T R A I N I N G W H E E L S


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𝕿 𝖗 𝖆 𝖎 𝖓 𝖎 𝖓 𝖌   𝖜 𝖍 𝖊 𝖊 𝖑 𝖘

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Riding down, riding down
My hand on your seat The whole way round
I carry band-aids on me now
For when your soft hands hit the jagged ground
Wheels aren't even touching the ground
Scared to take them off but they're so worn down
Promise I won't push you straight to the dirt
If you promise me you'll take them off first

C'était comme si tout allait bien. Comme si soudainement, le fait de se toucher, de se rassasier de ce que la sensation de leurs épidermes s'effleurant avait à offrir leur donnait des jours de répit.

Ils s'embrassaient tout le temps, faisaient durer ce qui les calmait. Et puis parfois, ça ne les calmait pas. Et alors ils devaient se toucher plus.

Love everything you do
When you call me fucking dumb for the stupid shit I do
I wanna ride my bike with you
Fully undressed, no training wheels left for you
I'll pull them off for you

Parfois, les mains de Taehyung s'adoraient baladeuses et venaient découvrir et redécouvrir les voûtes célestes qui formaient la silhouette avantageuse du plus petit.

Et Jungkook, qui possédait encore une part conséquente de pureté s'étonnait à vouloir toucher des endroits précis chez le plus grand, qui paraissaient soudainement le fasciner.

Love everything you do
When you call me fucking dumb for the stupid shit I do
I wanna ride my bike with you
Fully undressed, no training wheels left for you
I'll pull them off for you

Ils mettaient au début l'équivalent d'une limite dans leurs touchers.

Comme une roulette de sécurité sur les vélos des enfants. Pour se protéger du danger. Déjà parce qu'ils avaient l'impression qu'ils n'avaient pas le droit de s'abandonner à ce péché, comme si ils avaient commis assez, et d'autre part parce qu'ils n'auraient pour rien au monde voulu aller trop vite.

Mais ce fut vite de trop. Et la barrière fut anéantie par les envahisseurs sous la forme de leurs émotions exacerbées en présence de l'être dans leurs coeurs.

Une fois, Taehyung sortit faire des courses, seul, au milieu de la nuit. La première fois qu'il laissait Jungkook seul depuis qu'ils étaient partis de chez eux.

Il ne savait pas à quel point rien que sur ce court moment , Jungkook allait lui manquer. Tel un camé en manque, tout le long de sa recherche d'articles dans la petite station service environnante, il avait frappé frénétiquement son pied contre le sol. Il avait peur que quelqu'un décide, juste ce soir-là, de s'infiltrer honteusement dans la chambre pour faire du mal à son petit protégé.

Letting go, letting go
Telling you things you already know
I explode, I explode
Asking you where you want us to go
You've been riding two wheelers all your life
It's not like I'm asking to be your wife
I wanna make you mine, but that's hard to say
Is this coming off in a cheesy way?

Quand il était arrivé, il avait trouvé Jungkook, complètement ravagé par des pleurs violents, posé contre un coin de mur, assis à même le sol. Il avait l'air brisé, détruit. Et cette vision fit si mal à Taehyung qu'il eut l'impression d'être réduit en poussière.

Il devint une statue et lorsque Jungkook, qui finit par être alerté par la lumière que diffusait le couloir dans leur chambre, leva les yeux, il se précipita vers Taehyung pour le prendre dans ses bras.

Il releva la tête pour voir Taehyung qui semblait stoïque. Il eut alors, un sourire triste, qui fut fendu par deux torrents impétueux de larmes.

Love everything you do
When you call me fucking dumb for the stupid shit I do
I wanna ride my bike with you
Fully undressed, no training wheels left for you
I'll pull them off for you

<<Pourquoi tu m'as laissé tout seul hein ? Pourquoi ?! Tu voulais m'abandonner hein ??>>

Il frappa avec le peu de force qu'il avait contre le torse du bleuté dont le dos rencontra alors le mur. Puis il continua, en l'insultant comme il le pouvait, un mot sur deux provenant de sa bouche cassé en partie par le chagrin. Il le frappait, le frappait machinalement, de manière répétée et colérique, et Taehyung le laissait faire. Ça lui faisait du bien, d'extérioriser sa colère.

Jusqu'à ce qu'il sente la force des petits poings contre son torse ciselé se réduire, il le laissa lui faire mal. À ce moment là, quand piteusement, ses bras fins retombèrent contre son corps, alors seulement il le poussa à son tour contre le mur, pour dans une manière tout droit sortie de millions d'histoires avant la leur, encadrer de ses avants-bras sa tête.

Love everything you do
When you call me fucking dumb for the stupid shit I do
I wanna ride my bike with you
Fully undressed, no training wheels left for you
I'll pull them off for you

Et il fondit sur les lèvres du plus petit, et ils se sentirent revivre.

Là, juste à cet instant, une tension ravageuse particulière sembla monter en eux. Comme un mélange soudain et étrange entre la haine précédemment ressentie et une passion beaucoup trop puissante partagée. Une sorte de mesmérisme pratiquement mystique s'exerçait sur eux. Leurs souffles devinrent horriblement lourds et erratiques dans leurs baisers.

C'était à celui qui faisait le plus mal en tirant les cheveux de l'autre, ce serait au premier qui succomberait. Mais succomber à quoi ? C'était à celui qui plaquerait le plus le corps de l'autre contre le sien, c'était une bataille contre l'amour et une preuve d'amour.

Love everything you do
When you call me fucking dumb for the stupid shit I do
I wanna ride my bike with you
Fully undressed, no training wheels left for you
I'll pull them off for you

À un moment fatidique dont la limite était horriblement floue, une sorte de besoin irrépressible eut l'air de les entourer dans une bulle chaleureuse. Quelque chose de chaleureux après quelques semaines mêlées entre l'enfer et le paradis, ça leur fit un bien fou.

Les mains du bleuté virent emprisonner les cuisses galbées du plus petit entre ses paumes expertes, pour le remonter et faire rencontrer entièrement leurs corps. Ils enlevèrent avec la force étrange de leurs pulsions leurs hauts, avant de se recoller l'un à l'autre tant la distance leur faisait mal.

Et puis ils avaient cédé à cette envie aussi vive qu'étonnante et puissante, sur le sol recouvert de cet éternel tapis pelucheux de leur chambre de motel.

Love everything you do
When you call me fucking dumb for the stupid shit I do
I wanna ride my bike with you
Fully undressed, no training wheels left for you
I'll pull them off for you

Taehyung avait fait preuve d'une grande tendresse au début, comme s'il se faisait pardonner. Il avait embrassé chaque millième de peau visible sur la peau de porcelaine du plus petit, il avait même pris du temps pour baiser ses chevilles, ses cuisses, son aine, le début à peine perceptible de ses abdominaux, l'intérieur de ses poignets, ses boutons de chair, ses clavicules, le dessous de son oreille, son front, ses paupières closes sous le plaisir, ses pomettes rougies avec passion par l'aube dont les rayons vermeils commençaient à décorer la chambre. Et puis la naissance de ses petits sons de satisfaction, encore, encore et encore.

Ils s'étaient unis, pas uniquement dans la douceur, ils ne purent plus seulement être délicats lorsque la chaleur créa des dégâts jusqu'à leur capacité à retenir leurs mouvements.

Et pourtant, alors que le bleuté complétait encore et encore son petit noiraud avec passion et bestialité, il lui soufflait à chaque fois au creux de l'oreille à quel point il était beau, à quel point il était précieux, à quel point tout ce qu'il voulait, c'était son bien.

Tout était paradoxal dans la façon dont ils s'étaient joints. Même Jungkook seul était paradoxal. Son visage, il était pur, ses ronronnement et ses miaulements de chaton l'étaient tout autant. Mais lorsqu'à un moment, il inversa, mais toujours avec des mouvements empreints d'une maladresse attendrissante leurs positions pour se retrouver à le chevaucher, le plaisir sembla métamorphoser en panthère noire le chaton précédemment connu. D'ailleurs à chaque instant, ses courbes voluptueuses s'alliaient avec les boucles de ses cheveux légèrement trop longs pour former un seul geste incroyable. Il était magnifique. Taehyung aussi, faiblit ainsi pour son petit lapin.

Ils s'aimèrent jusqu'à ce que la volupté, le désir de voir les étoiles et l'extravagant plaisir tue de fatigue le plus petit et qu'enfin le bleuté s'endormit, en le serrant fort tout contre lui.

Et pourtant, au fond d'eux ils le savaient, ils avaient toujours peur de l'amour, et ils auraient sûrement dû laisser les roulettes de sécurité entre eux.

Hey !
J'espère que ça vous plaît toujours,
Je pose juste un message ici pour dire que je suis pas sûre à 200% d'avoir internet pour les deux prochaines semaines donc peut être pas d'updates d'ici là sorry...

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