⤷ 𝐒𝐜𝐞̀𝐧𝐞 4 ;; 𝐷𝑖𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛𓈒
【 𝕯𝖊𝖗𝖓𝖎𝖊𝖗 𝖆𝖈𝖙𝖊. 】
↓
━━ 𝘼𝘾𝙏𝙀 1 - 𝙎𝘾𝙀𝙉𝙀 4 ;;
𝘋𝘪𝘷𝘪𝘴𝘪𝘰𝘯𓈒
「𝗦αтσяι нσѕнιʑσяα𓈒」
🎶 ↬ DES SAUVAGES - POCAHONTAS.
❝𝐷𝑒́𝑚𝑜𝑛𝑠, 𝑆𝑎𝑡𝑎𝑛, 𝑞𝑢'𝑖𝑙𝑠 𝑐𝑟𝑒̀𝑣𝑒𝑛𝑡 !❞
[POST RP.]
STATS DE L'OC𓈒
↳ Haine envers les Surnaturels ;
Auparavant : ▂ 50%.
Actuellement : ▂▄ 60%.
↳ Parti pris ;
Camp des "méchants" (( contre les Surnaturels )).
↳ Chances de basculer dans l'autre camp ;
█▇▅▄▂ 0% - inexistantes.
↳ Meurtres à son actif ;
Aucun.
DISCLAIMERS ;
⤷ Mention de pédocriminels.
⤷ Mention de violeurs.
⤷ Langage cru.
J'observe Torri d'un œil, le journal qu'elle a apporté entre les mains.
Depuis tout à l'heure elle reste silencieuse, m'observant parcourir les lignes de ces pages à la volée, sans m'attarder sur les détails.
𝗦𝗔𝗧𝗢𝗥𝗜 ;《‐Ces faits datent d'il y a une semaine, Torri. Pourquoi tu me les amènes maintenant ?
── Pour te garder au courant.》
...
Oui, c'est évident.
Mais c'était pas ça ma question Torri.
𝗦𝗔𝗧𝗢𝗥𝗜 ;《‐Oui, sauf que je les ai déjà lus '-'. Il y a une semaine, quand ils sont parus. Donc ma question, c'était pourquoi tu m'as amené ça alors que je les ai déjà lus et que je t'en avais averti ?》
Elle m'observe de ses yeux noirs, immobile et moi je l'observe simplement en biais.
J'ai du mal à me faire à ses cheveux désormais longs qui changent absolument tout sur son visage. Je ne reconnais plus mon innocente petite sœur de sept ans dont j'ai conservé l'image. J'y vois plutôt une adulte, avec des expressions confusément reproduites et une nouveauté quelque part mais où, je ne sais pas.
Même si j'aurais préféré qu'elle reste indéfiniment enfant, je suis content de voir à quel point elle a changé et avec quelle facilité bordel, j'ai douillé personnellement pour changer de qui j'étais en étant adolescent alors qu'elle a réussi avec une facilité qui frise l'insolence.
Tout ça pour dire que je suis content de pouvoir voir à quel point elle a changé et quel adulte elle est devenue.
Même si ses mécanismes me soûlent partiellement parfois.
Comme maintenant, là.
𝗧𝗢𝗥𝗥𝗜 ;《‐Oh. Je ne sais pas. Je crois que... j'avais oublié.》
Elle s'arrête. Puis elle écarquille les yeux en agitant ses mains.
Non mais c'est normal, ça veut dire qu'elle se rappelle de quelque chose. Pas qu'elle se retient de me mettre la tatane de ma vie.
...
Quoique j'en doute certains jours.
𝗧𝗢𝗥𝗥𝗜 ;《‐Non, je sais !》lâche-t-elle en haussant le ton - je suis pas sourd Torri mais si tu continues, je vais le finir avant mes quarante ans 🥲.《J'étais venu pour récolter ton avis là-dessus en réalité !
── Sur... quoi ? Les monstres ?》
Elle hoche vivement la tête - faudrait que je pense à l'arrêter avant qu'elle ne se pète quelque chose et meure quand même.
𝗦𝗔𝗧𝗢𝗥𝗜 ;《‐C'est dommage qu'ils aient pas été arrêtés et tués. Et je ne comprends pas comment ils n'ont pas pu les retrouver depuis ça. C'est pas comme si, avec toutes les unités dont notre pays dispose, ils pouvaient se cacher éternellement et n'importe où sans se faire appréhender à un moment ou à un autre. Par l'un de nous ou par les unités compétentes.》
Je roule le journal en tube et le redonne à ma sœur cadette.
Elle ne le prend pas tout de suite et se contente de me regarder sans rien dire pendant quelques secondes.
𝗧𝗢𝗥𝗥𝗜 ;《‐Tu ne les aimes pas ?》
Sa question me prend de court.
Je baisse le journal tenu et la regarde bizarrement.
Pourquoi elle me pose cette question ? La réponse est évidente et n'importe qui de censé répondrait affirmativement.
Qui pourrait les tolérer, ces êtres infâmes et dangereux, assoiffés de chair humaine et de leurs âmes ? De leur sang ? De leur énergie ? Qui ne cherchent juste à nous embobiner et à créer la fin du monde ?
Personne ne pourrait les tolérer, si ce n'est une infime partie de population complètement barge sans doute.
Ceux sans enfants, qui ne voient pas le danger que ces monstres représentent pour nous tous, pour nos progénitures - parce qu'étant plus faibles que nous, ce sont des proies de choix pour ces sales scélérats. Ils les mangeraient comme nous autres on mangerait de la viande tendre.
Parce qu'à leurs yeux, c'est tout ce que nos enfants représentent : de la viande tendre, fraîche et très naïve, avec un instinct de survie proche de la petite cuillère. Parce qu'ils ignorent tout des dangers qui les entourent et les guettent, tapis dans les ombres.
Je pense à Alea qui joue bruyamment à l'étage, dans sa chambre. Mon fils, si innocent et si insouciant, qui nie une grande partie des faits qui se sont incrustés dans notre putain de quotidien, il y a trois ans et qui menacent sa vie.
Il ne passe pas une nuit sans que je ne cauchemarde sur sa disparition, sur son corps retrouvé déchiqueté avec une bête cauchemardesque positionnée au-dessus de lui, un lambeau de chair entre ses dents, qui me regarde dans les yeux et me nargue un "perdu" audible.
Sans que je n'ai rien pu faire.
Ça me pourrit mes nuits, mon sommeil, mes journées et je lui pourris son quotidien, à le gendarmer pour sa sécurité.
Il ne comprend pas encore que je fais ça pour son bien.
Parce que s'il devait lui arriver un tel malheur, je deviendrai fou.
Et ça, c'est une douleur que les barges qui pourraient prétendre soutenir ces Surnaturels, ne comprennent pas, ne peuvent même pas imaginer.
Parce que je suis quasi sûr que ceux qui les soutiennent sont ceux qui se retrouvent sans enfants, sans âme innocente à protéger de ces choses diaboliques, prêtes à corrompre tout ce qu'elles pourraient trouver.
Ça me rend malade, de savoir qu'ils ont du soutien.
Ceux qu'ils défendent devraient tous êtres tués, éradiqués à la vue de tous et de toutes et les barges qui les soutiennent devraient juste être internés.
Rien de plus.
Alors non, que ce soit les uns ou les autres, je ne les aime pas.
Je les méprise.
Je les hais.
𝗦𝗔𝗧𝗢𝗥𝗜 ;《‐Non, je ne les aime pas.》je finis par répondre.《Je les hais de tout mon être. J'espère tellement qu'ils crèveront tous les uns après les autres et qu'il n'en reste plus aucun. Du plus vieux jusqu'au plus jeune nourrisson que l'un d'eux aurait pu engendrer. Tout le monde se porterait mieux s'ils n'étaient pas présents ici, sur notre sol.
── Qu'en sais-tu ? Si cela se trouve, la moitié de notre population est constituée de Surnaturels et nous n'en savons rien. Peut-être que nous en avons croisés au cours de nos vies, que le boulanger disposé à côté d'ici est lui-même l'un d'entre eux.
── Il est bien là le problème. C'est qu'on n'a jamais été en sécurité. En ayant été dans l'ignorance pendant aussi longtemps - parce que je suis quasiment sûr qu'ils sont là depuis longtemps et pas seulement trois ans - on a mit plusieurs vies en danger. Dont celle de mon fils. J'ai mis la vie de mon fils en danger durant tout le temps où j'ai été ignorant de ces sales bêtes. Les seules choses contre lesquelles j'ai dû le mettre en garde jusqu'à présent, c'était les êtres abjects qui constituaient les Humains : les pédocriminels, les violeurs, les inconnus. Et si eux n'étaient pas repérables, maintenant c'est pire. On ne sait plus qui est Humain et qui ne l'est pas. Alors on doit se méfier de tout le monde. Parce qu'un Surnaturel pourrait nous sauter à la gorge, comme ça, sans crier gare. Et ça, tu vois, c'est une chose monstrueuse. Parce que même du boulanger, des caissiers, des barmans, du personnel médical, des gens lambdas, on doit se méfier.
── Je ne suis pas du même avis que toi.》me lance-t-elle très calmement.《Je trouve que c'est une bonne chose d'avoir totalement découvert d'autres personnes qui ne font pas partie du genre humain, doués de diverses capacités que nous ne sommes pas en mesure de comprendre. Cela prouve qu'ils ont quelque chose que nous n'avons pas.
── De l'humanité par exemple ?
── Certains ont de l'humanité, bien plus que les Humains eux-mêmes Satori, j'en suis convaincue. Seulement, nous ne leur donnons pas l'occasion de le montrer. Car certains les craignent - et c'est tout à leur honneur. Nous n'y avons encore jamais été confrontés, alors forcément que cela effraye. Mais nous devrions leur laisser une chance plutôt que de les réduire en charpie, eux, leurs descendants et leur espèce. Car c'est ce que nous faisons : par peur, nous les torturons et les tuons, sans leur laisser la moindre chance de nous montrer que nous nous trompons sur leur compte. Je suis quasiment certaine que si nous leur en laissions la possibilité, nous serions tous étonnés. Malheureusement, en faisant ce que nous faisons, nous ne faisons qu'attiser de la colère et des conflits entre nous et les Surnaturels. On se déteste mutuellement, car nous avons peur de la différence de l'autre. Ou plutôt, nous avons peur de leur différence. Te souviens-tu de la ségrégation ? Du racisme qui sévit encore ? Parce que certains ne comprennent pas pourquoi des gens ont encore la peau de couleur noire et non pas blanche, alors que c'est tout simplement dans leurs gènes et que nous ne pouvons rien y changer. Mais nous avons peur de la différence, nous la méprisons.
── Tu compares vraiment le racisme avec... eux ? Le mal incarné en chacun d'eux ?》
Ma sœur se tait et me fait un bref signe de tête, me donnant réponse.
J'en crois pas mes oreilles.
Où elle voit une ressemblance entre une couleur de peau et des actes atroces ? Où elle voit l'humanité dans des tueurs ?
Ça me donne envie de vomir.
Elle ne voit pas le mal, non, forcément.
Et quelque part, j'aimerais dire que c'est parce qu'elle est autiste, qu'elle n'a aucune jugeote pour lâcher un truc pareil.
Mais elle est ma sœur et rejeter la faute sur son autisme - en plus dire un truc aussi faux que parce qu'elle est autiste elle n'a aucune jugeote - n'est absolument pas correct et encore moins vrai.
Son autisme n'a foutrement rien avoir avec ce qu'elle avance, elle sait parfaitement ce qu'elle dit. C'est son mode de pensée personnel.
Mais je ne le comprends pas, son raisonnement.
Selon elle, on serait égaux à eux.
Mais dans quelle mesure pense-t-elle que c'est vrai ?
Je ne crois pas vouloir le savoir en fait.
Je balance le journal sur le fauteuil et lève les mains en la regardant dans les yeux, l'air mauvais.
Je ne peux pas lui en vouloir.
Mais quelque part, je ne peux pas m'empêcher d'être... ce qui s'apparenterait de dégoûté envers son mode de fonctionnement. Non pas envers elle, jamais je ne pourrais être dégoûté envers ma petite sœur. Mais envers son raisonnement, envers sa prise de position face à ce danger public.
𝗦𝗔𝗧𝗢𝗥𝗜 ;《‐D'accord. Parfait. C'est toi qui le dis, ça n'engage que toi. Mais je n'arrive pas à comprendre ce qui te fait dire tout ça. Comment tu raisonnes. Et je ne crois pas vouloir savoir parce que ça m'intéresse pas dans le fond et que je vais sûrement te démonter dans ton mode de pensée et essayer de te convaincre que, non, tu as tort.
Alors je vais juste me rendre là où j'étais censé aller jusqu'à ce que tu débarques.》
J'attrape ma veste accrochée au porte-manteau ancien posé dans le coin du vestibule.
Je sens son regard me suivre dans chacun de mes mouvements.
𝗧𝗢𝗥𝗥𝗜 ;《‐Où ?》me relance-t-elle.
𝗦𝗔𝗧𝗢𝗥𝗜 ;《‐Y'a un groupe d'anti-Surnaturels qui se tient pas loin d'ici. T'es formé pour savoir quoi faire si tu venais à être confronté à l'un d'eux. Tu vas penser que c'est con parce que l'un d'eux pourrait intégrer le groupe... bah non. On est vérifiés avant de pouvoir y entrer.
── Satori... comptes-tu vraiment...?》
Elle ne termine pas sa phrase.
Mais j'ai très bien compris.
"Vouloir les tuer", "vouloir leur faire du mal", "être contre eux jusqu'au bout".
Tant de possibilités qui auraient parfaitement pu coller au personnage de ma sœur.
Et qui ont toutes pour réponse "oui".
Je tourne ma tête vers elle.
Je vois dans ses yeux qu'elle espère que je revienne sur ma décision et, l'espace de quelques secondes, j'hésite. Parce que je ne veux pas la peiner.
Mais je me reprends en repassant en boucles tous les dangers auxquels j'exposerais mon fils si je ne savais pas le défendre, si je me retrouvais dépourvu face à l'un d'eux.
𝗦𝗔𝗧𝗢𝗥𝗜 ;《‐Je suis désolé, Torri. Peut-être que tu leur es favorable. Mais moi, pas. Et ça ne changera pas.》
Mon choix est pris.
Mon choix est fait.
Mon choix est irrévocable.
Pas question de revenir dessus.
Sous aucun prétexte que ce soit.
𝗦𝗔𝗧𝗢𝗥𝗜 ;《‐Je fais ça pour que mon fils soit en sécurité. Je ne veux pas prendre le risque de le perdre. Qu'il soit attaqué, blessé, utilisé, voire tué par l'un d'eux. Je ne courrais pas ce risque. Jamais.》
Elle ne bouge pas et se contente de me regarder, encore.
Que pourrait-elle dire face à ça après tout ?
Rien.
Parce qu'elle a parfaitement compris qu'il n'y a pas de retour en arrière possible et qu'elle ne me convaincra pas de faire machine arrière surtout.
𝗦𝗔𝗧𝗢𝗥𝗜 ;《‐Alors oui, Torri. Je suis sûr et certain de mon choix. Si cela peut m'aider à protéger mon fils, alors il est pris et assumé à 100%.》
Et sur ce, je sors dans l'air frais de la soirée qui s'annonce, avec mon idée.
Laissant mes pas me guider dans les rues jusqu'au point auquel je veux accéder.
OC'S PRÉSENTS ;
『SATORI HOSHIZORA𓈒』; joué par @_DXM0NIUM_
OC'S MENTIONNÉS DANS LE PAVÉ ;
『TORRI HOSHIZORA𓈒』; jouée par @_DXM0NIUM_
『ALEA ALVAREZ-HOSHIZORA𓈒』; joué par @_DXM0NIUM_
MENTIONS ;
-_-LisaJ-_-
akicow
_-Kxnaa-_
Mlle_Chiyame
_R4E_-
_-Euphorie-
@Celleux-le-voulant.
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