[32]
Chicago, Etats-Unis...
Villa des Handerson...
09 novembre...
07h20...
Je suis assise au bord de la piscine, avec mes lunettes de soleil sur le nez, observant le paysage. Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit sachant que cette folle est proche de moi.
Après l'altercation, Kaïs et elle sont partis et jusqu'à présent monsieur n'est pas revenu. Qu'il fasse ce qu'il veut je m'en fous pas mal.
Mais Dadoski je vais la tuer même s'il faille que ça soit la dernière chose que je fasse dans ma vie.
Je sens une présence derrière moi, je ne bouge pas d'un poil. Je n'ai pas envie de parler à quelqu'un, encore moins à lui. Alors s'il me cherche il me trouve sans problèmes.
Liham: on est nostalgique à ce que je vois princesse.
Je ne réponds rien. Il s'asseoit cette fois-ci à côté de moi, lui aussi avec ses lunettes de soleil.
Même s'il n'y a pas de soleil.
Liham: si tu avais su tu l'aurais tué, mais ton frère ne t'a pas laissé l'occasion. Si tu veux je peux t'aider.
Je me suis retourné subitement vers lui et j'ai retiré mes lunettes. Quand il parle comme ça, je commence à l'aimer.
- Je suis toute à toi.
Liham: tu vois? J'ai réussi à capter ton attention. Donc je disais, je peux t'aider à faire tout ce que tu veux, vraiment tout.
Là il y a une embrouille.
- Tu veux quoi en échange Rico?
Il se contente de me sourire.
Liham: rien.
J'ai retiré ses lunettes de soleil pour le regarder dans les yeux.
- Vas-y tu peux parler c'est quoi l'embrouille?
Liham: je t'ai dit qu'il n'y a rien, que je le fais gratuitement mais continue d'insister je vais vite changer d'avis.
J'ai continué de le fixer et je me suis arrangée dans mon siège en fixant devant moi. S'il m'aide tant mieux.
Liham: mais bon tu mérites de savoir c'est mon anniversaire aujourd'hui du coup je suis de bonne humeur donc profite. Je t'offre tout ce que tu veux.
Ah je comprends maintenant. Je secoue la tête négativement, tant qu'il est de bonne humeur et qu'il est moins casse pieds. Profitons-en.
En parlant de lui je me suis rappellé que j'avais quelque chose à visionner.
- Dis, c'est par où la salle de surveillance?
Liham: au sous sol.
Je me lève et je remets mes lunettes de soleil.
Liham: tu vas où princesse? Non je sais où tu vas, mais tu vas faire quoi? Je peux t'accompagner?
Je ne réponds rien et je m'avance, je l'entends se lever et me suivre de près.
Liham: tu peux m'expliquer pourquoi tu es aussi grande?
Je me suis arrêté et puis me suis retourné vers lui.
- Parce que je ne suis pas aussi petite que Kayla, ça te va comme réponse?
Il arrive à mon niveau et met sa main sur mon épaule. Je suis resté choquée par son attitude.
Il est vraiment de bonne humeur. Ça je n'en doute plus une seconde.
- Liham je vais commencer à croire que tu ne vas pas bien.
Liham: oh mince! C'est la première fois que tu prononces mon prénom. Vas-y redis-le.
Bien évidemment je l'ai ignoré. Et je me suis détaché de lui pour partir mais il m'a rattrapé par le taille et m'a retourné de façon à ce qu'on soit face-à-face.
Mais vraiment...on est bien face-à-face, nos visages étaient bien proches et il me tenait par la taille.
Liham: vas-y redis-le.
- Tu veux que je redise?
Liham: oui.
- Alors écoute moi très bien
Je marque une courte pause.
- Va te faire voir Rico.
Il s'est mordu la lèvre et s'apprêtait à parler quand...
On s'est fait interrompre par un raclement de gorge.
Il a soupiré d'exaspération et puis je me suis détaché de lui. J'ai souris à notre chère Kayla et puis j'ai laissé notre cher couple un peu dans l'intimité.
Je vais dans le sous-sol et ce n'était pas assez dur de se repérer puisqu'il n'y avait qu'une seule porte au fond.
Je l'ouvre, ce qui a fait un bruit de métal rouillé. Il n'y avait personne devant les vidéos. Je m'assieds devant l'une d'elles et je cherche les vidéos d'hier vers dix heures environ.
Ce sont celles de la caméra du salon, on avait Anas et Liham qui sont sortis par la porte centrale. Quelques minutes après, Kayla s'assied dans un siège. Vêtue d'un simple peignoir en soie, laissant ses cuisses à découvert. Liham rentre dans la pièce quelques temps après mais seul cette fois-ci. Kayla se lève et se dirige vers lui, lui il la fixait sans rien dire ça se voyait qu'il mourrait d'envie de rire.
Kayla: je t'attendais.
Liham: maintenant que je suis là tu peux dégager le passage un peu là s'il-te-plaît je veux passer.
Kayla: pourquoi tu es si pressé. On est qu'au début de notre voyage.
Elle enlève son peignoir et nous laisse voir une lingerie en dentelle rose pâle vraiment mais alors là vraiment transparente.
Il l'a regardé et puis il s'est mis à rigoler. Elle, elle ne comprenait rien alors elle a voulu le toucher.
Mais il l'en a empêchée.
Liham: je ne sais pas où tu prends autant de confiance surtout ces derniers temps, mais arrête ça maintenant parce que ça va mal finir tout ça vraiment mal finir. Si tu as si chaud que ça, tu n'as qu'à te placer au bord du trottoir habillée comme ça et ne t'inquiète pas ça fera l'affaire. Il y a beaucoup d'hommes qui aimeraient avoir Kayla Williams dans leur lit.
Après ça, il a rigolé et puis il l'a légèrement poussé pour passer. Elle l'a suivi du regard avant de ramasser violemment son peignoir et de le remettre.
De toute façon c'est tout ce qu'elle cherchait cette fille. Il lui a dit à maintes reprises qu'il ne voulait pas d'elle une, deux, trois...dix fois, mais elle, elle insiste et elle persiste.
Et puis elle se plaint qu'il lui fout la honte dès qu'il en a l'occasion.
Non mais, est-ce que l'amour est forcé?
Je remets les vidéos dans l'état dans lequel je les ai trouvées et quand j'étais sur le point de sortir, j'ai vu sur la caméra qui donne sur le portail, Kaïs qui était en train d'entrer. J'ai souris, je sens qu'on va encore s'embrouiller le connaissant.
Je sors de là, et je monte dans le salon, Kayla et Nizar étaient en train de visionner. Liham téléphonait sur la terrasse.
Kaïs entre au même moment et son regard s'est directement posé sur moi. Et autant vous dire que ce n'était pas l'un des plus doux.
Je voulais le traverser pour aller dans la cuisine mais il m'a retenu par le bras.
De toute façon je le savais.
Il m'a poussé en arrière, bien évidemment je me suis tenue devant lui en croisant les bras.
- Que puis-je pour toi, mon très cher grand frère?
Kaïs: ce qui s'est passé hier. Je ne veux plus jamais que ça se reproduise. Tu m'as mis dans les problèmes en la frappant comme tu l'as fait. J'ai dû faire face à son père et encore un peu j'allais y passer. C'est parce qu'on est parenté que je n'ai rien fait encore mais ne t'attends pas à ce que je saute dans tes bras et te fasse pleins de câlins. Et si tu persistes cette histoire va très mal finir.
- Pour qui? Pour toi ou pour moi? Il n'y a pas à réfléchir c'est pour toi que ça va mal finir. Cette fille est-ce que tu sais au moins qui c'est? Si tío Leonardo apprend que tu la fréquentes il va te brûler vif ça, il n'y a pas à dire et moi je me chargerais de la tuer elle que tu sois content ou pas. Que vous soyez amoureux ou pas, de toute façon vous irez vivre votre amour en enfer.
Je tapote son épaule.
- Monsieur Dadoski.
Je le dépasse et je vais dans la cuisine.
C'est mon grand frère, je l'aime. Tout pour le famille comme on le dit, mais son comportement m'exaspère, ce n'est pas par amour qu'on renie la famille ça, moi je vous le dis et ce n'est pas Dadoski qui viendra séparer ma famille.
[•••]
11h09...
- Tu es sûr que c'est ici?
Liham: eh Kaynaa tu abuses de ma gentillesse là. C'est la quatrième fois que tu me poses la question et je t'ai déjà répondu trois fois. Vivement que ce jour se termine.
- Ce n'est pas toi qui a dit que je pouvais te demander tout ce que je voulais? Tu n'as jamais dit de ne pas poser la même question à plusieurs reprises.
Liham: c'est bon.
Je rigole légèrement et je me reconcentre sur la maison. Apparemment selon Rico c'est ici qu'elle habite.
Mais ça fait une heure qu'on attend et rien ne se passe.
- Mais pourquoi on n'entre pas et puis on d...
Il ne m'a pas laissé finir et a fait rapidement descendre nos sièges.
- Tu aurais pu prévenir!
Liham: chut!
On reste silencieux pendant un bon moment, et puis on entend un ronronnement de voiture. Puis un bruit de roues.
Le bruit de roue s'éloigne petit à petit. Moi je redresse mon siège et je descends de la voiture. Il fait de même et met ses lunettes de soleil.
Il est passé devant moi, et je ne saurais vous dire pourquoi il se prenait la tête. Il n'y avait personne dans la rue, mais la façon dont il marchait on aurait dit qu'il y avait toutes les Américaines qui le regardaient.
- Liham arrange toi si non je n'entre pas avec toi.
Liham: tu es juste jalouse c'est tout et puis si tu n'entres pas avec moi ça me fera des vacances tu parles trop pour ne rien dire.
Il ouvre la porte sans trop de difficultés, il l'ouvre et puis il me regarde.
Liham: tu viens princesse?
Je finis par passer devant lui et il reste fermer la porte derrière lui. Je pose mon sac sur une table et je prends mes gants, que je finis par enfiler. Il fait de même, je commence à fouiller tous les coffres qui sont là.
Il n'y avait que de la paperasse, dans les deux premiers. J'ouvre le troisième et...
J'ai rigolé nerveusement quand j'ai vu ce que j'ai vu.
Liham: tu as trouvé quelque chose?
- Viens voir deux secondes.
Il se rapproche de moi, et je sors toutes les photos qu'il y avait dedans.
C'était des photos de tous les membres de ma famille, ma mère, mon père, mes frères, ma « soeur », tío Edan, tía Layla, Jiress, Nizar, Yasser, tío Wassim, tío Alessio, tío Isaac sans oublier les photos de la famille de Liham.
Il a rigolé nerveusement quelques secondes, avant de se redresser et de passer sa main sur son visage.
Je me suis redressé à mon tour.
- Elle vient mal Dadoski, très mal.
J'étais sur le point de changer de pièce quand j'ai remarqué un liquide sur le sol. Je me suis avancé lentement vers l'endroit, je me suis accroupie pour recueillir le liquide à l'aide de mon index et rapprocher de mon nez pour savoir.
Et c'était du pétrole.
Oh non...
- Rico il faut qu'on s'en aille.
Liham: non je dois faire quelque chose à sa maison d'abord.
- Pas la peine puisque la maison va prendre feu!
Liham: quoi?
Au même moment je vois de la fumée venir de l'étage. Il le remarque en même temps que moi et murmure un « putain ».
On sort en vitesse de là, mais sauf que...
A suivre...
Cartel.
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