𝐇𝐔𝐈𝐓











— 𝐂 𝐎 𝐋 𝐋 𝐈 𝐒 𝐈 𝐎 𝐍 —









𝐂𝐨𝐥𝐥𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧 : (𝐧.𝐟) - 𝐑𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞, 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐨𝐮 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐫𝐮𝐝𝐞, 𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬 𝐞𝐧 𝐦𝐨𝐮𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐜𝐡𝐨𝐜 𝐝'𝐮𝐧 𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐮𝐧 𝐨𝐛𝐬𝐭𝐚𝐜𝐥𝐞.









𝐃𝐢𝐦𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞 𝟐𝟒 𝐉𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟐

𝐇𝐨𝐭𝐞𝐥 𝐑𝐞𝐬𝐭𝐚𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐋'𝐄𝐪𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞

𝐓𝐨𝐮𝐥𝐨𝐧 – 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞



Les yeux écarquillés de surprise et les joues écarlate, Hélène lève des yeux choqués vers le monégasque qui se contente d'éviter son regard avant de l'inciter, une pression du bout des doigts dans le bas de son dos, à avancer vers la table dont tous les occupants ont le regard vissé sur elle.

Clairement récalcitrante, la brune prend l'une des deux dernières places libres et s'installe pendant que Charles partage quelques accolades avec ses amis pilotes avant de s'asseoir à ses côtés. Les yeux baissés sur son assiette vide, elle ne sait pas quoi dire ou faire. C'est extrêmement intimidant d'être le centre de l'attention de tous ces pilotes de génies et de leurs compagnes toutes plus sublimes les unes que les autres. Machinalement, elle tire sur le strap enroulé autour de sa main gauche et jette un rapide regard paniqué à Charles qui semble comprendre le message.

Le plus naturellement du monde, il passe une main sous sa chaise et la tire quelques centimètres plus près de lui avant d'enrouler un bras autour de ses épaules.

- Tout le monde, je vous présente Hélène, c'est elle ma sauveuse.

Elle lui jette un nouveau regard effaré, vraiment ?! S'il n'avait pas eu une côte fêlée, elle lui aurait sans doute mis un coup de coude bien senti. Au lieu de ça, elle plonge son visage dans ses mains et secoue la tête, à deux doigts de se laisser glisser sous la table pour prendre la fuite.

Sa mine horrifiée à au moins le bénéfice de créer l'hilarité chez certains et Pierre Gasly assis à sa gauche lui adresse un regard compatissant auquel elle répond par un pauvre sourire.

Finalement, le salut lui vient en la personne de Lando Norris qui parvient en une fraction de seconde à détendre l'atmosphère.

- Si j'avais su que les commissaires de piste étaient aussi jolies en France, c'est là que je me serais crashé ! Les gars qui m'ont sorti de la voiture en Belgique avaient tous au moins cinquante ans et de sacrées moustaches, il grimace.

Il couine quand Luisa, une fausse moue contrariée, lui pince le bras.

- Laisse tomber Lando, il n'y a qu'à Charles que ce genre de chose arrive, ricane Pierre.

- Et puis elle n'en a pas l'air comme ça, mais c'est une vraie furie ! Ajoute Carlos.

Elle lance une oreillarde intriguée au pilote espagnol assis en face d'elle, ne comprenant pas de quoi il veut parler. Il lui adresse un clin d'œil rieur avant de prendre une voix beaucoup plus aiguë.

- Est-ce que tous les pilotes sont là ?! Mais où est Charles Leclerc !

Hélène réalise avec horreur qu'il est en train de l'imiter et ses joues virent à nouveau au rouge incandescent alors que les pilotes qui étaient présents ce jour-là rigolent.

- Je ! C'était pas... Je n'étais pas...elle bafouille.

- Fait pas attention à lui ma belle, c'est un crétin, compatit Isabel.

Elle claque une gifle à l'arrière de la tête de son compagnon qui gémit.

- Surtout qu'il était très content tout à l'heure de nous raconter qu'il t'avait trouvé impressionnante à sauter dans les flammes, une vraie héroïne si je me souviens bien.

- Lando ! Traître !

L'espagnol lance une tranche de pain sur son ancien camarade de chez McLaren et les conversations reprennent autour de la table, l'atmosphère définitivement allégée. Hélène tourne rapidement son regard vers Charles qui lui adresse un de ses clins d'œil dont il a le secret et elle laisse échapper un rire, rassurée.

- Alors Hélène, parle nous de toi, qu'est-ce que tu fais dans la vie ?

Elle adresse un sourire sympathique à Isabel qui détourne habilement le sujet de la conversation ailleurs que sur l'accident.

- Je viens de terminer ma première année de master en école de commerce ici à Toulon.

- C'est vrai ? J'avais envisagé de faire une école de commerce aussi avant de choisir le journalisme. Qu'est-ce que tu voudrais faire après ?

- Aucune idée ! Ma dernière année commence en octobre et je n'ai pas choisi de spécialisation en particulier. Je suis un peu perdue, j'adore mes études, mais je ne vois pas de métier qui puisse me plaire pour l'instant.

- Tu as encore du temps, compatie l'espagnol.

La brune lui renvoie un sourire touché tout en acceptant la carte qu'un serveur lui tend. Aussitôt, ses yeux s'agrandissent de stupeur et elle fait de son mieux pour dissimuler son trouble, elle n'a clairement pas les moyens de se payer un repas dans ce restaurant. Stratégiquement, elle recherche le plat le moins cher de la carte, du poulpe mariné, elle déteste le poulpe, mais pour cette fois elle va faire un effort.

À côté d'elle, Charles est tout entier plongé dans la sélection de son plat, elle chuchote :

- Qu'est-ce que tu vas prendre ?

- J'hésite, il réfléchit. Et toi ?

- Surement la salade de poulpe.

Il grimace de dégoût et cherche le plat en question sur la carte avant de relever les yeux sur elle.

- Hélène...

- Oui ?

- C'est le plat le moins cher...

- Et alors ? Peut-être que j'adore de poulpe.

Elle tressaille rien qu'en le disant et il n'en manque rien.

- Non. Prends autre chose, n'importe quoi, c'est moi qui paie.

- Hors de question, je paie.

Calmement, il repose sa carte avant de se pencher vers elle pour glisser au creux de son oreille :

- Hélène, tu as le PIB d'un petit pays assis autour de cette table. Il n'est pas question que tu choisisses un plat que tu n'aimes pas pour une question d'argent.

Coupable, elle évite son regard pendant quelques instants avant de s'avouer vaincue.

- Juste cette fois d'accord ? Ça me met vraiment mal à l'aise.

- Promis, il acquiesce. Alors, qu'est-ce que tu voudrais manger ?

Comme s'il avait attendu le bon moment pour apparaître, un serveur se matérialise soudain derrière eux et elle regarde à nouveau la carte, les sourcils froncés.

- J'adore les gambas, mais ça risque d'être un peu...

- On va prendre un plateau de gambas, commande Charles au serveur. Avec une bouteille de Château Saint-Maur, s'il vous plaît.

La brune retient une vague exclamation devant le prix de la bouteille en question avant de l'arrêter.

- Charles, je ne peux pas boire de vin.

- Tu ne bois pas d'alcool ? Il demande, soucieux.

- Si, c'est juste... Pas avec les antibiotiques que je prends pour ma brûlure.

Comme pour affirmer ses propos, elle agite devant ses yeux sa main bandée et regrette immédiatement son geste à la vue de son visage crispé. Elle remarque également un peu trop tard le froid glacial qui semble s'être répandu autour de la table. Tous ont les yeux fixés sur sa main qu'elle cache rapidement, mais le mal est fait.

- On ne savait pas que tu avais été blessée, semble s'excuser Carlos.

- Ce n'est rien, vraiment ! Juste une petite brûlure, les médecins ont préféré ne prendre aucun risque, elle justifie rapidement. D'ici quelques semaines, on n'y verra plus rien.

Mais cela ne semble pas ramener la bonne humeur à table et Hélène se sent soudainement coupable. Ses yeux s'embuent de larmes, elle fait glisser sa chaise vers l'arrière, elle n'a plus du tout envie d'être là.

- Je suis désolée, je...j'ai besoin d'une minute. Je vais sortir prendre l'air, elle balbutie.

C'est sans compter sur la main de Charles, enroulée autour de la sienne qui l'empêche de s'enfuir. Ça et le regard profondément bouleversé qu'il lève vers elle. Hélène est figée sur place, elle n'ose plus bouger, à peine respirer, coincée entre son propre mal-être de celui de Charles qui lui écrase la cage thoracique.

- Assieds-toi Hélène, s'il te plaît.

Elle quitte avec difficulté le regard transit du monégasque pour celui ému d'Isabel qui l'invite d'un geste plein de douceur et d'hésitation à ce rasoir. La brune finit par acquiescer au bout de quelques secondes et Pierre l'aide à ramener sa chaise.

Sa main ne lâche pas celle de Charles et elle ne sait plus où se mettre, elle a l'impression d'avoir fait une scène devant tous les pilotes qu'elle admire le plus au monde. Heureusement pour elle, George ne lui laisse pas le temps de se morfondre trop longtemps.

- Il faut nous excuser Hélène, je dois dire qu'on ne sait pas vraiment comment s'y prendre avec toi. On ne te connaît pas, mais en même temps tu as tellement fait pour Charles... Et puis, il faut dire que sans le vouloir, tu nous as fait prendre conscience de quelque chose d'assez douloureux, il grimace un sourire.

Hélène ne comprend pas, son regard balais le reste des pilotes attablés et tous lui adressent de petits sourires qu'elle a du mal à interpréter.

- Le truc, il poursuit. C'est que d'habitude, le danger, les blessures, tout ça, c'est nous qui les subissons et c'est normal. Je veux dire, on a signé pour ça, ça fait partie du métier, on en est conscient, nos familles aussi. On est préparé à cette possibilité. Mais te voir foncer dans les flammes et risquer ta vie pour Charles, ça a été comme un électrochoc. Alors, on en a discuté entre nous et on a cherché un moyen de te remercier, il désigne l'ensemble de la table. Visiblement, on s'est un peu foirés, mais c'était important que tu saches qu'on est tous reconnaissant de savoir qu'il y a des gens comme toi sur les circuits.

Doucement, Charles presse sa main sous la table et elle tourne des yeux pleins d'émotion vers lui. Délicatement, il écrase une larme orpheline sur sa joue et elle lui adresse un beau sourire avant de répondre d'une voix tremblante.

- Merci, merci beaucoup, vraiment, ce n'était pas nécessaire. Vous êtes tous si gentils avec moi alors que j'ai juste fait ce qu'il était logique de faire.

- Dis pas n'importe quoi et laisse nous te remercier comme il se doit ! Profite de ton moment de gloire, contredit Daniel en levant son verre dans sa direction.

Touchée, elle se contente d'acquiescer avec le sourire et le serveur qui arrive à cet instant avec leur plateau de gambas permet à l'ambiance de s'alléger en douceur.

La brune laisse échapper un rire à travers ses larmes lorsque Charles comprend qu'il va devoir éplucher tout le plateau de gambas tout seul et elle lui tapote gentiment l'épaule en signe d'encouragement.

- J'ai essayé de te prévenir tout à l'heure, elle compatit.

- Profite, il grogne. Un jour, j'aurai ma vengeance.

Petit à petit, elle se détend, piochant au fur et à mesure dans la nourriture que le monégasque épluche et pose dans son assiette. Elle échange longuement avec Pierre à propos de la région d'origine du Rouennais, Hélène ayant étudié pendant un an dans la ville limitrophe du Havre. Ils discutent naturellement en anglais pour qu'Isabel puisse suivre la conversation et l'espagnol ne manque pas d'ajouter de l'huile sur le feu lorsque les deux français s'engagent dans un débat houleux au sujet de la plus belle ville de Normandie.

La soirée s'égrène tranquillement, elle profite des déserts pour échanger sa place avec celle de Pierre, en grande discussion avec Charles et se rapprocher de George et Carmen qui échangent avec Max sur un sujet qui l'intéresse particulièrement, la pression sociale qui pèse sur les pilotes et leur image de marque.

Elle participe à son niveau, écoutant les anecdotes de chacun, donnant un avis extérieur tout en dégustant son fondant au chocolat et une partie de la salade de fruit de Pierre, lorsqu'il a les yeux tournés. La crème brûlée qui flambe de l'autre côté de la table attire son attention quelques secondes avant qu'elle ne retourne à sa conversation.

De temps en temps, elle jette un regard à Charles, comme pour s'assurer qu'il est toujours là, à une chaise d'elle, qu'il n'a pas disparu. Souvent, leurs yeux se croisent et ils échangent un sourire complice avant d'être de nouveau happés par leurs conversations respectives. Hélène se rend compte d'à quel point il est dans son élément, ici au milieu de ses paires, les traits de son visage sont détendus et le fin sourire amusé qui étire ses lèvres ne le quitte pas de la soirée. Elle ne discerne plus aucune trace de la peur primaire qu'elle a décelée en lui quelques heures plus tôt.

Les heures défilent à toute allure et lorsqu'un Lando surexcité et visiblement éméché, le bras enroulé autour des épaules d'une Luisa légèrement agacée, propose de prolonger la soirée dans un club, personne n'a à cœur de s'y opposer.

Chacun règle sa note, Hélène glisse un regard sur l'addition de Charles et manque de s'étouffer avant de se jurer de lui rendre la pareille dès qu'elle en aura l'occasion.

Tranquillement, ils quittent le restaurant et Hélène prend l'initiative de les conduire dans un lieu de sa connaissance. Un bar dansant assez sélect où on l'habitude de se retrouver les personnalités peoples de Toulon. En somme, un endroit où ils ne risquent pas d'être poursuivis toute la soirée par des fans ni photographiés par des paparazzi. Elle leur explique rapidement le plan, tous s'accordent sur son idée et ils décident de s'y rendre à pied.

La brune prend les devants, guidant le petit groupe tout sauf discret à travers la ville. Elle tressaille légèrement et retient une grimace douloureuse lorsque Lando passe un bras autour de ses épaules, pesant sur elle de tout son poids.

- Hélène ! Il est temps qu'on parle de choses sérieuses !

Elle lui lance un regard surpris avant de laisser échapper un rire amusé, l'anglais est clairement éméché.

Elle aime bien Lando, après tout ils n'ont que quelques semaines d'écart, c'est lui le plus proche d'elle en termes d'âge et elle apprécie cette aura solaire qui se dégage de lui. C'est un pilote redoutable et très prometteur et pourtant, du peu qu'elle a pu découvrir de lui, il a su préserver une sorte d'innocence candide qui lui attire la sympathie de presque tous les pilotes sur la grille.

- De quelle chose sérieuse est-ce que tu veux parler Lando ? Elle sourit.

Il la regarde comme si elle était la dernière des idiotes et elle laisse échapper un rire franc.

- Pourquoi Carlos ?! Il demande comme si c'était une évidence.

Cette fois-ci, elle éclate de rire, attirant le regard de quelques passants.

- Pourquoi est-ce que je devrais te le dire ? Elle sourit.

- Parce que j'ai le droit de savoir ! Honnêtement, je dis ça pour toi, mais je pense que tu devrais revoir ton choix de pilote préféré, il baragouine.

- Et pourquoi ça ?

- Déjà parce que je suis bien plus beau que lui, il commence. Ensuite, parce qu'il est vieux, qu'il ronfle et qu'il passe des heures dans la salle de bain !

Il la regarde avec tout le sérieux du monde, fier de ses arguments imparables et Hélène retient du mieux qu'elle peut le fou-rire qui tente de forcer la barrière de ses lèvres.

- Laisse la tranquille Norris, retourne embêter ta copine.

Un bras s'enroule possessivement autour de la taille de la brune et l'extirpe en douceur de la poigne du Britannique qui affiche une mine de chien battu avant de s'avouer vaincu. Hélène lève son regard chocolat à la rencontre des iris couleur de ciel du monégasque qui lui sourit doucement.

- Ça va ?

- Oui, elle assure. Il ne me dérangeait pas vraiment.

- Je sais, je ne voulais juste pas qu'il te bouscule.

La main de Charles quitte sa taille pour venir entrelacer leurs doigts et ils reprennent leur route tranquillement, ralentissant la cadence jusqu'à se laisser dépasser par le reste du groupe.

Hélène inspire tranquillement, l'air estival est chaud et la brise maritime apporte un peu de fraîcheur salvatrice. Le bandage autour de son épaule la gêne légèrement, mais elle n'a pas envie de quitter l'étreinte rassurante des doigts de Charles, ni la sensation de son pouce traçant des cercles sur le dos de sa main.

- Pourquoi Carlos ? Il demande.

Elle relève vers lui son visage amusé avant d'entrechoquer leurs épaules tendrement.

- Jaloux ?

- Non, curieux. Pourquoi lui ? Il insiste.

Un petit sourire narquois fleurit sur ses lèvres et la brune décide de jouer un peu.

- C'est un secret, montre toi digne et peut-être que je te le dirai un jour.

C'est à son tour de sourire, laissant apparaître ses fameuses fossettes qu'Hélène aime tant.

- Tu ne vas pas me le dire, pas vrai ?

Elle répond par un simple sourire canaille et Charles secoue la tête, amusé.

Quelques rues plus loin, ils tournent à l'angle d'une avenue et débouchent sur le bord de mer sublimé par les étoiles du ciel d'été. Tous s'arrêtent un instant pour observer le spectacle avant de reprendre leur route et ils ne tardent pas à arriver devant le club.

Pour la première fois de sa vie, Hélène remonte toute la file d'attente sous les regards percent de ceux qui attendent leur tour et les chuchotements des quelques fans qui les reconnaissent. Machinalement, elle lâche la main du monégasque pour essayer de se recoiffer au mieux.

Elle manque de heurter les deux pilotes francophones qui l'attendent devant l'entrée alors que les autres sont déjà à l'intérieur. La brune relève les yeux vers Pierre qui laisse échapper un ricanement roque.

- Le Macumba ? Vraiment ?

Elle lui adresse son plus beau sourire.

- Je suis une femme de culture, elle argue.

- C'est ce que je vois ! Après vous, mademoiselle.

Et, entourée par les deux pilotes qui la dominent chacun d'une bonne tête, la main de Charles au creux de son dos, celle de Pierre posée sur son épaule, Hélène s'enfonce dans les brumes incandescentes du Macumba. 


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Un chapitre introductif avant la fête !

On découvre petit à petit une partie des pilotes de la grille. Difficile de leur donner à tous leur moment de lumière pour l'instant, mais les choses vont se décanter à mesure que des affinités vont se créer. Y a-t-il un personnage que vous aimeriez voir en particulier ?

On commence également à comprendre que l'accident impact beaucoup de personne à différents degrés. C'est un développement que j'aimerai continuer d'apporter au-delà de Charles et Hélène dans la suite de l'histoire, est-ce que ça vous intéresse ?

Dans le prochain chapitre, fête au Macumba, une macarena et un bain de minuit ;)

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