/!\ pensées tristes ♡

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《 On pouvait toujours compter sur elle, peu importe pour quoi, et à n'importe quel moment. Mais le seul jour où il ne fallait pas la déranger, c'était quand elle était préoccupée. Dans ce cas-là, il était inutile d'attendre quoi que ce soit de sa personne. Elle ne vous demandait rien en échange, aucune aide, mais son ignorance était simplement une requête muette qui vous demandez d'attendre patiemment qu'elle ait réglé ses affaires. Ensuite, elle serait de nouveau à vous pour vous écouter, vous aider et vous conseiller comme vous le désiriez.

C'était là, toute la particularité de cette fille qui faisait partie de notre groupe d'amis. Peu lui parlaient de manière journalière, car peu obtenaient une réponse de sa part si vous ne lui demandiez que de ses nouvelles, par sms. Pourtant, quand elle était présente devant vous, toute barrière d'insociabilité devenait obsolète. C'était quelqu'un de très abordable, qui vous répondez sur un ton chaleureux et qui n'oubliez jamais de vous demandez des nouvelles de vos proches si elle les savait dans le besoin. Vous nouiez des liens le temps de quelques heures, puis une fois la journée terminée, elle disparaissait de nouveau. À force, on avait compris que c'était son caractère et on avait fini par accepter. Enfin, pas tous. Certain d'entre nous lui en voulez car elle avait su se créer une petite place dans leur cœur. Et qu'elle s'obstine à ne pas faire de même dans le sien pour eux, les rendait malade. Qu'elle s'évertue à ne pas les inclure dans sa vie, qui plus est, quand elle était dans une situation difficile, leur donnait l'impression qu'ils la laissaient indifférent, alors que elle était devenu à leurs yeux, une amie précieuse.

Ça lui avait apporté pas mal de problème, d'ailleurs. Mais elle n'avait pas eu l'air de s'en préoccuper plus que ça. Alors ça avait empiré et elle avait fini par désamorcer la bombe d'une manière tout aussi calme, réfléchit et indifférente que si elle résoudait un simple calcule de mathématiques. Ça avait sûrement était la goutte d'eau de trop pour eux, et ils avaient définitivement coupé les ponts. À ce moment, au plus profond de ses yeux et de manière très infimes, vous auriez pu déceler une petite parcelle de tristesse. Mais elle était recouverte par tant de stoïcisme, qu'elle se voyait à peine.

Au final, s'ils voulaient partir, que pouvait-elle y faire ? Elle avait pourtant rempli les conditions d'un ami : Être à l'écoute. Mais elle avait oublié quand ne permettant pas à l'autre de l'écouter, elle empêchait le lien de se créait des deux cotés. Mais ce n'était pas de sa faute.

J'avais vaguement entendu parler de son passé. Elle avait eu une expérience de l'amitié incroyablement désastreuse, ou l'échange équivalent d'écoute et de bienveillance n'avait pas eu lieu. Dans le fond, je crois qu'elle me faisait de la peine... 》