𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟎𝟓
— 𝐄 𝐋 𝐃 𝐎 𝐑 𝐀 𝐃 𝐎 —
𝐌𝐨𝐧𝐚𝐜𝐨 - 𝐏𝐚𝐫𝐭 𝐈𝐈
𝐅𝐀𝐂𝐓
𝐕𝐨𝐮𝐬 𝐧𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐯𝐞𝐳 𝐩𝐚𝐬 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐭𝐮𝐞𝐫 𝐞𝐧 𝐫𝐞𝐭𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐟𝐟𝐥𝐞.
𝟐𝟖 𝐌𝐚𝐢 𝟐𝟎𝟐𝟑
𝐂𝐢𝐫𝐜𝐮𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝐌𝐨𝐧𝐚𝐜𝐨
𝐌𝐨𝐧𝐭𝐞-𝐂𝐚𝐫𝐥𝐨 – 𝐌𝐨𝐧𝐚𝐜𝐨
Charlie et Benjamin passent la matinée du dimanche à se creuser la tête pour trouver un moyen de récupérer les affaires prêtées à Lando sans parvenir à trouver de solution.
Ils n'ont aucun moyen de le joindre, pas non plus l'ombre d'un pass paddock et personne n'acceptera de les faire entrer sous prétexte que « Mais si ! On a prêté des vêtements à Lando Norris pour lui permettre de quitter le paddock en toute discrétion et d'échapper quelques heures à la pression qui pèse sur ses épaules en rigolant autour d'une grenadine ».
Donc, pour résumer, Benjamin fait la gueule, raconte à qui veut l'entendre que Lewis Hamilton ne lui aurait jamais fait un coup pareil et Charlie est rapidement en train d'atteindre son seuil de tolérance maximum.
En désespoir de cause et pour prouver sa bonne volonté à son frère, Charlie se décide à envoyer le message de la dernière chance, directement sur le compte Instagram de Lando.
Dimanche 10:34
Propose retour des vêtements prêtés
Contre reconnaissance éternelle
+ tout mon soutien pour la course
Satisfaite de sa proposition, Charlie glisse son téléphone dans la poche arrière de son short et referme la porte de son van avant de rejoindre son frère qui l'attend déjà au bout de la rue.
Les deux marchent au milieu de la foule jusqu'à la boulangerie la plus proche où ils achètent des sandwiches pour leur repas du midi, les restaurants étant définitivement beaucoup trop chers pour eux.
Partout autour d'eux défilent des cohortes de touristes, encore plus que la veille, tous vêtus de t-shirts et de casquettes à l'effigie de leur écurie fétiches et Charlie constate une nette dominance du rouge Ferrari qui emplit les rues comme un grand serpent écarlate.
Rien de vraiment étonnant dans la patrie natale du pilote star de la Scuderia, mais Charlie est tout de même impressionné par l'engouement des foules. Partout, sur les balcons, sur les affichages publics, dans les vitrines de magasins, tout resplendit aux couleurs du pilote numéro 16 et Charlie se sent presque comme une étrangère avec son frère habillé aux couleurs d'Alpine.
Ils s'assoient tous les deux dans un coin calme, non loin du paddock, profitant du bord de mer et de la relative clémence du temps pour profiter un peu du soleil.
Accroché à son téléphone, Benjamin marmonne dans sa barbe depuis quelques minutes déjà exaspérant Charlie qui pousse un long soupire et referme sa bouteille presque vide de Coca Cola.
- Est-ce que tu as ? Elle râle.
- Ils prévoient de la pluie.
Curieuse, la blonde lève le nez vers le ciel. Le soleil est bien dissimulé par quelques nuages blanc et gris, mais rien de vraiment alarmant à son goût. Fatiguée, elle se laisse tomber sur le dos, profitant de la position pour fermer les yeux quelques instants.
- Et alors ? C'est grave ?
- Bien sûr que c'est grave. Gasly et Hamilton partent cinq et septième, s'il pleut, ils risquent d'être ralentis et de manquer leur chance de monter sur le podium.
- C'est Monaco, elle lâche dans un soupir. Pluie ou pas ils auront du mal à doubler de toute manière. Leur seule chance, c'est que l'un des quatre devants commette une erreur de stratégie où se prenne un mur.
- Imagine si Verstappen se prend un mur à cause de la pluie, chuchote son frère.
- J'ai dit une chance, pas un miracle.
Dans un grognement, Benjamin se laisse tomber à côté d'elle, un bras devant les yeux pour se protéger des rayons du soleil.
- Laisse-moi rêver, il marmonne.
Charlie laisse échapper un petit ricanement moqueur sans rétorquer, il est toujours amusant de se moquer de son frère.
Distraitement, elle sort son téléphone et ouvre l'application Instagram avec dans l'intention de fureter sur les comptes de Gossip sur la Formule 1 jusqu'à ce qu'il soit l'heure pour eux de partir rejoindre leur place dans les gradins.
Seulement, une notification dans ses discussions attire son regard. Elle clique dessus, pensant à un ami lui ayant envoyé un message ou l'un de ses frères.
La mâchoire de la jeune fille se décroche lorsque le nom de Lando apparaît tout en haut de sa liste de conversation.
- Oh, mon Dieu, elle souffle.
- Quoi ?
Immédiatement, elle roule sur le ventre pour s'éloigner de son frère et l'empêcher de voir son écran tout en essayant de rattraper la chose.
- Rien, elle rattrape. Des photos de la nouvelle copine de Charles Leclerc.
- Ah... Est-ce qu'elle ressemble à l'ancienne ?
- Hm on peut dire ça...
À côté d'elle, Benjamin s'étire avant de rouler sur le côté, lui tournant le dos.
- Le garçon à un type, il ricane doucement.
Mais Charlie ne fait déjà plus attention à lui, avec anticipation, elle appuie sur la conversation qu'elle a avec le pilote Britannique.
Propose retour des vêtements prêtés
Contre reconnaissance éternelle
+ tout mon soutien pour la course
12:42
Je n'ai pas ton soutien ??
Arf...C'est Monaco
Mon âme de rêveuse soutient Charles
Mais on peut toujours négocier 😉
C'est du chantage...
Je suis une femme d'affaires
Je ne peux pas les rendre maintenant
Je suis un peu occupé
Benjamin pleure, tu sais ?
Des larmes de crocodile
Avec de la morve
Après la course ?
Ce soir ??
Deal ?
Deal
Okay !
Tu souhaiteras
Bonne chance à Charles
CHARLIE !
LANDO !
Bonne chance
Pour la course ❤️
En voyant qu'il ne répond pas, Charlie esquisse un petit sourire amusé et relit les messages qu'ils viennent d'échanger avant de froncer les sourcils.
Elle a mis un cœur.
Charlie a envoyé un cœur à Lando Norris.
Mais qu'est-ce qu'il lui a pris ?!
La blonde relit deux fois, juste pour être certaine que ses yeux ne lui jouent pas un tour, mais non, c'est bien arrivé, elle est complètement folle.
On n'envoie pas de cœur pendant la première discussion.
On n'envoie pas de cœur à un pilote de Formule 1 du tout d'ailleurs !
Mortifiée, elle verrouille son téléphone avant de laisser tomber sa tête en avant contre le sol brûlant et de croiser les doigts pour ne pas lui avoir fait peur et ruiné sa seule occasion de devenir amie avec Lando.
Stressée, elle bat fébrilement des pieds dans le vide comme une gamine, attirant l'attention de Benjamin qui lève la tête dans sa direction et lui lance un regard blasé.
- Quoi, encore ? Il râle.
Charlie tourne la tête vers lui, bouche bée. Elle doit trouver une excuse, vite.
- Rien, elle souffle. C'est juste, Lewis et Shakira quoi. C'est wooow.
- Ah oui, soupire le Normand. J'ai vu passer l'info. Il n'y a que le roi pour réussir pareil exploit.
Charlie lève les yeux au ciel. Benjamin sauterait d'une falaise si Lewis Hamilton le lui demandait.
- Si tu le dis, elle souffle.
L'attention de la blonde est de nouveau accaparée par la vibration de son téléphone qui lui indique l'arrivée d'une nouvelle notification. Fébrile, elle le déverrouille et clique directement sur la conversation de Lando, le cœur au bord des lèvres.
CHARLIE !
LANDO !
Bonne chance
Pour la course ❤️
13:06
Merci ❤️
La main plaquée sur la bouche pour retenir une exclamation, Charlie relit plusieurs fois le message sans oser lui répondre.
Elle a envoyé un cœur à Lando Norris et Lando Norris lui a envoyé un cœur en réponse.
Y a-t-il quelque chose de plus incroyable dans tout l'univers ? Non, certainement pas.
À côté, Benjamin se redresse, la mine contrariée.
- Tu m'empêches de dormir, il grogne. C'est Lewis et Shakira qui te mettent dans cet état-là ? Je ne comprendrais jamais votre truc à vous les filles de toujours vouloir connaître la vie privée des célébrités, laissez les vivres un peu.
Outrée, Charlie relève la tête vers son frère.
- Pourquoi est-ce qu'il n'y aurait que les filles qui puissent être intéressées par la vie des pilotes d'abord ?
Benjamin hausse les sourcils.
- Tu n'as pas l'impression de t'arrêter sur le mauvais sujet-là ?
- Pas du tout, elle affirme.
- Très bien ! Il abandonne. Je ne vais pas me lancer dans ce débat avec toi.
Il se relève et elle le suit, non sans esquisser un rictus moqueur, Benjamin sait parfaitement qu'elle est imbattable lorsqu'il s'agit d'imposer ses idées, privilège de petite sœur.
Pour détourner le sujet de la conversation, il regarde sa montre et attrape son sac à dos.
- De toute façon, il va bientôt être l'heure d'y aller si on veut éviter la foule.
La blonde acquiesce et le suit à travers les rues de la principauté. Arrivé en retard hier matin leur a suffi, cette fois-ci, ils sont dans les premiers à prendre place dans leur tribune, presque deux heures avant le départ du Grand Prix.
Les deux Rousseau sont placés assez loin de la ligne de départ, ils ne peuvent donc pas voir la préparation des équipes et l'entrée en scène des pilotes. Aussi, un écouteur chacun, épaule contre épaule, ils ne manquent pas une miette de la diffusion de Canal+, qui retrace les essais libres et les qualifications en plus de recueillir les derniers avis des pilotes et des directeurs d'écuries avant le départ.
À la demande -plutôt des suppliques- de Benjamin, ils switch de programme pour regarder le deuxième épisode de Bleu, Blanc, Vite sorti un peu plus tôt. Charlie laisse à son frère tout le loisir de baver sur Pierre Gasly en croisant les doigts pour ne pas recevoir de notification de Lando pendant qu'il a son téléphone dans les mains.
Benjamin finit par relever la tête au bout d'un moment et Charlie soupire de soulagement en récupérant son portable.
- Il faut que l'on pense à prendre des photos pour maman.
Charlie acquiesce et ils passent le temps restant à regarder Canal+ ou à jouer à « Projet Makeover » sur le téléphone de Benjamin.
- Je te dis de lui choisir le manteau vert ! Elle siffle.
- Mais pourquoi ? Je n'aime pas le vert !
- Tu lui a mis un pantalon beige, un chemisier blanc avec des boutons dorés et des escarpins vert sapin, ce n'est pas pour tout ruiner en lui mettant un manteau bleu ! Elle peste.
- Mais on s'en fiche ! Ce n'est qu'un jeu, je peux l'habiller comme je veux et si tu n'es pas d'accord tu n'as qu'à le télécharger et y jouer toute seule, bougonne son aîné.
- Ce n'est pas une question de jouer, Ben ! C'est une question de bon goût ! Comment tu peux espérer avoir une vie épanouie si tu associes du vert foncé et du bleu ciel ?!
Le blond lui jette un regard dégoûté avant de finalement céder et d'opter pour le manteau vert foncé, non sans ronchonner longtemps contre sa maniaque de sœur.
- T'es chiantes Charlie.
- Je fais ça pour ton bien, elle ricane.
Tandis qu'il lui tourne volontairement le dos, la blonde lève les yeux au ciel et tourne son visage vers les écrans géants disposés face à eux de l'autre côté du circuit pour découvrir que les pilotes ont commencés à s'installer dans leurs monoplaces.
À nouveau plongée dans l'ambiance du moment, elle met un coup de coude à son frère pour lui indiquer les écrans. Les commentaires de Julien Fébreau dans les oreilles, la jolie blonde ne manque aucun détail des dernières minutes avant le départ, retrouvant avec délice l'exaltation du début de course.
Autour d'eux, les gradins sont à présent pleins à craquer, hommes, femmes, enfants, venant de Monaco, de Nice ou d'ailleurs et de nombreux étrangers également.
Certains sont déjà pleinement accaparés par la course, d'autres, comme Benjamin, ont le nez levé vers le ciel, guettant l'arrivée éventuelle de la pluie qui ne semble pas décidée à tomber.
Lorsque les premières monoplaces passent devant eux pour le tour de chauffe, l'euphorie se propage parmi les spectateurs qui donnent de la voix pour encourager leur pilote de cœur.
Partout autour d'eux, d'immenses panneaux, des banderoles, des drapeaux, principalement à l'effigie de Charles Leclerc, enfant prodige de la principauté qui depuis 6ème place aura bien du mal à se frayer un passage vers le podium aujourd'hui.
Charlie se demande comment Charles doit vivre la chose. Elle a lu sur Internet que son ingénieur de course ne l'avait pas prévenu de la présence de Lando derrière lui, entraînant la pénalité qui le fait passer de la troisième à la sixième place, juste derrière son coéquipier Carlos Sainz.
À sa place, la Normande aurait sans doute eu envie de tout casser, de hurler sur son équipe et peut-être même de faire une crise devant les caméras, mais elle sait que peu de pilote sont capable d'autant de résilience que Charles Leclerc et elle ne doute pas qu'il doive être concentré à 100% sur la course d'aujourd'hui et pas sur l'idée de refaire le portrait de Xavier Marcos Padros.
Charlie retient son souffle au moment du départ, croisant les doigts pour que toutes les monoplaces évitent la collision. Elle pousse un petit soupir de soulagement lorsque toutes les voitures passent devant sa tribune en un seul morceau et plus rapides que jamais.
Lando est dixième, Charles sixième, ils ont toutes leurs chances de remonter au classement malgré et Charlie espère vraiment qu'ils pourront gagner quelques places.
Elle ne quitte pas l'écran des yeux de toute la course, serrant les dents à chaque fois qu'un ralenti montre une roue passée terriblement proche d'une chicane et les exclamations du public retentir lorsqu'elle n'ose pas regarder un dépassement risqué.
La Normande pince les lèvres lorsque les premières gouttes commencent à tomber au-dessus de leurs têtes, elle fait de son mieux pour éviter les « Je te l'avais dit » de son grand frère, qui n'en manque vraiment pas une. Elle préfère se concentrer sur l'abandon de Lance Stroll et les nombreux dérapages de monoplaces pas encore passées en pneus intermédiaires.
Elle est également époustouflée par la performance de Lando qui, trop loin de Carlos Sainz pour espérer prendre la huitième place, offre un spectacle incroyable de maîtrise et de prise de risque contrôlée sur une piste détrempée.
Charlie est plus qu'heureuse d'applaudir à ton rompre lorsque la monoplace floquée du numéro 4 passe devant sa tribune juste après la fin du Grand Prix. Ce n'est peut-être pas le résultat que lui et son écurie attendaient, mais c'était une belle course et une bonne performance compte tenue des moyens à sa disposition ainsi que du climat Monégasque de cette fin de mois de mai.
La blonde applaudit également lors du passage de Charles qui, une fois encore, ne parvient pas à exorciser la malédiction.
Juste après la fin du Grand Prix, Charlie et Benjamin décident d'éviter le podium et de tracer jusqu'à la gare pour permettre à Benjamin d'attraper un TER avant que les milliers de touristes ayant garé leurs voitures à Nice et dans les alentours ne saturent totalement les lignes.
Charlie accompagne son grand frère jusque sur le quai où ils échangent un long câlin, car la jeune femme sait qu'elle ne le reverra pas avant le mois d'août et la pause estivale.
- Pas de bêtise avec Lando Norris, il souffle à son oreille.
Surprise, elle s'écarte pour le dévisager.
- De quoi est-ce que tu parles ?
Benjamin lève les yeux au ciel d'un air amusé et passe une main dans ses cheveux, attirant le regard d'un groupe de filles plus loin sur le quai.
- Je te connais depuis que tu es née Charlie et je sais reconnaître quand un garçon plaît à ma petite sœur.
La jeune fille hausse les sourcils et croise les bras sur sa poitrine d'un air pas convaincu et il ne faut que quelques secondes à Benjamin pour avouer son crime.
- J'ai regardé sur ton téléphone pendant que tu étais aux toilettes tout à l'heure, il avoue précipitamment.
- Benjamin ! Mais comment tu connais mon code ?!
Au moment même où elle lui hurle dessus, un message enregistré annonce le départ imminent de son train et Benjamin l'enlace rapidement avant de claquer un baiser sur la joue et de souffler à son oreille.
- Fais bien attention à toi et s'il te brise le cœur, pilote ou pas, Basile et moi, on lui cassera la gueule.
Puis il s'écarte rapidement et attrape son sac avant d'appuyer sur le bouton qui déclenche l'ouverture automatique des portes.
- Benjamin Rousseau ! Elle hurle. Cette conversation n'est pas terminée ! Je vais le dire à maman !
Elle le regarde lui sourire grandement pendant que la porte se referme sur lui.
- Je t'aime petite sœur ! Amuse-toi bien !
Les yeux de la jeune fille brillent de larmes d'émotion et elle n'a plus la force de lui hurler dessus.
- Je t'aime aussi ! Elle crie à travers la porte vitrée.
Elle essuie ses larmes pour qu'il ne les voit pas, Charlie n'aime pas pleurer.
C'est la première fois de toute sa vie qu'elle sera séparée de sa famille aussi longtemps, et même s'il ne s'agit que de deux mois, ça lui fait quand même un coup au cœur de devoir les laisser pour partir réaliser son rêve seule.
Elle se reprend bien vite cependant en constatant que son frère, bien loin de partager son émotion, est déjà en train de proposer son aide pour porter leurs valises au groupe de jeunes filles qui étaient plus tôt sur le quai.
Décidément, il n'en manque pas une.
La jolie blonde lève les yeux au ciel et fait demi-tour pendant que le train s'éloigne. Il lui reste encore des choses à faire à Monaco et puis elle n'a pas prévu de prendre la route pour l'Espagne avant le lendemain donc elle a encore largement le temps de profiter pleinement des festivités liées au Grand Prix.
Charlie quitte son van peu de temps après le coucher du soleil, vêtue d'un crop-top blanc à col rond, un jean taille haute bleu claire trouvé au niveau des genoux et son indémodable paire de Nike, simple, mais efficace.
Elle verrouille la porte du van et reprend le chemin du Paddock où Lando lui a donné rendez-vous à 20h30.
Comme elle s'y attendait, il y a énormément de monde à proximité du Paddock et des quais d'où partent en bateau la majorité des pilotes et Charlie se demande comment elle va bien pouvoir faire pour retrouver Lando sans qu'une armée de fans ne se jettent sur lui.
Elle trouve la réponse quelques minutes plus tard, après s'être frayé un chemin jusqu'aux portiques de sécurité. Devant elle, adossée à une borne, les yeux fixés sur l'écran de son téléphone, se trouve Poppy vêtue de son éternel polo McLaren.
- Bonsoir Poppy, elle souffle en arrivant à sa hauteur.
La grande blonde lève les yeux et la dévisage une seconde avant de la reconnaître.
- Ah ! Tolkien, te voilà.
D'un signe de tête, elle lui indique le portique et passe une carte d'accès devant le présentoir pour lui permettre de passer. Charlie hausse les sourcils en voyant la tête de Lando Norris apparaître sur l'identification lorsqu'elle passe le portique.
- C'est le pass de... ?
- Oui. On n'avait pas le temps de faire faire un nouvel accès VIP.
Poppy tourne les talons et la Normande lui emboîte le pas, accélérant légèrement pour rester au niveau de la chargée de communication.
- Dis-moi Poppy, est-ce que tu vas me donner un nom d'écrivain différent à chaque fois qu'on va se voir ? Demande-t-elle.
L'autre femme hausse les épaules.
- J'ai oublié ton prénom.
Charlie éclate d'un rire incrédule, c'est vraiment la pire explication qu'elle n'ait jamais entendue.
- Je m'appelle Charlie, Charlie Rousseau !
- Et moi Poppy Williams. Maintenant, qu'on est les meilleures amies du monde, accélère Voltaire, on va être en retard.
La petite blonde lève les yeux au ciel, mais ne répond pas et presse le pas.
Les deux femmes traversent le Paddock au pas de course et Charlie fait de son mieux pour ne pas s'arrêter à chaque stand et poser des questions à tous les mécaniciens qu'elle croise. Toute la zone est en plein rangement pour pouvoir partir en camion vers l'Espagne le lendemain matin et Charlie à l'impression d'assister à une partie de Tetris géant.
Lorsqu'elles arrivent devant l'hospitalité McLaren, Poppy entre directement et la Normande la suit, les yeux pétillants de curiosité. L'endroit est plus petit que dans ses souvenirs, l'espace disponible à Monaco étant beaucoup plus restreints qu'à Bahreïn. Toutes les installations ont été démontées ou sont en cours de démontage pour pouvoir rentrer dans les camions.
Partout autour d'elle, s'active le personnel de l'écurie, les mécaniciens, ingénieurs et communicants devenus déménageurs professionnels en l'espace de quelques heures.
Charlie n'a pas le temps de tout observer puisqu'elles ne font que traverser le bâtiment où Poppy attrape un sac avant de ressortir de l'autre côté et prendre la direction du parking privé.
- Oh, mon Dieu, souffle Charlie lorsqu'elles arrivent.
Devant elle, se trouve Lando Norris, toujours aussi beau que dans ses souvenirs, mais mieux encore, il est adossé au pare-chocs de sa mythique Fiat 500 Jolly.
À côté d'elle, la grande blonde baisse les yeux vers elle, les sourcils haussés, son regard fait plusieurs fois l'aller-retour encore Charlie et Lando puis entre Charlie et la Jolly et elle finit par esquisser un sourire surpris et franchement amusé.
- Eh, bah, c'est bien la première fois que je vois ça, marmonne-t-elle.
- Quoi ? Demande Charlie, distraite.
- Laisse tomber, elle répond. Lando ! Ton rendez-vous est arrivé !
Surpris, il relève la tête vers elles tandis que Charlie s'empourpre violemment.
- Merci, Popp's, répond-il. Salut Charlie.
- Salut, elle souffle.
Le regard de Poppy fait de nouveau la liaison entre Charlie et Lando et cette fois si elle esquisse un sourire narquois.
- Bon, je vais vous laisser, c'est que j'ai vraiment beaucoup de travail qui m'attend.
Charlie perçoit nettement la moquerie dans le ton de la Britannique, mais elle ne répond pas, trop gênée et Poppy en profite pour s'éclipser.
- À plus tard Lando. Molière, on se voit en Espagne.
Puis, sans demander son reste, elle tend le sac qu'elle a récupéré à Lando, tourne les talons et disparaît entre deux piles de caisses. Un peu perdue, Charlie se rapproche de la voiture et du pilote.
- Elle vient de t'appeler Molière ? Demande Lando.
Charlie bloque un instant sur le petit sourire amusé du pilote McLaren avant de se reprendre.
- Heu oui...C'est une blague entre nous, ça remonte à notre première rencontre.
Même si, à vrai dire, Charlie est plus la victime de cette blague qu'autre chose.
- Est-ce que j'ai le droit de connaître la blague ? Il demande, curieux.
La Normande fait semblant de réfléchir quelques secondes avant de répondre.
- Non.
Il lui lance un regard incrédule avant d'éclater de rire.
- Tu n'es pas gentille avec moi, Charlie, il rit.
Elle hausse les épaules et le rejoint dans son rire, elle préférerait mourir que d'avouer à Lando qu'elle a écrit une fanfiction sur Sebastian Vettel. Au lieu de ça, elle préfère détourner le sujet de la conversation vers quelque chose de beaucoup plus intéressant à ses yeux.
- C'est t'a Jolly ? On va la prendre ?
- Oui, il répond. Les affaires de ton frère sont chez moi. Je dois passer me changer avant de retourner en ville donc je t'emmène avec moi.
Même si la blonde adore l'idée, elle hésite un instant.
- Mais les gens vont te reconnaître non ? Ils vont se demander qui je suis.
Face à elle, Lando esquisse un sourire victorieux avant de commencer à fouiller dans son sac.
- Ne t'inquiète pas, j'ai un plan infaillible !
Elle le regarde sortir du sac un polo de l'équipe McLaren et une casquette de la même couleur.
- Enfile ça ! Cachée par la casquette, les gens penseront que tu es Poppy puisqu'elle est déjà montée plusieurs fois avec moi.
Charlie doit bien reconnaître que l'idée est bonne, elle et Poppy ne font pas la même taille, mais assise dans la voiture personne ne s'en rendra compte. Avec ses cheveux blonds, elle peut espérer passer inaperçue le temps de la balade. Elle attrape le polo et l'enfile par-dessus son t-shirt pendant que Lando règle l'arrière de la casquette.
- D'ailleurs, ton frère n'est pas là ?
- Non, il travaille demain matin donc il est parti juste après la fin de la course.
- Tu lui diras que je suis désolé d'avoir oublié ses vêtements.
Elle valide d'un mouvement et la tête et enfile la casquette par-dessus sa queue-de-cheval.
- Prête ? Il demande.
- Je peux conduire la Jolly ?
Oh.
Elle n'a pas réfléchi avant de parler.
Face à elle, le pilote lui lance un regard incrédule avant d'éclater d'un grand rire.
- Elle te plaît tant que ça ? Il demande.
- Je la trouve incroyable ! Et puis c'est tellement rare d'en voir une en si bon état. Est-ce que le moteur est d'origine ?
Lando hausse les sourcils, amusé.
- Toutes les pièces sont d'origine, oui. Entièrement restaurée, moteur bicylindre, boite manuelle, 18 chevaux.
- Elle est magnifique, elle souffle.
- Je suis d'accord.
Presque timidement, Charlie effleure du bout des doigts la carrosserie bleu ciel avant de relever les yeux vers le pilote qui la regarde déjà.
- Et juste pour faire le tour du parking ? Elle tente.
Il esquisse un sourire moqueur.
- Tu laisserais quelqu'un d'autre conduire ton van ?
- Jamais de la vie !
- Alors tu as ta réponse, il rit. Allez, grimpe, je vais être en retard.
Charlie gonfle les joues, faussement vexée, avant de se glisser du côté passager. Lando attend qu'elle ait bouclé sa ceinture avant de mettre le contact et de quitter le parking, profitant du fait que les fans attendent les pilotes à la marina pour s'éclipser discrètement.
Évidemment, quelques personnes ne tardent pas à reconnaître la voiture plutôt voyante du pilote McLaren et sortent leurs téléphones pour le filmer, mais Charlie fait bien attention de garder la tête baissée.
Le voyage jusqu'à l'immeuble de Lando ne dure pas très longtemps, la blonde aimerait bien dire qu'elle retient l'adresse exacte au moment où ils s'engagent dans la descente vers le parking souterrain, mais elle ne connaît pas assez bien Monaco pour se rappeler d'une rue et de toute façon elle a mieux à faire que de se rappeler de l'adresse d'un lieu où elle ne reviendra jamais.
Comme par exemple admirer la sublime McLaren 765LT Spider qui apparaît au détour d'une place, parfaitement stationnée.
La blonde se dévisse presque la tête pour pouvoir la voir le plus longtemps possible jusqu'à ce qu'elle disparaisse au moment où Lando gare la Jolly juste devant l'ascenseur. Souplement, il saute en dehors de la voiture et fait le tour pour aller appuyer sur le bouton d'appel avant de se tourner vers la Française, toujours assise dans la voiture.
- Tu viens ? Il demande.
Le regard de Charlie va de Lando à l'endroit où elle sait être garée la McLaren avant de revenir à Lando.
- Je me disais que peut-être...
- N'y pense même pas ! Il coupe, hilare.
- Juste cinq minutes ? Je n'y touche même pas, c'est juste pour regarder, elle supplie.
- T'es pire qu'une gosse, dépêche-toi de monter dans cet ascenseur Charlie.
La blonde hausse les épaules, au moins, elle a essayé. Elle descend de la Jolly et trottine jusqu'au pilote qui l'attend dans l'ascenseur. Ils montent tous les deux jusqu'au quatrième étage et débouchent dans un petit hall qui donne sur deux portes.
Lando se dirige vers celle de droite qu'il déverrouille et ouvre avant d'entrer. Sur le pas de la porte, Charlie hésite.
L'appartement d'un pilote, c'est quand même quelque chose, elle se sent intimidée et en même temps privilégiée.
- Tu es sûr que je peux rentrer ? Elle demande.
Lando, qui avait déjà disparu plus loin dans l'appartement, revient sur ses pas pour la dévisager curieusement.
- Bah oui, pourquoi ?
- Je ne sais pas, je suis une fan et tu n'as peut-être pas envie que n'importe qui rentre chez toi. Je peux attendre à l'extérieur que tu aies terminé...
- Tu peux entrer Charlie, il réaffirme.
Charlie se balance d'un pied à l'autre avant de finalement se résoudre à faire un pas en avant et fermer la porte derrière elle alors que Lando esquisse un sourire.
- Tu peux m'attendre dans le salon ? Je prends une douche, je n'en ai pas pour longtemps.
- Fait comme chez toi, elle lâche rapidement.
Ils échangent un regard et Charlie à envie de se frapper la tête dans un mur de honte.
Pitié, que quelqu'un la fasse taire.
Lando esquisse un petit sourire amusé avant de reculer jusqu'à l'entrée du couloir.
- Les vêtements de ton frère sont sur le canapé, tu peux te servir dans le frigo si tu veux. Essaie de ne rien voler, OK ? Je reviens dans cinq minutes.
Et il disparaît pendant que Charlie se laisse tomber dans le canapé avec un soupir misérable. Il faut qu'elle se calme, qu'elle arrête de paniquer et de dire absolument tout ce qui lui passe par la tête parce que Lando risque de finir par la croire folle.
Charlie se laisse glisser en arrière et récupère les vêtements lavés et pliés rangés dans un sac en tissu, elle esquisse un petit sourire en imaginant Lando se donner du mal pour laver des vêtements qu'il a accidentellement volé.
Pendant qu'elle attend le retour du pilote, le regard de la blonde voyage dans la pièce sans s'arrêter sur un point particulier. L'endroit est très moderne, très épuré, presque dénué de couleur à l'exception des casques qui traînent un peu partout. Tout a l'air affreusement cher y compris l'énorme canapé en velours noir dans lequel elle est affalée.
La tête enfoncée dans les coussins, elle n'entend pas Lando qui passe juste à côté d'elle. Charlie sursaute légèrement et lève les yeux vers lui.
Vêtu d'une simple chemise blanche légèrement entrouverte et d'un jean noir, les cheveux, encore humides de sa douche, délicatement en train de boucler autour de son visage, elle pourrait pleurer tant il est beau.
Il passe une main dans ses cheveux et lui lance un petit sourire alors qu'elle le fixe comme une idiote.
- Je suis prêt, tu veux boire quelque chose avant qu'on n'y aille ?
Incapable de répondre, elle secoue la tête pour dire non et il s'assoit de l'autre côté du canapé pour nouer les lacets de ses baskets.
Une fois fait, il se redresse et Charlie le suit jusqu'à la porte, prête à partir. Sur le seuil, Lando se tourne vers elle, lui jette un regard étrange et Charlie niera jusqu'à la fin de ses jours avoir regardé ses fesses, mais il ne semble pas vouloir lui parler de ça.
- Charlie ?
- Oui ?
- Tu as oublié les vêtements de ton frère.
La blonde regarde en arrière et, en effet, le sac de vêtement est toujours sûr à l'endroit où elle l'a laissé plus tôt.
- Merde, elle s'empourpre.
La Normande tourne rapidement les talons pour aller chercher le sac pendant que Lando rigole.
Le pilote ferme la porte et ils prennent de nouveau l'ascenseur. Arrivé dans le parking, Charlie prend naturellement la direction de la Fiat Jolly, mais dans son dos, Lando ne bouge pas et elle lui jette un regard curieux quand il contourne la voiture et se dirige vers le fond du garage.
Ses yeux s'illuminent lorsqu'il se tourne vers elle et agite sous ses yeux des clés qui ne sont définitivement pas celles de la Fiat.
- Non ?! Elle crie.
- Allez, monte avant que je ne change d'avis, il ricane.
Charlie court presque jusqu'à la McLaren 765LT Spider, le téléphone à la main prête à immortaliser l'instant pour toute sa famille.
- Haaaa merci ! Merci Lando ! Merci !
- J'ai rarement vu quelqu'un aussi heureux de monter dans une voiture, il rit.
Déjà assise et attachée sur le siège passager, elle relève les yeux vers lui.
- Je crois que c'est le plus beau jour de ma vie.
- De toute ta vie ? Rien que ça ?
Il prend place à côté d'elle et fait vrombir le moteur pour le plus grand plaisir de la jeune fille qui en profite pour faire une vidéo.
La voiture aux vitres sûres teintée s'élance dans les rues bondées de la principauté Monégasque. Charlie sait que la balade risque d'être courte alors elle grave ce moment dans sa mémoire à tout jamais. La tête appuyée contre la vitre, confortablement assise au fond du baquet, elle ferme les yeux et écoute le merveilleux ronronnement du moteur durant les quelques minutes que dure le voyage.
L'intérieur personnalisé est délicat et élégant, la couleur bleu nuit profonde unique en son genre et les petits rappels discrets au pilote Britannique font tout le charme de cette voiture de collection.
- Alors ? Heureuse ? Ricane Lando.
- C'est magique, elle souffle.
- Content que ça te plaise.
Le sourire aux lèvres, elle tourne la tête pour regarder le pilote. Assis derrière le volant de son bolide, habillé pour une soirée dont il sera sans aucun doute la star, il est parfaitement dans son élément et Charlie pense un instant que cela devrait être illégal d'être aussi beau.
Chaque seconde qui passe, Charlie remercie sa bonne étoile de l'avoir mise sur la route de Lando Norris.
Lorsqu'il se gare en double file devant le parking où son van est stationné, la jolie blonde regrette de ne pas pouvoir prolonger l'instant même pour quelques minutes. À contre-cœur, elle détache la ceinture de sécurité et se glisse en dehors de la McLaren avant de refermer la portière en douceur derrière elle.
Toujours sa casquette sur la tête, elle se penche à travers la vitre baissée.
- Merci pour la balade, elle souffle. Et pour tout le reste aussi.
Il lui sourit gentiment, les mains posées sur le volant.
- C'est normal, encore merci pour hier.
Charlie sourit tellement que ses joues la font souffrir, mais elle n'arrête pas pour autant. Elle tilte quand le devant de sa casquette accroche le coin de la fenêtre, elle la pointe du doigt.
- Tu veux que je te les rende ?
- Tu peux les garder, si ça t'évite de porter ceux d'une autre écurie.
Elle lui adresse un autre sourire resplendissant.
- Encore merci alors. Bonne soirée Lando.
- Bonne soirée Charlie.
À regret, elle s'écarte de la voiture et lui tourne le dos, marchant dans l'allée qui mène au parking, le sac de vêtement serré contre son cœur.
- Charlie ! Il s'exclame.
Surprise, elle se retourne. Lando n'est pas sorti de la voiture, mais il s'est penché suffisamment pour que l'avant de son corps dépasse par la fenêtre côté passager. Dans sa main, une enveloppe blanche qu'il agite frénétiquement.
- J'ai oublié de te donner quelque chose, il explique.
Curieuse, elle s'approche et attrape l'enveloppe sans oser l'ouvrir.
- Qu'est-ce que c'est ?
Il lui lance un sourire complice qui l'intrigue encore plus.
- C'est un billet d'entrée dans le parking réservé du circuit d'Espagne, il explique. Comme ça, tu n'auras pas besoin de chercher une place pour ton van.
Bouche bée, Charlie ose à peine y croire et Lando, lui, n'arrête pas de sourire, fière de son coup.
- Je ne sais pas quoi dire, elle souffle, émue.
- Alors contente-toi de l'accepter.
Les yeux brillants d'émotion, elle serre la petite enveloppe contre elle.
- On se voit en Espagne ? Il demande finalement, une drôle de lueur au fond du regard.
Et tout ce qu'elle peut faire, c'est hocher la tête avec force, le sourire plus éblouissant que les feux d'artifice qui éclatent dans le ciel Monégasque.
- Oui, répond-elle. On se voit en Espagne.
♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡
Bonjour !
Suite et fin des aventures de Charlie et Lando à Monaco ! Court, mais intense !
Dans ce chapitre, on dit au revoir à Benjamin qui sait parfaitement mettre les pieds dans le plat et on passe un coucou à Poppy qui est définitivement plus perspicace que nos deux héros.
Petite précision, ce que Lando donne à Charlie, ce n'est pas un pass paddock, mais une place pour son van dans le parking privé réservé aux véhicules des pilotes et à ceux des personnels des écuries accolé au paddock. Ce détail a son importance pour la suite hihi
Aussi cette histoire à clairement pour but de regrouper tous les rêves, tous les moments un peu incroyables et inimaginables qu'un ou une fan de F1 peut espérer vivre un jour alors n'hésitez pas à me donner les vôtres parce que je crois que tout le monde a compris que j'avais un problème avec les cheveux de Charles donc balancez moi vos trucs à vous que l'on rigole un peu et qui sait peut-être que Charlie pourra le réaliser ? :')
La semaine prochaine, un nouveau personnage féminin fait son entrée et on retrouvera notre pilote Ferrari préféré !
Bye les copains ! ♡
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