— 𝐂 𝐎 𝐋 𝐋 𝐈 𝐒 𝐈 𝐎 𝐍 —

𝐂𝐨𝐥𝐥𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧 : (𝐧.𝐟) - 𝐑𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞, 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐨𝐮 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐫𝐮𝐝𝐞, 𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬 𝐞𝐧 𝐦𝐨𝐮𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐜𝐡𝐨𝐜 𝐝'𝐮𝐧 𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐮𝐧 𝐨𝐛𝐬𝐭𝐚𝐜𝐥𝐞.

𝟐𝟏 𝐉𝐚𝐧𝐯𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟐𝟑

𝐀𝐯𝐞𝐧𝐮𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐂𝐢𝐭𝐫𝐨𝐧𝐧𝐢𝐞𝐫𝐬

𝐌𝐨𝐧𝐭𝐞-𝐂𝐚𝐫𝐥𝐨 – 𝐌𝐨𝐧𝐚𝐜𝐨

Debout sur le pas de la porte, le nez écrasé dans le col du sweat-shirt de Lando qui ne fait pas mine de relâcher l'emprise qu'il a sur elle, Hélène s'autorise à prendre une grande inspiration.

Elle qui a toujours eu du mal à exprimer physiquement son amour et son affection, elle est toujours surprise de voir à quel point cela peut être simple pour des personnes comme Lando ou Charlotte qui n'hésite pas une seconde avant de l'enlacer, d'attraper sa main ou simplement en l'effleurant du bout des doigts lorsqu'ils souhaitent la réconforter.

Les secondes s'étirent et Lando ne la relâche toujours pas, presque enroulé autour d'elle comme un koala, elle peut l'entendre renifler de temps à autre alors qu'elle lui frictionne doucement le dos.

- Tout va bien Lando, elle souffle à son oreille. Je suis là.

Hélène se doutait que les derniers mois n'avaient pas dû être simples pour le pilote McLaren, entre la perte de confiance progressive en Luisa, le fait de savoir que ses propres amis n'avaient pas osé lui confier leur doute au sujet de sa relation et les événements de Tenerife. Mais le fait de constater juste sous ses yeux la fragilité du garçon au sourire éblouissant lui fend le cœur un peu plus et la renforce dans l'idée qu'elle a vraiment merdé sur toute la ligne.

La Toulonnaise pince les lèvres, cherchant un moyen de débuter ses excuses sans pour autant les imposer au pilote.

- Lando, elle commence, hésitante. Je suis venue parce qu'il faut que l'on par...

Mais avant même qu'elle ait le temps de terminer sa phrase, le Britannique la repousse violemment, les deux mains agrippées à ses épaules fermement, refusant de la lâcher.

- Je suis désolé, Hélène, il s'exclame précipitamment.

Décontenancée, la jeune femme fronce les sourcils. Elle est venue ici pour présenter des excuses, pas pour en recevoir, qui plus est, Lando n'a rien fait qui mérite des excuses. Ou alors il y a quelque chose qu'Hélène ne sait pas encore.

Elle n'a cependant pas le temps de formuler ses questions que Lando enchaîne sans attendre, les yeux gorgés de larmes qui ne demandent qu'à déborder pour s'écouler sur ses joues.

- J'ai été le pire des crétins, je ne sais pas ce qu'il m'a pris, pardon Hélène, il s'étouffe presque avec ses mots.

- Mais de quoi est-ce que tu parles ? Elle demande, confuse.

Un éclair de culpabilité traverse le regard du pilote avant qu'il ne baisse les yeux et ne la relâche doucement, ses bras retombant avec nervosité le long de son corps.

- Ce que j'ai dit à Tenerife, il chuchote presque. C'était déplacé et méchant, je n'aurais jamais dû dire un truc pareil, s'il te plaît, pardonne-moi.

Dans sa poitrine, le cœur d'Hélène se fissure encore un peu plus alors qu'elle reste bouche bée.

Le monde marche sur la tête, elle est venue jusqu'ici pour s'excuser de l'avoir frappé et de s'en être prise à lui sans raison, mais voilà qu'il lui demande de l'excuser d'avoir été maladroit. La brune ne peut retenir un sourire devant l'incongruité de la scène.

- Lando, elle commence.

- Tu n'as pas besoin de me pardonner tout de suite, il coupe précipitamment. Je comprends que tu sois en colère, j'ai vraiment été le pire des idiots, mais notre amitié est très précieuse pour moi et je ferai tout ce que tu voudrais pour me faire pardonner d'avoir été un si mauvais ami.

Lando a toujours les yeux baissés au sol, fuyant son regard alors qu'il refuse de relâcher l'emprise qu'il a sur les épaules de la jeune femme. Incapable de s'y soustraire pour aller l'enlacer, Hélène tend les deux bras à son tour et saisit avec douceur le visage du pilote qu'elle révèle jusqu'à ce que les yeux se rencontrent et qu'il puisse voir le sourire qui ne quitte pas son visage.

- C'est vrai que ce n'était pas ton moment le plus glorieux, elle plaisante. Mais tu ne dois jamais t'excuser pour ça Lando, jamais. Tu ne pensais pas à mal, tu ne savais même pas que j'étais là, c'est à moi de te présenter des excuses pour ma réaction, je n'aurais jamais dû m'en prendre à toi.

- Ce n'est pas ta faute, il secoue la tête. Tu avais peur et je le savais.

- Peut-être, mais c'était une simple maladresse et rien ne justifie que l'on ait recours à la violence, même lorsque l'on a peur.

Lando n'a toujours pas l'air convaincu et Hélène regrette de ne pas être venue plus tôt, si elle avait fait l'effort d'aller à sa rencontre avant, peut-être qu'il ne se serait pas autant torturé l'esprit pour quelque chose d'aussi futile.

- Je suis sûre que nous avons tous les deux beaucoup repensé à ce moment, sourit-elle. Et même si je reste convaincue que tu n'y es pour rien, j'accepte tes excuses Lando alors s'il te plaît, accepte les miennes.

Un rire surpris échappe au jeune homme alors que les dernières larmes quittent ses prunelles et qu'il esquisse un premier vrai sourire.

- Bien sûr, il exhale.

Un immense sourire fleurit sur les lèvres d'Hélène alors que d'un même mouvement, ils se jettent tous les deux dans les bras l'un de l'autre, se serrant de toutes leurs forces sans réussir à gommer les sourires éclatants qui illuminent leurs visages.

- J'ai cru que je ne te reverrais jamais, il plante son nez dans les cheveux sombres de la jeune femme.

- Désolé d'être partie, elle grimpe sur la pointe des pieds pour caler son menton sur son épaule.

Le silence retombe lentement, apaisé, avant qu'une petite voix désolée ne vienne le briser de nouveau quelques minutes plus tard.

- Je suis vraiment désolé de vous interrompre, souffle doucement Charlotte. Mais nous sommes toujours dans le hall et ton voisin est déjà passé deux fois.

Surpris, ils se séparent pour dévisager la jeune femme au sourire contrit.

- Désolé, Charlotte, s'excuse Lando. Je ne t'avais pas vue.

- Aucun souci, elle sourit. On peut rentrer ?

- Bien sûr.

Le pilote McLaren s'efface dans l'encadrement de la porte pour permettre aux deux jeunes femmes de rentrer et au moment où il se détourne pour refermer le battant, Charlotte en profite pour glisser quelques mots à l'oreille de son amie.

- Je pense qu'on peut dire que ça s'est bien passé, elle chuchote.

Le ton de sa voix suggère un net « Je te l'avais bien dit » et la Toulonnaise lève les yeux au ciel en esquissant un sourire amusé par son enthousiasme.

Elles se laissent guider jusqu'au salon et l'immense canapé disposé face à une télévision tout aussi disproportionnée que le reste du mobilier, aucun doute que de nombreuses parties de FIA ont dû se dérouler ici.

- Alors, comment est-ce que tu vas, questionne Lando avec un air intéressé.

- Mieux, elle répond avec honnêteté. J'ai eu besoin de temps pour me soigner et reprendre du poil de la bête, mais je pense que je suis prête à reprendre les choses là où je les ai laissées.

- Comment est-ce que je peux t'aider ?

- Tu le fais déjà, elle lui sourit. En acceptant mes excuses et en me laissant de nouveau une place dans ta vie, c'est toute l'aide dont je pouvais rêver.

Les joues du pilote rosissent joliment alors qu'il baisse les yeux avec timidité.

- C'est normal, il se dédouane. Et puis ce n'est pas comme si tu étais réellement sortie de ma vie, pas pour moi en tout cas.

Le cœur de la jeune femme se réchauffe doucement au fur et à mesure que l'échange se poursuit, elle ne pensait pas que cela puisse lui faire autant de bien de retrouver ses amis, elle ne s'était pas rendu compte qu'ils lui manquaient à ce point.

- Et toi ? Elle demande. Comment est-ce que tu vas ?

Le pilote anglais semble hésiter un instant et prend une grande inspiration.

- C'est terminé entre Luisa et moi, il lance d'une traite.

Si elle est étonnée par l'annonce, Hélène n'est pas vraiment surprise, elle s'attendait à ce genre de dénouement malgré l'injustice de la chose.

- Je suis désolé de l'apprendre, compatie la brune. Comment est-ce que tu te sens ?

- Ça va, affirme le garçon. Nous avons pris cette décision d'un commun accord, Luisa souhaitait s'éloigner du monde de la Formule 1 autant que possible et je ne me voyais pas rebâtir la confiance en elle que j'avais perdu après tous ces mensonges.

- C'est une réaction très mature, approuve Charlotte.

Lando hausse les épaules comme si de rien n'était.

- Nous avons tous les deux pris du temps pour réfléchir après Tenerife, je me suis excusé de ne pas l'avoir laissé s'exprimer et de m'être montré brusque et elle m'a expliqué les raisons qui l'ont poussé à aider Isabel. Quand nous avons terminé nous en sommes venus à la conclusion que nous ne pourrions plus rester ensemble même s'il n'y a pas de rancœur entre nous.

- Qu'est-ce qu'elle t'a dit, par rapport à Isa ?

Les poings du pilote se crispent alors qu'il repense à la conversation qu'il a eue avec Luisa.

- Elle la faisait chanter avec des photos d'elle plus jeune qu'elle avait envoyées à son premier copain. Luisa ne sait même pas comment Isa a fait pour les avoirs, elle était sûre que le garçon de l'époque les avait supprimés.

- C'est vraiment horrible, je n'en reviens pas que les choses soient allées aussi loin.

La Toulonnaise offre un demi-sourire à ses deux amis, sachant pertinemment que celle qui a le plus souffert de cette haine infondée qu'avait Isabel, c'est elle.

- Tu vas vouloir revoir Carlos, pas vrai ? Questionne Lando.

Hélène hoche la tête silencieusement.

Évidemment qu'elle aimerait le voir, lui présenter des excuses et tenter de comprendre comment les choses ont-elles pu déraper à ce point sans que personne ne s'en aperçoive.

- Je ne pense pas que tu doives le faire, pas maintenant en tout cas.

Elle relève la tête, curieuse.

- Pourquoi ? Elle questionne.

Lando laisse échapper une grimace.

- L'arrestation d'Isa, leur rupture, les démarches engagées par Ferrari pour couvrir ses pilotes, tout s'est passé tellement vite, il cherche des coupables pour évacuer sa colère et sa tristesse. Il est en Espagne en ce moment, avec une fille Rebecca, je lui ai dit que c'était encore un peu tôt, mais il n'écoute personne. Carlos, c'est quelqu'un qui ne sait pas être seul, encore plus quand il va mal, mais il ne se rend pas compte des effets que cela peut avoir sur les autres.

Les trois adultes plongent dans un silence pensif, Hélène n'a jamais revu Isabel depuis ce jour-là, à Tenerife. Elle sait qu'elle a été arrêtée, entendue par les services de police espagnols en partenariat avec les forces de l'ordre françaises et les avocats de la puissante écurie italienne puis mise en examen et relâchée dans l'attente de son procès.

Une ordonnance d'éloignement a été mise en place pour elle ainsi que pour Charles et elle sait aussi qu'Isabel doit se rendre tous les deux jours au commissariat le plus proche de son domicile pour y pointer et tous ses mouvements en ligne font l'objet de vérifications quotidiennes.

On a assuré à Hélène que l'Espagnole ne pourrait plus jamais lui faire de mal, mais on l'a aussi prévenu que les sanctions encourues par Isabel seraient très loin d'égaler le préjudice subi par Hélène et ses proches.

Cependant, la Toulonnaise n'est pas réellement déçue, bien sûr, elle aurait aimé la justice se montre plus sévère, mais elle reste intimement convaincue que peu importe le jugement d'Isabel, rien ne pourra réparer ce qui a été fait et que rien ne sert à accabler une femme qui a sans aucun doute plus besoin d'un accompagnement médical que d'une peine de prison.

C'est aussi une partie de son processus de guérison, admettre que l'on a été blessé et que la seule façon d'avancer, c'est d'aller de l'avant et pas de s'attarder en essayant de pourrir plus qu'elle ne l'est déjà la vie d'Isa.

- J'attendrai qu'il revienne vers moi alors, elle souffle. Rien ne presse, nous avons tout le temps du monde maintenant.

Les deux autres acquiescent avec des sourires positifs. C'est vrai, maintenant que toutes les zones d'ombre ont été levées, il n'y a plus de raison de craindre d'être traqué à travers la planète et de voir ses secrets révélés. Bien sûr, il y aura toujours des paparazzis, des fans intrusifs et ceux qui dispensent jugements et critiques sur Internet, mais Hélène est convaincue de pouvoir gérer ça cette fois-ci.

Elle y croit vraiment.

- Et toi ? Questionne Lando. Tu as parlé avec Charles ?

- Non, elle pince les lèvres. Pas depuis notre retour. Je ne lui ai pas envoyé de message et il n'a pas essayé de me joindre, tu l'as revue ?

Le garçon hoche la tête lentement et Hélène retient sa respiration sans oser en demander plus.

- Ce n'était pas fameux, on n'a à peine parlé à vrai dire. Il était dans une boutique avec ses frères et j'allais faire des courses juste à côté, on s'est salués, échange et banalité et il m'a demandé si j'avais eu de tes nouvelles. J'ai dit que non et la conversation s'est arrêtée là.

La Toulonnaise pince les lèvres alors que son cœur se serre, elle savait que les choses ne seraient pas faciles, mais l'idée que Charles puisse ne plus vouloir la revoir réveille en elle de vieilles insécurités doublées d'une profonde culpabilité.

- Tu sais, tempères Charlotte à ses côtés. Lorsque Charles souffre, il a tendance à se refermer sur lui-même et sur son cercle proche, c'est sans doute pour ça qu'il m'a recontacté. Le fait qu'il ne t'a pas appelé ne veut pas nécessairement dire qu'il ne veut plus te parler, simplement qu'il vous donne à tous les deux de l'espace.

- J'ai l'impression d'avoir tout gâché cette fois.

- Il ne faut pas dire ça, râle Lando. Tu sais, je ne veux pas faire la fouine, mais je garde un œil sur Carlos de loin et je peux te dire que c'est en train de sacrément bouger en termes de politique intérieure chez Ferrari. La vie privée des pilotes et la confidentialité des informations comme les plans de vols, les hébergements et tout ce qui va avec est en train de prendre une place très importante et je suis sûr que Charles n'est pas étranger à ces changements. Il travaille sans doute très dur de son côté pour vous offrir un environnement plus sain.

- J'aimerais te croire, soupire-t-elle. Mais je me rappelle très bien leurs pratiques et celles des gens qui y travaillent et je ne pense pas que cela change de sitôt.

Lando lève les yeux au ciel à chaque fois qu'elle nie l'un de ses arguments, mais ne relance pas le sujet, à la place, ils embrayent sur le nouveau quotidien d'Hélène et la reprise des cours.

Le reste de l'après-midi se poursuit tranquillement, bientôt remplacé par un repas partagé dans le grand canapé moelleux.

Hélène profite de chaque instant partagé avec ses deux amis retrouvés. Ils ne se sont pas vus depuis des mois et pourtant, elle a l'impression de les avoir quittés la veille. Lando les abreuvent d'informations plus ou moins confidentielles sur la saison à venir pour la plus grande joie des deux jeunes femmes, Charlotte parle de ses incessants voyages entre Paris et Monaco pour les besoins de son travail qu'elle adore et de son nouveau copain qu'Hélène rencontrera en rentrant tout à l'heure.

Elle leur parle de la reprise des cours, de son mémoire qu'elle n'a toujours pas commencé, de l'avancée de la relation entre Bruno et Anne même si ni Lando ni Charlotte ne sait de qui il s'agit. Elle leur parle également de son hamster Hamilton et de sa volonté de lui trouver un petit camarade de jeu pour les nombreuses journées où elle doit s'absenter de l'appartement.

Ils lui suggèrent des idées de prénom et rient de leurs propositions toutes plus loufoques les unes que les autres et Hélène ne voit pas le temps passer.

Finalement, il fait nuit noire à l'extérieur et Charlotte décrète qu'il est l'heure des au revoir, les trois amis conviennent de se retrouver le lendemain en centre-ville avant le départ d'Hélène, ce n'est pas ce week-end qu'elle verra Charles, ce n'est pas encore le bon moment.

Sur le pas de la porte, la brune se dresse sur la pointe des pieds et pose les lèvres sur la joue râpeuse de son ami pilote qui lui adresse un sourire lumineux.

- Tu ne vas pas rester tout seul, pas vrai ? Elle demande. Il y a forcément quelqu'un pour toi quelque part.

Le pilote esquisse une grimace amusée avant de répondre.

- Comme toi pour Charles, tu veux dire ? Sans vouloir te vexer Hélène, Charles n'est pas trop mon genre, je préférerais autant une Charlie au choix, il plaisante.

Hélène lève les yeux au ciel avant de lui mettre un coup de coude.

- Tu sais parfaitement ce que j'essaie de te dire, elle râle.

- Oui Hélène, il sourit. J'ai compris ce que tu veux dire, mais être un tout seul me convient très bien pour l'instant. Je prends du temps pour moi.

La Toulonnaise lui adresse un sourire rassuré avant de tourner les talons pour suivre Charlotte qui l'attend déjà dehors.

En sortant, Hélène prend une grande inspiration, elle est épuisée, mais elle ne regrette pas son choix d'avoir pris son courage à deux mains et d'être retournée à Monaco.

Petit pas par petit pas, elle retrouve la vie dont elle a si longtemps rêvé.

Et cette fois-ci elle ne laissera rien ni personne tout faire capoter.

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Le club des trois est enfin réuni !

Hélène, Charlotte et Lando forment la meilleure équipe possible pour parvenir à leurs fins et je peux vous assurer que personne ne pourra leur résister.

Un petit chapitre explicatif où l'on en apprend un peu plus sur ce qui est arrivé à Luisa et Isabel après les événements de Tenerife. Luisa n'était pas foncièrement méchante, mais elle a fait de mauvais choix et son couple n'aura pas résisté à la menace du Revenge Porn. Isabel, quant à elle, s'en sort plutôt bien, je sais que beaucoup d'entre vous espèrent que justice sera faite et qu'elle paie pour ses crimes, mais dans les faits elle a assez peu de chances d'être condamnée à la hauteur de ses méfaits.

Plus ça va et plus les chapitres tournent autour de Charles, ne vous inquiétez pas, il fera son grand retour d'ici deux chapitres, mais il reste encore une journée à Hélène et une personne qu'elle doit croiser (cette fois-ci par hasard) dans les rues de Monaco. Qui cela peut être ?

Pour être totalement clair, les Charlie et Lando d'Eldorado n'ont rien à voir avec le monde de Collision, le petit clin d'œil était juste trop tentant, j'étais obligé de le faire ! Si vous voulez découvrir leur histoire beaucoup moins sombre et beaucoup plus drôle, je ne peux que vous inciter à aller lire Eldorado !

La semaine prochaine, balade à Monaco, les stars sont dans la place et quelqu'un à besoin d'une coupe de cheveux !

Bye les copains !