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❝ ━ A-allô maman, fais-je en larmes alors que je descend les marches de l'immeuble, tirant derrière moi, une simple valise à peine remplie.
━━ So Hyun ? Tu as vu l'heure qu'il est ? me demande maman d'une voix endormie. Je crois que je l'ai réveillée. J'espère que tu as une bonne excuse pour m'avoir tirée de mon sommeil, jeune fille. ❞
Son ton me fait grimacer malgré mes larmes, et je sais à présent pourquoi j'ai mis du temps à réagir face à Dae Sung. J'ai toujours été éduquée sous les ordres, de manière à obéir sans répliquer. Depuis petite c'est une habitude, accepter sans rechigner pour être une bonne fille.
Mais lui, celui était censé partager le reste de ma vie, a été beaucoup plus loin. Si mes parents utilisaient ce ton pour m'éduquer et tirer le meilleur de moi, Dae Sung ne l'utilisait que pour me manipuler à sa guise. Je m'en suis rendue compte tard.
Il m'a fallu penser à l'avenir, envisager un futur avec lui, autre que de vivre les moments présents, pour me rendre compte que quelque chose n'allait pas, que notre relation ne faisait que chuter, vers les abysses d'un enfer sans aucune sortie de secours.
Il n'y avait plus de sorties en tête-à-tête, plus de caresses innocentes avant d'aller se coucher, plus de discussions nocturnes à refaire le monde dans le canapé de notre salon, plus de tulipes trouvées sur le plan de travail de la cuisine ou encore de petit déjeuner au lit. Ce temps est révolu, autant que ma vie sociale. Je m'en suis rendue compte très tard.
Je quitte le bâtiment sans un regard en arrière, et l'esprit en vrac je bouscule quelqu'un, sûrement une femme à une parfum un peu trop sucré qui souhaitait ouvrir la grande porte du hall.
❝ ━ So Hyun ! crie ma mère à l'autre bout du fil, me réveillant de mes pensées. Tu veux bien me dire ce qui te prends de m'appeler à cette heure tardive ?
━━ Maman, maman j'en ai marre. Je pleure alors que je marche, trempée, sous la pluie. Je suis fatiguée.❞
Ce n'est que maintenant que je remarque que le ciel était d'humeur maussade. Un peu comme mon âme.
❝ ━━ Oui, oui j'ai compris que tu étais fatiguée, c'est normal, vu l'heure, me coupe-t-elle.
━━ Non maman, ce n'est pas ça, je souffle. J-je l'ai quitté maman, j'ai enfin eu le courage de partir-
━━ PARDON ?! J'espère que c'est une blague ? hurle maman à travers le combiné. Tu vas immédiatement rentrer chez toi et arrêter tes caprices de jeune fille immature ! Ce n'est pas parce que vous vous êtes encore disputés que tu vas le quitter !
━━ Mais mama-
━━ Tu as pensé à ce que les gens diront ? me coupe de nouveau maman, furieuse. Vous n'avez même pas encore fêté vos cinq ans de mariage, que tu souhaites le quitter ? Vous n'avez même pas encore fondé de famille !
━━ Maman ! Je ne veux pas de famille avec un monstre pareil ! Je crie à mon tour, peu soucieuse de l'heure tardive et du fait que je me retrouve en pleine rue, à quelque pas de ma prison faite d'or.
━━ Surveille ton vocabulaire, So Hyun ! Je ne t'ai pas élevée ainsi. On traite pas son mari avec de tels termes, me gronde-t-elle.❞
Je ne l'écoute plus. Comment ai-je pu oublier que ma mère était enfermée dans une mentalité très machiste, prônant un mode de vie où le patriarcat est ce qui semble normal, qui donne tous les droit à l'homme et donc, à l'époux ? Comme si c'était normal. Est-ce moi qui ne sais pas me contenter de vivre dans cette société ou la société qui n'en a que faire de mon malheur ?
Comment ai-je pu oublier que mes parents auraient offert le monde au creux des mains de Dae Sung, les yeux fermés ? Comme s'il était leur fils.
Comment ai-je pu oublier que ma mère me renverrait chez lui sans écouter ce que j'avais à dire ?
Sûrement la détresse.
Et moi qui comptais aller pleurer dans ses bras, stupide que je suis.
Je lui raccroche au nez sans pour autant dire un mot de plus, je suis épuisée. Épuisée d'entendre des louanges concernant cet homme, fatiguée que personne ne perçoive son vrai visage, sous son masque d'ange. Je suis épuisée mentalement, ainsi que physiquement, et à présent, il est la dernière personne à laquelle je souhaite penser.
J'ai juste eu cette horrible impression de devenir folle. Personne ne pouvait voir à quel point il est odieux ? Ou suis-je la seule à qui il accorde ce traitement ? Qu'ai-je fait pour mérité ça ? Tomber amoureuse du mauvais ? Et comment l'aurai-je su ? Il n'était pas comme ça, non il ne l'était pas.
J'étouffe un sanglot et m'empêche de crier de rage, de douleur face à toutes ces questions qui ne veulent quitter mon esprit. Elles torturent mon âme un peu plus, comme si les bleus su mon corps ne suffisaient plus.
Je ne sais pas par quelle force j'ai réussi à me relever de ce plancher sur lequel je me laissais d'habitude aller, une cigarette coincée entre mes lèvres. Je ne sais pas par quel cran j'ai réussi à attraper ses habits qui jonchaient le sol alors qu'ils avaient pour habitude de me tenir compagnie au sol. Je ne sais pas aussi par quel courage j'ai pu sortir cette valise qui prenait poussière au fond du dressing, un peu comme mon âme.
Sûrement la détresse.
Je mentirais si je disais que l'étouffer dans son sommeil ne m'avait pas effleuré l'esprit, mais je l'ai vite éloigné de mon esprit. Pourquoi céder à la tentation alors que la liberté est à portée de main ? Pourquoi faire une connerie alors que je peux enfin sortir pour ne plus jamais revenir ? Partir pour ne plus jamais le revoir.
Mais pour partir où ?
Sans que je ne me rende compte, Dae Sung avait pris le soin de m'exclure du monde. Il avait veillé à ce que je sois isolée de tout contact, pour que je ne sois pas tentée de m'enfuir. Quel vicieux il fait.
Il avait pris soin d'avoir mes parents dans son camp. Ils n'avaient d'yeux que pour le gendre à la carrière de rêve, qui avait épousé leur fille unique, un peu trop rêveuse.
Ce sont ces rêves, qu'il m'a retirés en premier ; c'est cette ambition, qu'il m'a arrachée, ces souhaits, qu'il a brisés, petit à petit, avec ses mots mielleux. Il m'a fait voir le monde à travers ses yeux pour pouvoir guider le mien à sa guise. Il me susurrait qu'il allait m'amener tout sur un plateau d'argent, que je n'aurai rien à faire à part vivre tel une princesse.
Oh oui, une princesse enfermée dans sa tour.
Il est devenu la fenêtre à travers laquelle je percevais les choses, et lorsqu'il fermait les paupières, c'était mon environnement, qui s'assombrissait. Il s'est imposé à moi, venant illuminer mon petit coin, lui amenant tellement de lumière, que s'en était aveuglant.
Tellement de lumière, que j'ai dû tendre mon bras à lui, pour qu'il me guide. Et je crois bien que ça avait été l'erreur fatidique, car une fois qu'il eut attrapé ma main, ce fut pour me diriger vers une descente aux enfers. Une descente affreuse de laquelle je n'ai rien vu arriver.
Sous cette pluie de la ville de Séoul, j'éteins mon téléphone. De toute façon, les seules personnes qui chercheront à me joindre sont celles que je souhaite quitter à tout prix. A quelques pas seulement de mon enfer, je lève le regard pour essayer de trouver une sortie, où dois-je aller ? Comment ? Mes jambes sont tremblantes, et je ne sais plus rien de cette ville qui m'a vue grandir.
Cette ville dans laquelle j'ai rêvé de dessiner des scénarios pour des films, et faire rêver à mon tour, par mes décors et arrières plans, cette ville qui m'a vue dégringoler bien plus bas que lorsque j'ai rencontré Dae Sung. Je ne m'y suis pas aventurer depuis une éternité, j'ai juste cette horrible impression d'être étrangère dans ma propre ville. Et qu'est-ce que ça fait mal de se rendre compte que je n'ai plus rien auquel m'accrocher.
Mes pieds sont endoloris, mon visage sûrement tuméfié me picote sous la pluie et mon corps est trempé. Même la pauvre cigarette que j'ai tentée d'allumer a décidé de se jouer de moi, préférant prendre l'eau.
Je ne saurais dire après combien de temps je me suis ressaisie, mais je remarque enfin quelque chose, un ronronnement attire mon attention. Je lève la tête et remarque cette voiture garée en double file dans la rue vide.
Est-ce que la vie me tend enfin un la main et à pitié de moi ? Ou c'est une blague ?
Je n'en sais rien et je veux rien savoir, je m'avance en boitant légèrement vers cette voiture toujours démarrée, ma valise me suivant à travers la pluie qui ne faisait que s'abattre davantage.
Dara. C'est celle que j'ai bousculé en quittant avec précipitation dans le hall d'entrée. Et je n'aurai jamais cru dire ça un jour dans ma morne vie, mais je suis heureuse de la sa visite nocturne et encore plus heureuse de sa connerie. C'est pas la première fois qu'elle vient pour chercher Dae Sung pour l'emmener je ne sais où.
Je sais qu'il me trompe avec elle, mais je ne savais pas qu'elle pouvait être aussi idiote que de laisser sa voiture sous contact, seule, dans la rue.
Je ne me fais pas attendre, la douleur me tiraillant et la détresse me grignotant l'âme me poussent à ouvrir la portière côté conducteur sans réfléchir pour m'engouffrer dans la douce chaleur de l'habitacle.
Je n'ai pas conduit depuis une éternité, mais l'état déplorable de mon cœur m'encourage à attacher ma ceinture après avoir déposer dans des gestes précipité la valise à mes côtés. Je respire un bon coup, tremblant certes mais pleins d'espoir et baisse le frein à main alors que j'enclenche la première pour m'avancer doucement dans la rue vide.
C'est comme si j'ai toujours conduit, je n'hésite pas à mettre plus d'ardeur dans ma conduite, mes deux mains sur le volant, alors que je tente du mieux que je peux de sécher les larmes qui coulent toutes seules. Ce n'est pas le moment de pleurer.
Mon cœur quand à lui est soulagé lorsque je quitte mon quartier. Plus que quelques minutes et il se sentira libéré. Il n'attend plus que la voix du GPS se mette à parler pour me donner les directives, parce que oui, j'ai cliqué sur une destination au hasard dans le carnet d'adresse, celle contenant le nombre le plus élevés de kilométrage.
Je ne sais pas vers quelle destination je me dirige, vers où je compte me reconstruire. Mais je sais que je vais loin, je quitte la ville, je laisse tout derrière moi. Mes démons, mon malheur et mon bourreau.
Je peux enfin fuir cette vie et celui qui m'y a enfoncée tête première : Kang Dae Sung.
Il est celui que je souhaite fuir, il est tout ce que je souhaite éliminer de ma vie. Lui, et tout ce qui s'y rapporte, le droit comme l'autorité. Comment ai-je pu le laisser me diriger ainsi, m'imposer ses limites ?
Comment ai-je pu croire que nous étions faits pour être ensemble, que l'on se complétait ? J'aspirais à la liberté et créativité pendant que lui, étudiait juste à mes côtés, toutes ces lois qui dirigeaient, qui imposaient et interdisaient. J'aurais dû jeter un œil sur ses manuels, me pencher légèrement au-dessus de son épaule, pour m'apercevoir que nos visions du monde étaient bien contraire. Lire dans ses notes pour comprendre qu'il aimait condamner et avoir le pouvoir.
C'était pourtant tout juste devant moi.
Non, moi j'ai préféré jeter un œil sur sa face d'ange et plonger dans ses pupilles, pour qu'il me fasse voir son monde illusoire. J'ai choisi de rediriger mon regard sur ses yeux et d'y lire cet amour falsifié auquel je voulais croire.
Ma jambe tressaute sur mon siège alors que je tiens le volant à m'en faire pâlir les phalanges. J'ai froid malgré le chauffage, j'ai besoin de décompresser, de respirer.
Mais je suis en route, sous la pluie dans une autoroute avec beaucoup de trafic. Je ne me suis pas suffisamment éloignée pour faire une pause et fumer une cigarette, alors je dois prendre mon mal en patience.
Une patience qui m'avait quittée mais que je suis prête à avoir de nouveau pour cette nouvelle vie. Je suis prête à patienter mais pour d'autres choses bien plus différentes. Après tout, je ne vivrai plus ces soirées, je ne le subirai plus, alors je dois apprendre à me défaire de cette habitude, de cette addiction.
Et même si je sais que je 'y arriverai pas, je dois le faire pour cet être ne moi. C'est lui qui m'a donné le courage de me lever ce soir, de l'affronter et de fuir. Alors pour tenter d'apaiser les tremblements de mon corps, j'allume la radio qui laisse une musique aussi triste que mon cœur s'élever dans l'habitacle.
Je laisse la musique pas très forte tourner, me tenant compagnie et me distraire pour éviter de fondre en larmes durant ma conduite.
Mais heureusement, après une heure et demie de trajet, je me dois de faire un arrêt pour faire le plein, heureusement que j'ai pris mon portefeuille. Il faudrait que je trouve un guichet pour tirer tout l'argent qu'il me reste dans mon compte en banque au cas où il me les retire.
Profitant de ce moment de pause, j'en profite pour fumer un cigarette dans cette voiture qui n'es pas mienne, mais je ne regrette pas. Oui, je lui ai volé sa voiture, elle, elle m'avait volé mon mari.
A présent je le lui laisse volontiers, qu'elle le garde tout entier pour elle, peut-être qu'il en prendra soin un peu plus. Peut-être que je n'étais pas à sa hauteur, que je n'étais pas suffisante. Peut-être que c'était mérité, peut-être que mes parents avaient raisons, je n'ai réussi dans rien, ni dans ma vie professionnel, ni dans mon mariage, je ne suis qu'une accumulation d'échecs.
Le paysage nocturne est figé mais je vois les phares des voitures traverser la pluie derrière ma fenêtre alors que je me perds dans mes pensées. Mon reflet apparaît de temps en temps lorsque le décor extérieur est encore beaucoup trop sombre, et ce que je perçois n'est pas beau à voir.
Je comprends mieux le regard horrifié de l'homme lorsqu'il m'avait tendu mon ticket à la station d'essence. Mais peu importe, ces blessures disparaîtront, ce visage guérira et mon corps suivra. Il le fera, il le faut.
Je ne peux plus rester un zombi à subir la vie, il faut que je me reprenne en main. Il le faut.
Pour ce qui est de mon cœur, c'est une toute autre histoire. Les ravages de la tempête que je viens de fuir sont considérablement catastrophiques. J'ai peur de faire le compte et de découvrir l'étendue des dégâts... Non, je ne peux pas. Du moment que ma santé se rétablit, que mon corps se remet sur pied, le reste m'importe peu. De toute façon, ce cœur ne me sert plus à rien. Il est détruit en infime que les recoller devrait prendre l'éternité.
Je fixe le volant alors que j'aspire une dernière fois dans la barre de nicotine consumée. Mes doigts tremblent, mais bien moins qu'avant. Mon cœur me fait encore atrocement mal, mais l'étau étouffant de l'angoisse ne me bloque plus le souffle. Ma vue est toujours brouillée mais il ne pleut plus sur mes joues. Les seules larmes qui persistent sont celle du ciel qui semble avoir une grosse peine de cœur, de grosses perles salées s'échappent, pour venir s'échouer contre la voiture, me berçant dans sa tristesse. Comme s'il pleurait avec moi.
Je me suis calmée, et tout cela grâce au poison que je viens de jeter par la fenêtre. Cette barre qui se consume à chaque inspiration, qui consume par la même occasion chaque douleur qui m'étouffe pour alléger mes épaules du malheur.
Qu'est-ce que je serai devenu sans cette précieuse cigarette ? C'est elle qui m'a tenue compagnie, distrait alors que mon corps souffrait à même le sol. Et c'est encore elle qui ce soir m'aide, me glisse le peu de force qu'elle peut pour m'aider à fuir.
Cette bouée de fumée à été mon pilier dans cet enfer qu'était ma vie et je crois bien que c'est la seule chose que j'emmènerai avec moi en plus de ce petit être en moi, dans cette nouvelle vie que je vais me démener à créer.
Juste moi, ma cigarette et mon petit bout.
Je passe une main doucement tout contre mon ventre, mon bras me fait mal, je suis sur d'avoir un affreux bleu, mais ce n'est pas la raison de la lenteur de mes gestes. Je ne sais pas pour quelle raison mais passer les doigts contre mon ventre m'effraie, c'est comme rendre la situation un peu plus réelle. Comme si j'ai peur de le blesser.
Bon Dieu, qu'est-ce que je suis actuellement entrain de faire ?
Est-ce que je ne serai bientôt plus seule ? Je porte réellement la vie ? Une part de moi et de ce monstre ?
Oh non, non, cet être ne sera pas comme lui. Enfin, je l'espère, ce genre de chose ne se passe par gêne je crois ? C'est bien la raison pour laquelle j'ai enfin pris mon courage à deux mains pour fuir.
Fuir loin de ce monde qui ne tournait que de violence et douceur toxique. Un univers toxique, j'y ai survécu mais il est hors de question que je laisse un être innocent subir le même sort. Oh que oui je n'ai jamais eu aussi peur que lorsque j'ai vu ces deux barres confirmant mes suspicions.
Mais aussi contradictoire que cela puisse paraitre, c'est bien à ce moment que mon corps à eu un regains de force de courage pour tenter de me démêler de cette toile. Il n'est pas encore venu au monde qu'il m'a donné le courage d'affronter mon bourreau.
Le son de la pluie s'abattant sur la voiture m'apaise un peu plus et j'ose enfin poser franchement ma main contre mon ventre encore plat, mais je le sens en moi, je sens cet être qui ma soufflé cette seconde vie dont j'avais besoin.
❝ ━ Maman te protègeras mon ange.❞
Un ange, oh oui c'est ce que cet être est. Un ange invisible qui m'a tendu la main au moment où j'en avais le plus besoin.
Et donc, après avoir soufflé un bon coup, j'attache de nouveau ma ceinture avant de jeter un regard au GPS, encore une heure et demie de trajet. Je démarre et quitte prudemment l'air de repos, la pluie s'était accentuée, rendant la conduite plus compliquée.
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HEAVEN PAIN™
Hey, j'espère que ce chapitre ne vous a pas trop ennuyés, So Hyun prend enfin les devants de sa vie. Ca ne sera pas facile, elle le sait mais elle a un nouveau pilier sur lequel s'accrocher, s'accrocher à la vie.
Sachez que cette fiction m'est très importante,
je ne me croyais pas capable de développer ainsi autant ce sujet qui m'est sensible .
Prenez soin de vous et n'oubliez pas que si vous subissez une quelconque violence ou pression menaçante, parlez-en, ça vous soulagera, croyez-moi.
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