01 • Le début du cauchemar
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PDV Shiro...
Ma mère me demandait de mettre la table pendant que Yamauzura(mon petit frère)jouait au temari avec notre chien de compagnie Mochi. C'était un soir d'été et les grillons se faisaient entendre jour et nuit comme s'il n'y avait rien d'autre qui leur intéressaient. Moi, dans un certain sens, j'ai toujours un peu aimer le bruit des cygales. Bizzarement cela m'aidait à ne pas me sentir seule durant les nuits agitées.
Tout-à-coup, j'entendis le bruit des grelots qui confirmaient la présence de quelqun et pas n'importe qui: mon père venait d'arriver et rentrait chaque soir à la même heure avec un sac remplit de bonnes choses à manger ainsi que du charbon et du bois.J'ouvris le shoji,impatiente de voir ce qu'il venait d'acheter. Ma grande soeur Safaia aidait Kaasan à préparer à manger. Je l'ai toujours admirée, c'est une de mes models dans la vie, je veux un jour lui ressembler. Maman vint enlever la cape de papa pour aller la laver car elle était très sale à cause du charbon. Après ça, j'en porfita pour sauter au coup de mon père.
Moi: Tu m'a manquer Otōsan, j'ai cru que tu t'étais fait kidnapper par un méchant! dis-je en sanglotant contre son épaule pendant qu'il me tapotait le haut du crâne.
Papa: Allons, allons, je t'ai apporter des friandises pour ce soir tu n'as pas à t'en faire.
Cela avait suffit à balayer toutes mes inquiétudes qui laissait place à un de mes plus beaux sourire. Yamauzura ayant assister à la scène fit la moue, jaloux de ne pas s'être fait remarquer par Otōsan en premier. Safaia vint à son tour étreindre papa et on finit par faire un câlin de groupe générale puisque Kaasan et venu se joindre à nous aussi...
Maman: Bon, c'est bien beau tout ça mais il serait tant d'aller manger, les assiettes ne vont pas se vider toutes seules quand même!
Nous tous: Ok.
On s'installa au katatsu pour manger du udon chaud accompagné de riz. Yamauzura voulait à tout prix manger le dessert que Otōsan avait acheté c'est pourquoi il se dépéchait de finir de tout manger.
Moi: Du calme Otōto, tu risques de te t'étouffer.
Yamauzura: J'men fiche! Tout ce que je veux moi, c'est de manger des sakura mochi. N'est-ce pas Mochi?(Il s'adressait à notre bébé chien-loup)
Mochi: Ouaf! ouaf! aboya-t-il, heureux.
Maman: Ta soeur a raison, Yamauzura, commença-t-elle d'une voix douce mais autoritaire. Si tu continues de manger comme un ours, tu n'auras pas de dessert.
Pour la deuxième fois en une soirée, mon petit frère faisait la moue. Papa riait à sa réaction.
Papa: Allons, allons, ne fais pas cette tête. La prochaine fois je te ramennerai des dangos.
Cela avait suffit à faire sourire Otōto et il fit cette fois-ci bien attention de manger avec calme son bol de udon. Je me tourna vers papa.
Moi: Ce n'est pas tout les jours que tu nous achètes des desserts, qu'est-ce qui t'a fait changé d'avis?demandais-je.
Otōsan me regarda d'abord surpris, puis me sourit.
Papa: Quand j'ai vu ces petites merveilles je n'ai pas pu m'empêcher à vous et j'ai fini par craquer...
Maman qui commencaient à débarasser son assiette fit une mine mécontente.
Maman: Anata, je sais que ça fait du bien de temps en temps d'acheter ce genre de chose, mais évite de gâcher nos économie pour si peut, d'accord?
Ma grande soeur soupira en roulant les yeux au ciel.
Safaia: Rooohhh, Kaasan arrête de flipper on manque de rien nous, il y a pas besoin d'en faire tout un plat.
Maman: Je le sais bien Safaia, c'est pour ça que j'ai dit que c'est bien de temps en temps.
Mon père, mon frère et moi tentâmes d'apaiser la tention entre les deux comme chaque soir et on finit notre repas tranquillement et content d'avoir enfin droit à un délicieux dessert.
~*•°•☆•°•*~
Safaia: Tu continue de regarder les oiseaux avec autant d'intêret, dis-moi qu'est-ce qu'il y a d'aussi spécial chez eux?
Je ne fit même pas la peine de me retourner car je savais déjà qui s'était. Chaque matin, avant de faire les tâches ménagères, j'ai pour habitude d'admirer la vue au dessus de la falaise où on pouvait voir des oiseaux voler, des moutons au contre-bas, des immenses sapin verdoyants. Depuis toute petite j'ai toujours aimé la nature et cela ne change toujours pas maintenant que j'ai neuf ans.
Moi: Je ne sais pas vraiment,je trouve cela, comment dire...apaisant?
Elle me fit un de ses sourire rayonnant et s'assit à côté de moi.
Safaia: Pfff...tu ressembles beaucoup à Otōsan .
Je me gratta l'arrière de la tête, sans pourtant détacher mes yeux du ciel, ne comprenant pas ce qu'elle voulait dire par là.
Moi: Ha bon, tu trouves? À part la couleur des yeux on a rien en commun, surtout nos cheveux sont complètements différents!
Elle me tira l'oreille. Aïe! ça faisait mal.
Safaia: Je ne te parles pas de la ressemblance physique, banane. Mais du fait que tout les deux vous aimez tant la nature autant que des parents le font avec leurs enfants!
Je ne répondis pas, ne sachant pas à quoi répondre à cela. Au bout d'un moment je tourna la tête vers elle.
Moi: Est-ce qu'un jour tu pense qu'on pourra être aussi fortes que les ours et aussi libres que les oiseaux???demandais-je brusquement.
Elle prit environ deux minutes à me répondre, semblant être immergée dans ses pensée. Mais elle rit simplement.
Safaia: Hn hn hnn. Peut-être, qui sait?
Je ris en retour,ce qu'elle est adorable. Ma soeur Safaia était une des rares personnes (hormis ma famille)à me faire sourire pour des petites choses considérées comme "banales". Elle était très belle avec ses longs cheveux saphir, ses yeux crystallins, sa corpulance parfaite et son sourire rayonnant qui ferait tomber plus d'un sous son charme. Un jour je voudrai bien lui ressembler et me montrer plus confiante et moins timide envers les autres, car à chaque fois que quelqun d'autre que les membres de ma familles tente de m'approcher, je panique et m'enfuit me réfugier dans les bras de ma grande soeur. Un jour alors que je m'étais enfin réussi à me faire un ami digne de ce nom, celui-ci m'a déclaré sa flamme lors de mon huitième anniversaire. Prise de panique, je lui ai foutu une grosse claque et depuis ce jour, je ne l'ai plus jamais revu,nce pauvre petit...C'est pourquoi, je me suis consacrée entièrement à ma famille tout au long de ma vie pour ne pas reproduire ce genre d'accident à l'avenir, qui semble si lointain mais tout-de-même aussi proche de la fin...
Toujours au pays des songes, je finis par m'endormir, fâtiguée. Je sentis des bras soulever mon poid dans les airs et ne fit aucun geste pour l'en empêcher.
~*•°•☆•°•*~
C'était à présent l'hiver, et j'avais dix ans. Les chemins étaient récouverts d'une épaisse couche de neige de un mètre de hauteur. De journée, comme de nuit, le ciel était couvert par une fine brume blanche. J'aidais mon petit frère accompagné de Mochi, à couper du bois pour le chauffage.
Yamauzura: Pfff...c'est barbant l'hiver, il fait jamais chaud et on peut pas sortir dehors longtemps s'amuser!râla-t-il en ramassant un copeau qui venait de tomber.
Mochi s'amusait à jouer avec les flocons qui tombaient droit du ciel en essayant de les attraper avec sa geule de louveteau.
Moi: Dis-pas ça, regarde, Mochi s'éclate comme un petit fou avec la neige. Tu devrais être un peu plus optimiste! En plus on peut faire plein de trucs en hivers, comme des batailles de boules de neiges, la luge dans les hautes collines ou même faire des immenses bonhommes de neige ! m'exclamais-je en enlevant un petit flocon qui s'était déposé sur le bout du nez de Yamauzura.
À mes paroles, ses joues rosirent et ses yeux pétillèrent.
Yamauzura: Hé, mais, tu as troooop raison!
Il rit et s'élança vers Mochi et l'aida à attraper les milliers de flocons qui virvoltaient dans le vent. Je les regarda en silence, contente d'avoir pu convaincre mon petit frère que l'hiver n'est pas si mal que ça. Notre grand chien-loup partageait dès le début mon opinion. Après tout, c'est un chien des montagnes, logique qu'il aime tant le froid et la neige! On l'a appelé Mochi, parce que le jour où on l'a trouvé, il avait seulement quatre mois et il était si petit qu'il ressemblait à un Mochi(c'est Yamauzura qui a voulu l'appeler comme ça). À présent, il a une fourrure bleu aux reflets argentés ainsi que des crocs bien aiguisés et une taille à bien prendre en considération. Sans parler de son odorat ultra développée qu'il pourrait repérer un ours à des kilomètres de distances. Quant à mon petit frère Yamauzura, il ne se sépare jamais de ce dernier depuis le jour où Mochi a put avoir la capacité de voir les choses. Aujourd'hui encore, Mochi est un peu comme le garde du corps de notre famille...
~*•°•☆•°•*~
On mangeait tranquillement notre petit déjeuner quand on entendit quelqun toquer à la porte. Je me leva pour aller ouvrir le shoji et vit grand-mère debout avec un oeil en moins et une blessure dégoulinante à l'épaule. Je me figea un instant et en voyant le visage tout perturbé de mamie, je poussa un cri d'horreur. À l'entente de ma voix, maman se précipita vers nous. Elle allait me demandé pourquoi je venai de crier aussi ford que ça quand elle vit la personne devant elle sangilonante qui n'était autre que sa mère.
Maman: HIIIIIIII! Maman que s'est-il passé?!!!paniqua-t-elle en la tenant par les épaules. Shiro, va me prendre les bandages sur l'étagère de la cuisine, vite!
Je ne me fis pas prier plus longtemps et revint aussitôt avec le long tissus blanc de deux mètre cinquante. Kaasan me l'arracha des mains et vint panser les blessures ouvertes de mamie. Je lui apporta une chaise pour qu'elle puisse s'y assoir. La pauvre, je m'imagine pas ce qu'elle a dû endurer...
Ensuite, après avoir finit de désinfecter ses plaies, on l'aida à s'installer sur un des fûton dans ma chambre. Ella était toute pâle et avait du mal à respirer. Je sentis mes yeux s'embuer lorsqu'elle me regarda droit dans les yeux avec un regard rempli d'agonie. Lentement, une fine main blanche vint essuyer les perles d'eau qui coulaient silencieusement le long de mes joues. Elle me lança tout de même un faible sourire pour tenter de m'apaiser mais à ce moment là je sentais le désespoir et une tristesse intense et inexplicable se nouer au fond de mon coeur. Kaasan était parti chercher un médecin quand mamie me fis signe de me rapprocher d'elle.J'obeit et rapprocha mon oreille de sa bouche.
Mamie: Shiro, écoute bien ce que j'ai à te dire. dit-elle avec une voix cailleuse. Cette nuit, j'ai fais la rencontre d'un démon...
Moi: Un démon?! Voyons mamie tu dois devenir sénile, ça n'existe pas.
Mamie: Non! son cri soudain me fis sursauter. Les démons ce sont des êtres mangeurs-d'hommes qui malheureusement ne peuvent plus retrouver leur humanité. expliqua-t-elle. Ce sont des êtres infames, sans pitiés, qui serait capable de manger des membre de leur propre familles, amis ou même conjoints avec beaucoup de plaisirs. Nous sommes dans les montagnes, Shiro, il n'est pas rare de trouver des familles ensanglantées dans leur propre maison. Mais, ils ont tous un point faible en commun, il ne supportent pas la lumière du soleil. S'ils venaient à s'y retrouver par quelconque manière exposés à celui-ci, ils se désintègreront complètement.
Moi: Q-quoi?!
Mamie: Chut, je n'ai pas fini. Heureusement, il existe une organisation apolitique qui tue ces demon avec leur "sabre du soleil". On les appellent alors les pourfendeurs de démons qui ont pour but d'exterminer ces monstres malfaisants. Si je suis en vie et que je te parles maintenant, c'est qu'un des pourfendeurs est venu me sauver cette nuit avant que je ne me fasse manger à mon tour. Mais tu sais Shiro, la vie est parfois douce, belle et même parfois longue. Mais tant que les démons existeront, plus la vie deviendra cruelle, hideuse et très, très, très courte. Alors je te demande que quoi qu'il advienne garde la tête haute et n'abondonne jamais tes rêves, survis de la manière la plus stupide s'il le faut. Ne te laisse jamais dicter par les autres, soit toujours sûre et fière de toi. Aie confiance en toi, garde cette volontée au plus profond de ton être afin de réussir dans la vie et si un jour il t'arrivait malheur alors ne perds jamais tes
volontés et surtout ce magnifique sourire...
À cette dernière réplique, je lui fis un de mes plus beaux sourir avant que maman vienne enfin accompagnée du médecin.
Je les laissa l'ausculter et sortis prendre un peu d'air frais, finalement avec tout ça mon petit déj' peut encore attendre.
~*•°•☆•°•*~
Maman: Elle...elle va mourir.
Je lâcha les bouts de bois de mes mains, choquée.
Maman: Elle veut te dire ses dernières paroles.
Je me précipita à l'intérieur pour trouver Safaia, Yamauzura ainsi que Mochi et Otōsan autour de Mamie. Je lui tint les deux mains et quelques larmes vinrent mouillés la peau toute blanche de Grand-mère.
Mamie: Kof...Kof, Approche mon enfant.
Je pencha à nouveau mon oreille près de ses lèvres.
Mamie: Tu te souviens de ce que je t'ai dit tout-à-l'heure?
Moi: Ou-oui!
Mamie: N'oublie jamais ces paroles d'accord? Fais-moi la promesse de toujours garder la tête haute et de ne jamais sombrer dans les ténèbres.
Je ne répondis pas mais me contenta de serrer sa main encore plus fort. Voyant mon silence comme un signe pour continuer elle reprit;
Mamie: Prends ça, je te l'offre parce que je sais que cela devait un jour ou l'autre te revenir.
Elle prit ma main et y glissa quelque chose à l'intérieur. J'ouvris ma main pour retrouver une magnifique bague en or avec une sublime pierre précieuse sertie de plusieurs diamants avec une forme de soleil.
Je fus époustouflée par cette beauté mais je remis la bague à grand-mère.
Moi: Merci mais j-je ne peux pas accepter, cela est beaucoup trop pour moi. La bague doit coûter une fortune mais je ne peux pas la porter.
Grand-mère ne m'écouta pas et saisie mon annulaire droit pour y glisser l'anneau. Je tentai de l'enlever pour la lui rendre mais elle m'arrêta dans mon geste.
Mamie: Garde-la ma chérie, tu n'as pas à t'en faire ceci est un héritage familial que m'a donné ma grand-mère le jour ou j'ai fiancé ton grand-père. C'est à mon tour de le faire et comme je n'aurai jamais l'occasion de le rencontrer autant te la donner maintenant.
Mes larmes coulèrent cette fois-ci abondément et je serra ford mamie dans mes bras.
Moi: Merci mamie je t'aime foooord, j'ai pas envie que tu meures ce serai trop dure à supporter !!!sanglotai-je contre elle tandis qu'elle me caressait le haut de la tête pour m'apaiser.
Safaia, Yamauzura, Kaasan, Otōsan et Mochi vinrent se rejoindre à nous pour nous faire un calin et mamie dit ses derniers mots à mon oreille.
Mamie: Garde...toujours...la tête...haute
Et ce fut ses dernières paroles avant de mourir paisiblement dans nos bras.
~*•°•☆•°•*~
On était au mois d'avril, les fleurs commençaient à peine d'éclore et les oiseaux recommençaient à chanter. J'étais installée à mon coin paisible en haut de la falaise et fixai ma bague sintiller au soleil.
"Quoi qu'il arrive garde toujours la tête haute!"
Ce fut les dernière paroles de mamie avant de sombrer dans un sommeil éternelle. Depuis ce jour, j'ai eu de plus en plus de mal à m'endormir comme ayant un très mauvais pressentiment. Mais je n'oublia pas la promesse que j'ai faite à mamie celle de toujours garder la tête haute même si un jour je faisait la rencontre d'un démon...
~*•°•☆•°•*~
Du sang, il y avait du sang partout.
Alors que j'avais décidé de rentrer pour le petit matin après avoir
dormi dans un buisson pendant la nuit,un démon en avait profiter pour s'infliltrer chez moi et de tuer chaque membres de ma famille. Ils étaient là agonisant par terre avec leur sang s'écoulant dans le parquet en bois désormais sali.
C'était l'oeuvre d'un démon j'en était sûr, il était là devant moi avec ses griffes abominable et sa grosse bosse sur le crâne. Il était pitoyable et j'eus une soudaine envie de vomir.
Un nouveau sentiment se remplit au fond de moi qui mélangeait différentes choses: la tristesse, le dégoût, la peur mais surtout de la haine. Je tremblai si ford que je ne fis pas attention à l'aube qui commençait lentement à se lever et à une présence se rapprocher de plus-en-plus. Le démon ne m'accorda pas un seul regard et partit instantanément de ma vue. Je m'écroula sur les genoux ne sachant plus ou donner ma tête.
Pourquoi je suis si faible? Ma famille est morte devant moi, pourquoi je n'ai pas réussis à bouger? Qu'est-ce que je suis sencé faire maintenant? Vais-je mourir à mon tour? Quel est le sens de mon existance même?
Une tape sur mon épaule gauche me fit tréssaillir. Cette fois je fit un bond en arrière et aperçut le visage d'un humain et non celui d'un démon. Je vis qu'il endossait un haori et avait un katana en main.
???: Comment te sens-tu?
Je ne lui répondis pas et préférai aller vers les corps sans vie de ma famille. Le mystérieux homme ne tenta pas de me reposer la question ayant comprit la situatuon auquel je vivai. Il avait les cheveux oranges et jaunes et une sacrée corpulance. Mais je ne fis plus attention à lui et commença doucement à pleurer. Encore une fois je me remémora les paroles de Mamie:
"Garde...Toujours...La tête...Haute"
Une forte douleur au crâne surgit de nulle part et me fit perdre connaissance.
PDV Externe...
Le mystérieux humain avec les cheveux oranges prit Shiro dans ses bras et l'emmena avec lui chez le maitre des pourfandeurs, Ubuyashiki Kagaya.
À suivre♡...
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