[13]

Varsovie, Pologne...
Liankov's house...
10h22...

Ça fait des minutes et des minutes maintenant qu'ils parlent entre eux, moi je n'y comprends rien et je n'ai pas envie de comprendre. J'ai plutôt envie de rentrer chez moi parce que si non je sens qu'il y aura mort d'hommes.

Je parle bien-sûr de Ishem et de Marius, si ce n'est pas l'un qui me regarde c'est l'autre. Et moi je suis obligée de sourire, encore que je déteste ce mot.

J'entends des portières claquer à l'extérieur et puis quelques minutes plus tard deux femmes, une vieille et une jeune, entrent dans le bureau.

La vieille: désolée pour le retard il y avait tellement de femmes à accueillir aujourd'hui.

Ritchell: ce n'est rien asseyez-vous donc...monsieur Rico mademoiselle Santayana, permettez-moi de vous présenter ma femme Olga et ma fille Albane.

Ce qu'il est moche son prénom. Sa mère vient nous faire la bise, qu'est-ce que je déteste ça! Et sa fille serre tout d'abord la main à Liham, je pense que si elle était une chienne elle allait littéralement lui baver dessus, quant à moi elle m'a juste fait un signe de tête avec indifférence.

Bien évidemment je n'ai pas du tout répondu et j'ai fait comme si je n'ai rien vu.

Ritchell: mais ma chérie tu n'as pas salué la dame.

Albane: si, je lui ai fait un signe de tête.

Ok c'est claire, je ne l'aime pas elle.

Marius: ne soit pas impolie et salue la correctement.

Elle roule des yeux et vient me tendre sa main, je fais un va-et-vient entre sa tête et sa main.

- Excusez-moi mais j'ai les mains moites et je crains que vous ayez envie de me serrer la main.

Elle souffle bruyamment et va s'asseoir à sa place.

Ritchell: elles possèdent une fondation vous savez, pour les femmes en général.

Liham: ah c'est une très belle initiative et j'ai toujours aimé les femmes entreprenantes.

Il n'a pas fallu plus de cinq secondes à Albane pour rougir comme le derrière d'un babouin. C'est incroyable comment les filles peuvent être naïves.

Liham: d'ailleurs j'aimerais aller plus loin et voir si je peux investir dans votre fondation.

Ishem: vous feriez vraiment ça? Mais ça serait formidable.

Liham: comme je suis assez occupé avec le travail, ma secrétaire se chargera de tout

Il ne manquait plus que ça.

Marius: ça serait vraiment gentil de votre part Santayana.

Olga: vraiment gentil, merci beaucoup. En effet, nous rencontrons beaucoup de problèmes financiers ces derniers temps.

- Oui, c'est vraiment un honneur de travailler avec vous.

Dis-je en esquissant mon plus beau sourire. Liham jette un coup d'oeil à sa montre et lève la tête vers nous.

Liham: d'ailleurs il est encore très tôt pourquoi n'iriez vous pas lui faire visiter un peu le lieu.

Olga: sans problèmes.

Albane: ah non, moi je préfère rester avec vous, votre nouveau projet m'intéresse.

Je tousse doucement après sa réplique.

Marius: ça ne va pas?

Ishem: ça va Santayana?

- Ah non ne vous inquiétez pas tout va bien.

Olga: allons-y alors.

Marius: je viens avec vous!

Ishem: moi aussi!

Qu'est-ce qui leur arrive au juste? Ils commencent déjà à un peu trop me coller.

Bref on prend congés des autres et on s'en va. Je devais monter dans la même voiture que leur mère et les autres montent dans une autre voiture.

Mon téléphone sonne, je regarde et c'est un numéro inconnu, de toute façon je sais de qui il s'agit. Je m'éloigne un peu de la voiture.


Liham : cette fondation, je veux qu'elle s'effondre qu'il n'en reste plus rien et les deux frères crée la mésentente entre eux je veux les voir se déchirer. Moi je me charge de la fille et de l'entreprise.


Je souris. C'est comme si c'était fait mon petit Rico. Pour une fois que nous sommes d'accord sur un point, il faut le célébrer.

[•••]

Olga: et enfin ici c'est mon bureau là où je reçois les personnes importantes et tout le reste.

- C'est très intéressant ce que vous faites.

Olga: merci beaucoup.

Une autre femme entre dans le bureau et lui chuchote quelque chose à l'oreille.

Olga: bon vous allez m'excuser mais je dois m'absenter quelques minutes les garçons mettez notre invité en confiance.

Et puis elle s'en va. Moi je m'installe et les autres idiots aussi.

- Bon on ne va pas rester là à se fixer, il faut qu'on travaille, et au fait j'en profite pour vous remercier Marius de m'avoir raccompagnée hier.

Ishem le regarde en fronçant les sourcils.

Marius: non ce n'était rien, c'est normal d'aider une femme dans le besoin.

- Oui...bref parlez-moi de l'historique de cette fondation. Comment ça s'est passé pour qu'elle naisse?

Ishem: ma mère a toujours été une femme au grand coeur vraiment e...

Marius: ce n'est pas ce qu'elle t'a demandé, elle t'a demandé son historique pas de décrire maman.

Ishem: tu n'avais qu'à me laisser terminer.

- Je vous signale que j'attends toujours.

Marius: bon en fait la fondation appartenait à...

Ishem lui donne un coup de coude discrètement même si j'ai tout vu.

- À?


Ishem: elle nous a appartenu depuis toujours.

- Et pourquoi rencontre t-elle des problèmes financiers?

Marius: on reçoit de plus en plus de femmes et on arrive plus a gérer, et votre investissement nous sera d'une grande aide.

- Vous vous plainiez de recevoir beaucoup de femmes mais que se passera t-il si il n'y avait pas assez de femmes.

Ishem: ça ne servirait à rien qu'on reste ouvert.

- Hum je vois...cependant on ne peut pas collaborer si je ne vois pas les papiers qui prouvent qu'elle vous appartient.

Marius: ah oui bien-sûr.

Il va vers le deuxième coffre du bureau a l'extrême droite, ok c'est noté. Il vient me donner les papiers.

- Euh je peux les filmer? Pour pouvoir les montrer à mon patron vous savez, pour qu'il les voie.

Ishem: je ne sais vraiment pas.

- S'il-vous-plait...votre mère n'en saura rien rassurez-vous.

Marius: allez-y en plus ce n'est rien.

Je lui souris et je filme tous les papiers.

- Une fois qu'il les aura bien examiné on devra signer un accord de partenariat tous ensemble.

Ishem: nous sommes heureux de l'entendre alors.

- Bon ce n'est pas tout, mais j'ai à faire. Nous nous verrons demain pour parler de notre investissement.

Je me lève et leur serre la main à chacun.

Ishem: je peux vous raccompagner si vous voulez.

- Non ce n'est pas la peine.

J'enfile mes lunettes de soleil et je m'en vais. Effectivement une voiture m'attendait devant la bâtisse.

Une fois à la villa, je soupire de soulagement, ça me fatiguait de jouer la comédie. Je vais dans le jardin et en effet les autres y étaient.

Nahil: voilà la femme de mes rêves.

J'enlève mes chaussures et je les lui jette.

Kaïs: il est où Liham?

- Est-ce que je suis sa femme?


Jiress: tu ne pouvais pas répondre comme tout le monde par exemple : je ne sais pas où il se trouve?

- Je ne suis pas comme les autres ça je te l'ai déjà dit.

Kamal: et votre mission?

- Ça se passe bien, au fait...j'ai une mission pour vous mes très chers jumeaux.

Je sors mon téléphone et leur montre les photos que j'ai prise.

- Je veux que vous fassiez toutes les recherches possibles sur cette fondation, si elle a de la concurrence surtout, si c'est le cas je saurai comment la faire tomber.

Kayden: c'est un petit problème ça, tu auras tes réponses demain.

- Je l'espère, bref elles sont où les autres?

Kaïs: nous ne sommes pas leurs maris aussi.

- Espèce d'imbécile!

Je monte dans ma chambre pour me doucher et me changer, puis je vais dans la cuisine histoire de manger un peu. J'étais en train de me faire du jus de grenade quand je le vois escalader la clôture et redescendre à l'intérieur.

Il se dirige vers la cuisine, les baies vitrées qui se trouvent ici sont conçues de façon à ce qu'on ne voit rien de ce qui se passe à l'intérieur.

Il arrive et lorsqu'il m'a vu il s'est légèrement effrayé.

- On ne t'a jamais dit qu'escalader les maisons des gens c'était mal?

Anas: mince tu m'as fait peur, et il était censé n'y avoir personne ici, je vais le tuer cet idiot de Rico je me fais passer pour un imbécile devant une fille.

- Mais tu ne pouvais pas sonner comme tout le monde?

Anas: il m'a dit qu'on allait me poser beaucoup trop de questions donc je comptais venir et m'en aller sans que personne ne s'en aperçoive.

- Maintenant que je t'ai aperçu on fait comment?

Anas: tu fais comme si ce n'était pas le cas, d'ailleurs tu ne me connais pas.

- Je te connais tu as le nom d'un fruit et tu viens d'escalader ma maison. Tu sais si ma mère te vois tu risques de perdre la vie là tout de suite.

Anas: quoi? Il est où Rico? Je ne veux plus rester ici moi.

Pourquoi tout le monde me demande ça?

- Je ne suis pas sa femme que je sache.

Anas: mince...bon je m'en vais tu lui diras que je suis passé.

- Je ne lui dirai rien ne t'inquiète même pas pour ça.

Anas: ok...je vais lui parler après. Viens m'ouvrir la porte alors au moins pour que je m'en aille.

- Si l'un de mes frères me voit avec toi tu risques de perdre la vie.

Anas: mais vous êtes une famille de psychopathes en fait.

- On tient ça de notre mère c'est sanguinaire en fait.

Anas: mais bordel Kaynaa aide-moi!

- Non je ne t'aiderais pas, tu n'as qu'à partir comme tu es venu d'ailleurs comment tu as fait pour échapper aux caméras c'est une vraie forteresse ici, tu devras m'apprendre ta technique un de ces jours.

Anas: mais? Kaynaa s'il-te-plaît.

- Appelle-moi avec modération et respect s'il-te-plait.

...: qu'est ce qu'il fout là lui?

Le cri que Anas a poussé vous auriez dû entendre. On aurait dit une cruche en train de se faire tuer.

- Bah tío Wassim permets-moi de te présenter Anas et laisse-moi te dire qu'il vient d'escalader notre clôture.

Tío Wassim: quoi? Attendez je reviens.

Il s'en va.

Anas: tu n'es qu'une garce en fait.

- Ah tu ne le savais pas? Je tiens ça de ta mère.

Là, il ne rigolait plus et comme il est idiot au lieu de chercher à s'en fuir il est resté là à me dévisager. Tío Wassim est revenu quelques minutes plus tard et devinez avec qui?

Ma mère: c'est qui lui?

Tío Wassim: figure-toi que c'est l'amoureux de Kaynaa et il a même escaladé pour venir la voir, ce n'est pas charmant ça?

Quoi?

Il fume quoi celui-là pour être aussi con?

J'arrête de siroter mon jus et je pose mon verre sur la paillasse.

Ma mère: Kaynaa c'est vrai ça?

- Mais absolument pas c'est un ami de Liham.

Tío Wassim: et comment tu sais que c'est un ami de Liham si ce n'est pas ton amoureux?

Là, la pression commence à monter. Je sens que je vais faire une autre crise.

A suivre...












































































Cartel.




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