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PDV Shiro...

Shiro: Okasan ! Okasan ! Regarde j'ai attrapé un poisson !

La mère: C'est bien mon petit flocon, on va pouvoir le partager avec ta grand-mère. Je suis sûre que ça lui fera très plaisir.

Shiro: D'accord !

Je pris un sceau et déposai le poiscaille dedans, puis, à l'aide d'un couvercle, je bouchai le sceau.

Mamie habitait de l'autre côté de la rivière mais cela était problématique seulement en été, puisque en hiver le lac était gelé. Hélas... pendant l'hiver il fallait creuser un trou pour pouvoir pêcher dedans. Donc réussir à attraper un poisson est une assez grande réussite pour une fillette de huit ans.

Je portais un kimono doublé de plusieurs couches ainsi qu'une écharpe, des bottes et des gants,
pour ne pas attraper froid.

Je me souviens que ce jour là, ce n'était pas une matinée d'hiver comme les autres. En effet, à peine arrivées devant le domicile de Mamie, que tout un petit troupeau d'animaux attendait sagement devant l'entrée notre arrivée. Je ne comprenais pas encore ce qu'ils faisaient là à nous suivre du regard pendant qu'on les contournait pour rentrer à l'intérieur de la maison...

Moi: Mamie, pourquoi il y a des animaux dehors devant l'entrée ? demandai-je d'une voix contrariée.

Mais mamie au lieu de répondre à ma question, elle nous intima à maman et moi, de nous asseoir en face d'elle. Elle nous servit de son fameux thé aux fleur de jasmin comme elle le faisait à chaque fois qu'on venait lui rendre visite.

Mamie: Quelques heures plus tôt, je suis aller me promener dans les bois, et c'est là que j'ai trouvé un fruit pas comme les autres, seul, au milieu d'une souche, aussi gros que mon poing mais surtout...c'est qu'une fine membrane luisante le recouvrait. Ce n'est que quand j'ai mis à découvert le fruit, que je sentis une forte présence de masse se rapprocher de plus en plus. Je me suis donc dépêchée de rentrer sans oublier de le prendre car j'avais le pressentiment quand le laissant seul ici, cela causerait des problèmes...
J'en ai fait une compote regardez !

Elle se leva pour ouvrir le placart en bois, puis elle glissa sa main dedans pour ressortir un mini pot de confiture où on pouvait apercevoir à l'intérieur une pâte dorée qui brillait à la lumière du jour. Puis Mamie se retourna vers moi. Et me sourit.

Mamie: Ne cesse jamais de briller Shiro, car cela attirera peut-être le meilleur comme du pire mais au moins tu te sentiras entourée mais surtout... vivante !

~*•°•☆•°•*~

Je me réveilla en sursaut. Il faisait nuit et j'étais encore au lit. La lune est belle ce soir là, je ne pus m'empêcher de me pencher vers la fenêtre pour l'observer de plus près. Demain à l'aube, se sera le début de la sélection finale pour Aoi, Muichiro et moi. Ce sera le premier pas vers mon but d'éradiquer les démons par ma main. Je poussai un long soupir, je ne veux pas perdre, je ne dois pas perdre. Sinon, tout ma conviction se sera envolée et ma vengeance ne sera pas assouvie...

~*•°•☆•°•*~

Muichiro rangea son katana. On était tous parés à remporter cet examen d'entrée. Accompagnée de Aoi et Mui, nous nous dirigions vers le point de rendez-vous où déjà plusieurs apprentis s'y trouvaient. Au pied d'une montagne entourés de glycine, deux enfants qui semblaient être des filles se tenaient debout sur un piédestal tout en nous expliquant les règles.

Enfant 1: Bonjour jeunes gens, nous vous remercions pour votre participation à la sélection finale. De nombreux démons sont retenus captifs sur cette montagne par les chasseurs d'esprits. Ils ne peuvent donc pas s'échapper.

Enfant 2: Car du pied de la montagne jusqu'à mi-hauteur, il pousse toute l'année une espèce rare de glycine qui fait fuir les onis.

Enfant 1: Mais ici à l'intérieur de la zone, il n'y a pas de glycine que des demons. Si vous survivez pendant sept jours, ...

Enfant 2: ... vous validerez l'épreuve. Que la sélection finale commence !

Au signal, tout le monde se précipita dans l'obscurité de la forêt, dont moi, Muichiro et Aoi.

Nous longions les arbres aux alentours quand soudain...

Aoi: HIIII ! UN MONSTRE ! LÀ-BAS ! cria-t-elle en pointant une silhouette diforme au loin.

Ni une, ni deux, le bicolore qui courait derrière moi, fit un bond en avant avant de lancer son attaque.

Souffle de la brume deuxième mouvement : multiples nappes de brouillard !

Il trancha la tête du démon mangeur d'homme avant même qu'il ai pu bouger. Ce dernier ce désagrégea en gigotant de tout les côtés.

Je fus abasourdie.

Muichiro: On y va ? demanda-t-il, dos à nous.

Je lançai un regard à Aoi, qui, étant comme moi encore sous le choc, hocha la tête doucement.

Les heures passèrent où nous rencontrâmes plus aucun autre démon. La nuit on avait instauré un tour de garde. Premier tour Aoi, le deuxième moi, et enfin le dernier... Tokito.

Je repensais à ce que j'allais accomplir si je ne mourrai pas avant la fin de l'épreuve. Après tout, mon unique raison de vivre est... est de ne pas faire revivre ce que j'ai vécu à d'autres personnes... et de protéger les humains coûte que coûte. Je vais devoir progresser encore et encore... afin de pouvoir survivre en ayant une quelconque utilité sur cette terre.

Mes pensées s'arrêtèrent quand je sentis une main secouer mon épaule. Comme je m'y attendait se fut Aoi qui me fit signe de me lever pour monter la garde.

Appuyée contre un rocher, j'observa lentement les alentours. La lune était la seule chose qui éclairait la forêt sans compter le feu de camp qu'on avait installé plus tôt. Les feuilles des buissons et des arbres virevoltaient à cause du vent et tourbillonaient dans tout les sens. Il faisait froid, très froid même. Mais j'en avais l'habitude. Je ne suis pas née dans une région hivernale pour rien.

Je soupira lentement, je détourna quelques secondes le regard vers la maîtriseuse du souffle de l'eau au deux couettes. Elle dormait déjà à point fermés. Je suis contente qu'elle est eu le courage de participer à cette épreuve malgrès son trac qui la rongeait depuis quelques semaines. Ce n'est pas à la portée de tous.

Puis je me tourna vers la couchette de l'unique garçons de la troupe. Mon coeur rata un battement quand je vis que celle-ci était vide. Il y a à peine quelques minutes il y était... mais maintenant ?

Je scannai l'horizon. Il n'y avait rien. Tout était sombre. Alors où pouvait-il bien être ? La froideur de la nuit vint caresser ma peau et un long frisson me parcoura l'échine.

Au premier abord la forêt semblait calme et propspère sans qu'aucun être malfaisant soit présent... mais cette désagréable pression qui envahissait mon estomac jusqu'au fond de ma gorge me faisait douter. Le silence de la nuit était inquiétant.

Je plissa des yeux et me releva, Muichiro ne devait pas être bien loin. Mon coeur se serra quand je me tourna vers Aoi. Je ne pouvais pas la laisser seule ici alors que je suis sencé la garder au cas où un demon viendrait nous attaquer.

Mais Muichiro aussi j'étais sencé le surveiller et voila maintenant qu'il disparait. Je n'ai pas le choix. Pour le retrouver il va falloir que j'utilise ma capacité sensorielle... L'empathie sensorielle.

J'ai beau avoir perdu de l'empathie après la mort de ma grand-mère, cette capacité à décripter les emotions des autres à leur aura qu'ils dégagent n'a jamais disparue. Chaque être humain a quelque chose enfouit au fond de lui et qui brille. Comme une flamme dans une cheminé qui ne cesse pas d'exister si on lui met du bois à volonter. Plus la flamme elle brille, plus la personne à cette joie de vivre.

Vous ne pouvez vous imaginez à quel point ce fut un choc lorsque j'ai vu celle de Tokito, qui était sans flamme avec simplement un reste de cendre.

Contrairement à Kanroji, qui elle, illuminait ma vue tellement elle était puissante émotionnellement.

Je serrai le point et me concentrai sur un point non particulier. Petit-à-petit ma vision se modifia peu à peu, et les couleurs se modifièrent. Des traces de pas s'étalaient plus profondément dans les bois, Muichiro était là-bas, je le sents ! Et quelque chose d'autre apparaissait... comme des traces de sang qui s'écoulaient à perte de vue.

Moi: Aoi ! Réveille-toi, faut qu'on aille secourir Tokito !

Sans la laisser somnoler une seconde de plus, je la pris par le bras et suivit à toute allure ces traces inidentifiables.

Nos jambes se précipitérent au fin fond des bois jusqu'à pouvoir distinguer au loin deux silhouettes qui s'entre-choquaient dont l'une était diforme et l'autre... celle de Muichiro.

PDV Externe...

Muichiro ne pouvait pas rester longtemps endormi, son instinct lui criait dessus de se précipiter vers une menace à proximité du campement, aussitôt !

Sans le moindre bruit, il contourna Shiro et s'avança plus près de l'ennemi.

Son instinct s'avérait verdict: une dizaine de pourfendeurs étaient empalés aux arbres et l'odeur de démon s'intensifiait. Un de ces malheureux qui tentait désespérément de refermer son hémorragie regarda le jeune Tokito avec frayeur:

"QUE FAIS-TU, FUIS TA VIE AVANT QUE ÇA NE SOIT TROP TARD ! TU VAS FINIR PAR TE FAIRE TUER PAR LUI "

Le jeune bicolore le regarda avec dedain.

Muichiro: Tu parles du démon ? Où est-il ?

Avant que celui-ci puisse répondre, une silhouette d'une peau gris sombre vint l'embrocher. Le pourfendeur tomba à terre. Muichiro serra des dents et dégaina aussitôt son sabre tout en faisant un bon en arrière.

Le pétendu démon était grand, aux environs de la taille d'un mètre quatre-vingts; avec la peau d'un gris sombre presque comme l'obsidienne et parsemé de symboles qui lui était étranger. Tout les membres de son corps étaient disproportionnés sans oublier que son regard étaient rougeoyant et sinistre. Il rit d'un rire carnassier ce qui laissa transparaître ses dents lacérées.

Le démon: Je suis là, et tu vas finir comme tout les autres pourfendeurs que j'ai tué avant toi.

Le jeune bicolore pencha la tête de côté et lui lança un regard vide et froid.

Muichiro: C'est toi qui va finir la tête coupée alors je te préviens juste: abondonne.

Le démon rit encore plus fort comme si c'était la chose la plus absurde qu'il n'est jamais entendue. Il leva alors la main vers l'horizon et écarta ses phalange.

Le démon: Tu vois c'est griffe ? Elles sont capables de lacérer du diamant.

Le monstre tourna alors son regard vers Tokito.

Le démon: Je vais te découper en rondelles !

À ses mots, ce dernier fonça droit contre le jeune pourfendeur sans grande surprise il l'esquiva d'un pouce. Mais avant de pouvoir lancer son attaque quelqun l'interpella. C'était la voix de Shiro.

Shiro: Muichiroooo !

Sans perdre se temps, elle se plaça à côté de lui suivit d'Aoi. Il la toisa du regard signe qu'il fallait pas intervenir.

Muichiro: Laissez-moi m'occuper de celui-là. Il soupira.
Vous auriez dû rester au campement.

Elle fit la moue pas contente.

Shiro: On s'inquiétait pour toi t'as disparu sans prévenir de quoique ce soit.

Elle croisa les bras mécontente de sa réaction. Muichiro soupira une nouvelle fois.

"Très bien, restez en retrait alors."

Ni une, ni deux, il fit le troisième mouvement du souffle de la brume sans que le démon n'eut le temps de rappliquer.

Sa tête roula par terre.

Jusqu'à ce qu'une ombre malsaine surgit de derrière et vient directement attaquer les deux jeunes filles.

Et voila !
Désolée encore une fois de cette longue attente....
J'espère tout de même que ce nouveau chapitre vous ait plu 😔🫶
À la prochaine !!

À suivre....