𝐃𝐈𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐌𝐎𝐈. 𝟕 || 𝐟𝐢𝐧


Ils ne se sont même pas parlés pendant deux jours. Et c'est Sanji qui craqua. Il prit son camarade à part, dans la cabine commune, qu'il ferma à clef.


— « Parle moi. »

— « Je ne peux pas te dire des choses que tu ne veux pas entendre. »

— « Dis les moi. »


— « Faisons l'amour Sanji. »


Non, non il ne voulait pas entendre ça. Il était mort de peur, il était terrifié de ce qu'il venait d'entendre. Ses mains devinrent moites, ses pupilles se dilatèrent. Et Zorro le plaqua contre la porte, les mains sur ses hanches.

Et il lui susurra à l'oreille,

— « C'est différent cette fois, laisse moi faire. »

Et comme machinalement il lui répondit,

— « Je te laisse faire. »


Il enleva le tee-shirt du blond, caressait son torse mis à nu. Ses pectoraux, ses tétons, tout y passait. Tout subissait les supplices des doigts et de la bouche de Zorro. Et il le regardait, captait chaque réaction qui le pousserait à accélérer. Il se collait contre lui, ne lui laissant aucun répit. Leurs respirations étaient saccadées, des soupirs leurs échappaient. Et leurs érections se frottaient sans gêne. Malgré leurs sous vêtements tout était sensible.

Ils n'avaient pas eu le temps d'enfiler un pantalon, ils ne portaient qu'un sous vêtement. Il devenait embêtant, oui très embêtant.


Zorro se compliquait la vie à caresser le cuisinier, qui était, entre temps, devenu à l'aise. Il avait posé sa mains dans une touffe de cheveux vert, et il jouait avec alors que l'autre s'amusait à griffer son dos, à passer lentement ses mains sur ses fesses.

Et quand les deux en eurent marre de ses préliminaires, ils enlevèrent leurs boxers. Et c'était la première fois qu'ils se mettaient à nus avec tant de sensualité. Un liquide s'échappait de leur extrémités. Leurs membres avaient gonflé à la vue de l'autre nu, et Sanji n'avait pas su contrôler un soupir de douleur.


Son pénis lui faisait mal, rien ne le stimulait, à part le regard de Zorro.


Et ce n'était pas le seul, et dans un élan de courage Sanji scella leurs deux virilités, ses deux mains à la base, il montait, et descendait doucement.


— « Je vais jamais venir si tu vas aussi lentement, accélère. »


Et comme un pantin il accéléra, sous les gémissements de Zorro et des siens. Leurs pénis tremblaient, et les caresses du vert se faisaient moins assurées. Ils tremblaient de plaisir, leurs gémissements résonnaient dans la pièce. Ils sentaient le sperme monter, et arriver au bout.

Ils allaient venir, ensemble.

Soudainement, le bretteur l'embrassa, et au moment où leurs langues se rejoignaient, ils jouirent dans les mains de Sanji.

La tension retombait, mais leurs respiration restaient haletantes, aucun des deux ne savait quoi faire.

— « Zorro... »

— « Ah, Sanji... »


Et même si ils avaient joui, ils étaient tout de même durs. Et en un regard de Zorro, ils décidèrent ce qui allait ce produire. Ils voulaient retenter, tout allait bien se passer.

Sanji installa délicatement le sabreur sur le sol, les lits n'étaient pas dans cette salle. Il chercha longtemps avant de trouver un préservatif et du lubrifiant. Il ouvrit minutieusement le petit paquet bleu et enfila la protection. Et la bouteille du lubrifiant fit « poc » quand il releva le bouchon.

Ses mains tremblaient toujours, mais il n'avait plus peur. Il avait confiance en ses gestes, mais surtout dans la voix de Zorro qui le guidait.

Le liquide étrange coula sur ses doigts et une main bronzée les guida jusqu'à l'entrée tant convoitée.


— « Tout va bien se passer, un par un Sanji. »


Et il l'écoutait, il faisait ce qu'il disait, il entrait progressivement ses doigts, quand son ami lui affirmait qu'il pouvait en rajouter un.


— « Maintenant bouge les, de haut en bas, de droite à gauche, cherche juste à créer un passage pour ton pénis. »


Il chuchotait, les murs sont fins, et il ne voulait pas être découvert.

Sanji se concentrait sur sa tâche, qui était de lui faire le moins mal possible. Même si il percevait des gémissements mêlant douleur et plaisir. C'était long, mais voir Zorro dans cette position lui faisait ressentir bien des choses.


— « Mets la, Sanji. »


Il retira ses doigts, dans un long soupir plaintif, et se plaça juste devant, son gland couvert touchait l'entrée.


— « Entre doucement. »

Et c'est ce qu'il fit, il poussa lentement, tenant les genoux de Zorro qui tremblaient.

Il était à moitié dedans, et des mains se posèrent sur ses fesses, l'incitant à aller plus loin, plus rapidement.


— « T'es enfin dedans, en entier. »

— « Zorro, je, je fais... »

— « Maintenant tu fais ce qui te plaît. »

— « Je vais... »

— « Tu ne vas rien du tout. »


Il donna un coup de rein mal assuré, et le dos bronzé de Zorro se cambra. Il n'allait pas lui faire mal, c'était sûr.

Et les coups s'enchaînèrent, les deux ne tenaient plus. Sanji poussait de plus en plus, entrant en contact avec la prostate du vert, la touchant toujours plus, le faisant gémir encore et encore.


— « Zorro, ... écoute moi. »


Il avait du mal à articuler, sa voix était pleine de désir et de plaisir. Mais il voulait lui dire, c'était le moment.

— « Ou, Oui... ? »

— « ... Je t'aime... »


Il donna un coup de rein fatal à leur délivrance. Il se retira doucement et Zorro le prit dans ses bras, plongeant dans une étreinte passionnée. 



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