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So Hyun

❝ Regarde ce petit pyjama, il est pas trop mignon ?❞

Jungkook tendait devant lui un petit ensemble rose pastel. Il avait réussi a me convaincre par je ne sais quel moyen de venir avec lui pour renouveler la garde de robe de la petite. C'est vrai qu'elle grandissait à vue d'oeil. Ça me fascinait de le constater, la manière dont un être humain se développait d'une si toute petite chose pour devenir adulte, grande et provoquer énormément de choses. 

Nous n'étions tous à l'origine que si petit, alors comment pouvons nous arriver à cela ? A cet état ? Et dire que même Dae Sung n'était ainsi, qu'un enfant, alors qu'à présent il est l'un des hommes les plus influents de son domaine. Il excelle, il influence et malheureusement peu de personne ce rendent comptent du fond de son être qui est totalement pourri. Mais comment en arriver la ? Comment un enfant si innocent à la base peu devenir le monstre qu'il est aujourd'hui ? Je n'arrête pas de me poser cette question depuis que je sais que je porte la vie. 

Et ma plus grande peur actuellement est que cet enfant que je porte ne devienne comme lui. Est-ce que la monstruosité se transmet-elle ? Je souhaite du fond du coeur que ce soit une petite fille, que je pourrai mettre en garde, éduquer et à qui je pourrai offrir tout ce que j'ai pas eu. Je crois que si j'ai un garçon, mon monde s'écroulerai, malgré moi car je vivrai avec la peur constante qu'il ne devienne comme son père. 

Tout un tas de pensées me traversent l'esprit mais le sourire de Jungkook arrive à les dissiper. Il ne se rend pas compte que cette toute petite sortie me fait tout aussi du mal que du bien. Mon coeur de nouvelle maman fond face a toute ces douceurs mais mon coeur de femme se tord face à tout ce qu'elle ne pourra pas offrir à son petit bébé. Je commence déjà à le sentir bouger en moi, chatouillant mon ventre, me ramenant à l'amer réalité constamment. 

❝ Oh, cette robe aussi ! Avec toutes ces petites fraises dessus, elle sera tout mimi.

⏤ Je crois qu'il fait encore un peu trop frais pour les robes. 

⏤ Ah oui, t'as raison, dit-il en faisant la moue. 

⏤ Par contre, tu peux prendre une taille un peu plus grande pour le retour des beaux jours, je propose avec un petit clin d'oeil. ❞

Son sourire réapparaît sur le champ. Sa simple présence suffit a m'apaiser, comme s'il comprenait mes maux silencieux. Il a cette manière de me regarder comme si j'étais un livre ouvert à sa merci, qu'il avait cette capacité de lire en moi. Et étrangement l'idée ne me déplais pas. Cet homme quittant l'adolescence à quelque chose en lui de si bouleversant qui vous donne envie de le garder dans votre vie. Il apaise mon âme de ces questions farfelues et mon coeur de ces sourires aux dents de lapin. 

Notre sortie shopping ne dura pas longtemps, comme convenu. Il devait déposer Jae Hwa à son père pour rentrer réviser son partiel de demain. Et moi aussi, je devais aller travailler ...

Malgré l'incident de l'autre soir à la boite de nuit, je ne pouvais pas me permettre de faire la fine bouche et quitter ce piteux emploi. Je n'ai pas le choix. Il me le fallait pour acheter le nécessaire à mon enfant. Je peux me permettre de dormir sur un vieux matelas usagé mais jamais je ne lui ferais subir cela. Cet enfant n'a pas décidé de naitre. 

J'ai pris la décision de lui infliger la vie, alors j'essaierai du mieux que je peux de la lui rendre aussi douce que possible.Je me battrais pour lui offrir l'amour que je n'ai pas eu, et même si cela rimais avec sacrifices. Je me sacrifierai autant qu'il le faudrai.  

Je rêve grand pour cet ange qui m'a sauvé. Et les rêves n'ont jamais tués personne. Après tout c'est ce la seule chose qu'il me reste. 

Sur le chemin du travail un tiraillement au bas du ventre me ralenti. Par réflexe, je sors mécaniquement une cigarette pour la consumer. C'est plus fort que moi, les vieilles habitudes ont du mal à mourir et mon corps à assimiler douleur à cigarettes. 

C'est mon petit médicament à moi. Les autres consultent un médecin lorsqu'ils sont blessés, moi j'ai mon petit bâtonnet de nicotine. Les autres vident leur coeur à un psychologue lorsqu'ils ont mal à l'âme, moi j'ai ma thérapeute à portée de lèvres. Je n'ai pas besoin de lui parler, il me suffit de lui souffler mes peines qu'elle brule instantanément. Mes malheurs s'envolent en fumée. 

Je devrais peut-être consulter un vrai médecin, au moins pour mon petit ange mais j'ai peur. J'ai peur de ce qu'il pourrait me dire, peur qu'il rentre mon nom dans le système, peur qu'il me retrouve. Il a des amis partout, des yeux partout, des oreilles partout. 

Je suis encore tétanisé à chaque fois que je croise le regard d'un homme posé sur moi. Ironie du sort, j'en côtoie pratiquement partout. Au café, à la boite de nuit. Je vie dans un doux cauchemars chaque jour. 

J'ai à peine eu le temps de finir ma cigarette que j'aperçois l'enseigne de la boite de nuit devant moi grésiller. Je souffle un bon coup avant d'entrer par la porte de service pour me diriger vers le débarras. J'y retrouve mon casier où j'y dépose mon sac à main et ma veste pour porter mon uniforme de travail. 

Et c'est parti pour une soirée à récurer les toilettes et nettoyer les vomis de gens ivres d'un bonheur factice. La fatigue me tiraille le corps et l'âme mais je puise au delà de mes forces pour finir une énième nuit de cauchemars. Heureusement, je n'ai croisé le chemin que de deux hommes insistant. Je ressent encore leur haleine odieuse et leur mains sales sur moi. 

La traces de leur mains me brule la peau par dessus mes habits. Je n'ai qu'une hâte c'est de rentrer dans ce qui me sert de chez moi pour me laver et tenter de dormir les quelques heures qu'il me reste avant de reprendre mon service du matin au café. 

Dire que je n'ai pas peur lorsque je traverse les rues désertes à cette heure de la nuit serai mentir, mais mon corps est si épuisé que je ne ressent pratiquement plus rien. Tout est flou, en loin, mon corps est cotonneux, mes muscles me brûlent mais je trouve cela presque rassurant. Je ne sais pas comment j'ai réussi à grimper les centaines de marches menant au grenier de l'immeuble. 

La seule chose que je crois avoir vu c'est une paire de chausson si petite tombant de mon sac à main lorsque je l'ai jeter au sol. Je n'ai aucun souvenir de l'avoir pris ... Peut-être que la fatigue me fait voir des choses. 

Jimin

Je ne sais pas ce que je fais ici. 

Je sens bien que ce n'est plus pareil. 

Rien ne l'est. 

Le repères des serpents n'a plus rien d'un espace coupé du monde, un safeplace. Ce n'est plus qu'un endroit comme les autres. Une cabane d'enfants perchée un peu trop haut dans une pleine de jeu presqu'abandonnée. Ce n'est plus cet endroit magique où l'on se réfugiait pour fuir nos problèmes d'enfants projetés trop tôt dans les soucis d'adultes. J'ai littéralement ramener mon problème avec moi. Je viens de briser l'une des règles primordiales de cet endroit sans qu'ils le ne le sachent ; les problèmes ne rentrent pas ici. 

Alors que fais Jae Hwa endormie dans les bras de YeJi ? 

J'ai perdu le file de la discussion entre mes deux amis. Je n'ai même pas pris la peine de la suivre. YeJi et Taehyung font comme si de rien était et au fond de moi je leur en suis reconnaissant. Si on omet ce gros détails du tableau qu'est cet enfant, je peux bien me mentir à moi même et me dire que rien à changer à nos rendez-vous nocturnes ici. 

Le repères des serpents. Cet endroit où l'ont s'est rencontré durant notre enfance. Je me souviens encore du regard espiègle de Taehyung en montant l'échelle à la recherche d'un trésors imaginaire. Il était tombé sur moi essayant tant bien que mal de soigner ma blessure à la joue, celle que mon père m'avait infligé. 

❝ YeJi ! Il hurlé à travers la pleine de jeu, ramène ta boite à bobo ! ❞

J'essayait de retenir mes sanglots en lui tournant le dos. Je ne voulais pas qu'on me vois pleurer. Mon père m'avait toujours dis que c'était les faibles qui laissait aller ces émotions et pleuraient, il n'y avait que les filles qui avaient le droit de pleurer. J'avais honte qu'un autre garçon me vois ainsi. Et pourtant il avait fais comme si de rien était, attendant que sa meilleure amie vienne avec sa boite à bobo. Taehyung me parlait du trésor qu'il recherchait, le one piece.

Ils avaient pris soin de mes blessures avec tellement de bienveillance. YeJi jouait à l'infirmière pendant que Taehyung la supervisait en lui servant d'assistant. Et jusqu'à présent, ils n'ont jamais failli à leur mission. M'épaulant à chaque épreuve, toujours. Je n'arrive pas à croire qu'ils soient toujours là. Après toutes les atrocités que je leur ai balancées à la figure. 

J'ai toujours été le pleurnichard de la bande, celui qui se morfond constamment sur ces peines. Et aujourd'hui plus que jamais, j'ai l'impression d'être ce boulet qu'ils trainent avec eux depuis l'enfance par simple pitié. L'époque de jouer au médecin était révolue, nous étions à présent des adultes. 

Taehyung et YeJi, mes anges gardiens. 

Malgré les années, malgré la vie d'adulte, ils accourent encore dès que j'appelle à l'aide. Si je croyais en un Dieu je l'aurai remercié de la seule bénédiction qu'il a eu la gentillesse de mettre dans ma piteuse vie. Ces deux être la. 

Mais je n'ose pas le leur dire, je n'ose pas mettre à nue mes émotions, par pudeur, par honte, par je ne sais quelle chose qui me bloque et me pèse sur la poitrine. Et j'espère qu'ils savent à quel point je les aimes putain. Je les aime et sans eux je serai déjà six pieds sous terre. 

Taehyung ricane a l'une de ces propres blagues avant que YeJi ne le rappel à l'ordre. 

❝ Eh ! La petite va se réveiller, tais-toi ! ❞

Je me contente de les observer. Leur présence me fait du bien. 

Je regarde YeJi avec cet enfant dans ces bras, il aurai pu être le sien. Le notre. Mais mon coeur ne ressent que de l'amour platonique pour cette femme, de la reconnaissance et de l'admiration. Pas de désir passionnel, pas celui qui me donnerai envie de fonder une famille avec elle, pas se désir de vouloir se réveiller chaque matin avec son doux visage en face du miens. Et pourtant elle c'est une femme si belle, si attachante, si magnifique. 

Mais le coeur à ces raisons que la raison elle même ignore. Que moi même j'ignore. Une phrase bateau mais si vrai. J'aurai aimé être tombé amoureux d'elle et pas de l'autre garce. J'aurai aimé l'aimé comme je n'ai jamais aimé, mais je n'y ai pas arrivé ... pas faute d'avoir essayé. 

A la place je me suis noyé dans une romance factice et toxique. Mon coeur et mon âme avaient soif d'amour, de passion et de reconnaissance au point de manger les mensonges volontairement. Lorsqu'on dis que l'amour rend aveugle, ce ne sont pas des mensonges. J'ai décidé de me crever les yeux moi-même en espérant que les mensonges soient plus réels ainsi. 

Ce n'est pas faute d'avoir été prévenu, tout le monde m'a mis en garde, même mes anges gardiens. Mais têtu que j'étais, j'ai décidé de me jeter volontairement dans la fosse au mensonges, me faisant dévorer par les dents de l'imposture. La réalité à fini par me déchiqueter amèrement. 

❝ Je peux garder ma nièce d'amour ce soir ? Me demande YeJi, m'arrachant de mes pensées.

 ⏤ Si tu veux, j'ai un ou deux sac d'habits dans le coffre. Jungkook est parti lui faire quelque achats.

⏤ J'espère que tu payes comme il faut ce pauvre gosse, répliqua Taehyung. Il joue au nounou en plus de ces cours et du travail.

⏤ T'en fais pas.❞

Je suis peut-être un connard de première mais je ne profiterai pas d'un jeune étudiant en galère. Je lui ai pris en charge ces études universitaire. Son frère est le médecin de Jae Hwa et ils arrivent à peine à finir les fins de mois avec les prêts qu'ils ont sur le dos. Une histoire de famille, je n'ai pas chercher à en savoir plus. Ils leur manquait de l'argent, il me manquait du temps et de l'amour pour cet enfant. L'affaire à rapidement été conclue entre nous.

So Hyun

Le réveil était dur mais comme tout les matins, mes mouvements sont mécaniques. Tel un robot je répète les mêmes gestes, encore et encore, sans réfléchir. Parce que si je me mettais à le faire, je crois que je sombrerais dans un piteux états en constatant l'étendu des dégâts. 

Je fais comme je peux ma toilette avec l'eau froide et enfile mes habits qui deviennent un peu moulants au niveau de mon ventre. Je décide d'enfiler un gilet large afin de le dissimuler. Je souhaite garder mon travail le plus longtemps possible. Et pour cela il faut que je montre que j'en suis en capacité. Personne ne souhaiterai avoir une femme enceinte en tant que serveuse. 

Et comme chaque matin, mon petit chocolat chaud m'attend sur le comptoir, encore fumant, mon seul réconfort de la journée, comme un petit câlin d'encouragement.

❝ Coucou Seokjin ! Je lance en m'avançant vers le couloir pour déposer mes affaires. ❞

Tel un robot, je m'active en salle, passant un coup de balai, remettant les chaises au sol et préparant le comptoir pour les premiers clients. Un travail physique qui met à l'épreuve mon corps courbaturé dès le matin. 

❝ Oula ! Mais on dirait que quelqu'un à passer une très mauvaise nuit. ❞

Je sursaute en voyant apparaitre devant moi un Seokjin énergique dès les premières heures de la journée, tout beau tout frais. 

❝ Ça se voit tant que ça ? Je marmonne .

 ⏤ T'as plus l'air d'un zombie que d'être humain à ce stade ma belle, se moque-t-il gentiment. Tu vas nous faire fuir nos clients comme ça.

⏤ Je suis désolée ... 

⏤ Mais je te taquine ! Essaye de prendre des tisanes avant de dormir, tu verras ça t'aidera à coup sûr! ❞

Si seulement, si seulement une simple tisane réglerai tout mes problèmes. Si seulement cette tisane m'aiderai à reprendre des forces après mon service de nuit, m'aiderai à passer des nuits plus agréable sur ce matelas tordu ou encore face au froid de la nuit. Ah si seulement. 

Cette journée s'annonce longue, je le sens. Mon corps bouge au ralenti, c'est plus fort que moi. Un poids ne veut pas quitter ma poitrine, m'empêchant de respirer correctement. Et il s'est alourdi un peu plus lorsque Monsieur l'Emmerdeur pointa le bout de son nez dans le café. Je ne pu m'empêcher de souffler en le voyant, il me fatigue plus qu'autre chose. Je ne comprend pas comment on peut être aussi odieux. Et puis je me rappelle de Dae Sung, tout est possible .... 

J'attend qu'il s'installe pour aller prendre sa commande. Etrangement, rien ne se passa. Cela ne présage rien de bon le connaissant, sauf qu'aujourd'hui je n'ai pas la force de subir ces conneries. Alors quoiqu'il fasse je ne broncherai pas, je ne lui ferai pas ce plaisir de réagir. Je sais que c'est tout ce qu'il attend de moi. Ce genre d'homme aiment avoir un public qui réagis à leur spectacle. 

Je me permet de l'observer de loin en attendant que son thé au citron soit prêt. Il est plus apprêté que d'habitude, il porte une veste de costume noire par dessus un col roulé de la même teinte. Ces cheveux ébènes sont aussi un peu plus peigné, long et plaqué à l'arrière, aérant son front pour accentuer son regard. Je me suis surprise à me faire la remarque que cette couleur lui allait à merveille. Le rendant que plus agaçant à mes yeux. Il était beau, il le savait. Et qu'est-ce que j'ai horreur de ce genre d'homme imbu d'eux mêmes. 

Au moment de me diriger vers sa table pour lui rapporter sa commande, un autre homme le rejoins. Nous arrivâmes au même moment, me poussant donc à relever le regard pour croiser celui du nouveau venu. 

Et là. Le monde s'écroula. 

Que faisait-il ici ? 

Le plateau m'échappa des mains. Cette fois-ci ce n'est pas l'idiot qui l'a fais exprès, mais c'était bien moi. Je sens le thé me bruler les cuisses. Mais les sueurs froides coulant le long de mon dos sont bien plus douloureuse me figeant sur place.

C'est impossible. 

Je tente de me débattre avec moi même et trébuche en essayant de me reculer. 

Mon souffle s'emballe. 

Ma vue se brouille mais j'arrive encore à bien le distinguer devant moi. 

Le monde se met à tourner tout autours de mon corps.

Je n'arrive plus à garder une simple idée dans ma tête, tout fuse en même temps, tout s'entrechoque, se court-circuite. 

Le chaos et le néant dans mon esprit. 

C'est fini, il m'a retrouvé. 

Et je m'écroule en plein milieu du café, sur les éclats de verres et du thé au citron. 

Et avant que ma tête ne touche le sol une simple pensé me vint à l'esprit. 

J'aurai bien aimé avoir un peu de tisane, pour que tout mes maux s'évanouissent à ma place. 

Jimin

Tout ce passa très vite. J'eu a peine le temps de me relever pour saluer mon ami que la serveuse fit tomber sa commande au sol avant de la rejoindre quelque seconde plus tard. Les clients curieux se relevèrent pour observer la scène alors que j'appela Seokjin pour venir m'aider à la redresser. Elle faisait son poids même si elle avait l'air maigrichonne.

❝ Est-ce qu'on appelle les secours ? Demanda Seokjin en panique. Elle m'avait déjà pas l'air dans son assiette ce matin.❞

C'est normal, si elle enchaine deux boulots limite à plein temps, elle ne tiendrai pas longtemps. Je me demande d'ailleurs depuis combien de temps elle se tue ainsi à la tâche et surtout pourquoi.

❝ Repars en salle, Jungkook ne vas pas tarder à arriver, il t'aidera. Je m'en occupe.

⏤ Oh punaise, Noona ! Qu'est-ce qu'il lui ai arrivé ?❞

En parlant du loup ....

❝ Elle a surement juste fait un malaise, dis-je en l'asseyant sur une chaise dans l'arrière cours.

⏤ Elle saigne du front, constata le plus jeune. Elle est pas tombé sur son ventre j'espère ? Je crois qu'il faut appeler une ambulance.

⏤ Elle est juste tombé sur un peu de verre. ❞

Jungkook avait l'air le plus paniqué de tous. Je voyais déjà des larmes se faire une place sur ces paupières alors qu'il attachait les cheveux de la femmes pour éviter qu'ils touchent sa plaie.

❝ Hé, elle a juste fais un malaise Kook, un peu d'air frais et probablement de l'eau et elle se réveillera. Rentre aider Seokjin en salle, il a besoin d'aide.

⏤ Non Hyung, faut voir si son bébé n'a rien, dit-il en essayant de la secouer pour la réveiller.

⏤ Son bébé ?

⏤ Oui ! Elle est enceinte voyons ! S'écrit-il comme si cela était une évidence en lui retirant son tablier pour ouvrir son gilet et dévoiler son ventre. ❞

Pardon ? 

Et au même moment mon avocat apparaît de nouveau. 

❝ Mais je la connais elle, qu'est-ce que la femme de Dae Sung fait ici ?❞ 

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HEAVEN PAIN™

Coucou ... j'espère que ce chapitre plein de révélations vous aura plus malgré l'attente interminable. Je ne vous ai jamais oublié mes papillons d'amour, vous avez toujours votre place bien spéciale dans mon petit coeur et dans mon ciel. Je vous aime, merci d'être encore là.