Commença Rayane

- Enfin, Rayane à découvert quelque chose. Précisais-je

Tout le monde nous regardait avec des yeux ronds, attendant la suite. Je pris une grande inspiration.

- Avant que Mathis...parte, il nous à laisser un mot. Il dit que, que la France est en guerre avec l'Amérique.

- Et que nous sommes surveillées par...par les Américains ? continua Rayane.

Pendant un instant, je n'entendis aucun autre bruit que la fine brise du vent. J'attendis une réaction de la part des autres. Les yeux des autres était perdu dans le vide, leurs pensées ailleurs.

- Je peux voir le papier ? demanda Ismaël plus pour briser le silence qu'autre chose.

Rayane lui tendit le carton, Ismaël lu le mot, Lia lisant silencieusement derrière son épaule.

- Il n'a pas fini sa phrase. Remarqua Ismaël

- Non. Confirmais-je

- C'est trop bizarre. Dis Hugo

- Mais du coup, on va quand même à Paris, ou on se cache ? Dis Joshua, qui prit la parole pour la première fois depuis qu'il c'était réveiller.

- On continue comme on vais prévu, on ne va pas abandonner si près du but ! dis Rayane

C'était décider. On continuerait.

On mangea quelques gâteaux dans un silence oppressant, mais je n'arrivai qu'à avaler une moitié de palet breton. Ma gorge était serrée, et je ne cessais d'être parcouru de frisson et de tremblements.

Que se passait-il réellement ?

Le bras d'Emma était encore douloureux, mais il ne virait plus au violet, et il avait dégonfler, ce qui était plutôt bon signe.

Elle avait décidé de marcher un peu, ce qu'elle n'avait pas fait depuis son accident avec l'arbre.

Je poussais le cadi avec pour une fois, personne dedans.

On marchait tous côte à côte.

Mes pieds me faisaient souffrir et j'avais des courbatures partout. Mais c'était à peine si je le remarquais.

J'étais tellement occuper à imaginer ce qui allait se passer que je ne ressentais rien.

Le soleil s'était levé et commençait déjà à sécher et brûler le sol.

PARIS 10 km indiquait un panneau.

Autour de nous, toutes les petites villes étaient en ruine. Les voitures étaient retournées et sanguinolente.

On avançait toujours vers midi.

Nous trainions des pieds en grognant.

Tout d'un coup, ma tête se mit à tourner si fort que ma vue se brouilla. Je m'écroulai sur le sol.

Trou noir. Infinie. Sifflement.

- Violance ? Violance tu m'entends ?!

Je sentis vaguement Lia qui me m'était de l'eau sur ma tête et dans ma bouche.

- M...merci, arrivais-je à articuler

- Ça va ? Tu m'entends ? s'inquiéta Liz

- Oui, ça va, je suis juste fatiguée. Je peux marcher.

J'essaya de me relever, mais mes jambes retombèrent lourdement. Je m'étais évanouie de fatigue.

- Tu es à bout de force. Tu ne peux plus marcher. Dit Rayane.

Il me prit dans ses bras et me posa délicatement dans le cadi. Je me laissai faire. Il avait raison après tout. J'étais complètement à bout de force, je ne savais même pas si j'aurais réussi à faire un pas de plus.

Ismaël resta à mes côtés, et me regardais l'air inquiet.

Boire de l'eau m'avais fait du bien, mais je n'étais pas encore en forme.

Sur la route, on voyait de temps en temps une caméra plus ou moins caché.

- Regardez ! s'écria alors Hugo

Je relevai la tête épuisant le peu d'énergie que j'avais pour regarder ce que désignait Hugo.

Je vis Paris, Paris en ruine. En vérité, je ne vis qu'un amas de pierre, de plastique, de métal et autres matériaux inimaginable.

Mais au loin, je voyais quand même la tout Effel, debout au milieu du chao totale.

Seule survivante de ce chao.

Emma commença à pleurer.

- Voilà...Tout est finis ! Tout le monde est mort, il ne reste plus personne !

Je commençai à sangloter moi aussi. Tout espoir était mis à l'eau. Plus jamais personne ne serait là pour nous rassurer, pour nous aider à grandir. On devrait se débrouiller seule jusqu'à ce qu'on meure désespérément au milieu de milliard de déchets et de ruines. Tout était finis.

- Arrêter de pleurer ! Sinon je vais pleurer aussi. Cria Lia

Si Lia pleurait, c'est qu'il n'y avait plus la moindre chance. Nous étions complètement désespérées.

C'est alors que dans la poussière de la ville, je distinguai trois grands bâtiments, aussi haut que large.

On aurait dit que l'explosion n'avait pas touchée ne serait-ce qu'un millimètre de la paroi.

- Mais regardez ! C'est peut-être là que se sont réfugier les survivants ! M'écriais-je, l'espoir revenue à peine revenue.

- On y va. Décida Lola.

Sans dire un mot de plus, on était parti pour une heure de marche vers ces trois bâtiments blancs, en slalomant et marchant sur les ruines. 

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