Chapitre 1






1 + ? = ?






Le soleil de début d'automne baignait la cour du lycée dans une lumière douce et dorée. Les feuilles des arbres balançaient légèrement sous la brise, et un parfum de renouveau flottait dans l'air. Tsukiko Kusabe, élève de première, se tenait à l'écart près des arbres, son carnet de notes serré contre sa poitrine. 

Elle observait discrètement les élèves plus âgés qui s'activaient au milieu de la cour. Les terminales préparaient une annonce pour le prochain festival culturel, et leur enthousiasme débordant attirait les regards. 


Parmi eux, une voix se démarquait, claire et joyeuse : celle de Shu Iura. 

« Hey, quelqu'un a vu les banderoles ? Je vous parie qu'elles sont encore coincées dans le placard du club d'arts ! » s'exclama-t-il avec son énergie habituelle, agitant un carton dans les airs. 



Il éclata de rire lorsqu'un camarade grogna quelque chose à propos de son désordre, et ce son remplit l'air comme une douce mélodie. 

Tsukiko détourna rapidement les yeux, son cœur battant un peu plus vite. Elle n'avait jamais parlé à Shu directement. En vérité, elle doutait même qu'il sache qui elle était. Mais elle le connaissait bien, ou plutôt, elle connaissait son image. 

Il était comme un rayon de soleil : chaleureux, imprévisible, et toujours un peu trop lumineux pour qu'elle ose s'en approcher. 





















Tsukiko ne savait pas vraiment comment ou quand cela avait commencé. Peut-être que c'était le jour où elle l'avait vu aider un camarade à ramasser ses affaires dans les escaliers, ses mouvements maladroits mais sincères. Ou peut-être ce moment où il avait parlé avec enthousiasme de ses projets d'avenir devant toute l'école, sa voix oscillant entre sérieux et nonchalance. 

Elle savait que Shu Iura n'était pas parfait. Il était bruyant, désorganisé, et parfois même un peu envahissant. Mais il avait ce talent particulier pour transformer l'ordinaire en quelque chose de vivant, et ça, Tsukiko l'admirait en silence. 

Elle serra son carnet de notes un peu plus fort contre sa poitrine. Je suis ridicule, pensa-t-elle, le rouge lui montant aux joues. 

Mais avant qu'elle ne puisse s'échapper dans l'anonymat du couloir, une voix familière s'éleva derrière elle. 


« Tsukiko ! Tu fais quoi là, toute seule ? » 


Elle sursauta légèrement et se retourna pour voir Sawada, sa voisine et amie, s'approcher. Fidèle à elle-même, la brunette arborait une expression légèrement blasée, mais son regard trahissait une sincère curiosité. 

« Rien, rien du tout, » répondit Tsukiko en secouant la tête. 

Sawada plissa les yeux avant de suivre son regard, qui, malheureusement, s'attarda une seconde de trop sur Shu. 


« Ohhh, » murmura Sawada, un sourire moqueur se dessinant sur ses lèvres. « Je vois. Tu espionnes ton terminal préféré, hein ? » 

Tsukiko rougit violemment. « Quoi ?! Non, pas du tout ! Je regardais juste... les préparatifs pour le festival ! » 


Sawada croisa les bras, un sourire en coin. « Mouais, bien sûr. Et c'est pour ça que tu ressembles à une tomate chaque fois qu'il passe près de toi ? » 


Tsukiko ouvrit la bouche pour se défendre, mais aucun son ne sortit. 
















Avant qu'elle ne puisse protester davantage, une ombre se dessina au-dessus d'elles. 

« Eh, Sawada ! Qu'est-ce que tu fais là ? On a besoin de renforts pour porter des tables, tu viens ? » 

Tsukiko sentit son souffle se couper. Shu Iura se tenait devant elles, un grand sourire sur le visage. 

Sawada, fidèle à son caractère, fronça légèrement les sourcils, reculant instinctivement d'un pas. « Pourquoi tu me demandes ça à moi ? Va chercher quelqu'un d'autre. » 

« Parce que t'as l'air de ne rien faire, » répondit Shu avec désinvolture. Puis il tourna son regard vers Tsukiko. « Et toi ? T'es là pour aider aussi ? » 

Tsukiko sentit son visage brûler. Les mots semblaient coincés dans sa gorge. 

« Elle... euh... elle est très occupée, » intervint rapidement Sawada, lançant un regard significatif à son amie. 

Shu cligna des yeux avant de hausser les épaules avec un sourire. « Pas de souci. Profitez de la vue, alors. » 

Il partit en riant, laissant derrière lui un Tsukiko complètement figée et une Sawada amusée. 










Une fois Shu hors de vue, Sawada se tourna vers Tsukiko avec un sourire narquois. 

« Alors ? Toujours rien à lui dire ? » 

« Tu es horrible, » marmonna Tsukiko, enfonçant son visage dans ses mains. 

Sawada haussa les épaules. « Écoute, Kusabe, il te reste quoi ? Six mois avant qu'il ne parte à l'université ? Si tu veux qu'il sache ce que tu ressens, tu devrais peut-être commencer par... je sais pas, lui parler. » 

Tsukiko soupira, le cœur lourd. Sawada avait raison, bien sûr. Mais comment pourrait-elle, une simple élève de première timide et maladroite, se tenir face à quelqu'un comme Shu Iura ? 

Pourtant, une pensée persistante refusait de disparaître. 


Si je ne lui dis rien, je le regretterai.




















1 + 1 = ?


Holà guys ! Me revoilà avec une nouvelle histoire (oui encore).

Comprenez moi, après m'être remise à horimiya (qui l'un de mes Shojo préférés), il fallait que j'écrive un truc pour ne pas gaspiller toute cette inspiration.

Mais pour UNE fois j'ai décider de suivre à la lettre conseils que nous laissaient les auteurs dans leurs œuvres.

Et donc OUI mesdames et messieurs amoureux du fluffy, cette fanfiction n'est pas une fausse promesse car au moment où vous lisez ce message (pour les plus gentils d'entre vous), l'histoire à été entièrement rédigée par mes soins et attends sagement d'être publiée et lu par vous !

Comme quoi mon ère d'histoires bordeliques écrites à la vas vite (et qui dans la majorité des cas ne touche pas à leurs fin, cause d'une panne d'inspi) touche enfin à sa fin !







Au plaisir que cette histoire vous plaise.

Ferl-san <3





















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