. Journée 3
Journée 3 :
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Je me réveillai, et regarda autour de moi. J'étais encore dans ce champ, ou je m'étais endormis la veille. J'étais presque surprise de me réveiller vivante.
Tout le monde dormait encore.
A un moment, je crus que Rayane avait disparu, car il je ne le voyais pas. Mais non, il était là, réveiller, assis dix mètres plus loin.
Il faisait lourd, et le ciel était nuageux.
Je m'approchai de Rayane, je ne voulais pas l'embêter, mais j'avais besoin de compagnie.
- Je peux venir à côté de toi ? Demandais-je, consciente que je l'embêtais surement.
- Si tu veux. Me répondit-il, sans me jeter un regard.
Je m'assis à côté de lui. On était face au débris d'une ville. On pouvait voir un panneau de travers avec écrit « Sens ».
- On va mourir. Dis-je enfin, en brisant le silence.
- Je sais. Me répondit simplement Rayane
- Mais ça ne te fait pas peur ?
- Non. Toi si ?
- Oui, beaucoup. Mon cœur bat à mille à l'heur dès que j'y pense.
- On va tous mourir un jour, alors à quoi bon s'inquiété ?
- Tu n'as pas peur du après ? Et s'il n'y avait rien ? Si notre vie terrestre était tout ce qu'on avait ? Notre seule chance ?
- Personne ne sait ce qu'il y a après la mort Violance, mais ce qui est sûr, c'est qu'il y a quelque chose.
- Comment tu peux en être si sur ? lui demandais-je
Je me rendis alors compte que je ne connaissais vraiment pas Rayane. Il était très loin de tous ses comportements qu'il avait en classe. Il était différent.
Rayane souffla un grand coup, et me répondit.
- Mon petit frère a fait un accident de voiture il y a un an. Il est tombé dans le coma. Il y est resté trois mois, puis il s'est réveillé.
- Je ne comprends pas...
- A son réveille, il était persuadé qu'un ange l'avait ramené à son corps physique. Il ne parlait que de ça ensuite. Je fu le seul à l'écouter. Tu peux me croire ou pas Violence, mais il y a quelque chose après. Il y a bien des êtres qui vont venir te chercher pour t'emmener quelque part. Ou, personne ne le sait. Mais mon petit frère m'a dit que c'était la meilleure sensation au monde. Ta vie que tu mènes actuellement n'est même pas 1 millième de celle qui va s'en suivre. Alors non, je n'ai pas peur de la mort.
Je restai muette trente seconde peut être, ou plus, ou moins. Les mots de Rayane m'avaient chamboulé. C'est à cet instant que je me rendis compte à quel point avoir peur de mourir était ridicule.
Rayane repris la parole avant que je ne puisse dire quoi que ce soit.
- Tu viens ? Les autres se sont réveiller.
En effet, tout le monde avait déjà commencé à manger.
Je m'assis à côté de Liz, silencieusement.
- Bien dormis ? Me demanda elle
- Ça va. Et toi ?
- Affreusement mal.
Avant l'explosion, Liz ne dormait déjà pas beaucoup, mais depuis les deux dernières nuits qu'on venait de passer, Liz avait réussi à s'endormir que vers 5 h du matin.
Je la plaignais. Elle devait être vraiment fatiguer.
J'avala difficilement un gâteau sec. Je me disais sans cesse que c'était peut-être la dernière fois que je mangeais, que je dormais...
C'était horrible.
- On y va ? Demanda Ismaël après que tout le monde eu manger au moins un petit quelque chose.
On se leva péniblement et on commença à marcher en suivant les routes.
Des voitures gisaient par ici ou par-là, des cadavres à l'intérieur. Personne n'osait les regarder, sauf peut-être Lia, qui regardait chaque petit détail du paysage.
Elle prit même une bouteille d'eau qui était à l'avant d'une voiture renversé, à côté d'un corps.
Emma, elle, était dans un piteux état, Lola ne faisait que lui répéter qu'elles allaient trouver de l'aide alors que la fièvre de son amie ne faisait qu'augmenter.
On avait peut-être marché près de trois heure ce matin-là quand la parole de Lia vint casser le silence pesant.
- Venez voir ! s'écria-t-elle.
On s'approcha de là où elle était, elle regardait attentivement une roue de voiture qui était retourner sur le toit.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Hugo à qui regardait à son tour la roue.
Ismaël semblait avoir compris lui aussi, vu son regard effrayer et surpris.
Je regardais à mon tour, et après une fraction d'analyse, je me rendis compte de ce qu'il y avait.
Une caméra, pas plus grande que la paume de ma main et sans une égratignure était coincée dans l'enjoliveur.
L'objectif était face à nous, et un petit points rouge clignotant indiquait que la caméra était allumée. On aurait dit qu'elle avait été posée là après l'incident.
- Quoi ? qu'est-ce qu'il y a ? Vous connaissez le cadavre ? demandait Joshua, en analysant l'intérieur de la voiture.
Rayane prit dans sa main la caméra. Il la regarda quelques instants avant de déclarer « On nous filme. »
Un frisson parcourra ma nuque. Je ne savais pas quoi penser.
Dans un sens, c'était la preuve qu'il y avait d'autres gens vivant sur terre, mais étaient-ils bien attentionnés ?
Que voulait ces gens en nous filmant ?
C'était carrément flippant.
Je regardais autour de moi, m'apprêtant à voir surgir quelqu'un derrière une voiture, un débris, ou un champ.
Hugo prit la caméra dans sa main.
- On la casse, on la garde avec nous, ou on se filme pour demander de l'aide et on repose la caméra ou on l'a trouvé ?
Je n'en avais aucune idée.
- On l'éteint et on l'emmène avec nous ? Proposa Lia
Hugo appuya sur le bouton off de la caméra et la mit dans le cadi. Personne n'osait parler. On était terrifié à l'idée qu'on pouvait nous surveiller, et de savoir que des gens nous voulait du mal. Nous étions en danger.
Je n'avais aucune envie de reprendre la route, mais nous n'avions pas vraiment le choix. Il fallait trouver des personnes encore en vie. Nous n'avions pas vraiment de but précis, mais on savait seulement qu'on devait avancer, ne serait-ce que pour trouver quelque chose ou quelqu'un qui nous expliquerais ce qu'il c'était réellement passé.
Nous marchâmes la gorge serrer durant trois heures. On arriva dans une nouvelle ville détruite.
Des débris s'étalais sur des kilomètres qui réfléchissait la chaleur me donnais envie de vomir.
On devait traverser cette ville pour se diriger vers Paris.
Nous marchâmes sur les débris, tout en étant conscient que sous nos pieds reposait des corps dépourvues de vies. Mais on ne préférait ne pas y penser.
Une trentaine de mètres devant nous, je remarquai alors une maison qui n'était pas en ruine. Seulement sa toiture était détruite.
- Peut-être y a-t-il des survivants ici ! m'exclamais-je, un peu d'espoir revenue.
La maison devait être assez récente, ses murs était encore tout blanc. Une seule fissure coupait la maison en deux, qui menaçait dangereusement de s'effondrer.
On s'avança non sans effort devant la maison, ou une grosse poutre était tombé sur la porte d'entrer qui était éventrer.
On rentra prudemment un a un dans le hall d'entrée.
C'était très malaisant. Tout avait été laisser là, abandonner à jamais, comme si le temps s'était arrêter. Des chaussures d'enfants patientait qu'on les enfile, les clefs de la maison attendant qu'on les utilisent, des vestes encore accrocher au porte-manteau...
- Faites attention, la maison peut encore s'écrouler à tout moment, prévenais-je, voyant Lola touché à tout ce qu'elle voyait.
On rentra dans un vaste salon, ou des magazines qui n'avait pas terminer d'être lu gisait sur une table basse IKEA.
Sur un petit meuble, un cadre photo représentant une jeune femme et un bébé souriait à l'objectif. Leurs sourires auraient pu redonner la joie à n'importe qui. Mais pas dans les circonstances.
On s'avança dans la cuisine, ou le four qui c'était éteins contenait un gâteau au chocolat.
Je pensai à une maman qui préparait un gâteau à son enfant pour son retour de l'école, sans se douter qu'il ne reviendrait jamais, et que c'était la dernière fois qu'elle rentrerais dans sa cuisine.
J'avais la drôle impression de m'incruster chez des gens, et j'étais réellement mal à l'aise.
- Il y a quelqu'un ? Cria Hugo
Aucune réponse.
Lia sortit le gâteau du four.
Elle chercha dans les tiroirs des couverts, et commença à couper le gâteau.
Je la regardai de travers. Elle n'avait pourtant rien fait de mal, mais seulement, j'avais l'impression de voler quelque chose.
- Qui en veut ? Demanda-t-elle
- Ce n'est pas du vol ? demanda Joshua
Il pensait comme moi, je n'étais pas la seule.
- Evidemment que non, la personne qui a fait ce gâteau est morte.
Ses paroles me firent comme un coup dans le ventre. Elle avait utilisé ces paroles sans y réfléchir. Je savais que c'était vrai, mais l'entendre le dire ; c'était différent.
Tout le monde prit du gâteau sauf Joshua. Il regardait Lia d'un regard mauvais et boudais dans son coin.
On prit au maximum d'aliments qu'on trouvait dans les placards et tiroirs, et on continua la visite de la maison.
On prit des produits hygiéniques dans la salle de bain, et je regrettai qu'il n'y eût plus d'eau pour prendre une douche.
Emma, Lola et Liz et Joshua sont rester en bas tandis que les autres montaient à l'étage. La toiture était tombée. On voyait le ciel sans un nuage.
On commença à marcher, et on devina les pièces de la maison. La chambre de l'enfant, la chambre des parents...
On rentra dans une nouvelle salle, qui semblait être le bureau.
J'eu à peine le temps de m'avancer plus dans la pièce que je fus frapper d'horreur. Sous une grande poutre, Une femme d'une trentaine d'année était là, écraser, inerte.
La femme devait être assise à son bureau au moment où la poutre est tombé en travers de son ventre. Du sang coulait de partout, et les yeux de la femme était rester grand ouvert. Avant pleins de vie, et maintenant vitreux, presque suppliant.
- On s'en va. Dis faiblement la voix d'Ismaël, qui lui aussi avait vu le cadavre.
J'entendis les faiblement des pas qui repartait, mais j'étais pétrifier.
- Violance ? Tu viens ?
Je ne bougeai pas. C'était à peine si j'entendais la voix.
J'avais vu la mort en face. Les yeux de la femme me regardaient fixement. Elle ne clignait pas des yeux.
Rayane me tira le bras.
- Aller vient.
Je me laissai emmener au ré de chaussé.
- Ça va ? Me demanda Rayane avant qu'on soit rejoint les autres.
- Je ne sais pas. Je vais m'en remettre, après tout, ce n'était qu'un...qu'un mort...
Mais là, c'était différent. J'avais vu la vie dans cette maison, et l'histoire de cette famille se construire au fur et à mesure que je visitais cette habita, et maintenant, de voir cette femme morte, alors qu'elle était pleine de vie et de joie sur la photo dans le salon, que j'étais complètement stupéfaite.
- Tu es sur ? Si tu as un problème, dis-le-moi. Repris Rayane.
- Oui, ne t'inquiète pas.
On rejoignit la troupe qui avait attendu dans le salon.
Ils me regardaient tous comme si j'étais une revenante.
- Tout va bien Violance ? Tu es toute pale ! S'inquiéta Liz
- Oui, ça va. Répétais-je.
On sortit de cette maison, enfin. Même si la chaleur était insoutenable, j'avais l'impression de prendre une bouffé d'air frais.
Aussi, nous étions heureux d'avoir fait des provisions.
Mais moi, j'étais traumatisée. J'avais sans arrêt l'image de la jeune maman qui apparaissais. J'avais l'impression que ça avait choquer que moi.
Je ne comprenais pas comment les autres qui l'avait vu faisait pour ne pas y penser.
On reprit la marche de longues heures, et Hugo animait la troupe, en racontant des contes pour enfants qu'il transformait en mettant un de nous en personnage principale.
Cela nous faisait un peu oublier, et nous faisait même rire par moments.
Il raconta bientôt la belle au bois dormant, dont j'étais le personnage principal.
- C'est alors qu'un jour, un prince arriva au château ou dormait Violance au yeux dormant...
- Ba c'est qui le prince ? coupa Joshua
- Je ne sais pas, choisit si tu veux.
- Euh...Rayane ? proposa Joshua.
Je sentis le rouge me monter aux joues. Je lançai un rapide regard à Rayane, et j'aperçue sa mâchoire légèrement crispée.
Lia rigola.
- Bon, et bien, le prince Rayane s'avança vers le château entourer de haute végétation...continua Hugo
On s'arrêta pour dormir dans un champ.
Car c'était plus en sécurité qu'autres part ou les ruines ou arbres pouvait s'écrouler sur nous à tout moment.
On mangea, et je me brossai les dents pour la première fois depuis deux jours.
Puis je m'allongeai à côté de Liz, cherchant le sommeil tandis que Lia changeait le pansement et désinfectait le bras d'Emma, avec le matériel qu'on avait trouvé dans la maison.
Bientôt le silence fu complet.
- Tu dors ? Me demanda Liz
- Non. Lui répondis je.
Je regardais le ciel en quête d'étoiles, mais tout était noir. Pas une source de lumière était là.
- Il se passe quoi avec toi et Rayane ? Me demanda Liz après une minute de silence.
- Rien. Si tu insinue qu'il me plait, crois-moi, je n'ai pas la moindre seconde pour penser à ça. Répondis-je
- Je me demande même si j'ai eu le temps de penser ces trois derniers jours, à vrai dire...dit Liz
On arrêta de parler après une heure environ. Ça m'avait fait du bien, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas parler, seulement elle et moi.
Mais je ne pus m'empêcher de penser à Rayane. Et s'il se passait vraiment quelque chose entre nous ?
Je m'endormis enfin quelques minutes plus tard.
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