[21]

Rio de Janeiro, Brésil...
Musée...
22h00...

Mon père: 1000 dollars pour la jolie dame là-bas, qui dit mieux? 1000 dollars une fois...

Une femme: 1500 dollars.

Mon père: 1500 dollars pour la demoiselle, qui dit mieux? 1500 dollars une fois, 1500 dollars deux fois, 1500 dollars trois fois,

Il tape le maillet contre le comptoir.

Mon père: adjugé et vendu au numéro 265.

Qu'est-ce que je m'ennuie à cette soirée inutile. Je pensais qu'un mort allait faire en sorte qu'ils arrêtent, mais non.

Au contraire, ils savent tous ça mais ils font comme si de rien n'était. Et le pire dans tout ça c'est que je suis assise à côté d'une vraie pipelette. Elle parle trop cette femme, je ne la connais ni de Esmeralda ni de Enrique et elle m'a déjà décris comment elle a rencontré son mari.

Et de l'autre côté il y a un homme qui ne fait que se plaindre du prix des bijoux, si tu es pauvre mon très cher ami, reste chez toi.

Triste vie.

Je ne pouvais même pas apercevoir les autres, tellement la salle était bondée.

Et de toute la soirée, il n'y a plus rien eu d'intéressant.

*Le lendemain
*02 novembre
*13h43

Je viens à peine de me réveiller, ça paie de rentrer à 5h du matin, pour une foutue vente aux enchères.

Je vais me doucher, m'habiller et tout le reste. J'attache mes cheveux en queue de cheval basse, et je m'apprêtais à sortir de la chambre mais je tombe sur.

- Mais? Je vais vraiment commencer à croire que tu m'espionnes.

Liham: peut-être bien que si, ta vie est tellement intéressante.

Dit-il avec une pointe d'ironie dans la voix.

- Bref tu veux quoi?

Liham: je ne sais même pas pourquoi je fais tout ça pour ta petite tête. Mais comme je suis quelqu'un de bien...

- Parle.

Liham: alors tu vois, personne ne sait que c'est toi qui a tué l'autre femme hier soir du moins ici. Mais sa famille sait que c'est toi.

- Et alors?

Liham: ils te veulent morte.

- Très drôle, dis leur que je les attends de pied ferme.

J'essaye de l'esquiver mais il me rattrape par le bras.

Liham: il ne faudra pas dire que je ne t'ai pas prévenu.

Il me lâche et va dans sa chambre, qu'est-ce que j'en ai à faire s'ils me veulent morte ou pas. Ils parlent beaucoup trop pour rien.

Je vais dans la cuisine, où il n'y avait que les trois filles. Elles se sont arrêtés de parler quand je suis arrivée.

J'ai pris un paquet de cookies et un jus de fruit dans le frigo. Et je me suis assise bien à côté d'elles. Je sais qu'elles étaient en train de parler de Liham c'est pour ça qu'elles s'arrêtent quand je viens.

Soumaya: Kaynaa?

- Hum.

Soumaya: il y a quoi entre mon frère et toi?

- Lequel de tes frères?

Soumaya: Liham

- À ton avis, il y a quoi?

Soumaya: bien plus que de l'amitié.

- On est même pas amis comment tu veux qu'il y ait bien plus que ça?

Nizar: mais vous êtes tout le temps ensemble, je viens encore de vous voir tous les deux devant la chambre.

- Et selon toi ça veut dire quoi?

Nizar: que vous cachez quelque chose tous les deux.

- Hum cool.

Soumaya: s'il y a vraiment quelque chose il faut que tu arrêtes parce que Kayla est amoureuse de lui depuis un bon bout de temps déjà et tu ne vas pas venir tout gâcher comme ça.

- Si tu le dis.

Je ne sais même pas pourquoi elles continuent de parler alors qu'elles voient bien que je ne les écoute même pas.

Les histoires de coeur ce n'est pas pour moi.

Mon téléphone sonne, je regarde de qui il s'agit et c'est un numéro inconnu, je décroche.


- Oui.

...: Kaynaa comment tu vas?

- Je vais bien et toi?

Alejandro: maintenant que j'ai entendu le son de ta douce voix je vais bien.

- Tu veux quoi?

Alejandro: ma belle famille sait que c'est toi qui a tué leur fille apparemment ils ont une source sûre. Je crois que Rico te l'a dit.

- Oui.

Alejandro: ils veulent la venger donc j'ai dit que je m'en chargerais. Je veux te voir maintenant, je t'envoie l'adresse où tu me rejoins.

- Attends quoi, tu veux me tuer c'est ça? Si c'est ça je peux me suicider et t'envoyer la vidéo.

Alejandro: non détrompe-toi, tu es trop belle pour mourir et puis j'ai peur de Jamila moi. Rejoins-moi juste, je ne peux pas t'expliquer le plan au téléphone. Et viens avec Rico.

- Ok on se voit tout à l'heure alors.


Les filles me regardaient attendant que je parle. J'ai juste continué de manger sans rien dire.

Liham: tu t'es enfin résignée à m'écouter?

- Arrête de m'espionner tu veux?

Liham: tu as exactement cinq minutes pour te changer et on y va, je t'attends dans la voiture.

Après cette réplique il sort, ce qu'il peut être agaçant. Je descends de la chaise haute.

- Euh...dîtes à mes frères de ne pas manger mon paquet de cookies, je le termine quand je reviens.

Je vais enfiler mon manteau, et mes baskets puis je redescends. Le trajet s'est fait en silence, moi je manipulais mon téléphone et lui il se concentrait sur la route.

On arrive quelques minutes plus tard devant une vieille cabane perdue derrière les bidonvilles. On descend de la voiture, et on se dirige vers là bas. Il y avait deux hommes devant la porte, enfin si on peut appeler ça porte.

Liham: demande leur si Alejandro est là.

- Et pourquoi tu ne le fais pas toi-même?

Liham: en espagnol.

- Ah...buenas tardes mis queridos amigos quiero saber, si Alejandro esta aquí (bonsoir mes chers amis je veux savoir, si Alejandro est là.)

Homme 1: sí (oui)

Ils se décalent de la porte et nous laissent passer. Alejandro était à l'intérieur en train de siroter un verre de whisky qu'il tenait de la main gauche et une arme qu'il tenait de la main droite. Il était adossé sur une vieille petite table en bois. En face de lui, il y avait une femme, attachée à une chaise, visiblement elle était inconsciente.

- C'est ça ton plan?

Alejandro: moi aussi je suis ravi de te voir.

- C'est qui elle?

Alejandro: je te présente ta jumelle.

- Quoi?

Alejandro: regarde ses cheveux, ils sont presque identiques aux tiens et ses yeux...bon pour l'instant ils sont fermés mais tu verras.

- Je ne comprends rien du tout.

Liham: avant je doutais de ton niveau d'idiotie mais là...

- Au moins maintenant tu sais qu'on se ressemble.

Alejandro: comme ils veulent te voir morte, je vais faire une vidéo où je tues cette fille et je vais leur montrer.

- Ah oui.

Alejandro: mais si je fais ça tu devras quitter le Brésil où te cacher jusqu'à ce que vous vous en alliez.

- De toute façon, je ne crois pas qu'on est ici pour longtemps encore. Et dis, tu l'as ramassé où elle?

Liham: c'est moi qui l'ai trouvée, je la trouve un peu plus belle que toi mais bon.

Je lève les yeux au ciel sans toutefois lui répondre.

Alejandro: dans un asile de fous de toute façon je vais abréger ses souffrances.

Au même moment la femme en question se réveille, elle lève la tête et regarde dans tous les sens avant de se mettre à rire.

- Elle ne me ressemble même pas et puis elle a les yeux verts foncés moi j'ai les yeux verts glauques, ça fait toute la différence.

Alejandro: pour moi c'est pareil de toute façon les couleurs c'est des conneries.

J'entends des voix de femmes provenant de l'extérieur.

- Tu avais invité quelqu'un d'autre?

Alejandro: non pourquoi?

Je me dirige vers la porte, je l'ouvre, et devinez qui j'ai vu.

Non mais c'est pas croyable.

- Vous faites quoi là?

Soumaya: non. Vous, vous faites quoi ici?

- À mon avis vous devriez rentrer. Ici ce n'est pas la ville de votre grand mère où vous pouvez tout faire comme vous voulez.

Nizar: on ne partira pas d'ici tant que vous ne nous dîtes pas ce qu'il y a entre vous.

Vraiment agaçantes celles-là.


- Por favor, ponéis las en el coche (s'il vous plaît, mettez les dans la voiture)

Après ça je retourne à l'intérieur.

- Bon qui filme?

Alejandro: Liham filme, moi je tue et toi tu savoures ta mort.

Il se lève, je m'installe où il était, et ils font ce qu'ils avaient à faire. Il lui a collé une balle entre les deux yeux, et s'en suit une mort rapide et immédiate.

Alejandro: je vais demander à mes hommes de faire le ménage. Et surtout ne dis pas à Zafiro que je t'ai mêlée à tout ça.

- Pourquoi tu as si peur d'elle? Tant que tu ne m'as rien fait elle ne te fera rien, enfin je pense.

Alejandro: tu ne le sais peut-être pas mais on est cousin en quelque sorte.

Et voilà que je me découvre de la famille.

- Pourtant je ne vois aucune ressemblance, je suis noire et toi tu es blanc.

Alejandro: en fait, mes parents sont espagnols, mais mon père est mort juste après ma naissance dans une fusillade et ma mère s'est remariée cinq ans après avec Tiago le grand frère de ta mère.

Tío Tiago je ne l'ai vu que quelques rares fois, je ne connais ni sa femme, ni ses enfants.

- Une famille recomposée si je comprends bien.

Alejandro: oui.

- Et qu'est-ce que tu fais au Brésil?

Alejandro: j'étais censée être en vacances quand j'ai appris que vous viendrez ici alors j'en ai profité, pour tuer ma « fiancée ».

- Et pourquoi tu ne pouvais pas le faire toi-même?

Alejandro: j'allais recevoir tout un recital venant de ma mère « mais non mon chéri, une femme c'est un trésor, elle doit être traitée avec respect »... Pour l'instant elle est persuadée que c'est un accident. Mais je ne te savais pas aussi sanguinaire, quand on me parlait de toi je me disais que tu étais comme Kayla et tout.

Mon sang s'est glacé à l'instant.

- Et on a sûrement dû te dire que je déteste être comparée à elle.

Alejandro: oui et j'ai fait exprès de te comparer à elle. J'aime te voir en colère, on dirait un démon tout droit sorti de l'enfer.

Liham: bon assez parlé, nous on bouge.

- Nous? Dis-moi combien de personnes tu comptes dans ton « nous »?

Liham: c'était un honneur Alejandro à la prochaine.

Je n'ai même pas eu le temps de dire au-revoir à mon tour qu'il m'a porté et m'a accroché à son épaule telle une charge dans un chantier. Il aime trop faire ça lui, comme si je suis sa femme.

Il va me mettre dans la voiture et il démarre. Mais je crois qu'avec ces trois ci, le trajet risque d'être très long...

A suivre...

















































































Cartel.










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