[17]
Varsovie, Pologne...
Liankov's company...
13h54...
Ritchell: monsieur Rico je suis vraiment navré de vous annoncer une telle nouvelle mais...on a pas assez de matériaux pour la construction de la salle de sport et bien évidemment il faut en acheter.
Liham: mais allez-y, financez et puis je vous paie à la fin du projet.
Ritchell: non ce n'est pas comme ça que ça marche monsieur, si je paie vous serez obligé de tripler ce que vous me devez déjà.
Il est drôlement culotté lui.
Liham: ça me fait mal que vous preniez ça comme ça. Je me vois donc dans l'obligation de tout arrêter là maintenant.
Ritchell: quoi? Non, non vous m'avez mal compris je voulais dire on peut trouver un moyen d'entente.
Liham: je vous écoute.
Ritchell: je suis prêt à tout financer moi-même et ensuite vous me paierez le moment venu.
Liham: alors je crois que nous sommes sur la même longueur d'onde. Je suis d'accord.
Ritchell: tant mieux alors.
Ils se serrent la main.
Liham: bon j'ai à faire, Santayana on y va.
Attendez...
Quoi?
Depuis quand on marche ensemble lui et moi?
- Q...
Liham: j'ai dit on y va.
Je me lève et je le suis à contre-coeur. On ne marche jamais ensemble, je ne vois pas pourquoi il insiste autant.
On prend l'ascenseur et on arrive dans le parking, il monte côté conducteur. Quant à moi, je reste un instant là à le fixer.
- Il est hors de question que je monte avec toi.
Liham: comme si je te demandais ton avis. Tu as cinq minutes.
Je ne bouge pas et je le fixe toujours. On ne sait jamais avec lui, imaginez que je monte et puis il m'amène quelque part pour me tuer et cacher mon corps.
Liham: il te reste dix secondes.
Je ne bouge toujours pas, s'il croit m'influencer avec ses menaces de un peso, il se trompe complètement.
Liham: ok tu l'auras voulu.
Il sort de la voiture et vient se placer devant moi. Il déboutonne les manches de sa chemise, retrousse légèrement son pantalon. Et je ne peux même pas vous décrire à quelle vitesse il m'a attrapé par les cuisses et m'a jeté sur la banquette arrière de la voiture.
Je n'ai même pas eu le temps de prononcer une parole qu'il avait déjà démarré.
Quand je vous dis que ce gars c'est un psychopathe.
- Pourquoi tu tiens à ce que je rentre avec toi?
Liham: qui t'a dit qu'on rentrait?
Je le savais! Tellement je lui rends la vie impossible que je crois qu'il en a eu marre de moi.
- On va où alors?
Il ne dit rien. Je crois que je viens de me prendre un vent. Il a de la chance que je sois de bonne humeur aujourd'hui, si non je nous aurais fait faire un accident.
Je commence à manipuler mon téléphone.
De Rachel:
« je suis chez toi pourquoi tu n'es pas là? »
A 14h18
De Rachel:
« pourquoi tu ne me réponds pas ça fait deux minutes que je t'ai écrit »
A 14h20
De Rachel:
« de toute façon je vais rester ici jusqu'à ton retour »
A 14h21
Plus fatigante qu'elle n'existe pas en ce monde. Je ne sais même plus pourquoi je l'ai fait venir en Pologne.
Liham: tu sais toi de base, je ne t'apprécie pas.
- Ne t'inquiète pas c'est réciproque.
Liham: mais j'ai besoin de toi pour quelque chose.
- Je ne le ferais pas peu importe ce que c'est.
Liham: pas si la vie de ta famille en dépend. Tu imagines? La grande famille Williams décède tragiquement dans un incendie.
- Dis-moi ce que tu veux.
Liham: tu vois quand tu veux.
- Je ne le fais pas pour tes menaces mais parce que je ne veux pas que tu me fatigues pour rien.
Liham: si tu le dis. Alors il y a un homme qui me doit de l'argent et il ne veut pas coopérer. Tout ce que tu as à faire c'est le tuer. C'est tout ce que je te demande.
- Et tu penses que le tuer te ramènera ton argent?
Liham: je règle les choses à ma manière, tu n'as rien à dire là dessus.
- Si tu m'as impliqué dans cette affaire c'est que j'ai mon mot à dire vu que c'est un service que je te rends. De un je ne peux pas y aller habillée comme ça, je ne serais même pas crédible.
Liham: et qu'est-ce que tu veux que je fasse?
- Non là tu as juste à t'arrêter devant un centre commercial, me passer ta carte bancaire, pour que je puisse m'acheter des vêtements raisonnables.
Liham: je crois qu'il y a un boulon qui a sauté dans ta tête, à mon humble avis tu devrai vérifier.
- De toute façon tu n'as pas le choix. Souviens-toi que c'est moi qui t'aide, d'après ce que je t'ai entendu dire au téléphone, tu as besoin d'une femme pour cette mission. Dis, quelle autre femme accepterait d'ôter la vie de quelqu'un à part moi?
Il ne dit rien et fait mine d'être très concentré sur la route.
- Bien, continuons. De deux, on va où?
Liham: dans une maison close.
- Comment on va faire pour le tuer maintenant, si une maison close ça n'ouvre que la nuit?
Liham: on va attendre c'est simple, si on rentre et qu'on ressort après on aura ma mère et sur le dos.
- Ok...de trois pourquoi tu ne le fais pas toi-même?
Liham: il y aura ses gorilles de partout, comment tu veux que je fasse?
- Et tes hommes?
Liham: il a l'habitude de fréquenter cette maison close donc il a déjà une salle spéciale qui lui est destinée, aucun de mes hommes ne pourra y pénétrer sans se faire fouiller.
- Et moi je ne me ferais pas fouiller?
Liham: la dernière fois que tu m'as suivi, comment tu as fait pour que mes hommes ne te fouillent pas? Tu es une experte pour ça.
- Ok j'aurais besoin d'un silencieux alors.
Liham: ça ce n'est qu'un détail.
- Comment tu fais pour connaitre autant de choses à propos de lui jusqu'au dernier petit détail?
Je sens son regard à travers le rétroviseur.
Liham: Rico sait tout, il voit tout et il est partout...descends on est arrivé.
On était devant un centre commercial, je descends et lui il était déjà devant. Quand on est entré, j'ai bien failli le perdre de vue si seulement je n'avais pas hâté le pas. J'ai fini par le rattraper et j'ai à peine le temps de lui faire des remontrances...
Liham: tu as intérêt à ne pas faire plus de dix minutes, dépassé ça, tu iras habillée comme ça.
Dit-il en me tendant sa carte. Je la prends et je vais faire le tour des rayons. Je compte bien mettre plus de dix minutes et je verrais comment il me sortira d'ici sans articles.
Là, il n'y avait que des articles qui n'étaient pas à mon goût. Mais comme la mission se déroule dans une maison close, je suis obligée de jouer le jeu.
Du coup, il faut choisir une bonne robe, et une perruque aussi, j'ai des lentilles noires dans mon sac à main au cas où.
Je finis par prendre une robe noire, moulante et un peu courte aussi, aves des talons noires et une perruque blonde.
Je vais à la caisse où Liham m'attendait déjà. Je paie et puis on retourne en voiture, cette fois-ci je monte à côté de lui.
Liham: qu'est-ce que c'est? On dirait que tu vas vraiment pour t'amuser toute la nuit.
- Je me mets dans le rôle c'est tout.
Liham: on ne doit surtout pas me voir en ta compagnie.
- Je sais, je suis loin d'être une débutante.
Liham: ça je le sais.
- Maintenant tu peux me dire où on va?
Liham: à l'hôtel.
Super.
En plus de ça je vais devoir rester avec lui, pendant plus de quatre heures. Le reste du trajet, je n'ai plus rien dit et lui non plus. On arrive devant un hôtel assez luxueux, il passe les clés de la voiture au concierge en le menaçant par la même occasion.
Moi je vais à la réception, et j'ai eu le plaisir de recevoir un beau regard de la part de la réceptionniste.
Notez l'ironie.
Pour une fois que je n'ai rien fait à personne je réussis quand-même à m'attirer des foudres. Mais je sais que si elle ne se calme pas tout de suite, on risque retrouver son corps sous son bureau.
Liham: bonsoir.
Elle: bonsoir monsieur, que puis-je pour vous?
Je crois que ce n'est pas seulement avec moi qu'elle a un problème, vu la façon dont elle a répondu.
Liham: j'ai réservé une chambre hier soir.
Elle: votre nom s'il-vous-plaît?
Liham: Liham Handerson.
Elle: vous serez seul ou avec elle? Parce qu'on a réservé une chambre d'une personne.
Elle a vraiment un sérieux problème celle-là.
- Excuse-moi je m'appelle Kaynaa et pas « elle » est-ce que tu peux reformuler ta phrase en prononçant mon prénom cette fois-ci.
Elle: désolé je n'ai pas de temps à perdre.
Okay, je vais la tuer.
Liham: ça y est tu as fini de jouer l'intéressante? On peut avoir la clé maintenant?
Elle prend la clé et la lui donne avec négligence. Il vient m'attraper par le bras et me pousse vers l'ascenseur. Je sais que si j'étais seule, j'allais réellement la tuer.
On arrive au huitième étage, il se dirige vers une porte et l'ouvre. On est là que pour quelques heures mais il a quand-même trouvé utile de prendre une chambre avec un petit salon, une cuisine, une douche et une chambre.
Il a vraiment de l'argent à gaspiller.
[•••]
Night club...
19h24...
Liham: tiens ça.
Il me tendait une oreillette, je la saisis et je la mets dans mon oreille.
Liham: la salle dans laquelle il se trouve, est à l'étage au bout du couloir de gauche.
- Ok.
Liham: tu dois juste te faire passer pour une de ces filles de joie et finalement j'ai opté pour une autre alternative, tu le conduis loin de ses gorilles. C'est-à-dire ici à l'extérieur puis mes hommes et moi on se charge du reste.
- Ok.
Liham: tu as intérêt à ne pas te faire prendre, je n'ai pas envie que Jamila me casse la tête pour rien.
Je roule des yeux et je descends de la voiture. Je passe par la porte de derrière, celle réservée juste aux personnalités et bizarrement il n'y avait personne pour surveiller.
Je monte au deuxième étage et je prends la direction indiquée. Devant la porte il y avait deux gorilles, comme je l'avais imaginé.
Homme 1: tu es là pour le boss?
- Oui.
Il me fouille, bien-sûr je n'ai pas d'arme sur moi, ça c'est une vrai mission suicide.
Homme 1: c'est bon tu peux rentrer.
Il m'ouvre la porte et j'ai pu découvrir notre cible assise là entourée d'une ou deux pétasses.
Lui: Ah Danone a une nouvelle recrue, c'est quoi ton jolie prénom ma jolie?
- Miya.
Lui: tourne sur toi-même que je t'admire.
Je tourne sur moi-même lentement.
Lui: hum elle a du potentiel, viens par là ma jolie.
Je vais m'asseoir sur sa cuisse et entoure son cou à l'aide de mon bras. Il fait partir les deux autres et met sa main autour de ma taille.
Donnez-moi la force de le supporter, surtout de supporter son haleine de chacal.
Lui: il y a une chambre juste à côté, tu ne veux pas qu'on se fasse plaisir un peu?
- Ah non pas ici, je connais un meilleur endroit.
Lui: ah bon? Alors je te fais confiance ma jolie.
Je me lève de lui et il se lève à son tour et m'attrape par la taille. Je sors de la salle, avec lui. Ses gorilles voulaient nous accompagner mais il leur a fait signe de rester là.
Parfait
Moi je me suis contentée de l'amener au lieu indiqué par Liham.
Lui: alors c'est où? Où tu veux qu'on le fasse en plein air. Ah petite coquine.
Il s'apprêtait à me toucher mais Rico qui venait tout juste d'apparaître derrière lui, pointe une arme sur sa tête et il s'arrête direct.
Liham: comme on se retrouve mon cher ami.
A suivre...
Cartel.
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