Chapitre 2








1 + ? = ?







Le lendemain matin, Tsukiko arriva au lycée avec un étrange mélange d'anticipation et d'appréhension. Elle n'avait pas revu Shu depuis leur brève interaction de la veille, mais chaque fois qu'elle y repensait, son cœur s'emballait.


Arrête d'être ridicule, se sermonna-t-elle en ajustant son uniforme devant son casier.


« Alors, t'as survécu à hier ? » lança une voix moqueuse derrière elle.

Elle sursauta, se retournant pour trouver Sawada, les bras croisés et un sourire en coin.

« Tu pourrais éviter de me faire peur comme ça ? » grogna Tsukiko, bien qu'elle savait que Sawada ne changerait pas ses habitudes.

« T'es tellement tendue, Kusabe. C'est pas comme si Shu allait débarquer et te demander de l'épouser, » répondit Sawada en levant les yeux au ciel.

« Ne dis pas des choses comme ça ! » répliqua Tsukiko, déjà rouge écarlate.

Sawada rit doucement avant de se pencher légèrement vers elle. « Bon, devine quoi. J'ai entendu dire qu'ils vont recruter des volontaires pour aider à organiser le festival. Tu devrais t'inscrire. »

Tsukiko ouvrit la bouche pour protester, mais Sawada la coupa. « Et oui, Iura sera évidemment impliqué. Une belle opportunité pour toi, non ? »























Dans la salle de classe, les professeurs annoncèrent effectivement que les élèves intéressés pouvaient rejoindre l'équipe d'organisation. Tsukiko sentit son cœur s'accélérer lorsqu'elle vit quelques terminales, dont Shu, entrer dans la salle pour recruter des volontaires.

Shu, fidèle à lui-même, salua bruyamment tout le monde. « OK, les premières ! Qui veut s'amuser à porter des trucs lourds et à courir partout ? »

Un silence gênant s'installa, seulement brisé par le rire de quelques élèves.

« Ça va, je plaisante, » ajouta-t-il en souriant. « On a besoin de cerveaux et de muscles. Peu importe ce que vous voulez faire, on trouvera quelque chose. »

Tsukiko, assise au fond, se figea lorsqu'il croisa son regard en balayant la classe des yeux.

« Tsk, c'est maintenant ou jamais, » murmura Sawada à côté d'elle.

Mais les jambes de Tsukiko semblaient soudain collées au sol. Elle n'osa pas bouger.

Alors que Shu se préparait à partir, une autre élève se leva pour s'inscrire. Tsukiko sentit un mélange de soulagement et de regret.















À la pause déjeuner, Tsukiko retrouva Sawada près de leur casier habituel après s'être absenter quelques minutes plutôt.

« Alors ? Tu t'es inscrite ? » demanda son amie, bien qu'elle connaissait déjà la réponse.

Tsukiko baissa les yeux. « Non... J'ai paniqué. »

« Évidemment, » soupira Sawada.

Mais avant qu'elle ne puisse continuer son sermon, une ombre apparut à côté d'elles.

« Sawada, Kusabe, vous mangez ici ? »

Tsukiko releva les yeux, et son cœur manqua un battement. Shu Iura se tenait là, son plateau-repas à la main, un sourire insouciant sur le visage.

« Euh... oui, » balbutia Tsukiko.

Sawada, toujours aussi mal à l'aise avec les garçons, recula légèrement, mais elle ne put s'empêcher de lancer un regard amusé à son amie.

« Cool, alors je m'incruste, » déclara Shu en s'asseyant sur un banc à côté d'elles.












La présence de Shu transforma instantanément l'atmosphère. Il parla de tout et de rien, racontant une histoire farfelue sur la fois où il avait accidentellement confondu du sel et du sucre en cuisinant pour sa sœur.

« Et elle a mangé ça sans rien dire, tu te rends compte ? Je pensais que c'était parce qu'elle adorait, mais en fait, elle avait trop peur de me vexer, » dit-il en riant.

Tsukiko, bien que nerveuse, ne put s'empêcher de sourire. La chaleur de son rire était contagieuse.

« Alors, vous venez au festival ? » demanda-t-il soudain, tournant son regard vers elle.

Tsukiko cligna des yeux, surprise. « Euh... oui, bien sûr. »

« Génial ! Tu t'es inscrite pour aider ? »

Elle sentit son estomac se nouer. « Pas encore... »

Shu haussa les sourcils. « Pourquoi pas ? Tu devrais. On a besoin de gens comme toi. »

« Comme moi ? » répéta-t-elle, confuse.

Il hocha la tête avec sérieux, bien qu'un sourire jouait sur ses lèvres. « Calmes, organisés, pas comme moi, quoi. »

Elle ne sut quoi répondre, mais Sawada, observant la scène, se contenta de sourire en coin.











Quand Shu partit enfin pour rejoindre ses amis, Sawada se tourna vers Tsukiko avec un regard significatif.

« Alors, c'était quoi ça ? » demanda-t-elle.

« Quoi ? Rien du tout, » répondit Tsukiko, bien que son cœur battait encore à toute allure.

« Il t'a pratiquement dit qu'il avait besoin de toi. Si ça, c'est pas une opportunité en or, je sais pas ce que c'est, » dit Sawada en croisant les bras.


Tsukiko baissa les yeux, mordillant sa lèvre inférieure. Peut-être que Sawada avait raison. Peut-être qu'il était temps qu'elle prenne un peu plus d'initiative.


Je vais m'inscrire demain, se promit-elle en silence.














1 + 1 = ?


Il y'a ma mère qui à une vielle radio qui lui tient vraiment à cœur.

Cette vieille radio lui tenait tellement à cœur qu'elle l'avait gardée malgré ces grésillements horrifiques et ces hausses et baisses de volume involontaire.

Une nuit, alors que je passais dans le couloir longeant sa chambre, sa radio commença à faire des siennes et je cru que j'allais faire une crise cardiaque tellement sa ressemblait à l'ambiance d'un screamer dans les films d'horreur.

Évidemment, la peureuse que je suis ne s'est pas fait prier pour lui racheter une nouvelle radio flambant neuve !

Sauf que misère, voilà qu'elle ne l'utilise pas du tout, parce qu'elle préfère l'ancienne.

...Maintenant, je prie chaque fois que je passe par ce couloir la nuit, car, je suis sûre que cette radio est hantée et qu'elle est déterminée à me faire peur parce-que j'ai voulu la remplacer...






Prier pour que je réussise à exorciser cette radio de malheur.

Ferl-san q-q

































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