52 : Un autre jeu



Elle s'approcha et, avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit d'autre, je l'attrape par les mains et l'attirai contre moi. Je m'approchai de ses lèvres et l'embrassai profondément, nos langues tourbillonnant l'une contre l'autre.

J'interrompis le baiser et murmurai dans ses oreilles.

— J'ai tellement envie de toi.

Je commençai à remonter son t-shirt jusqu'à sa taille pour pouvoir poser mes mains sur ses délicates fesses, et je sentis son sursaut lorsque je découvris que sa chair n'était pas obstruée par une culotte.

Je l'attrapai et lui serrai les joues avec un sourire ironique, puis la retournai contre le plan de travail de la cuisine pour pouvoir admirer son joli cul. J'avais toujours aimé son cul. Je lui donnai une petite tape et elle gémit en se cambrant. Je m'accroupis pour lui caresser le derrière et l'embrassai doucement, mordillant sa chair. Camila s'appuya contre le plan de travail alors que j'appréciais son corps.

— Isaac... murmura-t-elle.

— Écarte tes jambes pour moi. Soufflais-je.

Elle obéis immédiatement et mes doigts continuaient leurs explorations, je sentais une chaleur grandissante. Je l'accompagnai dans ses mouvements, cherchant à l'embrasser tout en étant plus proche d'elle.

Ses jambes commencèrent à trembler de plaisir alors que je continuais à laper, un doigt effleurant son clitoris de temps en temps. Les sensations la rendait folle alors qu'elle gémissait. Avec mon rythme, un orgasme commença à se développer et à s'intensifier jusqu'à ce que son corps convulse et que ses genoux cèdent.

— Laisse toi aller Cam.

— Oh mon Dieu Isaac ! cria-t-elle, un peu trop fort. Elle était encore haletante et se tenait à moi pour ne pas complètement s'effondrer sur son parquet.

Mais j'avais d'autres plans et d'autres idées. Je la relève sans effort et l'embrasse sur la nuque tout en tâtonnant ma fermeture éclair.

Je me sentis presque soulagé lorsque mon sexe jaillit de mon pantalon. Je tendis la main et lève son t-shirt me collant à elle, je me penche davantage sur elle, caresse ses seins, faisant rouler un téton entre chaque pouce et index. Elle gémit de plaisir alors que je me glissais entre ses fesses. Elle poussa un cri de joie et je soupirais de soulagement en sentant son humidité serrée m'envelopper.

— Tu m'as tellement manqué Camila. Soufflais-je en m'agrippant à ses hanches et de donner le premier coup.

Je mords son lobe d'oreille la cambrant un peu plus.

— Dis moi que je t'ai manqué Cam. Murmurais-je dans son oreille.

— Isaac..souffla-t-elle. Tu m'as tellement manqué.

Mes coups augmentèrent aussitôt et bientôt mon rythme jusqu'à ce qu'on baisent comme des fous, en manque de nos corps. Elle se stabilisant contre mon bassin, moi avec un bras autour de sa taille. Avec une telle intensité, qu'il n'y avait aucune chance que je tienne longtemps.

Elle pencha la tête en arrière en extase et je me penchais, verrouillant mes lèvres avec les siennes. Ce contact supplémentaire était tout ce dont j'avais besoin, je m'agrippe fermement à elle et l'orgasme me frappe alors que je me libérais en elle tremblant dans son dos.

— Bordel Cam.

Elle se retourna un grand sourire sur le visage et redescend son t-shirt après quelques minutes. Je remonta la fermeture éclair de mon pantalon.
Elle se recoiffe en passant une main dans ses cheveux en désordre, puis finalement décida qu'il n'y avait aucun moyen de réparer le désordre, alors elle enleva les épingles et secoua ses cheveux pour les libérer. Voir ses cheveux voler librement et en désordre me donna une érection instantanée à nouveau.

Elle est ensuite restée là à me regarder pendant quelques secondes, puis est venue vers moi sur la pointe des pieds. Je me suis penché un peu et elle a déposé un léger baiser sur mes lèvres.

Deux jours plus tard

Je fais un dernier ajustement à la prise de mon fusil, les pensées encore brouillées par ce que James m'a dit quelques jours plus tôt. Je sens une tension qui monte en moi. C'est ridicule, je sais, mais je n'arrive pas à m'en défaire. J'ai toujours eu l'impression que mon parcours, ma carrière, c'était à moi de le tracer. Et puis il y a Camila. J'avais du mal à ne pas la voir dans tout ça maintenant.

Je jette un coup d'œil furtif vers les femmes, regroupées plus loin sous l'ombre de l'arbre. Camila est là, ses cheveux détachés flottant légèrement sous la brise. Elle discute avec sa mère, mais je sais qu'elle m'a vu. Elle a ce truc qui me fait la suivre du regard sans même m'en rendre compte.

Je suis interrompu dans mes pensées par la voix de James. Il se rapproche de moi, un air presque sérieux sur le visage. Je le connais assez pour savoir qu'il a quelque chose à me dire.

— Tu veux vraiment savoir pourquoi je t'ai recommandé pour ce poste ? me demande-t-il, son regard scrutant le mien.

Je le fixe un instant, surpris. Puis je lui lance, sans réfléchir.

— C'est à cause de Camila, n'est-ce pas ? Parce que tu sais que je fréquente ta fille, tu t'es dit que ça me donnerait un coup de pouce.

Il soupire, mais il n'a pas l'air fâché. Plutôt fatigué, comme si cette conversation, il l'avait déjà eue dans sa tête un millier de fois.

— Non, Isaac. Ce n'est pas ça. Il s'arrête un instant, scrutant l'horizon, avant de continuer. J'ai fait ça pour elle.

Je le regarde, déconcerté. Pour elle ?

James hoche lentement la tête, ses yeux fixés sur Camila plus loin, mais je sens qu'il parle avant tout pour moi, pas pour elle.

— C'est pas un cadeau que je te fais, Isaac, c'est un cadeau que je lui fais. Elle a traversé trop de merdes et je ne peux plus la regarder souffrir. Je pensais qu'un peu de stabilité pourrait l'aider, tu comprends ?

Je le fixe, sans vraiment savoir quoi répondre. Ses mots résonnent en moi, mais je n'arrive pas à me défaire de ce sentiment étrange. James me dit que c'est pour Camila, mais je me demande si ce n'est pas plutôt une manière de me faire rentrer dans un moule, une manière de me pousser dans une direction que je n'ai pas choisie.

Il poursuit, son ton un peu plus ferme maintenant.

— Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas à toi de décider, Isaac. Si tu tiens vraiment à elle un minimum, tu devrais peut-être arrêter de réfléchir uniquement à ce que toi tu veux.

Je tourne légèrement la tête pour croiser le regard de Camila, mais je n'ai pas le temps de répondre. Elle s'approche de notre groupe d'hommes, ses yeux pétillants de cette énergie que j'admire, mais qui, parfois, me rend fou. Elle me jette un coup d'œil, un sourire en coin, avant de se tourner vers nous.

— Je vous dérange ? demande-t-elle avec une légèreté évidente. Je m'ennuie terriblement là bas. Dit-elle en se tournant vers les autres.

Les hommes se tournent vers elle. Geordy, le frère de Lana, se trouve à côté de moi. Il est grand, et avait ce sourire en coin qui ne le quitte jamais, même quand il rate un tir. J'avais cru comprendre qu'il étais avocat. À côté de lui, il y avait Elio, le fiancé de Klara. Il a l'air plus détendu, mais je sais qu'il n'est pas à sous-estimer puisqu'il dirigeait une entreprise d'armement.
Geordy, qui avait à peine lancé un regard en sa direction jusque-là, lève les bras dans un geste exagéré.

— Pas du tout, ma chère, viens donc te joindre à nous, dit-il, un sourire amusé aux lèvres.

James hoche la tête en signe d'accord. Franck, à côté de lui, fait un petit geste vers la table où sont posées les armes, avant de lâcher :

— On va voir si tu es à la hauteur, Camila.

Je n'arrive pas à m'empêcher de sourire intérieurement en voyant sa détermination. Elle n'a pas peur de se mesurer à nous. Pourtant, il n'y a pas que la compétition qui la motive, je le sais. C'est sa manière de tout vouloir maîtriser, d'être toujours au centre de l'action.

Geordy, jette un regard à sa nièce, amusé, et prend la parole :

— Fais attention, Camila. Les hommes, ici, sont des pros. On ne joue pas à la baballe.

Elio, qui était resté un peu plus en retrait jusqu'à présent, semble se réveiller à l'arrivée de Camila.

— Si elle nous bat, je vais avoir du mal à me regarder dans le miroir, ajoute-t-il, son ton décontracté, mais une pointe de nervosité dans la voix.

Camila sourit, l'enthousiasme brillant dans ses yeux. Elle prend un fusil, l'examine un instant comme si elle le testait, et se place entre Geordy et moi, m'effleurant au passage.

— Je suis prête, dit-elle d'une voix claire, les yeux fixés sur la cible suspendue un peu plus loin. Montrez-moi ce que vous avez.

Geordy, toujours avec son ton espiègle, se met en position et prend son tour. Il tire, mais la balle s'écrase contre le sol sans atteindre la cible. Il râle, mais tout le monde rigole.

— Ok, ok, je chauffe encore, dit-il en s'écartant, la frustration évidente dans sa voix avant de se diriger vers les autres.

C'est mon tour. Je prends une profonde inspiration, me place, et vise. Le bruit du tir résonne dans l'air, net et précis. La cible explose sous l'impact.

— Tu crois vraiment que tu vas réussir à me battre ? je murmure, mes lèvres à peine bougeant, juste assez pour qu'elle soit la seule à entendre.

Elle ne répond pas immédiatement. Ses doigts effleurent le fusil, le regard concentré, mais je vois la lueur de l'amusement dans ses yeux.

— Si je réussis, je t'aurai prouvé que tu n'es pas le seul à avoir des talents cachés, me dit-elle d'une voix basse, juste pour moi. Elle ne me quitte pas des yeux, et je sens son souffle s'effleurer contre ma peau.

Un frisson court le long de ma colonne vertébrale, et je dois lutter pour ne pas sourire de plus belle. Elle me parle comme si ce jeu était plus qu'une simple compétition. Comme si elle me lançait un défi que seule elle pourrait comprendre. Et, franchement, c'est ce qui me plaît le plus chez elle.

Je me penche légèrement en avant, juste assez pour qu'aucun des autres ne remarque ce moment. La brise du matin effleure notre peau, mais il y a une chaleur particulière entre nous, une chaleur qui n'a rien à voir avec la température.

— Tu sais, Camila, je pourrais t'impressionner, dit-je d'une voix plus grave, mes mots glissant lentement. Mais je suis curieux... Si je gagne, qu'est-ce que tu vas me donner en échange ?

Elle arque un sourcil, un sourire presque invisible jouant sur ses lèvres. Elle fait mine de réfléchir, son regard s'assombrissant légèrement, avant de chuchoter.

— Toi, tume laisses gagner, et je pourrais bien t'offrir un petit... cadeau privé.

Le cri retentit, et c'est comme si tout se fige. Camila n'hésite pas. D'un mouvement fluide, presque instinctif, elle ajuste sa prise, se place parfaitement, et tire.

Le bruit sec du tir brise le silence, et avant même que la fumée ne s'échappe du canon, la cible explose dans un nuage de poussière. Tout le monde se tait un instant, stupéfait par la rapidité et la précision de son tir.

Je la regarde un instant, puis je lâche, d'un ton presque trop calme pour être totalement sincère.

— Eh, franchement, je ne suis même pas choqué. Tu m'as déjà tiré dessus une fois, alors...

Camila laisse échapper un petit rire, une touche de défi dans sa voix.

— Monsieur D'amico. Dit-elle plus fort en me laissant la place.

Je prends une grande inspiration et me concentre sur la cible. Les hommes autour de nous, en silence, attendent de voir ce que je vais faire. J'ajuste mon fusil, chaque mouvement calculé.

Le bruit du tir retentit, et immédiatement, tous les yeux se tournent vers la cible. Cette fois, la balle frappe le centre. La cible explose sous l'impact, et un sourire s'esquisse sur mon visage.

Camila, elle, n'a pas l'air impressionnée. Elle prend une profonde inspiration, son regard se fixe sur la cible à nouveau. Elle est déterminée, je le vois dans son attitude. Elle prend le fusil, l'ajuste avec une précision millimétrée, et dans un mouvement fluide, elle tire.

Le tir résonne dans l'air, mais cette fois, il manque de peu. La balle effleure la cible, frôlant le centre sans le toucher. Un petit éclat de poussière se soulève, mais rien ne tombe.

Camila baisse immédiatement son arme, un soupir frustré s'échappant de ses lèvres. Elle secoue la tête, visiblement déçue par sa performance.

— Merde... dit-elle dans un murmure, comme pour elle-même, tout en baissant l'arme avec une légère grimace.

— Techniquement ça l'a touché.

Les hommes autour de nous ne manquent pas de la féliciter, malgré sa petite déception. James, qui observait la scène, s'approcha et lui retira le fusil des mains.

— Tu l'avais presque, ça prouve que t'as du potentiel, ajouta-t-il. C'est pas donné à tout le monde de réussir à viser juste sous pression.

— Hé, c'est pas mal du tout, Camila, dit Geordy, un sourire amusé sur le visage.

Franck hoche la tête, appréciant la compétition.

— C'est la pression, ça. Mais tu t'es bien débrouillée, Camila. La journée n'est pas finie.

Elle semble un peu frustrée mais ne voulais pas le montrer, elle se tourne vers moi, son regard un peu plus taquin cette fois.

— Bien joué, dit-elle en me tendant la main.

D'un geste rapide, je saisis sa main et la tire doucement vers moi. Elle est surprise un instant, mais se rattrape à mon autre bras pour ne pas flancher complètement. Ses yeux se plissent de curiosité, sans se départir de son petit sourire en coin.

Je baisse un peu la tête pour être plus près d'elle, et dans un souffle qui n'est destiné qu'à elle, je dis d'une voix basse et chargée de sous-entendus :

— On se retrouve dans dix minutes, à l'intérieur. Je veux quand même mon cadeau privé.

Je la vois se figer un instant, ses yeux s'écarquillant à peine, puis un sourire se forme sur ses lèvres, un sourire qu'elle essaie de cacher, mais qui ne trompe pas. Elle sait exactement de quoi je parle. Et cette petite lueur dans ses yeux... C'est une invitation à jouer un autre jeu, un jeu privé entre nous deux, loin des regards des autres.

— Personne ne t'a suivi ?

— Non j'ai dis que je revenais alors on a dix minutes et encore. Dis je refermant correctement la porte derrière moi.

— Disons plutôt cinq minutes, ça paraîtrait suspect. Dit-elle en regardant sa montre à son poignet.

— Retourne toi. Cul à l'air. Lui ordonnais-je en baissant ma braguette.

Elle sourit et roula rapidement vers sa droite.
J'attrape frénétiquement son jean en le déboutonnant aussi vite que possible.

— La prochaine fois met une robe ou une jupe. Dis-je plus durement que je le voulais.

J'attrape sa culotte que j'abaisse d'un mouvement rapide la faisant glousser, et m'enfonce en elle, toute trempée.

J'avais attendu toute la journée ce moment de libération. Elle gémissait et essayait de prendre le contrôle tout en me suppliant d'aller plus vite. Quelle allumeuse. Elle me suppliais pour en avoir plus. J'étais accro. Je savais qu'elle l'était aussi. Elle gémissais et il ne fallut pas longtemps avant que je jouisse.

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