Chapitre 27 - recrutement
~ "Tis the times' plague, when madmen lead the blind." King Lear ~
Venue la chercher au bas de chez elle, la voiture déposa Taru au milieu des montagnes, devant une imposante villa, toute encroutée de neige gelée. La froidure du temps gris la fit rentrer la tête dans les épaules. Elle ne s'attarda pas à l'extérieur, où stationnaient quelques fumeurs, et fut admise dans le hall d'entrée démesuré. L'endroit lui évoquait davantage une base d'activité qu'une résidence. Encore incertaine de la raison pour laquelle le PDG de Detnerat avait arrangé ce rendez-vous, elle attendit en balayant les niveaux du regard.
— Mme Nijiiro ! résonna bientôt la voix de Yotsubashi. Bienvenue !
Installé dans son fauteuil électrique, il roula jusqu'à elle, sourire tendu sur ses joues émaciées.
— Par ici, ma chère, l'invita-t-il.
Ils durent prendre l'ascenseur pour gagner les derniers étages, où il la conduisit dans un salon lumineux, pourvu de tapis et de fauteuils de velours. Quand le thé fut servi, Yotsubashi joignit les doigts en pointe devant sa figure. Taru s'efforça de ne pas remuer d'inconfort sous son regard poisseux de sournoiserie.
— J'irai droit au but : vous nous avez donné toute satisfaction depuis que vous êtes employée chez nous, et j'ai à cœur de soutenir les jeunes talents. Je veux vous placer sur notre ligne de haute couture pour nos clients hétéromorphes.
L'annonce fit ciller Taru. Sur le papier, il s'agissait d'une opportunité inestimable. Mais elle décelait un calcul dans la façon dont Yotsubashi énonçait sa proposition, une manœuvre opérée avec une satisfaction sournoise.
— Savez-vous où nous sommes ? reprit-il.
— Pas du tout.
Le PDG ouvrit grand les bras.
— Il s'agit d'un sanctuaire, destiné à une communauté d'individus spéciaux, d'un refuge pour la population brimée par les politiques anti-alter. Nos confrères et consœurs hétéromorphes sont les plus affectés par notre système actuel. Eux qui portent leur individualité en permanence, doivent pourtant la renier plus que quiconque.
— Oui, j'ai - je connais les valeurs de l'entreprise Detnerat, intervint Taru. Vous êtes des pionniers dans la confection de collections adaptées aux morphologies des hétéromorphes.
Elle sentait néanmoins que les motivations derrière son discours allaient au-delà de simples valeurs inclusives. Ce que l'acquiescement distrait du PDG lui confirma.
— Tout à fait. Ce sont eux qui constituent la plus grosse part de notre clientèle de haute couture. Avec les fêtes de fin d'année, la demande explose. Vous effectuerez leur commande ici, la plupart du temps. Une chambre sera mise à votre disposition pour amortir vos déplacements. Je vous proposerai un tour des lieux dans un instant. Mais avant cela, j'aimerais m'assurer de votre adéquation pour le poste.
On toqua à la porte, mais Yotsubashi pria d'une voix forte le visiteur d'attendre un instant. Comme il étudiait Taru, en attente d'un retour de sa part, elle l'invita à poursuivre.
— Je vous écoute ?
— J'ai cru comprendre que vous étiez une intime de Hawks?
Encore ?
— Comme vous le savez.
— Je suppose que vous partagez ses idéologies ?
Incertaine de ce qui s'annonçait, Taru s'octroya un instant pour brasser les principes et idéaux auxquels était publiquement rattaché le héros.
— C'est-à-dire ?
— Oh, j'apprécie votre discrétion, mais vous savez, ce n'est pas nécessaire ici. Je parle de sa... sympathie. Pour la cause.
Le doute vrilla soudain Taru. Pour une fois, elle se réjouit que sa pigmentation ne pût trahir la fluctuation de ses émotions.
— Je ne suis pas sûre de...
— Ne craignez rien, ma chère Nijiiro. Je ne fais pas votre procès, bien au contraire. Je serai ravi de vous compter dans nos rangs. Le front de libération a besoin de talents tels que vous.
Le front de libération. Taru ne l'avait entendu que de la bouche de Hawks. Cette organisation née des décombres de Deika City. Dans lesquels Redestro, le meneur de l'ancienne armée de libération, avait perdu ses jambes.
Elle ne put empêcher son regard de tomber vers les genoux du PDG. Le pouls affolé, elle s'humecta les lèvres. Yotsubashi appartenait au front de libération. Pire, il dirigeait le mouvement. La bouche sèche elle choisit prudemment ses mots :
— C'est... je ne me considère pas comme une militante, pour tout vous dire.
Yotsubashi se pencha au-dessus de la table, l'inondant de ses effluves rances, pour poser une main sur la sienne.
— Je m'en doute bien, et je ne vous demande pas d'aller au front, Nijiiro. Je pense que vous avez bien plus votre place du côté de nos collaborateurs. Entrez ! lança-t-il pour se faire entendre depuis le couloir.
Le son de la clenche noua violemment les entrailles de Taru. Assise dos à la porte, elle ne pouvait pas voir qui entrait sans se retourner. Yotsubashi se carra au fond de son fauteuil et effectua un geste d'introduction en direction des nouveaux venus.
— Mme Kerdaphy, j'ai l'honneur de vous présenter l'un de vos premiers clients.
D'un pas pesant, lourd de la densité musculaire protégée par une carapace d'écailles, Spinner, l'hétéromorphe de la Ligue, s'avança dans le salon. Masqué et moulé dans un costume noir, Twice le flanquait. Taru ne chercha pas à masquer sa nervosité sous les yeux écarlates de Spinner, estimant que cela ne la rendrait que plus suspecte. Mains sur les hanches, Twice se pencha sur elle.
— Alors c'est vous notre nouvelle styliste ? Bienvenue ! T'as intérêt à assurer !
Surprise par son brusque changement de ton, elle sursauta. Spinner repoussa son acolyte en arrière et la salua d'un bref hochement de tête.
— Merci pour votre soutien, Nijiiro Taru.
Twice asséna une grande claque dans le dos de l'hybride, qui ne broncha pas.
— Je parraine Hawks, et toi sa copine, c'est cool, non ? Y a trop de nouvelles recrues !
— Redestro vous a fait son offre, reprit Spinner en croisant les bras. Qu'est-ce que vous en dites ?
Elle ramena son attention sur le PDG et fronça les sourcils. Il avait pris un risque considérable en l'amenant au quartier général de l'organisation et en l'introduisant auprès de la Ligue sans être certain de son adhésion.
— Et si je n'acceptais pas ? Si je n'avais pas été une sympathisante ?
Yotsubashi disposait déjà le contrat sur la table basse.
— Nous vous aurions rallié à la cause, naturellement, répondit-il. Mais au vu de votre parcours et de vos connexions, je ne me faisais pas d'inquiétude.
La façon dont il accentua ces mots hérissa l'échine de Taru. S'il savait pour ses anciennes activités de délinquances et sa fréquentation du squat, elle devait effectivement lui apparaître comme une candidate légitime. Sans compter que tout ce qui entachait son casier renforçait la crédibilité de Hawks auprès du FLP.
Elle réfléchit à toute allure. Hawks ne devait pas être au courant des intentions de Yotsubashi, sans quoi il l'aurait avertie. Si elle se rétractait devant cette offre, elle risquait d'éveiller les soupçons et de compromettre son infiltration. Puis, en sécurisant un accès au QG, aux adhérents du mouvement, elle se retrouvait en position idéale pour recueillir des informations.
Taru songea à l'impuissance qui l'avait tenaillée dernièrement. Sans ressources, trop à l'écart du milieu pour obtenir des renseignements, elle n'avait rien pu faire pour les filles et leur famille. Elle parcourut du regard les premières lignes de l'avenant à son contrat actuel.
Tous ces efforts pour s'arracher à la criminalité, toute cette énergie dépensée à lutter contre la toile qui l'engluait. Finalement, elle n'en était jamais sortie. Travailler au squat, servir de liaison à Hawks auprès de Dabi, secourir Shin et les enfants... Elle n'avait fait qu'orbiter en périphérie du crime. Et on lui présentait maintenant, de façon tout à fait formelle, une plongée dans ses strates les plus profondes.
Taru prit un moment pour étudier l'avenant. En dehors des disponibilités plus accrues qu'ils pouvaient exiger d'elle, ce qui la conduirait, selon la demande, à passer plusieurs jours à la villa, elle ne décela rien d'alarmant. Ce ne fut pas pour la rassurer. Elle avait espéré pouvoir discerner les contours du piège à travers le contrat, or elle allait devoir s'engager à l'aveugle. L'estomac plombé par l'appréhension, elle déboucha le stylo mis à sa disposition.
Ça ira, s'enjoignit-elle. Kaya aussi a accès au QG. Hawks sera là. Ça ira.
Quand il eut récupéré sa copie de l'avenant, Yatsubashi frappa dans ses mains.
— Bien ! Je vais devoir vous laisser, Nijiiro, mais Spinner et Twice vont se charger de vous emmener faire un tour du propriétaire, pas vrai ? On vous remettra vos clés à votre prochaine visite.
Il laissa derrière lui d'âcres effluves de transpiration, si bien que Taru se trouva soulagé de quitter le salon après lui. La villa s'avérant trop vaste pour en parcourir l'entièreté avant qu'elle reparte, la paire de vilain se contenta de lui montrer comment gagner l'aile où se trouvait sa chambre, ainsi que les espaces communs qu'elle serait susceptible de fréquenter. Twice ne put se retenir de lui indiquer où se situait le quartier réservé à la Ligue. Ils lui présentèrent également les différents services auxquels elle avait accès à la villa. Tandis qu'ils se dirigeaient vers la cafétéria, Twice lança :
— Tu vas pouvoir faire coucou à ton copain ! Il doit être dans le coin. Ah ! Il est là ! Eh, Hawks ! Regarde qui est là !
Prise de court, Taru ne put qu'avancer à sa suite entre les tables. Installé autour d'un café avec une grappe de membres du FLP, le héros releva la tête, son sourire parfaitement calibré aux lèvres. Seule Taru remarqua la façon dont son expression se rigidifia quand il posa le regard sur elle. La surprise qui s'étalait sur sa figure tandis qu'il se levait n'avait rien de feint, au contraire de l'accent réjoui dont il enduisit ses paroles.
— Hey ! Taru ! Qu'est-ce que tu fais là ?
Il l'accueillit sous son bras alors qu'elle venait à lui, et elle se blottit contre son flanc, crispée.
— Je suis venue signer mon avenant, lui annonça-t-elle comme s'il s'agissait d'une simple formalité. Detnerat me recrute sur sa ligne de haute couture.
— Ouah, félicitations ! Tu vas passer à un tout autre niveau.
La chaleur artificielle de sa voix lui était si étrangère que l'inconfort lui lesta la poitrine. Elle ne supportait pas d'avoir affaire à sa persona héroïque, réalisa-t-elle. Surtout, elle était écœurée de l'obliger à se livrer à cette comédie, à conserver ses risettes alors qu'une lueur alarmée troublait son regard, à débiter des fadaises couvertes de miel sans pouvoir traduire ce qu'il éprouvait réellement.
Alors que Twice déballait son enthousiasme au héros, Taru perçut la contraction des doigts de Hawks autour de son épaule. Et elle comprit.
Le piège ne lui apparaissait pas, car il n'était pas pour elle.
Elle était seulement l'otage.
— — —
— Ouverture du cœur ! Oh ? Un nouveau Chara Nari ?
La voix de son frère, imitant les différents personnages de sa lecture, parvint à Kaya avant même qu'elle atteignît la chambre où était alité Bunta. Désireuse de ne pas interrompre Ganta, monté sur le lit de son frère, elle salua en silence la poignée d'autres enfants qui occupaient la pièce. Quelques guirlandes et chaussettes de Noël tâchaient d'égayer l'espace. Bunta fut le premier à lever les yeux des pages du manga.
— Kaya ! l'accueillit-il.
Ganta s'interrompit net et bondit au sol, tirant une grimace à son frère. Avant qu'elle n'ait pu lui rappeler de faire attention, le garçon se jeta dans ses bras. Elle l'étreignit de toutes ses forces, puis s'approcha de Bunta, coincé dans son lit par les perfusions.
— Mon Bubu pas mort du tout, minauda-t-elle en caressant sa tignasse. Comment ça va aujourd'hui ?
— Ils m'ont fait un scanner ce matin. La docteure m'a dit que je guérissais très bien ! s'exclama-t-il avec une pointe de fierté. Je peux boire, maintenant.
Kaya balaya du regard les intraveineuses fichées dans son poignet, l'oxymètre qui emprisonnait son doigt. Il paraissait effectivement se remettre un peu plus chaque jour, et endurait les soins avec vaillance.
— T'as la photo ? s'enquit Ganta tandis qu'elle s'asseyait au bord du lit.
Depuis que son jumeau était sorti des soins intensifs, il passait la journée à son chevet. Masami et Naomasa s'arrangeaient pour le déposer et le récupérer à tour de rôle. Ce qui laissait à Kaya tout le loisir de passer du temps avec ses cadets.
— Bien sûr que j'ai la photo, dit-elle en fouillant dans son sac.
Elle en tira un cliché de polaroid, qu'elle leur tendit. Les garçons se penchèrent sur le carré de papier film, bouilles réjouies, pour découvrir Dabi, un singe en peluche dans la main, mâchoire grande ouverte et dents découvertes, affectant de mordre dans la tête béate. La pose loufoque les fit s'esclaffer bruyamment.
Setsuha lui avait prêté l'appareil et offert ses recharges restantes alors que Kaya projetait de transmettre des photos du vilain aux garçons à chacune de ses visites. Tõya n'étant pas porté sur les cartes de vœux et les bouquets de fleurs, ils avaient opté pour cette façon de passer des messages au petit convalescent. Au contraire de Kaya, il ne pouvait décemment pas se montrer à l'hôpital.
Elle resta une bonne heure avec eux, puis ressortit dans les rues illuminées par les décorations, pleines de musiques carillonnantes et d'effluves gaufrés. Saisie par le froid, elle rabattit sa capuche sur sa tête. L'ambiance des fêtes approchantes lui apportait un réconfort bienvenu, mais elle ne parvenait pas à s'y abandonner. L'impression qu'il lui faudrait payer cette tranche de joie qu'elle se préparait à s'octroyer, que le bonheur auquel elle goûtait pouvait à tout moment se changer en cendres sur sa langue, l'empêchait de relâcher sa vigilance.
Au bar panoramique de la villa, l'esprit de Noël festonnait poutres et piliers de farandoles de diodes clignotantes et culminait en un sapin touffu, croulant sous les boules et les guirlandes. Le claquement des boules de billard aux oreilles, Kaya navigua entre les tables jusqu'à repérer Tõya, affalé sur une banquette vert olive. Un trio d'adhérents sirotait leur cocktail à sa table en lui faisant les yeux doux. Les deux femmes exagéraient les sourires et cambraient le dos sur des postures aguicheuses, tandis l'homme jouait de ses inflexions. Imperméable à leur numéro de charme, le vilain allumait et éteignait du bout des doigts l'un des photophores devant lui.
Kaya tordit la bouche d'irritation. Ces greluches jouaient avec lui. Le caractère misanthrope de Dabi était déjà connu au sein du FLP, aussi devaient-elles voir comme un exploit gratifiant de parvenir à l'attirer dans leur lit. Quand bien-même il ne s'était pas privé de s'afficher avec elle au QG. Frémissante de répulsion, elle marcha droit vers eux.
Ayant déjà déposé sa veste et ses affaires dans la chambre du vilain, elle ne portait plus qu'un jean noir et un sweat over size, à coll rond, avec pour seul maquillage son trait de crayon. Pourtant, quand Tõya se redressa à son approche et qu'elle passa une main caressante sur sa nuque, elle mesura toute la force de l'attraction qu'elle exerçait sur lui. Un sourire de connivence mordante, qu'il ne réservait qu'à elle, étira ses lèvres tandis qu'il lui faisait de la place.
Kaya prit place sur ses genoux, un bras en travers de ses épaules fermes, et elle lut, à la façon dont ses doigts pressèrent sa cuisse et son flanc, dont son regard cérulé la dévora, toute la satisfaction qu'il tirait de la voir revendiquer son appartenance de la sorte. Elle caressa sa mâchoire d'un geste langoureux, appréciant la façon dont ses paupières s'abaissaient à son contact, puis se tourna vers leurs spectateurs.
— Il faut que je lui passe la bague, ou c'est assez clair comme ça ?
Les trois civils décampèrent avec des bredouillements d'excuses, alors que Tõya enserrait la taille de la jeune femme et ricanait à son oreille.
— J'étais en train de me demander combien je pouvais en carboniser avant qu'on me vire du parti, mais j'aime bien cette méthode aussi. J'peux la reprendre la prochaine fois que j'en vois s'agglutiner autour de toi ?
— Avec plaisir, ronronna-t-elle en se laissant aller contre lui, enveloppée par sa caloricité et son empyreume si distinct.
Elle approcha ses doigts de la petite flamme bleue qui dansait dans le verre noirci de suie, mais la chaleur, plus intense qu'elle ne le pensait, lui mordit la peau.
— Comment il va ? demanda Tõya.
— Il est plus en forme, aujourd'hui ! Je pense pas qu'il sera suffisamment rétabli pour qu'on l'emmène à Noël, par contre. Tiens.
Kaya tira de son portefeuille la photo prise par ses frères en réponse à celle du vilain, qui eut un rire nasal devant leurs grimaces de singe. Une figure menue se glissa tout à coup sur la banquette opposée.
— Qu'est-ce que vous regardez ? demanda Toga en posant ses coudes sur la table.
Spinner s'installa à côté d'elle. La photo disparut dans une poche du vilain, qui resserra son étreinte autour de la jeune femme.
— Salut, Tsukauchi, la salua Spinner en se raclant la gorge. Je crois qu'on te doit des excuses depuis un moment.
Elle les considéra avec défiance. Le souvenir de l'embuscade qu'il lui avait tendu, et des heures passées à leur merci, demeurait vif dans sa mémoire. Toga esquissa une moue boudeuse.
— Fallait nous dire que tu étais la petite amie de Dabi ! On savait pas, nous !
— Je sais, concéda-t-elle. C'était un peu le but, à l'époque.
La lycéenne se fendit d'un sourire béat.
— Une romance secrète ! C'est trop mignon !
— Quoiqu'il en soit, je regrette qu'on ait dû vous brutaliser. Ça se reproduira plus, assura Spinner.
Les yeux plongés dans les siens, elle vérifia la sincérité de ses excuses, puis cilla de surprise devant la main griffue qu'il lui tendait. Elle la saisit avec fermeté. Le temps du contact, elle put déceler la droiture du respect qu'il lui consacrait, et l'étendue des sentiments loyaux qu'il vouait à ses acolytes. Qui, dans cette société, reconnaîtrait de telles valeurs chez un vilain ?
Toga étendit un bras vers le photophore et coucha la tête sur son autre main.
— La copine de Dabi, la copine de Hawks, énuméra-t-elle. J'ai hâte de voir la copine de Compress.
— T'as vu la copine de Hawks ? s'étonna Kaya.
— Elle est venue aujourd'hui, les informa Spinner. C'est une styliste de Detnerat. Vous devriez la voir bientôt, elle va travailler ici.
Alors que Kaya peinait à encaisser la nouvelle, Tõya éclata de rire.
~ "C'est le fléau de l'époque : lorsque les fous dirigent les aveugles" King Lear ~
C'est au tour de Taru d'entrer au QG !
Dans le canon, Hawks a les ailes truffés de micros à ce stade du canon, mais ça rendait son intimité avec Taru un peu compliqué, alors je les ai viré x)
Rassurés, pour Bunta ?
On se retrouve dans deux semaines pour le premier chapitre de la soirée de noël !
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