[24]
Chicago, Etats-Unis...
Appartement commun...
04 novembre...
10h01...
Je me réveille de très bonne humeur aujourd'hui ce qui n'est pas dans mes habitudes. Je vais me doucher, puis je vais rejoindre les autres.
Ils étaient tous à table, et c'était plutôt très silencieux. Enfin pas tant que ça, j'exagère un tout petit peu.
Les filles parlent entre elles, et les gars sont entrain de manipuler leurs téléphones.
- Bonjour.
Nizar: bonjour.
A part elle, personne d'autre ne m'a répondu. Bon Liham c'est normal il ne répond jamais, Kayla on s'en fout un peu, et Kaïs venant de lui, c'est vraiment bizarre qu'il ne m'ait pas répondu.
- Kaïs qu'est-ce qui t'arrive?
Kaïs: tais-toi s'il-te-plaît.
- Tu es sûr que tu as bien dormi?
Demandé-je en riant.
Kaïs: j'ai dit tais-toi, ne me parle pas.
- Ok et dis-moi à quelle heure je pourrais revenir te parler, comme ça j'enregistre ça dans mon planning.
Kaïs: je vais te frapper Kaynaa, donc tais-toi.
- Pourquoi tu es nerveux comme ça de bon matin?
Kaïs: tu es devenue qui Kaynaa? Depuis petite je sais que tu détestes Kayla mais je ne savais pas que c'était au point de lui rappeler qu'elle n'a pas connu sa mère.
- Attend...
Je rigole légèrement et je me reprends rapidement.
- Donc, elle est venu pleurnicher dans tes bras? Que c'est mignon!
Kaïs: tu crois que je suis en train de rigoler?
- Il n'y a que la vérité qui blesse, si sa mère est morte je n'y peux rien. Et puis elle m'a provoqué tout ce que j'ai fait c'était de lui répondre.
Kayla: mais tu n'avais pas le droit...
- Toi, tu la fermes, merci. Ça y est le jeu a assez duré. Comme il l'a dit moi je ne suis plus Kaynaa que tu as connu par le passé, je tue quand c'est nécessaire fais attention à toi.
Après ça je quitte la table. Pour une fois que je me suis réveillé de bonne humeur. On me pourrit le début de matinée comme ça.
Je porte mes baskets et ma veste en jean puis je sors de l'appartement en prenant soin de bien claquer la porte.
Je ne sais même pas où je vais mais tant que je ne suis plus ici ça me va. De toute façon à chaque fois que je me réveille de bonne humeur, ma journée sera pourrie après.
Je suis en bas de l'immeuble, je ne connais même pas la ville, je regarde à gauche puis à droite puis je finis par prendre la direction de droite.
Je mets mes mains dans mes poches. Et je marche paisiblement, j'enfile mes Air pods.
Je prenais des chemins que moi-même, je ne suis pas sûre de mémoriser.
J'entendais un klaxon de voiture depuis plus de cinq minutes maintenant, au début je n'y prêtais pas attention et je continuais à marcher.
Mais les klaxons ont persistés et j'avais l'impression que la voiture me suivait. Encore une fois, j'ignore toujours et je continue de marcher.
Cette fois-ci la voiture est venue se garer pile devant moi, je m'arrête et je soupire. La vitre arrière se baisse, laissant apparaitre un homme portant des lunettes de soleil, un sourire scotché à ses lèvres.
Lui: encore plus belle que ce qu'on m'avait décris.
C'est qui encore ce psychopathe?
Je ne dis rien et le fixe.
Lui: enfin tu es là devant moi, tu pourrais te rapprocher que je te touche pour voir si c'est vraiment toi.
J'ai rigolé légèrement mais nerveusement. Et puis je me suis tournée pour rentrer. Sauf qu'il y avait un homme derrière moi qui pointait une arme sur moi.
C'est quoi cette histoire encore?
Lui: maintenant que je t'ai avec moi, il est hors de question que je te laisse défiler.
J'ai souri et en un mouvement j'ai donné un coup au ventre avec mon pied à l'homme qui tenait l'arme, il s'est baissé et j'ai profité pour arracher l'arme et lui faire une clé de bras.
Du coup j'ai changé les rôles c'est maintenant moi qui tenait l'arme.
- Je ne sais pas qui tu es. Mais tu vas tout de suite ramasser tes chiens et vous allez dégager d'ici.
Lui: désolé mais je ne suis pas d'accord.
J'ai à peine le temps de riposter que je sens une piqûre dans mon cou. Je lâche l'arme et l'homme, je touche la partie où on venait de m'injecter et puis je ne tarde pas à sombrer...
Liham.
13h28...
Ça fait 30 minutes environ que je toque à sa porte, et il finit enfin par m'ouvrir.
- Cent quinze ans pour ouvrir une porte.
Anas: je dormais et puis toi aussi tu viens faire quoi chez les gens à cette heure du matin?
Il est sérieux là? Je le pousse un peu sur le côté et j'entre. Anas est partout là où je me trouve, c'est mon bras droit, mon frère bref tout ce que vous voulez.
Je m'installe dans le salon, et c'est le bordel total ici, des cartons de pizza par ci, des canettes de soda par là.
- Il est temps que tu te trouves une femme mon ami, c'est quoi tout ce bazard?
Anas: toi tu me sers à quoi?
- Je t'envoies balader connard mais au moins propose-moi à boire.
Anas: tu sais où se trouve la cuisine, si non, va chercher et fous-moi la paix, je n'ai pas la tête d'une servant moi!
- Vas-y propose-moi.
Il soupire légèrement et pose son regard sur moi.
Anas: Rico je te sers à boire?
- Non. Installe-toi je veux te parler de quelque chose.
Il s'assoit en face de moi.
- Tu sais à combien on peut faire un bijou avec un diamant?
Anas: ton père connait des gemmologues ou des diamantaires je ne sais pas quoi mais c'est à moi que tu viens demander ça?
- Je ne veux pas les mêler à ça, je veux juste qu'on se serve du diamant pour faire un pendentif de collier.
Anas: combien de carats?
- 530 carats.
Il s'est arrangé dans son siège, a passé ses mains sur son visage et m'a regardé.
Anas: dis, où est-ce que tu es allé ramasser ça? Ne me dis surtout pas que c'est le Cullinan de Lolan!
- Si c'est ça, et il appartient à Kaynaa.
Il fronce les sourcils suite à ma réplique.
Anas: il y a quoi entre vous deux?
- Rien. Je veux juste que tu cherches à faire un collier avec c'est tout.
Anas: hum...
Il ne me croit pas et c'est son problème. Je ne sais pas pourquoi quelqu'un croit qu'il y a quelque chose entre nous, Kaynaa c'est...Kaynaa. Il n'y a rien entre nous.
Mon téléphone me signale une notification, je regarde et un numéro inconnu vient de m'envoyer une vidéo, je fronce légèrement les sourcils et je l'ouvre.
C'était une vidéo sur laquelle on pouvait voir Kaynaa dormir, au début je n'ai rien compris mais après je me suis rendu compte de ce que ça signifiait.
J'ai soupiré d'agacement, cette conne elle aussi elle a le don de se mettre dans des situations incroyables et pourquoi je l'ai laissé sortir?
Je sors le boitier qui contenait le diamant de ma poche et je le tends à Anas.
- Finalement tu vas garder ça ici chez toi, surtout fais-y très attention, tu sais qu'il appartient à ta pote donc s'il lui arrive quoi que ce soit on meurt tous les deux.
Anas: ok...et toi tu vas où?
- Je te le dirais plus tard, mais une fois que mes doutes seront confirmés je t'appelle.
Je me lève, et je sors de son appartement. Si Jamila apprend qu'on a perdu de vue ne serait ce qu'une seule seconde sa fille, elle va tout nous étriper.
Et l'autre, elle nous met dans une situation pareille juste à cause d'une petite prise de tête.
Kaynaa.
17h44...
Je me fais réveiller par de la musique. J'ouvre les yeux et ma première remarque était que j'étais dans une chambre, mais pas une chambre que je connaisse.
Je tourne ma tête vers la source de la musique et c'était l'homme de tout à l'heure qui jouait du piano.
On est d'accord il ne dispose pas de toutes ses facultés mentales.
Je fronce mes sourcils et me redresse dans le lit. Tout dans la chambre était gris, je dis bien tout, les draps, les meubles, tout.
Mais c'est quoi ce mauvais rêve?
- Euh?
Il s'arrête de jouer et me regarde un instant puis sourit.
Lui: enfin réveillée mon amour?
Si c'est un cauchemar qu'on me réveille tout de suite parce qu'il est loin d'être agréable.
- Attends je crois qu'il y a une erreur de compréhension. C'est qui ton amour?
Lui: mais c'est toi!
Je me lève du lit, et je me dirige vers lui d'un pas déterminé.
- Je ne sais même pas qui tu es, ni ce que je fais ici. Mais fais en sorte de me ramener chez moi maintenant.
Lui: enchanté moi c'est Lolan ton futur mari et non tu vas rester ici avec moi.
Ah donc c'est lui le fameux Lolan. On aurait pu me dire qu'il s'agissait d'un fou.
- Même si tu étais le dernier homme sur terre, je préfère me suicider plutôt que de t'épouser.
Lolan: tu es une sacrée blagueuse toi!
Ok, hors de question que je passe une minute de plus ici avec lui. Je me dirige vers la porte, j'essaye de l'ouvrir mais elle est verrouillée.
Lolan: eh oui ma chérie je nous ai enfermé.
- Elle est où la clé?
Lolan: juste dans le coffre a côté de toi.
Je me tourne et je vois le coffre, j'ouvre le premier tiroir et il y avait cinq clés alignées. Je me tourne vers lui et lui il avait recommencé à jouer du piano.
Rien à faire, je vais essayer toutes les clés.
J'essaye la première, rien. La deuxième, rien du tout. La troisième, toujours rien. La quatrième, pareil. Et la cinquième, absolument rien.
J'ouvre le deuxième tiroir, là il n'y a qu'une seule clé.
Je la prends, j'essaye et figurez-vous que ça ne donne toujours rien.
Je crois que bientôt je vais faire une crise d'hystérie. Je regarde autour de moi et je vois une chaise. Je vais la prendre, qui ne tente rien n'a rien comme on dit.
J'essaye de défoncer la porte, mais c'est plutôt la chaise qui se casse. Je crois que ma vie est un film. Lui, il continuait de jouer du piano, et plus je faisais mes tentatives de fugue plus il accélérait dans sa manière de jouer.
Ok, maintenant je ne vais plus chercher à m'échapper mais à le tuer. Je fouille tous les coffres, cherchant un objet qui pourrait blesser ou tuer même, si possible mais rien.
Il n'y avait que des vêtements gris de partout, je balançais tout sur le sol, même la petite bibliothèque qui était là. Mais rien.
Lui, il continuait de jouer les yeux fermés et en se mouvant dans tous les sens comme s'il était transporté par la musique.
Comme il n'y a rien qui pourrait m'aider, je vais y aller avec les mains, je me dirigeais déjà vers lui quand la porte s'ouvre sur une femme de ménage.
Mais dîtes-moi que c'est une blague!
Depuis j'essaye d'ouvrir la porte sans succès, mais elle, elle réussit d'un coup comme ça.
Je me dirige vers la porte en courant, et je la pousse violemment, elle s'est prise le mur mais rien à faire de toute façon.
Je remarque tout de suite des escaliers au fond du couloir, je cours pour les prendre. Je ne sais pas là où ils mènent mais dans ma tête présentement tout ce que je veux c'est partir d'ici.
Au bout des escaliers, il y a une porte, je l'ouvre, et heureusement elle n'était pas fermée, je sors et elle donnait sur le toit.
Il y avait de l'eau partout et moi j'étais pieds nus, mais à ce moment là est-ce que c'est ça qui compte?
Je me dirige vers le bout pour regarder en bas si je peux sauter ou pas mais, j'ai cru faire un arrêt cardiaque quand j'ai vu des hommes armés de partout.
Quand je dis de partout, c'est vraiment de partout.
Aucun moyen de s'en fuir d'ici.
Mince.
A suivre...
Cartel.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top